Vassilisa Kimura - Ruby the color of beauty

:
• 2084 : Naissance le 2 août 2084.
• 2084 à 2102 : Mon épanouissement, découverte de ma passion pour la danse.
• 2102 à 2104 : J'ai suivi un enseignement professionnel dans le tourisme en deux ans. Ma première relation amoureuse. Obtention de mon diplôme à 20 ans.
• 2105 : Fin de ma relation amoureuse, le jeune homme a reçu sa lettre rose tandis que moi j'attends toujours. Je m'inscris à des cours de pole dance et de danse burlesque pour me remettre de ma rupture.
• 2107 à 2108 : Je ne suis pas encore en couple, je vis ce mouvement au travers du regard de mes parents qui jugent la chose stupide et sans intérêt. Pas question pour eux de ne pas se plier aux règles de l'incontestable, c'est la meilleure chose qui leur soit arrivée d'être réuni. Ils s'aiment.
• 2109 : Je suis les événements par le biais de la télévision et de l'internet. Je n'y prends pas part. La déclaration du groupe comme étant illégal par le gouvernement me paraît normal et adéquat.
• 9 Octobre 2109 : J'ai enfin reçu ma lettre rose, Hikaru Nawashima figurait dessus avec notre nouvelle adresse.
• 11 et 12 octobre 2109 Shukumei : Quelques jours avant que les typhons frappent le Japon, j'avais reçu ma lettre Rose. Heureuse d'enfin pouvoir rencontrer la personne qui partagerait ma vie et qu'enfin l'incontestable m'ait trouvé quelqu'un de compatible avec moi, le destin en a décidé autrement. Si, je vivais dans le quartier de Minato, je n'étais pas à mon domicile, mais à celui de mes parents pour leur annoncer la bonne nouvelle quand la catastrophe a eu lieu. Ils vivent dans le quartier de Nakano, bien plus épargné par la tempête que le mien. Nous avons passé une très mauvaise nuit, néanmoins nous sommes sortis indemne de ce déferlement d'eau même si cette nuit là j'ai perdu mon logement et le mariage qui m'était destiné.
• 12 octobre 2110 : Commémoration de Shukumei, pour moi c'est le deuil d'un espoir de mariage. Cette date me rappelle que la tempête m'a peut-être dérobé mon unique âme-sœur. Je pleure bêtement un inconnu, un nom sur une lettre rose.
• 1er Mai 2111 : Je ne l'ai pas subi en tant que célibataire.
• Juin 2111 : L'épidémie qui touche le Japon m'épargne, mais touche ma mère. Elle a les plus petits symptômes, mais je suis inquiète.
• Décembre 2111 : Le Soosaku déclare les gens mort sur l'ATAI, je suis choquée de les voir bien vivant. Il s'agit là de la limite technologique atteinte des puces, je décide donc de me faire repucer rapidement.
• Printemps 2114 : Senkyo, élection de Sakai Mamoru. Je suis partagée sur son programme.
• 2115 : J'ai 31 ans, toujours célibataire et je m'inquiète de ne pas trouver d'époux•se !




Ma naissance, elle est le fruit de l'incontestable. Mes parents, comme de nombreux couples depuis 2053 ont été réunis sans se connaître. Ils ont appris qui était l'autre et l'un de l'autre, pour former un couple uni par le mariage et l'amour. Je suis née le 2 août 2084 pour leur plus grand bonheur. Je m'estime chanceuse d'être née dans une famille bienveillante qui croit aux valeurs du gouvernement à l'unisson et sans discorde. J'ai été éduqué selon, un modèle bien spécifique malgré mes origines russes, je suis une parfaite petite japonaise qui comble de bonheur ses deux parents et ses grands-parents paternels. Ma mère est venue au Japon dans le cadre de ses études, elle y avait un visa longue durée afin de parfaire sa maîtrise de langue. Elle a très vite adhérée aux us et coutumes de cette nation, respectant le choix politique de celle-ci et la trouvant même inspirante. Quand l'école supérieur où elle étudiait lui proposa un emploi en tant que Professeur de Russe, avec une excellente rémunération. Elle se renseigna auprès de l'ambassade Russe pour obtenir la nationalité Japonaise. Après de longues démarches dont les deux rendez-vous avec le ministère des affaires juridiques, elle remplissait toutes les conditions et trouva son équilibre au cœur de ce système. La dernière étape de ce processus fut l'implantation de la puce. Elle évolua dans sa nouvelle vie quelque mois avant de recevoir sa lettre rose, celle qui l'a uni à mon père.

