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Aurelio Benedetti
Aurelio Benedetti aka Kayden Dellinger
Le but ce n’est pas de faire du cinéma, mais son cinéma.
Informations générales
Nom : -Benedetti
Prénom.s : -Aurelio
Âge : 27 ans – 05/07/2088
Genre : Un beau mâle dans toute sa splendeur
Origines : Italo-espagnol par sa mère. Nordique par son père. Un beau mélange de culture d'Europe
Activité : Acteur & cascadeur sous le nom d'emprunt Kayden Dellinger. Égérie de marque, mannequin et acteur publicitaires accessoirement.
Sexualité : Il n'a aucun doute que les formes souvent généreuses de ces demoiselles l'attirent.
Avatar : Gilgamesh - Fate series
Règlement : - Validé - Ty'
Chemin
Autre : J'espère que ce personnage vous plaira malgré sa complexité
Prénom.s : -Aurelio
Âge : 27 ans – 05/07/2088
Genre : Un beau mâle dans toute sa splendeur
Origines : Italo-espagnol par sa mère. Nordique par son père. Un beau mélange de culture d'Europe
Activité : Acteur & cascadeur sous le nom d'emprunt Kayden Dellinger. Égérie de marque, mannequin et acteur publicitaires accessoirement.
Sexualité : Il n'a aucun doute que les formes souvent généreuses de ces demoiselles l'attirent.
Avatar : Gilgamesh - Fate series
Règlement : - Validé - Ty'
Chemin
Autre : J'espère que ce personnage vous plaira malgré sa complexité
Histoire - Citation
Il était une fois une jeune femme à la peau mate, à la belle et longue chevelure blonde. Elle s'appelait Chiara, la petite dernière de la famille Benedetti. Sa joie de vivre, son courage et son optimisme à toute épreuve faisaient la joie de ses proches. Son élégance et sa candeur avaient conquis le cœur de nombreux hommes du village, mais personne n'avait su capter son attention. Du moins jusqu'à ce que son cœur soit frappé par la flèche de Cupidon en plein été 2086.
À l'ombre dorée d'une fin d'après-midi dans un petit village balnéaire de l'Espagne, leurs regards s'étaient croisés au hasard d'une promenade sur la jetée. Lui, un étranger au sourire énigmatique captivé par la douceur des vagues et le parfum salin, avait croisé le chemin d'une femme aux yeux bleu azur comme le ciel. Sans un mot, ils avaient senti l'évidence d'un instant suspendu, une parenthèse légère et fragile sous le ciel chaud. Il s'était rapproché de sa personne dans l'espoir de lui soutirer un renseignement. Elle était restée bouche bée pendant plusieurs secondes, incapable de comprendre la signification de cette langue inconnue. Sa voix rétorquait son incompréhension alors que ses mains s'agitaient dans le vide, essayant de se faire comprendre comme elle le pouvait. La scène était à tel point comique que l'homme en avait ri aux éclats presque immédiatement. Chiara avait croisé rapidement ses bras contre son buste, faisant la moue en lâchant quelques jolis mots poétique dans sa langue natale. Au vu de la réaction, il s'était rapidement confondu en excuse devant elle, cherchant à faire comprendre dans un Anglais très acceptable que ce n'était guère méchant. Ce bref échange avait marqué le début d'une relation entre les deux individus. Pendant quelques jours, ils s'étaient retrouvés le soir sur le sable fin, partageant des éclats de rire et des silences complices, comme deux inconnus unis par une tendre illusion, échangeant leur différent langage au travers d'une langue commune. Tous deux savouraient ces moments simples et précieux. Les vacances touchaient à leur fin et Chiara avait dû repartir dans son petit village en Italie. Malgré tout, cela n'avait pas empêché cet homme de garder le contact et de la rejoindre de temps à autre lorsqu'il le pouvait pour partager quelques moments de bonheur ensemble. Cette amitié continuait à s'étoffer de jour en jour, de semaines en semaines jusqu'à ce qu'elle se mue en un amour réciproque. L'homme s'était finalement installé dans le lieu de vie de Chiara pour vivre leur vie à deux. Ils s'étaient trouvés. Ils s'aimaient. Plus rien ne semblait les séparer.
Le regard de Chiara oscillait entre la notice et l'appareil qu'elle tenait en main. C'était arrivé sans le vouloir. Ce petit être qui naissait lentement au creux de son ventre. Cela ne faisait que quelques mois que les deux êtres vivaient ensemble, mais Chiara ne pouvait cacher cette joie qui emplissait tout son être à cet instant. Sa main posée sur son ventre, elle était heureuse et impatiente de devenir mère. La réaction de son compagnon l'était moins. La nouvelle semblait lui avoir fait l'effet d'une bombe à retardement. Pourtant, elle était certaine qu'il voulait fonder une famille lui aussi. Était-ce trop tôt ? Trop soudain ? Malgré la déception de cette réaction, elle n'en voulait guère à son époux. Elle lui laisserait le temps qu'il fallait pour digérer l'information et en discuter à tête reposée comme tout adulte responsable.
C'était le plan s'il n'avait pas disparu du jour au lendemain. Le premier soir, Chiara cherchait désespérément à le joindre au téléphone, mais elle tombait constamment sur son répondeur. La peur et la crainte s'étaient invitées dans son esprit, songeant à un potentiel accident de la route ou autre catastrophe. Le deuxième jour, elle s'était rendue au bureau de police le plus proche pour signaler sa disparition aux autorités, rassemblant tous les éléments qu'elle avait en sa possession pour lancer une recherche de sa personne sur le territoire. L'angoisse ne faisait que grimper au sein de son être. Son esprit était accaparé de scénarios macabres. Et s'il n'était plus ? La terreur la gagnait désormais. L'insomnie venait de prendre complétement possession de son corps. Le troisième jour, elle s'était rendue à l'ambassade afin d'obtenir une assistante supplémentaire. Sauf qu'elle n'en avait reçu aucune. La raison ? Il n'y avait aucun homme au nom de Mikko Mäkinen dans leur registre. À ses yeux, c'était impossible. Il lui avait dit qu'il était de cette nationalité. D'autant plus qu'elle avait vu de ses propres yeux son passeport. Chamboulée, elle s'était recroquevillée dans la chambre, laissant sans réponse les appels incessants de sa famille. Ce mensonge commençait à ronger ses pensées. Qui était-il réellement ? Leur idylle était elle réelle ? L'espoir commençait à vaciller de son côté. À force de cogiter, elle s'était fait une raison. Mikko avait tout simplement voulut disparaître de sa vie. Était ce à cause de l'arrivée de ce petit bout de vie ? Chiara n'en était pas totalement certaine, mais cela devait jouer.
L'information venait de lui être délivrée. Comme attendu, Mikko avait disparu de son plein gré. Il avait simplement pris un vol pour s'envoler loin de ce pays à l'autre bout du monde. La nouvelle était difficile à encaisser après toute cette attente. Son corps s'était écroulé sur le pas de la porte de son habitation et les larmes s'étaient mises à couler à nouveau. Délaissée comme un vulgaire déchet. Sa famille était restée longuement à ses côtés pendant les jours qui suivirent pour l'accompagner dans cette épreuve difficile et détruire toute trace physique de cet étranger dans sa vie. Il ne restait plus que cet embryon prenant de plus en plus de place chaque jour au sein de son ventre. La famille était prête à l'aider pour " gommer" cette dernière preuve de cette relation. Mais Chiara en était incapable. Malgré la douleur qu'elle ressentait de cet abandon, elle ne voulait pas se séparer de cette nouvelle vie en elle. Elle avait décidé de faire face à l'adversité avec détermination et amour pour son enfant. Son petit ange Aurelio.
Chiara était une mère aimante et dévouée. Elle travaillait dur, jonglant entre deux emplois pour offrir à son petit garçon une vie pleine de bonheur et de possibilités. Elle voyait en son fils une lumière qui illuminait ses jours les plus sombres. Aurelio était un garçon plein de vie et d'énergie. Le petit être aimait galoper de ses petites jambes entre les quatre murs de l'habitation comme dans le jardin de ses grands-parents. Il semblait infatigable. Fière de sa progéniture, Chiara aimait prendre très souvent des photos ou vidéos d'eux qu'elle postait très souvent sur les réseaux sociaux. Des tranches de vie simples et rafraîchissantes d'une mère célibataire expliquant les complications de sa vie tout comme les moments de bonheur. À sa grande surprise, celles-ci semblaient gagner de l'intérêt par les utilisateurs sur diverses plateformes. Cela lui avait amené la venue de plusieurs partenariats avec certaines marques d'éléments pour bébé qui voulaient capitaliser sur cet engouement. Rien d'exceptionnel qui changerait drastiquement leur vie, mais cela aidait néanmoins à mettre du beurre dans les épinards.
Les années défilaient. Le petit bambin était devenu un petit garçon plein de fougue et de joie. Dès son plus jeune âge, il montrait une passion débordante pour les activités physiques, que ce soit en courant dans les parcs ou en escaladant des obstacles dans la rue. Les gens du quartier remarquaient souvent la prestance et le charisme naturels d'Aurelio. Avec ses cheveux dorés et ses yeux rouges pétillants de malice, il attirait l'attention partout où il allait. Un jour, alors qu'ils faisaient leurs courses au marché, Chiara avait reçu un appel d'un numéro inconnu. La jeune femme au bout du fil s'était présenté comme représentante d'une agence de publicité. La belle bouille de son fils et les nombres de vues constantes des publications sur les médias avaient piqué leur intérêt. Elle lui avait suggéré de considérer l'idée de lancer Aurelio dans le monde des publicités. « Votre fils a un visage fait pour la caméra. » lui disait elle. « Il pourrait vraiment réussir dans le métier ! Cela pourrait vous aider financièrement. »
L'idée était tentante cependant, Chiara avait besoin de temps pour étudier la proposition. Désirait-elle cela pour son enfant ? Le voulait-il ? La question était importante à ses yeux. Elle ne voulait guère imposer quoi que ce soit à son enfant, même au détriment de faire l'impasse sur une rentrée d'argent supplémentaire et encore moins à son jeune âge. La jeune mère avait pris le temps de lui expliquer longuement et calmement la situation afin qu'elle soit sûre et certaine qu'il comprenne les tenants et aboutissements de son choix.
« Je pourrais devenir acteur si je fais cela ? Et faire des cascades ? »
Chiara souriait face à cette réplique de son fils. Son petit était un vrai casse-cou depuis qu'il marchait sur ses deux jambes. Mais depuis qu'il avait posé les yeux sur certaines scènes de films d'action, il ne rêvait que de cela. Pouvoir faire des cascades comme les grands de ce monde pour le petit et grand écran.
« Tu sais que c'est dangereux. Puis tu es encore petit pour le moment. »
Sa voix était douce et rassurante.
« Accepter ce contrat pourrait t'ouvrir des portes, mais dans un long moment. »
Sa main caressait avec tendresse le crâne de son enfant.
« Cela aiderait à financer tes études dans une bonne école. Mais attention, c'est comme maman quand elle est au travail. Une fois qu'on accepte, il faudra faire parfois des choses dont tu n'as pas très envie. »
Aurelio se blottissait lentement contre les jambes de Chiara, les entourant de ses petits bras.
« Mais tu pourras arrêter si tu n'en a plus l'envie. »
À son tour, elle serrait le petit être contre elle avec bienveillance.
« Mais c'est possible mon cœur. Tout est possible si tu as l'envie et la volonté. »
Cette année-là marquait l'entrée en matière dans le monde des médias pour Aurelio par une petite publicité de bonbon de la région. Rien d'exceptionnel en soit mais il était d'heureux de voir son image à la télévision ou sur les panneaux publicitaires de la ville. Ayant à ses côtés sa mère tout du long de l'expérience, Aurelio semblait ne ressentir aucun trac ni stress de cette journée éprouvante. Au contraire, en dehors des tournages, le petit bonhomme s'amusait dans la pièce, captivant la petite troupe autour de lui. Le petit bonhomme semblait avoir cela dans le sang et cela rassurait grandement sa génitrice qu'il puisse endurer les sessions de tournage. Chiara ne pouvait être plus fier de son enfant qui jouait à la perfection son rôle devant la caméra et s'épanouissait naturellement. Constatant sa passion, elle avait décidé de l'inscrire dans un cours de théâtre dans l'objectif de travailler sa créativité, de renforcer sa confiance en soi et de l'habituer à jouer devant autrui. Ses débuts dans le monde du travail avaient été modestes, mais son charisme naturel et sa joie de vivre avaient rapidement fait de lui une petite célébrité locale. Cela n'avait pas plus à tout le monde. Surtout ses camarades de classe.
