— Just Married —
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Je suis: neutre.
Époux/se : Célibataire.
Autre: Remerciements, big up, infos à savoir ?
Jun Saito
Saito Jun
Il n'y a pas de mal à se faire du bien !
Informations générales
Nom : Saito
Prénom.s : Jun
Âge : 27 ans (né le 21 février 2088)
Genre : Masculin
Origines : Japonais
Activité : Chef d'orchestre et pianiste de l'orchestre métropolitain de Tokyo
Sexualité : Hétérosexuel
Avatar : Hijikata Toushirou (Gintama) dessiné par Kwonrugger
Règlement : - Encore un choix intéressant XD - Validé Ty'
Chemin Par un topsite
Autre : Ravi de reprendre le RP après 10 ans de sommeil !
Prénom.s : Jun
Âge : 27 ans (né le 21 février 2088)
Genre : Masculin
Origines : Japonais
Activité : Chef d'orchestre et pianiste de l'orchestre métropolitain de Tokyo
Sexualité : Hétérosexuel
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Histoire - Fidèle uniquement à la musique
Nous savons tous que les pianistes jouent du piano. Cela va de soi. Mais saviez-vous que les cuisiniers, eux aussi, travaillent avec un piano ? Certes, un autre genre de piano : un piano de cuisson, avec des fours, des brûleurs et des molettes à la place des touches et des pédales. Un piano fait d’acier plutôt que de bois. Un piano sur lequel le fracas des casseroles et des poêles, le crissement des fouets, le bruissement des bouillons et des sauces et le crépitement des cuissons produisent un impromptu cacophonique sous une chaleur extraordinaire… mais un piano tout de même ! C’est peut-être en partant de ce drôle de constat que l’algorithme de l’Incontestable décida de marier une pianiste à un cuisinier.
Mitsuki Ono enseignait alors le piano à l’école de musique de Sapporo. Réservée, elle n’exprimait ses sentiments qu’à travers les touches que Chopin, Liszt, Debussy et Ravel lui demandaient de presser. En 23 ans, ils avaient été ses uniques partenaires, des amants suffisants à ses attentes. Dans le bohémien Paris des XIXème et XXème siècles, l’amour saisit sans crier gare puis obsède, irrésistible, jusqu’à ce qu’on lui cède… Une rêverie amoureuse inconnue à ses parents. Liés par un courrier sans âme, ils avaient fait connaissance, appris à s’apprécier et à éventuellement s’aimer dépassionnément. Ils semblaient contents. Même en connaissant sa destinée, Mitsuki regrettait qu’aucun amant aussi flamboyant que ses idoles ne se fut déclaré à elle. Avait-elle été trop belle, ou trop discrète ?
Une lettre rose l’introduit à son époux. Il n’avait pas son parcours académique. Il n’était pas non plus attiré par l’art en général. Il ne jouait pas d’instrument. Il n’écoutait même pas de musique classique ! Fils de fermiers, Hayao Saito avait quitté l’école à 16 ans pour devenir cuisinier. Il n’aimait que ça. Cela s’inscrivait dans la continuité de ce que ses parents faisaient : ils récoltaient ce que la nature leur donnait et il le sublimerait. Marié à 25 ans, il venait de devenir chef de cuisine et espérait un jour décrocher une étoile au prestigieux Guide Rouge. Il ne voulait désespérément plus que cuisiner et n’avait pas besoin de s’encombrer d’une épouse.
Mitsuki découvrit son nouveau logement le soir de leur mariage. Son nouvel époux, pourtant absent, était arrivé avant elle à en juger les affaires qu’il avait laissé en désordre dans l’appartement. Des vêtements froissés jetés sur une chaise, de la vaisselle sale dans l’évier, une bouteille de bière sur la table… et à côté, un livre. Un gros livre. Près de mille pages. Son auteur avait un nom aux consonances familièrement françaises. La première édition remontait à 1903. C’était Le Guide Culinaire d’Auguste Escoffier. Voilà donc ce que l’Incontestable avait trouvé pour unir ces deux inconnus aux airs si différents ! Ils partageaient une fascination commune pour la France d’une autre époque, pour un art de vivre d’antan, et une vive flamme pour leurs propres passions. Alors Hayao apprit à aimer la musique, Mitsuki apprit à aimer la gastronomie, puis ils apprirent à s’éprendre l’un pour l’autre.
Jun fut leur premier enfant. Aussi loin que vont ses souvenirs, il a eu une enfance heureuse. Il aimait écouter sa mère jouer du piano, il aimait l’écouter lui raconter les histoires des pièces qu’elle jouait, il aimait s’asseoir avec elle devant le clavier pour jouer quelques notes, plaquer quelques accords, il aimait jouer à deviner les notes qu’elle jouait… Son père était moins présent, moins disponible, mais il se souvient qu’il lui arrivait de cuisiner avec lui. Il lui apprit à tenir un couteau correctement, à éplucher, à reconnaître les fruits mûrs, à préparer un foncer une pâte à tarte. Il l’emmenait avec lui rencontrer des agriculteurs, des éleveurs, des pêcheurs. Jun avait tout l’amour et toute l’attention dont un enfant a besoin pour bien grandir et ça se ressentait à l’école.