Ma vie est relativement simple, un rang social moyen qui me permet de vivre une enfance des plus normal. Mon père est comptable pour une société dans le bâtiment et ma mère est professeur de russe, deux métiers permettant de subvenir convenablement aux besoins d'une famille. D'ailleurs, je parlais russe avant de savoir parler japonais, car ma mère s'adressait à moi dans cette langue pour me bercer et me cajoler. Ce qui ne manqua pas d'agacer mon père, qui pria gentiment ma mère de faire un effort. Une petite anecdote de mon enfance sans grande conséquence. J'ai grandi au sein d'un foyer familial sain et aimant, désireux de m'avoir. Je suis donc allée à l'école maternelle, puis en enseignement primaire public. Des écoles du quartier donc j'avais quelques amis vivant proche de chez moi, l'on se retrouvait au parc ou parfois les un chez les autres. Une époque saine et pleine d'innocence.

J'ai commencé la danse j'avais huit ans, c'est une activité périscolaire que j'affectionnais beaucoup et que j'aime encore. J'ai commencé par les bases du classique, puis je suis passée sur le moderne-jazz pendant plusieurs années. J'ai fait un peu de sport collectif, mais ce n'était pas vraiment mon truc, ni les sports individuels. Non, moi j'avais une préférence pour les activités artistiques. En tout cas, cette passion pour la danse ne m'a jamais quitté depuis cet âge !

Je crois que la pire chose m'étant arrivée avant mes douze ans, c'est une chute de vélo lorsque j'ai voulu apprendre sans les roulettes. Mon père espérait toujours le meilleur de moi, il insistait pour que je tente sans les roulettes argumentant que j'étais assez grande et surtout que je maîtrisais bien mon vélo. Il a retiré les roulettes et j'ai essayé. Au début, je tanguais de chaque côté puis sous les encouragements de mon père, j'ai pris de l'assurance. Je pédalais sans roulettes quand j'ai voulu lui crier que j'y parvenais, je l'ai regardé et je me suis mangée le rebord d'un parterre de fleur. Je me suis retrouvée au sol, le poignet cassé, bonne pour une visite aux urgences afin de m'y faire soigner. Ma mère était contrarié par mon père, il s'était pris un savon et moi j'avais écopé de trois semaines de plâtres.

Ma scolarité se poursuit avec l'enseignement secondaire jusqu'à mes dix-huit ans. Je cherche mon orientation, je vis mes premières expériences amoureuses, mes premières déceptions aussi. Je n'étais pas du genre à être populaire, ni sur le devant de la scène, mais j'étais tombée amoureuse d'un garçon qui était bon en sport et qui était intelligent. Allier les deux, ce n'était pas donné à tous ! Bref, je l'ai observé en secret ou discrètement pendant des mois, mes amies avaient connaissance de mon crush pour lui et s'efforçaient de m'encourager pour que j'ose aller lui parler. Il n'avait pas de petite amie, mais j'ai mis beaucoup de temps à me décider, si bien que quand ce fût le cas c'était trop tard. Il y avait une fille pendue à son cou. Je ne lui ai jamais déclaré ma flamme !

J'ai aussi brisé des cœurs, enfin, au moins un. Nous avions dans notre groupe d'amis des garçons et je plaisais beaucoup à l'un d'eux, mais je ne lui ai jamais accordé d'attention. J'étais trop obnubilée par mon crush sur le beau et intelligent sportif. Du coup, quand il était venu me demander de sortir avec lui, j'avais refusé, car mon cœur appartenait à un autre.

J'ai eu quelques expériences non fructueuses et plutôt courtes, de quoi ne pas être vierge de toutes expériences, mais rien qui nécessite d'être détaillé.