Sa scolarité se passait sans encombre jusqu'à présent. Aurelio, âgé de huit ans, était un garçon jovial qui allait allégrement vers les autres pour s'amuser. Nouer des liens était comme une seconde nature pour lui. Tout le monde semblait l'apprécier plus ou moins à sa juste valeur. Mais dès que son visage était devenu quelque peu connu dans la région, la tendance s'était inversée presque immédiatement. Être la coqueluche de ces demoiselles avait déclenché la jalousie des autres garçons. Le cycle infernal s'était mis en marche à cet instant, l'isolant doucement dans son coin, subissant raillerie et moquerie sur lui et sa famille. Pauvre, famille peu éduquée voire débile, enfant abandonné et autres choses arrivaient à ses oreilles dans son dos. C'était une belle désillusion qu'il subissait. Cependant, le petit bonhomme ne disait rien, encaissant les coups physiques comme mentaux tout seul dans son coin. Il ne voulait point inquiéter sa mère qui avait déjà bien à gérer sur le côté. Mais ce qui devait arriver arriva. Dès lors qu'il avait entendu un propos dégradant au sujet de sa génitrice, Aurelio n'avait pas pu retenir sa colère. Il avait sauté sur le dos de son camarade de classe, le mettant à terre pour lui claquer sa paume en plein dans le visage avant de l'attraper par le col pour s'expliquer oralement. L'autre n'avait pas apprécié la manière, répliquant automatiquement. Une bagarre s'était déclenchée entre les deux êtres dont Aurelio était sorti vainqueur en assénant un coup de boule en plein visage, toisant son opposant d'un « ma tête n'est pas si vide finalement tocard ! ». La sanction avait été immédiate. Une exclusion de l'école pendant une semaine afin qu'il réfléchisse à ses agissements. Une sanction qu'il ne comprenait pas tellement. C'étaient les autres qui ne faisaient que l'agresser constamment depuis quelque temps. C'était de la légitime défense à ses yeux ! Sa mère lui avait fait la morale en allant le chercher à l'établissement.
« Tu te rends compte que ça va te suivre dans ton dossier ? Que ça peut ruiner tes projets futurs ? Prends en conscience Aurelio ! »
« Mais maman ! Il disait du mal sur toi ! »
« Il y a d'autres moyens de régler les problèmes que la violence ! Mets-toi ça dans la tête ! Tu devrais le savoir pourtant ! »
Chiara était en colère. Une colère dont il n'avait jamais vu la forme jusqu'à présent. Aurelio s'était fait tout petit, ne contrariant aucunement sa génitrice sur ses remarques ni sur les punitions qu'elle lui imposait. Il l'avait déçu. Il le voyait dans son regard. Il venait de lui rajouter un problème par-dessus le tas qu'elle avait déjà à gérer dans sa vie. Il venait de provoquer l'inverse de ce qu'il désirait ardemment.
Sa vie avait repris son cours au sein de l'établissement quelques jours plus tard, mais l'ambiance était bien morose. La situation était bien pire qu'elle ne l'était avant cette impulsion de colère. Aurelio devait désormais vivre avec les conséquences de ses actions. Il se retrouvait isolé du groupe. La seule bonne nouvelle de son côté était qu'il avait la paix désormais. Personne n'osait l'approcher de peur de se prendre une mandale en pleine face. Un mal pour un bien.
Aurelio grandissait entre sa scolarité et les contrats que lui fournissait l'agence. Doucement, l'envie de faire découvrir le monde de l'audio-visuel par de petites vidéos sur les réseaux sociaux avait germé dans son esprit. Chiara lui avait autorisé la chose à condition que ce soit elle qui gère l'ensemble du processus sur des comptes qu'elle aurait mis sous un nouveau nom. Kayden Dellinger. Un nom d'emprunt qui serait sa nouvelle identité professionnelle à partir de ce jour. Simplement par mesures de sécurité, de confidentialité et dans l'objectif de protéger leur vie privée. Après tout, ce n'était qu'un enfant. C'était son devoir à elle de le surveiller et le conseiller dans ce qu'il voulait entreprendre à un si jeune âge. La dévotion d'une mère aimante.
(2098)
Aurelio changeait d'établissement avec l'accord de sa mère dans une école privée proposant des activités supplémentaires sportives et théâtrales. Deux disciplines indispensables à ses yeux pour permettre à son enfant de se préparer au métier qu'il désirait tant faire. Ils pouvaient se le permettre désormais avec les différents revenus qu'ils engrangeaient. Le garçon était passé de publicités locales à nationales et faisait diverses apparitions des séries et films. Une aubaine qu'il devait à sa popularité croissante sur les réseaux sociaux, où il partageait ses aventures à la fois en italien et en anglais, captivant des centaines de milliers de spectateurs. Cela l'avait aidé à se faire repérer, mais c'était avant tout son charisme et son jeu d'acteur qui donnaient l'envie aux réalisateurs de l'inclure dans leur production. Rapidement, les revenus générés par ces activités avaient permis à Chiara de réduire ses heures de travail pour passer plus de temps avec Aurelio. Ensemble, ils parcouraient parfois le pays, assistant à des événements et rencontrant des fans. Une popularité croissante qui aurait pu lui monter à la tête, mais Chiara veillait à ce qu'Aurelio garde les pieds sur terre. Elle lui enseignait l'importance de rester humble et de ne jamais oublier d'où il venait. Bien que ce soit éreintant et parfois peu agréable, le garçon semblait gérer la pression comme le rythme de vie effréné qu'il s'imposait. Un choix dicté par la volonté d'atteindre son objectif de sortir du lot.
(2100)
Chiara n'en revenait pas. De la hauteur de ces immeubles. Du brouhaha résonnant à chaque coin de rue. De l'agitation qui se déroulait sous ses yeux. Elle avait longuement souhaité s'évader de son petit village natal, mais elle n'aurait jamais cru être si dépaysée. Elle et Aurelio étaient là, main dans la main, bouche bée de la grandeur et de la beauté de la ville sous le soleil de la Californie. Los Angeles. La cité des anges. Coincé entre les montagnes dorées et les plages baignées par l'océan Pacifique. Mais son rêve était un peu plus loin au cœur de cette ville mythique des Etats-Unis. L'emblème de l'âge d'or du cinéma américain. Hollywood. Un royaume où l'imaginaire et la réalité se confondent, donnant naissance et vie aux plus grands artistes de ce monde. Ce rêve était devenu réalité grâce à son ascension fulgurante dans le milieu. L'agence qui gérait sa carrière avait un pied-à-terre dans le pays de l'oncle Sam. Et lorsqu'un profil semblait correspondre à la tête blonde, ils avaient directement informé Chiara tout en la rassurant qu'ils s'occuperont de la demande de visa et de la plupart de la paperasse. Malgré l'inconnu et la peur, elle avait choisi d'accepter la proposition pour réaliser la volonté de son enfant. Lui qui avait désormais des étoiles dans les yeux, observant la moindre chose banale comme provenant d'un monde magique.
Et ainsi avait commencé l'aventure sur le sol américain pour Aurelio. Une période de plusieurs années où il continuait sa vie entre son éducation, sa carrière dans le cinéma et les réseaux sociaux. Une vie de rêve pour beaucoup. Mais le monde du cinéma était moins beau et glamour qu'il l'aurait cru. Une concurrence intense. Des exigences créatives et commerciales. De longues journées de travail. Des accès restreints. Et pour les enfants comme adolescent, il fallait rajouter la pression psychologique, le manque de respect, l'environnement inadapté ou encore des abus. Il avait compris que pour survivre dans ce milieu, il fallait avoir un mental d'acier. Qu'importent les faits. Qu'importent les mots. Il fallait rester de marbre, ne rien laisser transparaître. Et pour ne pas flancher ni être déréglé par ce système, le jeune homme était suivi par un psychologue. Une prédisposition qu'avait prise sa mère malgré la présence de conseillers pédagogiques et psychologiques présents parfois sur les plateaux. Dans le simple but de veiller au bien-être de son enfant et d'éviter que la popularité ou la pression ne le brise en morceaux.
Malgré un cursus scolaire en dents de scie, impacté par les productions et tournages se produisant parfois sur ses horaires scolaires, Aurelio avait décroché son diplôme avec une mention honorable. Rien d'extraordinaire en soit. Cependant, il était important à ses yeux comme celui de sa génitrice d'avoir quand même ce petit bout de papier. Celui-ci pouvait lui assurer un minimum d'emploi si jamais sa carrière s'arrêtait brutalement. Il était conscient que sa condition d'enfant star était hors du commun et que tout pourrait s'arrêter du jour au lendemain. Toute sa carrière dépendait de son audience tout comme d'être dans les petits souliers du gratin artistique. À peine avait-il passé les dix-huit bougies qu'il s'était inscrit à un programme de formation pour cascadeur dans la région. L'homme avait toujours eu un coup de cœur pour cette profession. Dès le premier cours, il en était tombé totalement amoureux. Difficile. Dangereux. Technique. C'était un délice de pouvoir jouer une scène d'action de bout en bout avec l'adrénaline parcourant ses veines. C'était tellement satisfaisant à ses yeux de provoquer cette illusion de réalité. Il ajoutait une corde à son arc dans l'espoir de s'accaparer plus de contrat et de visibilité dans ce milieu de vipère.
(Été 2108)
« Aurelio. Il faut qu'on parle. »
Sa voix douce résonnait dans leur appartement. Aurelio se rapprochait de sa génitrice.
« Qu'est-ce qu'il y a ? »
« Assieds-toi. Il faut que je te dise quelque chose. »
Son regard ancré sur sa mère, il observait avec attention sa posture. Timide et craintive. Une attitude qu'il ne voyait que rarement lorsque la situation n'était pas bonne.
« Un problème ? Le visa ? »
« Ce n'est pas ça. Assieds-toi s'il te plaît. C'est important et je veux te le dire dans les bonnes conditions. »
L'adolescent s'était assis dans le canapé conformément à la demande de celle-ci. Son regard continuait d'être ancré sur le visage de Chiara, lui offrant une expression de doute. La situation lui semblait étrange. Le silence régnait pendant quelques secondes voir minutes. Elle semblait chercher le courage et les mots justes pour lui divulguer cette information qui la rongeait depuis trop longtemps.
« Tu as vu ce qu'il s'est passé au Japon ? »
« La manifestation qui s'est transformée en carnage »
« Oui. Tu sais la raison de cette manifestation ? »
« Un différent avec le gouvernement ? »
« En quelque sorte. »
« C'est une bande de cons quand même. Déclencher des explosions pour se faire entendre. »
« Là-bas, toute personne a une puce implantée dans son crâne. Qu'une entité du nom de l'incontestable gère leur vie en fonction des données recueillies. »
« Oui, je sais. Et ça craint. » lâchait-il fermement en croissant les bras « Et en quoi ça me concerne ? »
« Tu sais. Je t'ai toujours dit que ton père avait disparu. »
À peine avait-elle entamé ce sujet que ton être s'était redressé automatiquement.
« Ne viens pas me dire qu'il vient de réapparaître par magie ?! Il veut quoi ? Notre argent ?! »
La colère emplissait ton être. Même si tu ne savais presque rien de cet individu, tu le détestais de tout ton être. Avoir fait souffrir ta mère par un abandon te restait en travers de la gorge.
« Calme-toi Aurelio. Ce n'est pas ça. Mais cela à un rapport avec lui. »
« Quoi alors ?! »
« Il...Il... »
Elle inspira un grand coup, comme pour rassembler tout son courage.
« Il semblerait qu'il soit Japonais. Du moins naturalisé Japonais. »
La bouche entrouverte, son regard continuait d'observer le visage de sa génitrice qui se déformait petit à petit en constatant la réaction de son fils.
« Je suis désolé. Je n'ai rien pu faire lorsqu'ils sont venus te l'implanter quand tu étais petit. Je ne savais rien. Il m'avait juré qu'il était Finlandais ! J'ai même vu ses papiers de mes propres yeux ! »
Chiara se confondait en excuses alors que les larmes venaient couler le long de ses joues. Les jambes d'Aurelio accusaient le coup de la révélation, son corps s'écrasait avec violence dans le canapé. Il comprenait désormais le désarroi qu'éprouvait sa génitrice. Son existence était condamnée comme celle de tous ces Japonais. Un jour ou l'autre, quelqu'un d'inconnu sera greffé à sa vie, à vivre sous diverses conditions. Une prison. Le choc l'avait laissé pantois pendant plusieurs minutes, laissant les sanglots de Chiara emplir la pièce. Et soudain, c'était la rage qui s'était invité en lui. Envers son géniteur d'avoir conçu un enfant en sachant sa condition. Envers sa mère de lui avoir caché cette vérité durant autant d'années.
« Et pourquoi maintenant ?! Tu pensais que je n'étais pas apte à l'accepter avant ?! »
Chiara en pleurs, tétanisée par la soudaine colère de son fils, l'observait avec crainte.
« Je le voulais... Mais...J'avais peur... Je ne savais pas... Comment te le dire...Tu avais un rêve à réaliser. Un but à atteindre... Je...Je ne voulais rien gâcher. » Laissait-elle filtrer entre deux sanglots « Je voulais te garder près de moi... Garder ton insouciance... Te protéger de tout cela ! Mais c'est impossible... »
La désillusion l'avait frappé autant que lui à l'époque. Incapable de faire face à l'avenir qu'il avait été décidé pour son enfant, elle avait préféré omettre la vérité. Dans le simple souhait de lui donner ce court instant de bonheur et de liberté jusqu'à ce que la réalité les rattrape brutalement. Qu'importe la bonne volonté derrière ses actes, cela avait créé une cassure entre les deux individus. La confiance absolue qu'il avait en elle n'était plus, bafouée par ce secret de plus de dix-huit années.
Aurelio devait désormais vivre avec ce fait. Il était japonais. Son existence sentimentale allait être contrôlée de A à Z par une entité mécanique. Une triste réalité pour lui qui rêvait de grandeur et de liberté. La vérité était difficile à digérer, mais il n'avait clairement pas d'autres choix. Bientôt, il devrait se résigner à rejoindre ce pays dont il ne savait que peu de choses. Il lui restait deux options. Rejoindre le Japon le plus tôt possible et espérer faire carrière là-bas rapidement ou rester ici, s'épanouir dans sa vie actuelle jusqu'à ce que l'inévitable arrive dans sa boite aux lettres. La réflexion avait été plutôt longue, mais sa décision était prise. Il voulait prendre un risque et tenter de conquérir ce pays inconnu tant qu'il était encore jeune et attirant. Aurelio s'était renseigné sur les procédures pour sa venue dans ce pays asiatique tout en imaginant une manière agréable de rendre officielle sa naturalisation japonaise aux yeux du monde. Cependant, le voyage ne s'était pas fait de suite. L'homme avait préféré rester encore quelque temps dans le pays de l'oncle Sam pour asseoir sa notoriété, empocher quelques revenus supplémentaires et bosser cette langue qui lui faisait désormais bien défaut. S'il voulait réussir dans le milieu là-bas, il aurait bien besoin d'exercer un Japonais plus que correct. Et cette mentalité lui avait sauvé littéralement la vie.
12 Octobre 2109.
Un jour terrible pour les habitants de la péninsule japonaise. Un désastre comme il en existe des milliers dans les films ou séries apocalyptiques. Et pourtant, cela semblait si réel. Toutes les chaînes télévisées du monde en parlaient de cette catastrophe naturelle. Son regard ne pouvait décrocher de l'écran montrant l'horrible réalité de la situation sur place. La panique. La peine. La douleur. La mort. Pendant quelques secondes, il avait retenu son souffle par la simple pensée qu'il aurait pu être là, emporté par la vague à travers les rues de la ville pour se retrouver coincé contre un amas froid de béton, cherchant à lutter pour sa survie. Le destin semblait en avoir décidé autrement. Il était en vie et en sûreté à l'autre bout du monde.
Quelques semaines plus tard, l'homme avait reçu dans sa boite aux lettres un courrier dont la provenance avait déclenché la panique dans son être lorsque ses yeux s'étaient posés sur l'adresse d'envoi. Le Japon. Son regard examinait avec attention l'enveloppe avant de sortir la lettre. Un soulagement s'était immédiatement fait ressentir. La lettre était blanche. Mais son esprit n'était pas prêt à découvrir le contenu. Un avis de décès. Son géniteur venait de perdre la vie dans cette tragédie japonaise. La nouvelle n'avait déclenché aucune émotion dans le corps d'Aurelio. Après tout, il ne l'avait jamais connu et sa mère n'en avait jamais réellement parlé au vu de leur histoire. Accroché à cet avis, il y avait cette lettre en annexe du notaire qui l'avait surpris à la simple lecture des premiers mots. Héritage. Un testament avait été fait par la main de son géniteur où l'homme léguait ses biens à son unique héritier. Lui. La surprise était grande. Tellement grande qu'il n'arrivait pas à y croire. Comment pouvait-il lui céder toutes ses possessions sans ne l'avoir jamais vu une seule fois de sa vie ? Pourquoi n'avoir jamais cherché le contact ? Regrettait-il le pêché qu'il avait commis ? Sa disparition ? Face à cette nouvelle, Aurelio s'était rendu directement sur le territoire japonais plus tôt que prévu pour régler cette histoire de succession. Il n'arrivait toujours pas à le croire. Tout semblait tout droit sorti d'un conte de fées. Et pourtant, tout était si réel. L'homme d'affaires caucasien, naturalisé japonais, avait bel et bien désigné Aurelio comme son successeur, héritant de sa fortune amassée depuis des années. Une preuve de reconnaissance comme une excuse pour la peine et la douleur qu'il avait pu leur procurer toutes ces années en n'étant pas à leur côté. Pour autant, Aurelio ne décida guère d'emprunter le nom de son géniteur malgré les liens du sang. À ses yeux, il n'avait qu'un seul parent qui l'avait mis au monde. Une seule personne veillant à son bonheur. Sa mère.
La vie n'était plus la même. L'argent n'était plus un problème pour Aurelio. À tel point qu'il ne savait plus quoi réellement en faire. Le jeune homme avait compris rapidement que cette nouvelle fortune venait de lui ouvrir gracieusement des portes qui lui étaient restées fermées jusqu'à présent. Désirant à se remettre au travail, le jeune homme utilisa sa notoriété, sa beauté et son portefeuille pour se faire une place dans le milieu du cinéma japonais. Sa jeunesse était principalement utilisée dans des comédies à thème scolaire, films de romance et drames sociaux ou encore des drama. Aucunement le genre de production qui le faisait frémir de passion, mais le choix ne lui était guère permis là-bas. Comme tout le monde, Kayden devait prouver sa valeur et montrer à la population japonaise qu'il était digne de passer à l'étape supérieure. En attendant, il vivait sa vie comme il le désirait sans réelles contraintes hormis le fait de garder cette image élégante intacte. Il y faisait attention comme à la prunelle de ses yeux, utilisant son influence et son compte en banque pour privatiser sous d'autres noms certains lieux pour s'amuser. Endroits où l'usage de tout objet électronique pouvant compromettre son intégrité et son image était interdit à l'entrée. Une précaution afin d'être certain que rien ne fuîtes hormis quelques souvenirs et paroles qui ne pourraient guère être utilisées contre lui. Rien ne devait entacher cette image d'homme modèle aux yeux de la société. Surtout pas le fait d'avoir eu une relation avec une femme mariée. Une chose impensable dans ce monde régit par l'incontestable au vu des conséquences. Et pourtant, cela s'était bien déroulé autour du printemps 2111. Aurelio aurait pu avoir des remords à la condamnation à la potence de ce couple, mais rien ne semblait l'atteindre. C'était elle qui était venue le chercher sans qu'il ne sache réellement sa situation. Peut-être avait-elle eu envie d'emporter son existence dans une dernière danse frénétique et sensuelle ? Et pourtant, rien. Aucune milice. Aucune condamnation. Lui avait elle mentit ? Non. Il était certain qu'elle était mariée. Fait étrange qu'il n'avait seulement compris que plusieurs semaines plus tard. Un semblant de test avait été mis en place par le gouvernement pour étudier le comportement de la population sans la supervision de l'incontestable. Une déclaration quelque peu étrange aux yeux d'Aurelio qui ne semblait guère intéressé par l'explication. Tout ce qu'il avait retenu de cette période fut de bon, très bons moments.
Elle était arrivée plus vite que prévu. Cette opportunité qu'il attendait depuis trop longtemps. Un film d'action comme il en rêvait depuis petit. La production semblait avoir été séduite par son jeu d'acteur comme par ses performances physiques et athlétiques. À moins que ce soit cette immunité à cette épidémie sévissant sur les terres japonaises qui lui avait permis d'avoir le rôle ? Impossible. Cela devait être lieu à son talent ! La situation sur les terres japonaises semblait problématique. Le nombre de cas ne cessait de croître sans aucun remède ni solution. Malgré son privilège sur la maladie, cela n'avait pas manqué de l'affecter indirectement. Ce mystérieux virus avait pris la seule chose qui lui restait chère à son cœur. Sa génitrice. Elle, qui s'était faite naturalisée entre temps pour le suivre dans son ascension, semblait avoir été atteinte par cette chose. Aurelio avait remarqué qu'elle semblait avoir un comportement assez étrange dernièrement, mais avec le rythme d'enfer au travail, il n'avait guère fait plus attention que ça à ses sautes d'humeur. Peut-être aurait-il dû pour ne pas la retrouver gisant sur le sol sans aucune réponse. Les médecins avaient déclaré une crise cardiaque suite à une fragilité de son cœur. Avec cette perte, Aurelio était désormais seul dans un pays dont il ne portait guère dans son cœur. Pour cacher sa peine et son désarroi, l'homme se plongea corps et âme dans sa carrière, ne cherchant qu'à attirer les regards tout en profitant de la vie sous tous ses aspects.
L'année 2111 avait été rude pour la population japonaise. Et la fin d'année n'avait pas manqué de poser le clou sur le cercueil de cette année étrange. L'application du gouvernement délivrait des informations erronées concernant le statut vital de ses citoyens. Et pourtant, ces personnes étaient encore bien là sur cette terre, en bonne santé et vivant leur petite vie. Des morts-vivants. Une appellation qu'Aurelio trouvait très adapté à la situation. Ce fait démontrait à nouveau au jeune homme la nécessité d'émettre de la méfiance envers une quelconque autorité dans ce monde avec des informations aisément modifiables. Autour de lui, il avait constaté la disparition de plusieurs personnes du jour au lendemain sans une once d'explication. Évaporé. Volatilisé. Des personnes qui avaient cru pouvoir exploiter la brèche dans ce système pour vivre leur vie en toute liberté. Un acte courageux mais bien inutile avec cette puce dans leur tête. La chasse à l'homme avait été lancée peu de temps après pour rattraper tous les fuyards et les ramener à leur devoir de bons Japonais. Une fin logique dans un système totalitaire. Le gouvernement ne pouvait pas perdre la face et accepter des « erreurs » errant dans la nature. Sans broncher, Aurelio s'était placé rapidement dans la liste pour recevoir l'implémentation de la nouvelle puce.
La vie avait repris son cours normalement après cet événement. Le jeune acteur profitait de sa cage dorée pour continuer à grimper les échelons de la célébrité un à un. Son existence n'en était qu'à ses débuts et pourtant, il semblait en bonne voie pour atteindre le sommet de son art. Beauté. Richesse. Gloire. L'homme a tout pour être un homme heureux. Tout sauf une seule chose. L'amour. Et s'il arrivait sous la forme d'une lettre prochainement ? Balivernes. Il n'y croyait guère à cette fantaisie. Le gouvernement ne pouvait lui apporter ce chaînon manquant à sa vie tant il ne voyait que cette union comme un pacte à respecter. Rien de plus. Rien de moins. Et ce n'était pas l'élection d'un nouveau candidat qui allait changer les choses. À défaut d'avoir trouvé un candidat sortant du lot, le jeune homme avait donné son vote au parti Keitou dans l'anonymat le plus complet. Et désormais, comme toujours, il avait le regard ancré vers le ciel, à la recherche de la moindre étincelle pouvant faire battre son cœur.
À l'ombre dorée d'une fin d'après-midi dans un petit village balnéaire de l'Espagne, leurs regards s'étaient croisés au hasard d'une promenade sur la jetée. Lui, un étranger au sourire énigmatique captivé par la douceur des vagues et le parfum salin, avait croisé le chemin d'une femme aux yeux bleu azur comme le ciel. Sans un mot, ils avaient senti l'évidence d'un instant suspendu, une parenthèse légère et fragile sous le ciel chaud. Il s'était rapproché de sa personne dans l'espoir de lui soutirer un renseignement. Elle était restée bouche bée pendant plusieurs secondes, incapable de comprendre la signification de cette langue inconnue. Sa voix rétorquait son incompréhension alors que ses mains s'agitaient dans le vide, essayant de se faire comprendre comme elle le pouvait. La scène était à tel point comique que l'homme en avait ri aux éclats presque immédiatement. Chiara avait croisé rapidement ses bras contre son buste, faisant la moue en lâchant quelques jolis mots poétique dans sa langue natale. Au vu de la réaction, il s'était rapidement confondu en excuse devant elle, cherchant à faire comprendre dans un Anglais très acceptable que ce n'était guère méchant. Ce bref échange avait marqué le début d'une relation entre les deux individus. Pendant quelques jours, ils s'étaient retrouvés le soir sur le sable fin, partageant des éclats de rire et des silences complices, comme deux inconnus unis par une tendre illusion, échangeant leur différent langage au travers d'une langue commune. Tous deux savouraient ces moments simples et précieux. Les vacances touchaient à leur fin et Chiara avait dû repartir dans son petit village en Italie. Malgré tout, cela n'avait pas empêché cet homme de garder le contact et de la rejoindre de temps à autre lorsqu'il le pouvait pour partager quelques moments de bonheur ensemble. Cette amitié continuait à s'étoffer de jour en jour, de semaines en semaines jusqu'à ce qu'elle se mue en un amour réciproque. L'homme s'était finalement installé dans le lieu de vie de Chiara pour vivre leur vie à deux. Ils s'étaient trouvés. Ils s'aimaient. Plus rien ne semblait les séparer.