Je suis partie en cursus universitaire court, un enseignement professionnel de tourisme en deux ans. Je voulais travailler avec les langues comme ma mère et le tourisme était une option. Je maîtrise trois langues, le japonais, le russe et l'anglais. Ma scolarité s'est passée sans encombre, j'y ai même rencontré l'amour. Un jeune homme dans le même cursus que moi, nous étions restés un peu plus d'un an et demi ensemble. J'étais persuadée que l'incontestable allait nous marier, mais quand il a reçu sa lettre ce n'était pas mon nom qui était inscrit dessus. Il fût de nombreuse premières fois pour moi et jamais je ne l'oublierais, mais il appartient au passé maintenant qu'il est marié. Je travaillais dans une agence de voyage, c'était mon premier emploi. Une agence proche de chez mes parents, c'était pratique ! Mais avec ma rupture, je me suis mise à la pole dance et à la danse burlesque pour penser à autre chose. J'ai eu envie d'indépendance et je me suis mise à chercher un nouveau travail. C'est là que j'ai été prise comme hôtesse d'accueil dans un hôtel de luxe, je me suis donc prise un appartement pour être plus proche de mon nouvel emploi.



Tandis que je prends mon mal en patience au sujet de l'incontestable et de sa lettre rose, un groupe anti-incontestable fait parler de lui via les médias. Mes parents hurlent à la diffamation devant leur écran de télévision, que les incontrôlables sont des menteurs, car le système fonctionne. Pour eux en tout cas ! Malgré l'appel à boycotter du groupe, mes parents refusent d'y adhérer et continue de faire ce que le moniteur leur indique, ainsi que leur devoir conjugal journalier. Je ne m'en suis pas spécialement mêlée, je n'avais aucune raison d'y prendre part, de les soutenir ou non. Moi, j'ai suivi le cours de ma petite vie bien paisible. La tristesse de cette manifestation censée être pacifiste, sont les deux explosions qui ont fait de nombreux blessés et morts. Mes parents parlent d'un retour de Karma, moi je trouve ça dommage qu'un avis politique entraîne des conséquences aussi graves. Le big bang kiss n'aurait pas dû faire autant de victime, selon moi, c'est une tragédie. Il ne faudra qu'une année au gouvernement pour déclarer les incontrôlables comme étant illégal, suite à deux explosions lors de deux événements. Les autorités assurent avoir mis sous les verrous les dirigeants de ce groupe « terroriste », un mot un peu fort en mon sens, mais je soutiens la décision du gouvernement pour le bien commun.

Le 9 octobre 2109, mon destin change. J'ai enfin reçu la lettre tant attendue et presque inespérée de l'incontestable. Je suis aux anges. Hikaru Nawashima, j'ai hâte de le rencontrer. Je suis tellement heureuse que j'appelle mon responsable afin de poser quelques jours de congés, je dois absolument rendre visite à mes parents pour leur apprendre la nouvelle. Dès que ce fut accepté, soit le lendemain, j'ai pris la voiture pour me rendre chez eux dans le quartier de Nanako. La nouvelle les enchanta autant que moi. Je devais repartir le 11 octobre, mais la météo n'étant pas folichonne, ma mère insista pour que je dorme chez eux au moins cette nuit. J'ai accepté, une chance. Comme nous avons été réveillés par la tempête. Un tremblement de terre à faire pâlir les morts et un tsunami qui déferle sur nous. Le quartier étant bien plus éloignés que le mien, il y a des dégâts, des blessés... mais rien de comparable à ce qui s'est abattu sur Minato. Mon appartement n'est plus, si j'étais repartie, je serais morte. Les jours s'enchaînent avec des aides, des secours, des gens qui tentent de déblayer les rues ou de faire évacuer l'eau. Quand, j'ai pu retourner à Minato, je n'ai trouvé que des décombres là où se trouvait mon immeuble. Puis, je me suis rendue à l'adresse de ma lettre, l'immeuble tenait encore debout, j'y suis entrée pour voir si Hikaru avait investi les lieux. Désert. Mon cœur se serra, j'allais l'attendre ici, dans l'espoir qu'il se pointe. Vingts jours ont passé, le système se remet en marche et avec lui, j'apprends le décès de mon époux via l'ATAI. Une recherche qui chamboule ma vie de nouveau. Me voilà en train de pleurer un mariage que je n'ai même pas pu consommer. Pathétique. Je suis complètement irrationnelle ou désespérée. Il m'est difficile de l'accepter et de m'en remettre, pour moi il n'y a qu'une âme sœur possible et je viens de perdre la mienne. Un an après c'est toujours aussi douloureux, je dois faire le deuil de mon espoir de mariage. Je pleure toujours ce nom inscrit sur ma lettre. Je porte le deuil de cet inconnu. Une lettre que j'ai conservée pour ne jamais oublier son nom.