Le regard de Chiara oscillait entre la notice et l'appareil qu'elle tenait en main. C'était arrivé sans le vouloir. Ce petit être qui naissait lentement au creux de son ventre. Cela ne faisait que quelques mois que les deux êtres vivaient ensemble, mais Chiara ne pouvait cacher cette joie qui emplissait tout son être à cet instant. Sa main posée sur son ventre, elle était heureuse et impatiente de devenir mère. La réaction de son compagnon l'était moins. La nouvelle semblait lui avoir fait l'effet d'une bombe à retardement. Pourtant, elle était certaine qu'il voulait fonder une famille lui aussi. Était-ce trop tôt ? Trop soudain ? Malgré la déception de cette réaction, elle n'en voulait guère à son époux. Elle lui laisserait le temps qu'il fallait pour digérer l'information et en discuter à tête reposée comme tout adulte responsable.
C'était le plan s'il n'avait pas disparu du jour au lendemain. Le premier soir, Chiara cherchait désespérément à le joindre au téléphone, mais elle tombait constamment sur son répondeur. La peur et la crainte s'étaient invitées dans son esprit, songeant à un potentiel accident de la route ou autre catastrophe. Le deuxième jour, elle s'était rendue au bureau de police le plus proche pour signaler sa disparition aux autorités, rassemblant tous les éléments qu'elle avait en sa possession pour lancer une recherche de sa personne sur le territoire. L'angoisse ne faisait que grimper au sein de son être. Son esprit était accaparé de scénarios macabres. Et s'il n'était plus ? La terreur la gagnait désormais. L'insomnie venait de prendre complétement possession de son corps. Le troisième jour, elle s'était rendue à l'ambassade afin d'obtenir une assistante supplémentaire. Sauf qu'elle n'en avait reçu aucune. La raison ? Il n'y avait aucun homme au nom de Mikko Mäkinen dans leur registre. À ses yeux, c'était impossible. Il lui avait dit qu'il était de cette nationalité. D'autant plus qu'elle avait vu de ses propres yeux son passeport. Chamboulée, elle s'était recroquevillée dans la chambre, laissant sans réponse les appels incessants de sa famille. Ce mensonge commençait à ronger ses pensées. Qui était-il réellement ? Leur idylle était elle réelle ? L'espoir commençait à vaciller de son côté. À force de cogiter, elle s'était fait une raison. Mikko avait tout simplement voulut disparaître de sa vie. Était ce à cause de l'arrivée de ce petit bout de vie ? Chiara n'en était pas totalement certaine, mais cela devait jouer.
L'information venait de lui être délivrée. Comme attendu, Mikko avait disparu de son plein gré. Il avait simplement pris un vol pour s'envoler loin de ce pays à l'autre bout du monde. La nouvelle était difficile à encaisser après toute cette attente. Son corps s'était écroulé sur le pas de la porte de son habitation et les larmes s'étaient mises à couler à nouveau. Délaissée comme un vulgaire déchet. Sa famille était restée longuement à ses côtés pendant les jours qui suivirent pour l'accompagner dans cette épreuve difficile et détruire toute trace physique de cet étranger dans sa vie. Il ne restait plus que cet embryon prenant de plus en plus de place chaque jour au sein de son ventre. La famille était prête à l'aider pour " gommer" cette dernière preuve de cette relation. Mais Chiara en était incapable. Malgré la douleur qu'elle ressentait de cet abandon, elle ne voulait pas se séparer de cette nouvelle vie en elle. Elle avait décidé de faire face à l'adversité avec détermination et amour pour son enfant. Son petit ange Aurelio.
Chiara était une mère aimante et dévouée. Elle travaillait dur, jonglant entre deux emplois pour offrir à son petit garçon une vie pleine de bonheur et de possibilités. Elle voyait en son fils une lumière qui illuminait ses jours les plus sombres. Aurelio était un garçon plein de vie et d'énergie. Le petit être aimait galoper de ses petites jambes entre les quatre murs de l'habitation comme dans le jardin de ses grands-parents. Il semblait infatigable. Fière de sa progéniture, Chiara aimait prendre très souvent des photos ou vidéos d'eux qu'elle postait très souvent sur les réseaux sociaux. Des tranches de vie simples et rafraîchissantes d'une mère célibataire expliquant les complications de sa vie tout comme les moments de bonheur. À sa grande surprise, celles-ci semblaient gagner de l'intérêt par les utilisateurs sur diverses plateformes. Cela lui avait amené la venue de plusieurs partenariats avec certaines marques d'éléments pour bébé qui voulaient capitaliser sur cet engouement. Rien d'exceptionnel qui changerait drastiquement leur vie, mais cela aidait néanmoins à mettre du beurre dans les épinards.
Les années défilaient. Le petit bambin était devenu un petit garçon plein de fougue et de joie. Dès son plus jeune âge, il montrait une passion débordante pour les activités physiques, que ce soit en courant dans les parcs ou en escaladant des obstacles dans la rue. Les gens du quartier remarquaient souvent la prestance et le charisme naturels d'Aurelio. Avec ses cheveux dorés et ses yeux rouges pétillants de malice, il attirait l'attention partout où il allait. Un jour, alors qu'ils faisaient leurs courses au marché, Chiara avait reçu un appel d'un numéro inconnu. La jeune femme au bout du fil s'était présenté comme représentante d'une agence de publicité. La belle bouille de son fils et les nombres de vues constantes des publications sur les médias avaient piqué leur intérêt. Elle lui avait suggéré de considérer l'idée de lancer Aurelio dans le monde des publicités. « Votre fils a un visage fait pour la caméra. » lui disait elle. « Il pourrait vraiment réussir dans le métier ! Cela pourrait vous aider financièrement. »
L'idée était tentante cependant, Chiara avait besoin de temps pour étudier la proposition. Désirait-elle cela pour son enfant ? Le voulait-il ? La question était importante à ses yeux. Elle ne voulait guère imposer quoi que ce soit à son enfant, même au détriment de faire l'impasse sur une rentrée d'argent supplémentaire et encore moins à son jeune âge. La jeune mère avait pris le temps de lui expliquer longuement et calmement la situation afin qu'elle soit sûre et certaine qu'il comprenne les tenants et aboutissements de son choix.
« Je pourrais devenir acteur si je fais cela ? Et faire des cascades ? »
Chiara souriait face à cette réplique de son fils. Son petit était un vrai casse-cou depuis qu'il marchait sur ses deux jambes. Mais depuis qu'il avait posé les yeux sur certaines scènes de films d'action, il ne rêvait que de cela. Pouvoir faire des cascades comme les grands de ce monde pour le petit et grand écran.
« Tu sais que c'est dangereux. Puis tu es encore petit pour le moment. »
Sa voix était douce et rassurante.
« Accepter ce contrat pourrait t'ouvrir des portes, mais dans un long moment. »
Sa main caressait avec tendresse le crâne de son enfant.
« Cela aiderait à financer tes études dans une bonne école. Mais attention, c'est comme maman quand elle est au travail. Une fois qu'on accepte, il faudra faire parfois des choses dont tu n'as pas très envie. »
Aurelio se blottissait lentement contre les jambes de Chiara, les entourant de ses petits bras.
« Mais tu pourras arrêter si tu n'en a plus l'envie. »
À son tour, elle serrait le petit être contre elle avec bienveillance.
« Mais c'est possible mon cœur. Tout est possible si tu as l'envie et la volonté. »
Cette année-là marquait l'entrée en matière dans le monde des médias pour Aurelio par une petite publicité de bonbon de la région. Rien d'exceptionnel en soit mais il était d'heureux de voir son image à la télévision ou sur les panneaux publicitaires de la ville. Ayant à ses côtés sa mère tout du long de l'expérience, Aurelio semblait ne ressentir aucun trac ni stress de cette journée éprouvante. Au contraire, en dehors des tournages, le petit bonhomme s'amusait dans la pièce, captivant la petite troupe autour de lui. Le petit bonhomme semblait avoir cela dans le sang et cela rassurait grandement sa génitrice qu'il puisse endurer les sessions de tournage. Chiara ne pouvait être plus fier de son enfant qui jouait à la perfection son rôle devant la caméra et s'épanouissait naturellement. Constatant sa passion, elle avait décidé de l'inscrire dans un cours de théâtre dans l'objectif de travailler sa créativité, de renforcer sa confiance en soi et de l'habituer à jouer devant autrui. Ses débuts dans le monde du travail avaient été modestes, mais son charisme naturel et sa joie de vivre avaient rapidement fait de lui une petite célébrité locale. Cela n'avait pas plus à tout le monde. Surtout ses camarades de classe.
Sa scolarité se passait sans encombre jusqu'à présent. Aurelio, âgé de huit ans, était un garçon jovial qui allait allégrement vers les autres pour s'amuser. Nouer des liens était comme une seconde nature pour lui. Tout le monde semblait l'apprécier plus ou moins à sa juste valeur. Mais dès que son visage était devenu quelque peu connu dans la région, la tendance s'était inversée presque immédiatement. Être la coqueluche de ces demoiselles avait déclenché la jalousie des autres garçons. Le cycle infernal s'était mis en marche à cet instant, l'isolant doucement dans son coin, subissant raillerie et moquerie sur lui et sa famille. Pauvre, famille peu éduquée voire débile, enfant abandonné et autres choses arrivaient à ses oreilles dans son dos. C'était une belle désillusion qu'il subissait. Cependant, le petit bonhomme ne disait rien, encaissant les coups physiques comme mentaux tout seul dans son coin. Il ne voulait point inquiéter sa mère qui avait déjà bien à gérer sur le côté. Mais ce qui devait arriver arriva. Dès lors qu'il avait entendu un propos dégradant au sujet de sa génitrice, Aurelio n'avait pas pu retenir sa colère. Il avait sauté sur le dos de son camarade de classe, le mettant à terre pour lui claquer sa paume en plein dans le visage avant de l'attraper par le col pour s'expliquer oralement. L'autre n'avait pas apprécié la manière, répliquant automatiquement. Une bagarre s'était déclenchée entre les deux êtres dont Aurelio était sorti vainqueur en assénant un coup de boule en plein visage, toisant son opposant d'un « ma tête n'est pas si vide finalement tocard ! ». La sanction avait été immédiate. Une exclusion de l'école pendant une semaine afin qu'il réfléchisse à ses agissements. Une sanction qu'il ne comprenait pas tellement. C'étaient les autres qui ne faisaient que l'agresser constamment depuis quelque temps. C'était de la légitime défense à ses yeux ! Sa mère lui avait fait la morale en allant le chercher à l'établissement.
« Tu te rends compte que ça va te suivre dans ton dossier ? Que ça peut ruiner tes projets futurs ? Prends en conscience Aurelio ! »
« Mais maman ! Il disait du mal sur toi ! »
« Il y a d'autres moyens de régler les problèmes que la violence ! Mets-toi ça dans la tête ! Tu devrais le savoir pourtant ! »
Chiara était en colère. Une colère dont il n'avait jamais vu la forme jusqu'à présent. Aurelio s'était fait tout petit, ne contrariant aucunement sa génitrice sur ses remarques ni sur les punitions qu'elle lui imposait. Il l'avait déçu. Il le voyait dans son regard. Il venait de lui rajouter un problème par-dessus le tas qu'elle avait déjà à gérer dans sa vie. Il venait de provoquer l'inverse de ce qu'il désirait ardemment.
Sa vie avait repris son cours au sein de l'établissement quelques jours plus tard, mais l'ambiance était bien morose. La situation était bien pire qu'elle ne l'était avant cette impulsion de colère. Aurelio devait désormais vivre avec les conséquences de ses actions. Il se retrouvait isolé du groupe. La seule bonne nouvelle de son côté était qu'il avait la paix désormais. Personne n'osait l'approcher de peur de se prendre une mandale en pleine face. Un mal pour un bien.