Le temps a fait son œuvre, les jours passent, puis les semaines, les mois et c'est très vite une année qui s'est écoulée. Ma vie a reprit son cours. Le travail dans l'hôtel de luxe, mes cours de danse et mon activité lucrative. Tout est rentré dans l'ordre malgré les nombreux travaux qui resteront à faire. Le système avait été endommagé par les intempéries et il restait visiblement des séquelles, car mes parents m'ont informé, ainsi que certains clients, qu'il n'y avait plus d'ordres sur les moniteurs. Une panne générale, pourtant aucun communiqué n'est fait à ce sujet laissant le peuple japonais dans le flou. Le mois suivant c'est une épidémie qui se déclare, elle touche ma mère et je m'inquiète. Il y a des choses qui ne tournent pas rond, bien que mes parents tentent de me rassurer en défendant le gouvernement. Fin juin 2111, le system error prend fin. Signalé comme un bug national fait pour tester le peuple, je trouve cela assez sournois et inapproprié. Bon, pas plus sournois que d'apprendre quelques mois plus tard sur l'ATAI des gens morts, qui ne le sont pas. C'est arrivé avec certains de mes clients et de mes connaissances. Je vous assure que j'ai blêmi en les voyant vivant. Les informations nous ont appris que la technologie des puces avaient montré leurs limites, alors je n'ai pas hésité à aller me faire repucer lors de la campagne lancée pour ce processus. Cela a pris du temps pour renouveler les puces de toute la population, certains en ont profité pour tricher, peut-être même fuir en étant déclaré mort... mais rien n'a été dit sur ce point en dehors de la grande chasse à l'homme pour retrouver les gens qui ont été malade l'été dernier. Ma mère s'est rendue d'elle-même aussitôt et s'est fait repucer.

Les années passent et pas l'ombre d'un mariage ou d'une lettre. Je vis seule. Je ne suis pas à plaindre, mon travail et mon activité lucrative me rapporte suffisamment pour ne manquer de rien... sauf d'amour peut-être ! Les élections de 2114, laissent entrevoir un programme qui me laisse mitigé, je me ferais mon opinion définitive dans le temps. J'ai fêté mes trente et un an cette année et je commence à fortement douter de l'incontestable. Il y a trop d'informations déroutantes, sans compter qu'il ne semble pas vouloir me marier. Je crois que je vais aller adopter un chat, ça comblera peut-être le vide pour un temps ? Et je ne verrais plus le désespoir de mes parents dans leurs yeux à chacune de mes visites. Puis, de toute façon comment je pourrais cacher mon activité lucrative à quelqu'un vivant avec moi ? Je devrais le dire ? Ou cesser ? L'un dans l'autre ça m'angoisse et je n'ose pas y penser. Je ne serais peut-être plus jamais moi-même si je mariais, à moins que mon côté sombre soit accepté... Trop de questions pour peu de réponses, c'est l'heure que j'aille me coucher, demain une journée de travail m'attends et je me dois d'être en forme pour accueillir le bus de touriste qui débarque !

Personnage tiré d'un manga/anime

Code:

<div class="infobulle1">• [b]Makima[/b] {CHainsaw Man} [i]est[/i] [url=https://just-married.variousforum.com/u3733 ]Vassilisa Kimura[/url]<span><img src="https://7img.net/users/3217/48/83/12/avatars/3733%7C95.png"></span></div>