Aurelio grandissait entre sa scolarité et les contrats que lui fournissait l'agence. Doucement, l'envie de faire découvrir le monde de l'audio-visuel par de petites vidéos sur les réseaux sociaux avait germé dans son esprit. Chiara lui avait autorisé la chose à condition que ce soit elle qui gère l'ensemble du processus sur des comptes qu'elle aurait mis sous un nouveau nom. Kayden Dellinger. Un nom d'emprunt qui serait sa nouvelle identité professionnelle à partir de ce jour. Simplement par mesures de sécurité, de confidentialité et dans l'objectif de protéger leur vie privée. Après tout, ce n'était qu'un enfant. C'était son devoir à elle de le surveiller et le conseiller dans ce qu'il voulait entreprendre à un si jeune âge. La dévotion d'une mère aimante.
(2098)
Aurelio changeait d'établissement avec l'accord de sa mère dans une école privée proposant des activités supplémentaires sportives et théâtrales. Deux disciplines indispensables à ses yeux pour permettre à son enfant de se préparer au métier qu'il désirait tant faire. Ils pouvaient se le permettre désormais avec les différents revenus qu'ils engrangeaient. Le garçon était passé de publicités locales à nationales et faisait diverses apparitions des séries et films. Une aubaine qu'il devait à sa popularité croissante sur les réseaux sociaux, où il partageait ses aventures à la fois en italien et en anglais, captivant des centaines de milliers de spectateurs. Cela l'avait aidé à se faire repérer, mais c'était avant tout son charisme et son jeu d'acteur qui donnaient l'envie aux réalisateurs de l'inclure dans leur production. Rapidement, les revenus générés par ces activités avaient permis à Chiara de réduire ses heures de travail pour passer plus de temps avec Aurelio. Ensemble, ils parcouraient parfois le pays, assistant à des événements et rencontrant des fans. Une popularité croissante qui aurait pu lui monter à la tête, mais Chiara veillait à ce qu'Aurelio garde les pieds sur terre. Elle lui enseignait l'importance de rester humble et de ne jamais oublier d'où il venait. Bien que ce soit éreintant et parfois peu agréable, le garçon semblait gérer la pression comme le rythme de vie effréné qu'il s'imposait. Un choix dicté par la volonté d'atteindre son objectif de sortir du lot.
(2100)
Chiara n'en revenait pas. De la hauteur de ces immeubles. Du brouhaha résonnant à chaque coin de rue. De l'agitation qui se déroulait sous ses yeux. Elle avait longuement souhaité s'évader de son petit village natal, mais elle n'aurait jamais cru être si dépaysée. Elle et Aurelio étaient là, main dans la main, bouche bée de la grandeur et de la beauté de la ville sous le soleil de la Californie. Los Angeles. La cité des anges. Coincé entre les montagnes dorées et les plages baignées par l'océan Pacifique. Mais son rêve était un peu plus loin au cœur de cette ville mythique des Etats-Unis. L'emblème de l'âge d'or du cinéma américain. Hollywood. Un royaume où l'imaginaire et la réalité se confondent, donnant naissance et vie aux plus grands artistes de ce monde. Ce rêve était devenu réalité grâce à son ascension fulgurante dans le milieu. L'agence qui gérait sa carrière avait un pied-à-terre dans le pays de l'oncle Sam. Et lorsqu'un profil semblait correspondre à la tête blonde, ils avaient directement informé Chiara tout en la rassurant qu'ils s'occuperont de la demande de visa et de la plupart de la paperasse. Malgré l'inconnu et la peur, elle avait choisi d'accepter la proposition pour réaliser la volonté de son enfant. Lui qui avait désormais des étoiles dans les yeux, observant la moindre chose banale comme provenant d'un monde magique.
Et ainsi avait commencé l'aventure sur le sol américain pour Aurelio. Une période de plusieurs années où il continuait sa vie entre son éducation, sa carrière dans le cinéma et les réseaux sociaux. Une vie de rêve pour beaucoup. Mais le monde du cinéma était moins beau et glamour qu'il l'aurait cru. Une concurrence intense. Des exigences créatives et commerciales. De longues journées de travail. Des accès restreints. Et pour les enfants comme adolescent, il fallait rajouter la pression psychologique, le manque de respect, l'environnement inadapté ou encore des abus. Il avait compris que pour survivre dans ce milieu, il fallait avoir un mental d'acier. Qu'importent les faits. Qu'importent les mots. Il fallait rester de marbre, ne rien laisser transparaître. Et pour ne pas flancher ni être déréglé par ce système, le jeune homme était suivi par un psychologue. Une prédisposition qu'avait prise sa mère malgré la présence de conseillers pédagogiques et psychologiques présents parfois sur les plateaux. Dans le simple but de veiller au bien-être de son enfant et d'éviter que la popularité ou la pression ne le brise en morceaux.
Malgré un cursus scolaire en dents de scie, impacté par les productions et tournages se produisant parfois sur ses horaires scolaires, Aurelio avait décroché son diplôme avec une mention honorable. Rien d'extraordinaire en soit. Cependant, il était important à ses yeux comme celui de sa génitrice d'avoir quand même ce petit bout de papier. Celui-ci pouvait lui assurer un minimum d'emploi si jamais sa carrière s'arrêtait brutalement. Il était conscient que sa condition d'enfant star était hors du commun et que tout pourrait s'arrêter du jour au lendemain. Toute sa carrière dépendait de son audience tout comme d'être dans les petits souliers du gratin artistique. À peine avait-il passé les dix-huit bougies qu'il s'était inscrit à un programme de formation pour cascadeur dans la région. L'homme avait toujours eu un coup de cœur pour cette profession. Dès le premier cours, il en était tombé totalement amoureux. Difficile. Dangereux. Technique. C'était un délice de pouvoir jouer une scène d'action de bout en bout avec l'adrénaline parcourant ses veines. C'était tellement satisfaisant à ses yeux de provoquer cette illusion de réalité. Il ajoutait une corde à son arc dans l'espoir de s'accaparer plus de contrat et de visibilité dans ce milieu de vipère.
(Été 2108)
« Aurelio. Il faut qu'on parle. »
Sa voix douce résonnait dans leur appartement. Aurelio se rapprochait de sa génitrice.
« Qu'est-ce qu'il y a ? »
« Assieds-toi. Il faut que je te dise quelque chose. »
Son regard ancré sur sa mère, il observait avec attention sa posture. Timide et craintive. Une attitude qu'il ne voyait que rarement lorsque la situation n'était pas bonne.
« Un problème ? Le visa ? »
« Ce n'est pas ça. Assieds-toi s'il te plaît. C'est important et je veux te le dire dans les bonnes conditions. »
L'adolescent s'était assis dans le canapé conformément à la demande de celle-ci. Son regard continuait d'être ancré sur le visage de Chiara, lui offrant une expression de doute. La situation lui semblait étrange. Le silence régnait pendant quelques secondes voir minutes. Elle semblait chercher le courage et les mots justes pour lui divulguer cette information qui la rongeait depuis trop longtemps.
« Tu as vu ce qu'il s'est passé au Japon ? »
« La manifestation qui s'est transformée en carnage »
« Oui. Tu sais la raison de cette manifestation ? »
« Un différent avec le gouvernement ? »
« En quelque sorte. »
« C'est une bande de cons quand même. Déclencher des explosions pour se faire entendre. »
« Là-bas, toute personne a une puce implantée dans son crâne. Qu'une entité du nom de l'incontestable gère leur vie en fonction des données recueillies. »
« Oui, je sais. Et ça craint. » lâchait-il fermement en croissant les bras « Et en quoi ça me concerne ? »
« Tu sais. Je t'ai toujours dit que ton père avait disparu. »
À peine avait-elle entamé ce sujet que ton être s'était redressé automatiquement.
« Ne viens pas me dire qu'il vient de réapparaître par magie ?! Il veut quoi ? Notre argent ?! »
La colère emplissait ton être. Même si tu ne savais presque rien de cet individu, tu le détestais de tout ton être. Avoir fait souffrir ta mère par un abandon te restait en travers de la gorge.
« Calme-toi Aurelio. Ce n'est pas ça. Mais cela à un rapport avec lui. »
« Quoi alors ?! »
« Il...Il... »
Elle inspira un grand coup, comme pour rassembler tout son courage.
« Il semblerait qu'il soit Japonais. Du moins naturalisé Japonais. »
La bouche entrouverte, son regard continuait d'observer le visage de sa génitrice qui se déformait petit à petit en constatant la réaction de son fils.
« Je suis désolé. Je n'ai rien pu faire lorsqu'ils sont venus te l'implanter quand tu étais petit. Je ne savais rien. Il m'avait juré qu'il était Finlandais ! J'ai même vu ses papiers de mes propres yeux ! »
Chiara se confondait en excuses alors que les larmes venaient couler le long de ses joues. Les jambes d'Aurelio accusaient le coup de la révélation, son corps s'écrasait avec violence dans le canapé. Il comprenait désormais le désarroi qu'éprouvait sa génitrice. Son existence était condamnée comme celle de tous ces Japonais. Un jour ou l'autre, quelqu'un d'inconnu sera greffé à sa vie, à vivre sous diverses conditions. Une prison. Le choc l'avait laissé pantois pendant plusieurs minutes, laissant les sanglots de Chiara emplir la pièce. Et soudain, c'était la rage qui s'était invité en lui. Envers son géniteur d'avoir conçu un enfant en sachant sa condition. Envers sa mère de lui avoir caché cette vérité durant autant d'années.
« Et pourquoi maintenant ?! Tu pensais que je n'étais pas apte à l'accepter avant ?! »
Chiara en pleurs, tétanisée par la soudaine colère de son fils, l'observait avec crainte.
« Je le voulais... Mais...J'avais peur... Je ne savais pas... Comment te le dire...Tu avais un rêve à réaliser. Un but à atteindre... Je...Je ne voulais rien gâcher. » Laissait-elle filtrer entre deux sanglots « Je voulais te garder près de moi... Garder ton insouciance... Te protéger de tout cela ! Mais c'est impossible... »
La désillusion l'avait frappé autant que lui à l'époque. Incapable de faire face à l'avenir qu'il avait été décidé pour son enfant, elle avait préféré omettre la vérité. Dans le simple souhait de lui donner ce court instant de bonheur et de liberté jusqu'à ce que la réalité les rattrape brutalement. Qu'importe la bonne volonté derrière ses actes, cela avait créé une cassure entre les deux individus. La confiance absolue qu'il avait en elle n'était plus, bafouée par ce secret de plus de dix-huit années.
Aurelio devait désormais vivre avec ce fait. Il était japonais. Son existence sentimentale allait être contrôlée de A à Z par une entité mécanique. Une triste réalité pour lui qui rêvait de grandeur et de liberté. La vérité était difficile à digérer, mais il n'avait clairement pas d'autres choix. Bientôt, il devrait se résigner à rejoindre ce pays dont il ne savait que peu de choses. Il lui restait deux options. Rejoindre le Japon le plus tôt possible et espérer faire carrière là-bas rapidement ou rester ici, s'épanouir dans sa vie actuelle jusqu'à ce que l'inévitable arrive dans sa boite aux lettres. La réflexion avait été plutôt longue, mais sa décision était prise. Il voulait prendre un risque et tenter de conquérir ce pays inconnu tant qu'il était encore jeune et attirant. Aurelio s'était renseigné sur les procédures pour sa venue dans ce pays asiatique tout en imaginant une manière agréable de rendre officielle sa naturalisation japonaise aux yeux du monde. Cependant, le voyage ne s'était pas fait de suite. L'homme avait préféré rester encore quelque temps dans le pays de l'oncle Sam pour asseoir sa notoriété, empocher quelques revenus supplémentaires et bosser cette langue qui lui faisait désormais bien défaut. S'il voulait réussir dans le milieu là-bas, il aurait bien besoin d'exercer un Japonais plus que correct. Et cette mentalité lui avait sauvé littéralement la vie.
12 Octobre 2109.
Un jour terrible pour les habitants de la péninsule japonaise. Un désastre comme il en existe des milliers dans les films ou séries apocalyptiques. Et pourtant, cela semblait si réel. Toutes les chaînes télévisées du monde en parlaient de cette catastrophe naturelle. Son regard ne pouvait décrocher de l'écran montrant l'horrible réalité de la situation sur place. La panique. La peine. La douleur. La mort. Pendant quelques secondes, il avait retenu son souffle par la simple pensée qu'il aurait pu être là, emporté par la vague à travers les rues de la ville pour se retrouver coincé contre un amas froid de béton, cherchant à lutter pour sa survie. Le destin semblait en avoir décidé autrement. Il était en vie et en sûreté à l'autre bout du monde.
Quelques semaines plus tard, l'homme avait reçu dans sa boite aux lettres un courrier dont la provenance avait déclenché la panique dans son être lorsque ses yeux s'étaient posés sur l'adresse d'envoi. Le Japon. Son regard examinait avec attention l'enveloppe avant de sortir la lettre. Un soulagement s'était immédiatement fait ressentir. La lettre était blanche. Mais son esprit n'était pas prêt à découvrir le contenu. Un avis de décès. Son géniteur venait de perdre la vie dans cette tragédie japonaise. La nouvelle n'avait déclenché aucune émotion dans le corps d'Aurelio. Après tout, il ne l'avait jamais connu et sa mère n'en avait jamais réellement parlé au vu de leur histoire. Accroché à cet avis, il y avait cette lettre en annexe du notaire qui l'avait surpris à la simple lecture des premiers mots. Héritage. Un testament avait été fait par la main de son géniteur où l'homme léguait ses biens à son unique héritier. Lui. La surprise était grande. Tellement grande qu'il n'arrivait pas à y croire. Comment pouvait-il lui céder toutes ses possessions sans ne l'avoir jamais vu une seule fois de sa vie ? Pourquoi n'avoir jamais cherché le contact ? Regrettait-il le pêché qu'il avait commis ? Sa disparition ? Face à cette nouvelle, Aurelio s'était rendu directement sur le territoire japonais plus tôt que prévu pour régler cette histoire de succession. Il n'arrivait toujours pas à le croire. Tout semblait tout droit sorti d'un conte de fées. Et pourtant, tout était si réel. L'homme d'affaires caucasien, naturalisé japonais, avait bel et bien désigné Aurelio comme son successeur, héritant de sa fortune amassée depuis des années. Une preuve de reconnaissance comme une excuse pour la peine et la douleur qu'il avait pu leur procurer toutes ces années en n'étant pas à leur côté. Pour autant, Aurelio ne décida guère d'emprunter le nom de son géniteur malgré les liens du sang. À ses yeux, il n'avait qu'un seul parent qui l'avait mis au monde. Une seule personne veillant à son bonheur. Sa mère.
La vie n'était plus la même. L'argent n'était plus un problème pour Aurelio. À tel point qu'il ne savait plus quoi réellement en faire. Le jeune homme avait compris rapidement que cette nouvelle fortune venait de lui ouvrir gracieusement des portes qui lui étaient restées fermées jusqu'à présent. Désirant à se remettre au travail, le jeune homme utilisa sa notoriété, sa beauté et son portefeuille pour se faire une place dans le milieu du cinéma japonais. Sa jeunesse était principalement utilisée dans des comédies à thème scolaire, films de romance et drames sociaux ou encore des drama. Aucunement le genre de production qui le faisait frémir de passion, mais le choix ne lui était guère permis là-bas. Comme tout le monde, Kayden devait prouver sa valeur et montrer à la population japonaise qu'il était digne de passer à l'étape supérieure. En attendant, il vivait sa vie comme il le désirait sans réelles contraintes hormis le fait de garder cette image élégante intacte. Il y faisait attention comme à la prunelle de ses yeux, utilisant son influence et son compte en banque pour privatiser sous d'autres noms certains lieux pour s'amuser. Endroits où l'usage de tout objet électronique pouvant compromettre son intégrité et son image était interdit à l'entrée. Une précaution afin d'être certain que rien ne fuîtes hormis quelques souvenirs et paroles qui ne pourraient guère être utilisées contre lui. Rien ne devait entacher cette image d'homme modèle aux yeux de la société. Surtout pas le fait d'avoir eu une relation avec une femme mariée. Une chose impensable dans ce monde régit par l'incontestable au vu des conséquences. Et pourtant, cela s'était bien déroulé autour du printemps 2111. Aurelio aurait pu avoir des remords à la condamnation à la potence de ce couple, mais rien ne semblait l'atteindre. C'était elle qui était venue le chercher sans qu'il ne sache réellement sa situation. Peut-être avait-elle eu envie d'emporter son existence dans une dernière danse frénétique et sensuelle ? Et pourtant, rien. Aucune milice. Aucune condamnation. Lui avait elle mentit ? Non. Il était certain qu'elle était mariée. Fait étrange qu'il n'avait seulement compris que plusieurs semaines plus tard. Un semblant de test avait été mis en place par le gouvernement pour étudier le comportement de la population sans la supervision de l'incontestable. Une déclaration quelque peu étrange aux yeux d'Aurelio qui ne semblait guère intéressé par l'explication. Tout ce qu'il avait retenu de cette période fut de bon, très bons moments.
Elle était arrivée plus vite que prévu. Cette opportunité qu'il attendait depuis trop longtemps. Un film d'action comme il en rêvait depuis petit. La production semblait avoir été séduite par son jeu d'acteur comme par ses performances physiques et athlétiques. À moins que ce soit cette immunité à cette épidémie sévissant sur les terres japonaises qui lui avait permis d'avoir le rôle ? Impossible. Cela devait être lieu à son talent ! La situation sur les terres japonaises semblait problématique. Le nombre de cas ne cessait de croître sans aucun remède ni solution. Malgré son privilège sur la maladie, cela n'avait pas manqué de l'affecter indirectement. Ce mystérieux virus avait pris la seule chose qui lui restait chère à son cœur. Sa génitrice. Elle, qui s'était faite naturalisée entre temps pour le suivre dans son ascension, semblait avoir été atteinte par cette chose. Aurelio avait remarqué qu'elle semblait avoir un comportement assez étrange dernièrement, mais avec le rythme d'enfer au travail, il n'avait guère fait plus attention que ça à ses sautes d'humeur. Peut-être aurait-il dû pour ne pas la retrouver gisant sur le sol sans aucune réponse. Les médecins avaient déclaré une crise cardiaque suite à une fragilité de son cœur. Avec cette perte, Aurelio était désormais seul dans un pays dont il ne portait guère dans son cœur. Pour cacher sa peine et son désarroi, l'homme se plongea corps et âme dans sa carrière, ne cherchant qu'à attirer les regards tout en profitant de la vie sous tous ses aspects.
L'année 2111 avait été rude pour la population japonaise. Et la fin d'année n'avait pas manqué de poser le clou sur le cercueil de cette année étrange. L'application du gouvernement délivrait des informations erronées concernant le statut vital de ses citoyens. Et pourtant, ces personnes étaient encore bien là sur cette terre, en bonne santé et vivant leur petite vie. Des morts-vivants. Une appellation qu'Aurelio trouvait très adapté à la situation. Ce fait démontrait à nouveau au jeune homme la nécessité d'émettre de la méfiance envers une quelconque autorité dans ce monde avec des informations aisément modifiables. Autour de lui, il avait constaté la disparition de plusieurs personnes du jour au lendemain sans une once d'explication. Évaporé. Volatilisé. Des personnes qui avaient cru pouvoir exploiter la brèche dans ce système pour vivre leur vie en toute liberté. Un acte courageux mais bien inutile avec cette puce dans leur tête. La chasse à l'homme avait été lancée peu de temps après pour rattraper tous les fuyards et les ramener à leur devoir de bons Japonais. Une fin logique dans un système totalitaire. Le gouvernement ne pouvait pas perdre la face et accepter des « erreurs » errant dans la nature. Sans broncher, Aurelio s'était placé rapidement dans la liste pour recevoir l'implémentation de la nouvelle puce.
La vie avait repris son cours normalement après cet événement. Le jeune acteur profitait de sa cage dorée pour continuer à grimper les échelons de la célébrité un à un. Son existence n'en était qu'à ses débuts et pourtant, il semblait en bonne voie pour atteindre le sommet de son art. Beauté. Richesse. Gloire. L'homme a tout pour être un homme heureux. Tout sauf une seule chose. L'amour. Et s'il arrivait sous la forme d'une lettre prochainement ? Balivernes. Il n'y croyait guère à cette fantaisie. Le gouvernement ne pouvait lui apporter ce chaînon manquant à sa vie tant il ne voyait que cette union comme un pacte à respecter. Rien de plus. Rien de moins. Et ce n'était pas l'élection d'un nouveau candidat qui allait changer les choses. À défaut d'avoir trouvé un candidat sortant du lot, le jeune homme avait donné son vote au parti Keitou dans l'anonymat le plus complet. Et désormais, comme toujours, il avait le regard ancré vers le ciel, à la recherche de la moindre étincelle pouvant faire battre son cœur.
Questions Contexte
Que pensez-vous de l’incontestable ?
Comment l'aimer quand il vous condamne à errer sur son territoire ? Quand il brise votre élan de liberté ? Un choix qui a été imposé à Aurelio grâce à la merveilleuse idée de son géniteur d'avoir décidé de s'implanter la puce il y a bien des années, l'offrant en pâture aux autorités japonaises dès sa venue au monde. Un merveilleux cadeau qu'il ne manquerait guère de renvoyer en pleine gueule si jamais devait il le recroiser un jour, que ce soit ici ou en enfer.
Avez-vous entendu parler du big bang kiss
et des incontrôlables ?
Une bande de cons. Désolé de le dire cruellement comme ça, mais la manière de faire n'était certainement pas la bonne ! Enfin, si le but était de se faire emprisonner à vie, c'était le meilleur chemin à prendre !
Quelles répercutions ont eu pour vous le tsunami et
les bugs de mariages qui ont suivi ?
La mort de mon bâtard de géniteur que je n'ai jamais connu. Ce n'est pas une perte en soi à mes yeux. Cependant, il m'a offert l'unique et plus beau cadeau de sa vie. Merci pour l'oseille !
Comment avez-vous vécu le System Error et l'annonce qu'il s'agissait d'un test du gouvernement?
Aucune répercussion sur ma vie. Et c'est facile de parler de "test" pour camoufler un probable cafouillage u.u
Avez-vous été touché par l’épidémie de 2111 ?
Aucunement. Une immunité totale qui m'a permis de continuer ma carrière et de saisir des opportunités. À croire que la chance est avec moi ! M'enfin... Ça c'était jusqu'à la perte de ma mère à cause de cette épidémie...
Comment avez-vous vécu le Soosaku, depuis les annonces de morts jusqu'à la chasse à l'homme? Avez vous hésité à vous faire repucer ou bien y êtes vous allé dès que possible?
Pourquoi j'aurais pris la fuite ? Il faut être malade pour partir avec un statut comme le mien ! On ne fait pas de vague ici et on suit le protocole pour garder sa belle image ! Et c'est courageux à eux d'avoir pris la poudre d'escampette. Cependant, ils auraient dû utiliser leur caboche pour se délivrer du système à cent pour cent en retirant leur puce. Un peu d'audace les gars !
Avez-vous suivi l'élection présidentielle ? Si oui, avez-vous un avis ? Un avis ? De la diversité ? Fin, je ne sais pas, mais entre la peste et le choléra, le choix est difficile. Ma foi, c'était fort divertissant à regarder !
Comment l'aimer quand il vous condamne à errer sur son territoire ? Quand il brise votre élan de liberté ? Un choix qui a été imposé à Aurelio grâce à la merveilleuse idée de son géniteur d'avoir décidé de s'implanter la puce il y a bien des années, l'offrant en pâture aux autorités japonaises dès sa venue au monde. Un merveilleux cadeau qu'il ne manquerait guère de renvoyer en pleine gueule si jamais devait il le recroiser un jour, que ce soit ici ou en enfer.
Avez-vous entendu parler du big bang kiss
et des incontrôlables ?
Une bande de cons. Désolé de le dire cruellement comme ça, mais la manière de faire n'était certainement pas la bonne ! Enfin, si le but était de se faire emprisonner à vie, c'était le meilleur chemin à prendre !
Quelles répercutions ont eu pour vous le tsunami et
les bugs de mariages qui ont suivi ?
La mort de mon bâtard de géniteur que je n'ai jamais connu. Ce n'est pas une perte en soi à mes yeux. Cependant, il m'a offert l'unique et plus beau cadeau de sa vie. Merci pour l'oseille !
Comment avez-vous vécu le System Error et l'annonce qu'il s'agissait d'un test du gouvernement?
Aucune répercussion sur ma vie. Et c'est facile de parler de "test" pour camoufler un probable cafouillage u.u
Avez-vous été touché par l’épidémie de 2111 ?
Aucunement. Une immunité totale qui m'a permis de continuer ma carrière et de saisir des opportunités. À croire que la chance est avec moi ! M'enfin... Ça c'était jusqu'à la perte de ma mère à cause de cette épidémie...
Comment avez-vous vécu le Soosaku, depuis les annonces de morts jusqu'à la chasse à l'homme? Avez vous hésité à vous faire repucer ou bien y êtes vous allé dès que possible?
Pourquoi j'aurais pris la fuite ? Il faut être malade pour partir avec un statut comme le mien ! On ne fait pas de vague ici et on suit le protocole pour garder sa belle image ! Et c'est courageux à eux d'avoir pris la poudre d'escampette. Cependant, ils auraient dû utiliser leur caboche pour se délivrer du système à cent pour cent en retirant leur puce. Un peu d'audace les gars !
Avez-vous suivi l'élection présidentielle ? Si oui, avez-vous un avis ? Un avis ? De la diversité ? Fin, je ne sais pas, mais entre la peste et le choléra, le choix est difficile. Ma foi, c'était fort divertissant à regarder !
Physique
Taille
: 1m85 de pur bonheurPoids
: Environ 80 kg de courbes et muscles.Yeux
: Vermillon. Merci la génétique trafiquée du géniteurCheveux
: blond doré mi-longStyle vestimentaire
: Depuis l'adolescence, Aurelio a un goût prononcé pour l'élégance et le chic. Il aime se pavaner dans des tenues qui accentuent sa beauté naturelle et attire le regard vers lui. D'autant plus que sa popularité l'oblige quelque peu à se trouver constamment sur son 31. Qu'importe la tenue, il ne manque pas d'attirer les projecteurs sur sa personne. Signes distinctifs
: Ses oreilles sont percées. Que ce soit des boutons, clous, puces, branlantes ou pendants d'oreilles, l'homme n'a pas réellement de limites quant à l'accessoire à apposer sur ses oreilles.Description générale
: À peine un pied hors de son lit que ses pieds le guident immédiatement vers la salle de bain. Petite routine matinale habituelle où le jeune homme prend soin de sa personne et de son être à coup de crème et autre cosmétique. Avec assiduité, il examine en premier lieu son visage dans le reflet du miroir. Ses cheveux, d'un blond doré, semblent capturer la lumière, éclatant comme des fils d'or finement tissés qui encadrent son visage avec désinvolture. Les mèches légères effleurent ses tempes et tombent doucement sur son front, ajoutant une touche rebelle à son charme naturel. Sous ses mèches blondes, lisses et impeccablement coiffées, dévoilent un regard perçant d'un rouge profond et incandescent, irrésistible telle la braise d'un feu éternel, semblent foudroyer quiconque l'observe en retour. Ses perles vermillions, héritées de son paternel ayant recours à la magie de la génétique, brillent d'une lueur arrogante, malicieuse et calculatrice donnant un mélange subtil d'assurance et de supériorité gravé dans chaque expression de son visage. Ses lèvres fines révèlent une personnalité aussi énigmatique que redoutable pouvant émettre l'expression la plus pure comme la plus vile, narquoise et mesquine qui soit. Un sourire se dévoile sur son faciès et un mot fait écho dans son esprit à son propre reflet. Gueule d'ange. Ce surnom, on lui a attribué de nombreuses fois que ce soit dans la sphère privée ou professionnelle. Une apparence trompeuse dont il entretient l'illusion à la perfection et en abuse avec facilité devant les caméras et le public.Sa main saisit une fleur de douche humidifiée qu'il passe délicatement sur son corps qui ferait jalouser bon nombre de ses congénères. Son torse exhibe une musculature finement ciselée accompagnée de bras et de trapèzes légèrement développés. Son ventre est finement dessiné où les muscles se distinguent avec aisance sur sa peau comme pour ses longues jambes. Environ quatre-vingts kilos de chair et de muscles pour un mètre quatre-vingt-cinq centimètres. Un équilibre parfait entre agilité et férocité. Un être parfaitement proportionné. Un plaisir à observer et toucher pour le bonheur de ses dames.
Sa toilette terminée, l'homme se rend dans la pièce adjacente à la recherche de quoi se vêtir. Ses rubis observent longuement la longue penderie qui s'étend tout le long du mur. Veste de costume sur mesure en laine italienne. Chemise en popeline de coton égyptien. Pantalon chino en laine de qualité. Chaussures richelieus en cuir patiné. Cravate en soie. Trop de choix. Incapable de choisir. Il affuble ce corps dont il prend bien soin avec des vêtements de grands couturiers & de créateurs dans un style sartorial ou casual chic. Deux styles tous deux parfait pour faire bonne impression et garder cette élégance aux yeux de tous. Les accessoires ne manquent guère de se greffer à son être pour accaparer l'attention d'autrui. Montre. Lunettes. Béret. Écharpes. Boutons de manchettes. Bracelets. Bagues. Colliers. Boucles d'oreilles. Tous des produits de luxe qu'il adore porter quotidiennement pour démontrer sa richesse et sublimer sa beauté naturelle. De temps à autre, il s'adapte à un style plus rock lorsqu'il se balade à travers la ville sur le dos de son engin à deux-roues. Rares sont les jours où l'homme se laisse aller à un accoutrement plus risible à base de vêtements plus populaire. L'habitude d'être sur le devant de la scène h24 lui a fait oublier le bonheur de porter des choses si simples.
Fun Facts
• Parle beaucoup avec ses mains • Adore jouer avec sa chevelure • Aime que les regards se tournent vers lui • Parle japonais, italien, espagnol et anglais couramment • S'énerve en langue étrangère • Aime la couleur rouge et orange • Soutien plusieurs œuvres caritatives dont celle pour les orphelins • Entretien son corps chaque jour d'une séance de sport • Adore le tennis • Pratique le Muay thaï • fan d'automobile et mécanique • Est très fêtard • adore fumer le cigare de temps à autre avec un bon verre d'alcool • addition les paires de baskets de collection qu'il utilise comme décoration • Collection d'anciens éléments de tournage de film • Sait toucher le nez avec sa langue • Sait se tenir sur les mains pour se déplacer (poirier) • Garde le premier billet qu'il a sorti de la machine à billet de sa première paie • a déjà porté des talons et une robe pour un rôle • A une fâcheuse tendance à se balader torse nu chez lui • A déjà eu une relation avec une personne beaucoup plus âgé que lui • A tourné dans un film x • Adresse une pensée envers sa défunte mère chaque soir
Caractère
Aux yeux de la société, Kayden semble être l'exemple le plus proche de ce concept de partenaire de vie « idéal ». Il est un éternel apprenant affamé d'une curiosité insatiable, avide d'en savoir plus sans pour autant que cela en devienne une obsession. Sa pensée est claire, organisée, mais surtout fluide. Il n'est pas rigide, ni prisonnier de ses certitudes. Il fait preuve d'une grande empathie intellectuelle, capable de se mettre à la place des autres, de comprendre leurs points de vue, même quand ils diffèrent des siens. Il ne cherche pas à dominer par ses idées, mais à enrichir les discussions.
Son esprit est calme et résilient. Les tempêtes de la vie ne l'ébranlent pas facilement, car il a appris à les traverser avec une sagesse qui lui permet de ne pas se laisser emporter par l'émotion. Cela ne veut pas dire qu'il est insensible, bien au contraire. Il est profondément connecté à ses émotions, mais il sait les appréhender avec discernement, en les intégrant à sa réflexion sans qu'elles ne prennent le dessus.
Dans ses relations, il se montre d'une honnêteté admirable, jamais brutal mais toujours franc. Il comprend la puissance des mots et il les utilise avec délicatesse, sachant que ses paroles peuvent aussi bien guérir que blesser. Il possède une intelligence émotionnelle qui le rend capable de désamorcer les conflits, de réconforter les âmes tourmentées et de faire briller le meilleur chez autrui.
Humble et galant, l'homme embrasse des valeurs comme l'ambition tant que la confiance en soi et autrui. Il est à la fois rationnel et sensible, restant profondément humain. Ce qu'il recherche, c'est l'harmonie, un équilibre entre ses pensées, ses émotions et ses actions. Et cette quête, qu'il poursuit avec une humilité rare malgré sa popularité grandissant au fil des ans, le rend infiniment admirable aux yeux de tous.
Tout cela n'est plus d'actualité. Il n'est plus l'archétype de cet esprit chevaleresque ni ce genre d'idéal. Tout ceci n'est plus qu'une mascarade depuis de nombreuses années. Le monde du showbusiness l'a fait sombrer dans la pénombre petit à petit. Tout n'est que manigance et tromperie. Tous ne sont qu'assoiffé de gloire et richesse. Aucun être doté de bonnes intentions ne survit dans ce milieu infâme. Et lui en a fait les frais au début comme beaucoup d'autres. Par naïveté. Par crainte. Par respect pour sa génitrice. Mais sa perte a accentué sa descente aux enfers. Au fond de son être, il est devenu comme eux. Un être arrogant, capricieux et orgueilleux. Un homme qui s'est laissé pervertir par la noirceur capitaliste de ce monde, désireux d'en obtenir toujours plus. L'adage dit que l'argent ne fait pas le bonheur, mais pourtant, il y contribue allégrement. Encore plus lorsqu'on vient d'une famille pauvre dans le besoin comme la sienne. C'est là qu'il utilise avec audace ce doppelgänger qu'il a créé de toute pièce durant toutes ces années. Il est là pour asseoir cette popularité auprès des foules et d'engranger les contrats juteux auprès de son agence. Et pourtant, depuis quelque temps, cette facette de sa vie le répugne. Trop lisse. Trop propre. Trop simplement. Mais Kayden est là pour sauver la face. Pour sauver son intégrité et son emploi. Il est là pour pouvoir persister dans ce milieu.
Les années coincées dans ce système de survie l'ont rendu aigri et buté. Il est devenu bien plus caractériel qu'il ne l'a été dans sa jeunesse. Les événements du passé lui ont forgé un caractère en béton. Il s'est retranché derrière une carapace en titane, loin des sentiments qui pouvaient encore l'atteindre et le blesser. Il a laissé place à la rancune et au cynisme. Fort confiant en ses capacités et son statut, il est devenu quelqu'un de narcissique et prétentieux, prenant souvent de haut les personnes dans son entourage privé.
Hypocrite. Menteur. Vantard. Hautain. Escroc. Tant de mots que l'on pourrait lui jeter à la figure en pleine assemblée pour ternir son image. Et pourtant, personne n'ouvre la bouche, qu'importe à quel point il semble détestable. Et pourquoi ? Par empathie ? Par peine ? À d'autres. Tout est gardé sous son contrôle via divers moyens comme l'argent ou des informations à ne pas ébruiter. Au fil des années, l'acteur a appris à être fourbe et manipuler le monde autour de lui, guidé par le pouvoir et la renommée, peu importe les moyens qui justifieront ses actions pour son propre bien. Et c'est bien là le gros souci. Son intention n'est pas de faire du mal, mais de se faire du bien afin d'oublier ces années de souffrance. Et par ce biais, il omet le fait de faire souffrir autrui à la place.
Souffrance qui se répercute souvent dans son intimité. Jamais, jusqu'à présent, il a éprouvé un sentiment d'amour auprès d'autrui hormis sa défunte mère. Un sentiment crucial qui ne lui permet guère de construire une relation solide avec autrui. Encore moins avec le manque de confiance en ses semblables. Alors il butine à droite et à gauche sans se soucier des attaches. Il investit une partie de son être dans un moment de luxure, celui d'une chair contre une autre s'adonnant au plus vice des péchés. Il fait parler sa fougue et ce côté dominateur au fond de son être, marquant par exemple souvent ses victimes de ta dentition dans un excès exacerbé de marquer son territoire, pour son petit plaisir. Un acte brutal pour assouvir une sensation qui lui parcourt les veines comme un manque. Insatiable. Irrassasiable. Infatigable. Certains penseront qu'il est infidèle alors qu'il n'y a jamais eu de définition propre d'une relation exclusive. Libertin est un mot qui siérait mieux à ses aventures sans lendemain. Bien loin d'être bête, il sait avec pertinence que quatre-vingt-dix pour cent de la population bavant sur son physique ne verraient en lui qu'un simple trophée à ajouter à leur armoire. Être l'élu ayant eu le plaisir de partager sa couche. Une triste vérité, mais la société est construite désormais ainsi. Face à cette constatation, il n'hésite pas à son tour d'utiliser des passe-droits en contrepartie. Après tout, c'est donnant donnant non ?
Et l'incontestable dans tout cela ? L'entité qui règne sur le Japon le laisse bien indifférent. À vrai dire, qu'importe son ressenti vis-à-vis de celui-ci, il se dit qu'il n'aurait guère le choix de se soumettre à celui-ci lorsque sera venu son heure. En attendant, il continue son existence dans ce monde en profitant avec opulence de sa condition de star pour avoir ce qu'il désire avec facilité.
Mais finalement... Tout ceci... Est-ce réellement toi ? Est-ce l'expression de ton désespoir ? De ton mal-être ? Qui es-tu réellement au plus profond de ton être ? Kayden ? Aurelio ? Les deux ? Où est le faux ? Où est le vrai ? Allons...Il serait bien temps d'arrêter les frais... Et de stopper ce jeu d'illusion qui perdure depuis trop longtemps...
Son esprit est calme et résilient. Les tempêtes de la vie ne l'ébranlent pas facilement, car il a appris à les traverser avec une sagesse qui lui permet de ne pas se laisser emporter par l'émotion. Cela ne veut pas dire qu'il est insensible, bien au contraire. Il est profondément connecté à ses émotions, mais il sait les appréhender avec discernement, en les intégrant à sa réflexion sans qu'elles ne prennent le dessus.
Dans ses relations, il se montre d'une honnêteté admirable, jamais brutal mais toujours franc. Il comprend la puissance des mots et il les utilise avec délicatesse, sachant que ses paroles peuvent aussi bien guérir que blesser. Il possède une intelligence émotionnelle qui le rend capable de désamorcer les conflits, de réconforter les âmes tourmentées et de faire briller le meilleur chez autrui.
Humble et galant, l'homme embrasse des valeurs comme l'ambition tant que la confiance en soi et autrui. Il est à la fois rationnel et sensible, restant profondément humain. Ce qu'il recherche, c'est l'harmonie, un équilibre entre ses pensées, ses émotions et ses actions. Et cette quête, qu'il poursuit avec une humilité rare malgré sa popularité grandissant au fil des ans, le rend infiniment admirable aux yeux de tous.
Tout cela n'est plus d'actualité. Il n'est plus l'archétype de cet esprit chevaleresque ni ce genre d'idéal. Tout ceci n'est plus qu'une mascarade depuis de nombreuses années. Le monde du showbusiness l'a fait sombrer dans la pénombre petit à petit. Tout n'est que manigance et tromperie. Tous ne sont qu'assoiffé de gloire et richesse. Aucun être doté de bonnes intentions ne survit dans ce milieu infâme. Et lui en a fait les frais au début comme beaucoup d'autres. Par naïveté. Par crainte. Par respect pour sa génitrice. Mais sa perte a accentué sa descente aux enfers. Au fond de son être, il est devenu comme eux. Un être arrogant, capricieux et orgueilleux. Un homme qui s'est laissé pervertir par la noirceur capitaliste de ce monde, désireux d'en obtenir toujours plus. L'adage dit que l'argent ne fait pas le bonheur, mais pourtant, il y contribue allégrement. Encore plus lorsqu'on vient d'une famille pauvre dans le besoin comme la sienne. C'est là qu'il utilise avec audace ce doppelgänger qu'il a créé de toute pièce durant toutes ces années. Il est là pour asseoir cette popularité auprès des foules et d'engranger les contrats juteux auprès de son agence. Et pourtant, depuis quelque temps, cette facette de sa vie le répugne. Trop lisse. Trop propre. Trop simplement. Mais Kayden est là pour sauver la face. Pour sauver son intégrité et son emploi. Il est là pour pouvoir persister dans ce milieu.
Les années coincées dans ce système de survie l'ont rendu aigri et buté. Il est devenu bien plus caractériel qu'il ne l'a été dans sa jeunesse. Les événements du passé lui ont forgé un caractère en béton. Il s'est retranché derrière une carapace en titane, loin des sentiments qui pouvaient encore l'atteindre et le blesser. Il a laissé place à la rancune et au cynisme. Fort confiant en ses capacités et son statut, il est devenu quelqu'un de narcissique et prétentieux, prenant souvent de haut les personnes dans son entourage privé.
Hypocrite. Menteur. Vantard. Hautain. Escroc. Tant de mots que l'on pourrait lui jeter à la figure en pleine assemblée pour ternir son image. Et pourtant, personne n'ouvre la bouche, qu'importe à quel point il semble détestable. Et pourquoi ? Par empathie ? Par peine ? À d'autres. Tout est gardé sous son contrôle via divers moyens comme l'argent ou des informations à ne pas ébruiter. Au fil des années, l'acteur a appris à être fourbe et manipuler le monde autour de lui, guidé par le pouvoir et la renommée, peu importe les moyens qui justifieront ses actions pour son propre bien. Et c'est bien là le gros souci. Son intention n'est pas de faire du mal, mais de se faire du bien afin d'oublier ces années de souffrance. Et par ce biais, il omet le fait de faire souffrir autrui à la place.
Souffrance qui se répercute souvent dans son intimité. Jamais, jusqu'à présent, il a éprouvé un sentiment d'amour auprès d'autrui hormis sa défunte mère. Un sentiment crucial qui ne lui permet guère de construire une relation solide avec autrui. Encore moins avec le manque de confiance en ses semblables. Alors il butine à droite et à gauche sans se soucier des attaches. Il investit une partie de son être dans un moment de luxure, celui d'une chair contre une autre s'adonnant au plus vice des péchés. Il fait parler sa fougue et ce côté dominateur au fond de son être, marquant par exemple souvent ses victimes de ta dentition dans un excès exacerbé de marquer son territoire, pour son petit plaisir. Un acte brutal pour assouvir une sensation qui lui parcourt les veines comme un manque. Insatiable. Irrassasiable. Infatigable. Certains penseront qu'il est infidèle alors qu'il n'y a jamais eu de définition propre d'une relation exclusive. Libertin est un mot qui siérait mieux à ses aventures sans lendemain. Bien loin d'être bête, il sait avec pertinence que quatre-vingt-dix pour cent de la population bavant sur son physique ne verraient en lui qu'un simple trophée à ajouter à leur armoire. Être l'élu ayant eu le plaisir de partager sa couche. Une triste vérité, mais la société est construite désormais ainsi. Face à cette constatation, il n'hésite pas à son tour d'utiliser des passe-droits en contrepartie. Après tout, c'est donnant donnant non ?
Et l'incontestable dans tout cela ? L'entité qui règne sur le Japon le laisse bien indifférent. À vrai dire, qu'importe son ressenti vis-à-vis de celui-ci, il se dit qu'il n'aurait guère le choix de se soumettre à celui-ci lorsque sera venu son heure. En attendant, il continue son existence dans ce monde en profitant avec opulence de sa condition de star pour avoir ce qu'il désire avec facilité.
Mais finalement... Tout ceci... Est-ce réellement toi ? Est-ce l'expression de ton désespoir ? De ton mal-être ? Qui es-tu réellement au plus profond de ton être ? Kayden ? Aurelio ? Les deux ? Où est le faux ? Où est le vrai ? Allons...Il serait bien temps d'arrêter les frais... Et de stopper ce jeu d'illusion qui perdure depuis trop longtemps...
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Tu sais que je suis une adepte des résumés de ce perso, donc je vais dévorer la fiche avant d'aller dormir ça fera ma lecture du soir
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Re-bienvenue et bon courage pour ta fiche !
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Amuse-toi bien.^^
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Bonne nouvelle tête et bonne rédaction ^^
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Bienvenue à ce mignon personnage o/
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Ichie > Mon petit divertissement du dimanche Hâte d'hanter tes nuits de délicieux cauchemars ~
Kairi> Merci choupette!
Wutai> Merci ! J'espère que ça sera divertissant
Jun> Merci copaing !
Shogo> Merci et désolé d'avance pour la longueur si tu t'y colles
Sho> Merci ! Cependant la mignonnerie n'est qu'un effet placebo
Kairi> Merci choupette!
Wutai> Merci ! J'espère que ça sera divertissant
Jun> Merci copaing !
Shogo> Merci et désolé d'avance pour la longueur si tu t'y colles
Sho> Merci ! Cependant la mignonnerie n'est qu'un effet placebo
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Yuka Saito
Bienvenue à ce petit acteur trop sûr de lui ~
Comme dit en mp, j'ai adoré ta fiche, et j'ai eu mal au coeur pour la maman T.T
Hâte de le voir en jeu
Comme dit en mp, j'ai adoré ta fiche, et j'ai eu mal au coeur pour la maman T.T
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Yuka Saito
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Modération de fiche
Le staff de Just Married te souhaite la bienvenue sur le forum !
Introduction
Bonne nouvelle tête à toi
Tu connais la maison depuis longtemps, donc j’imagine que ce sera rapidement réglé, tout ça !
Modération
J’avoue que ça me fait bizarre de voir repoper le nom de “Kayden Dellinger” pour un alter ego, mais le personnage que tu nous présentes est particulièrement riche et sera intéressant à suivre en RP, je n’en doute pas !
Aucun gros point noir à ta fiche, mais je vais quand même te demander une relecture car il y a pas mal de fautes qui trainent et des tournures incorrectes ^^”
Et peut-être, aussi, de nous expliquer comment il a pu faire un film X sans que cela ne lui revienne dans le nez et nuise à sa carrière “sérieuse” ? Ça m’étonne !
Tu sais où me trouver en cas de besoin
Bon courage pour les modifications ! En cas de problème, de doute, n'hésite pas à contacter un des membres de l'administration, nous serions ravis de te venir en aide ! :)
Analyse : 1/3
Nous analysons au maximum trois fois une fiche, après cela, si nous ne pouvons toujours pas la valider, nous serons malheureusement obligés de la refuser. Nous ne pouvons nous permettre de reprendre chaque fiche dix ou vingt fois, cela serait autant pénible pour vous que pour nous. Merci de votre compréhension.
Tora parle Anglais, Japonais
Tora Kanashisa
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Aurelio Benedetti
Hello !
Encore une fois, merci pour la correction rapide
La fiche a été revue dans son ensemble et passer par Scribens/Bon Patron. Donc je crois que ça doit être bon désormais à ce niveau-là.
Pour l'explication, je n'avais pas prévu de le détailler donc je vais simplement l'écrire ici.
Voilà. J'espère que cette explication est suffisante pour abreuver ta curiosité.
Encore une fois, merci pour la correction rapide
La fiche a été revue dans son ensemble et passer par Scribens/Bon Patron. Donc je crois que ça doit être bon désormais à ce niveau-là.
Pour l'explication, je n'avais pas prévu de le détailler donc je vais simplement l'écrire ici.
Aurelio a écrit:Dans une période quelque peu compliquée de sa carrière, Aurelio s'était entiché d'une jeune femme travaillant dans l'industrie du sexe(Et oui. Ce n'est qu'un simple homme.). Une certaine curiosité s'était développée sur la manière de tourner ces scènes par rapport au cinéma classique. Par cette charmante personne, il avait été invité à observer un tournage en tout bien tout honneur dans la plus grande discrétion qui soit. La scène était captivante, sensuelle et bien réelle. Tout le contraire du cinéma où l'on feint l'acte en grande majorité. Et pourtant, dans la manière de réaliser cette production, tout ressemblait à un tournage classique. Lumières. Caméra. Équipe de production. Rien n'était laissé au hasard. Le réalisateur, en portant un regard sur Aurelio, pensait avoir trouvé une nouvelle pépite qui ferait de ses productions un succès. Idée qu'il avait refusée presque instantanément. C'était beaucoup trop dangereux pour son image. L'homme le désirait tellement dans sa production qu'il lui promettait de lui faire porter des accessoires pour qu'il soit moins reconnaissable et d'utiliser un pseudonyme dans les crédits. Après de nombreuses négociations, Aurelio avait accepté de tourner dans une production en incluant des clauses de confidentialités.
Plus tard, lorsque sa popularité grimpa en flèche et qu'il venait à peine de s'installer sur le sol japonais, Aurelio demanda à son agent de racheter les droits de distributions et de diffusions de cette unique production de sa part et de la faire disparaître aux yeux de tous. Conscient que certains s'amuseraient à la remettre en ligne, l'homme a chargé son agent et son avocat de gérer ces petits plaisantins qui chercheraient à atteindre son image à coup de courrier juridique. (Non-possession de licence. Diffamation si le nom est cité, etc.)
Voilà. J'espère que cette explication est suffisante pour abreuver ta curiosité.
Aurelio Benedetti
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Autre:
Tora Kanashisa
C'est bon pour moi (même s'il reste des fautes :p)
Amuse toi bien!
Amuse toi bien!
Pré-validation par Ty'
Votre fiche a été pré-validée par un modérateur, un administrateur passera sous peu valider officiellement celle-ci.
Tora parle Anglais, Japonais
Tora Kanashisa
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Kaori Mogami
Tu es validé(e) !
Toutes mes félicitations, votre fiche est validée !
N'oubliez pas :
• De remplir les champs de votre profil.
• Si vous souhaitez trouver des partenaires pour vous lancer, n'hésitez pas à faire un tour par ici !
• Dans l'ordre, vous pouvez faire une demande de conjoint ici, ensuite vous faites une demande d'habitation ici et enfin, vous pourrez valider votre mariage ici.
• De faire un peu de pub autour de vous pour le forum et de voter régulièrement aux tops sites.
& Surtout, AMUSEZ-VOUS !
Kao râle en #9900ff
Kaori Mogami
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