Tout changea quand Mion arriva. Jun découvrit alors à six ans la place que prend un bébé dans la vie de jeunes parents. Sa mère se mit à jouer moins de piano pour s’occuper de sa fille ou la laisser dormir en paix. Son père, pourtant tout juste sacré d’une étoile au Guide Michelin, ne trouva de temps libre plus que pour relayer sa compagne. Les promenades champêtres se firent plus rares. Le garçon passait moins de temps avec ses parents et en les voyant s’éloigner de lui, il se tourna instinctivement vers ses camarades.
Ce fut difficile car peu d’enfants lui ressemblaient. En un sens, en lui rendant leur univers aussi alléchant, ses parents l’avaient handicapé socialement. Peu d’enfants arrivent à l’école primaire en écoutant de la musique classique et en ayant cueilli des champignons à même la forêt de nos jours ! Quand Jun sonda ses camarades de classe, il comprit qu’ils préféraient jouer aux jeux vidéos ou regarder des dessins animés ; ses camarades de l’école de musique - ceux qui y étaient inscrits de leur plein gré - partageaient au moins son attrait pour la musique. Alors le garçon apprit à se fondre dans la masse, à s’intéresser à ses camarades et à partager ses passions avec ceux que ça intéressait.
Cela lui réussit plutôt bien dans l’ensemble. Il parvint à rester un élève moyen pour consacrer son sérieux à ses leçons de musique. Les matières littéraires et l’histoire l’intéressaient vaguement mais les sciences et les mathématiques l’ennuyaient profondément. Il trouvait alors que pianoter sur la table, puis sur ses genoux après s’être fait réprimander, faisait passer le temps plus vite. A la rigueur, les cours de sport lui permettaient de se dépenser. Il y découvrit même une agréable camaraderie. Le club de rugby de Sapporo qu’il rejoignit devint alors son troisième lieu de rencontre et de partage.
Quand les bébés font leurs premiers pas, cela nourrit souvent leur côté aventurier. Quelque chose attire leur attention au loin et ils s’élancent maladroitement pour l’atteindre sous le regard généralement effrayé de leurs parents. Jun avait été ce genre de bébé ; Mion non. Elle était comme un aimant attiré par le magnétisme de ses parents. Elle les suivait partout. Dès qu’elle sut articuler quelques mots, elle les suivait en les interrogeant sur ce qu’ils faisaient et pourquoi. Turbulente et affirmée, elle était studieuse à l’école si le mot est approprié pour les activités que l’on donne à un enfant de maternelle. Enrichir son vocabulaire lui fit oublier l’importance du silence. Elle insistait pour être sur les genoux de sa mère quand celle-ci essayait d’aider Jun à faire ses exercices de piano. Elle bousculait son frère comme pour essayer de prendre sa place quand il assistait son père en cuisine. Elle se mit à occuper encore plus de place quand elle commença à jouer du violon. Jun eut beau aimer sa sœur de tout son cœur, elle semblait le chasser de ses parents.
Son entrée au collège fut accompagnée, comme pour beaucoup d’adolescents à son âge, par une poussée d’hormones. Jun devint sensible à la beauté des filles autour de lui et les admirer, rêveur, rend ses cours plus intéressants. D’abord intimidé à l’idée de leur parler, le hasard de projets de groupes l’obligea à passer plus de temps avec Kumiko. Ils n’avaient rien en commun : insensible à la musique, elle aimait dessiner et découvrir le monde à travers les encyclopédies. Après quelques timides baisers et promenades en ville en se tenant la main, leur amourette s’estompa dans leur quotidien et Jun comprit qu’il n’avait aimé en elle que son doux sourire. Puis il s’éprit pour Ine, un chanteuse dont il avait accompagné l’interprétation de Après un rêve de Gabriel Fauré lors d’un examen au conservatoire et avait été charmé par sa voix. Comme ils étaient dans des écoles différentes et ne se voyaient qu’au conservatoire, Jun s’autorisa une romance avec Sayuri lors d’un cours de gymnastique acrobatique. Après tout, Ine et Sayuri ne se connaissaient pas, alors ça ne pouvait faire de mal à personne, n’est-ce pas ?
Force était de constater de Jun avait la recette avec les filles. Il semblait avoir trouvé l’équilibre idéal entre l’attention, la curiosité et la provocation. Ou bien était-ce son regard pénétrant ? Tout partait généralement d’un bon moment partagé qu’il cultivait ensuite avec autant d’attention que pour un Bonsaï. Sa double vie l’aidait diaboliquement à ne pas trop s’attacher ni à Ine, ni à Sayuri, et donc à entretenir son air mystérieux. Sans le savoir, son détachement le rendait addictif car les adolescents étant peu occupés, leur esprit laisse beaucoup de place aux romances imaginaires. Elles le percevaient comme un artiste indisponible dont l’attention était chère et se sentaient privilégiées de pouvoir passer du temps avec lui. De son côté, il se contentait sottement de profiter du bon temps qu’il avait tantôt avec l’une, tantôt avec l’autre. Que l’imagination peut être cruelle !
Alors Jun se sentit pousser des ailes et quitta le club de rugby pour rejoindre le club d’équitation. Il était à l’aise d’avoir deux copines dans deux environnements différents, alors pourquoi ne pas en chercher une troisième ailleurs ? Quelle ne fut pas sa surprise d’y retrouver à la fois Ine et Sayuri et d’apprendre qu’elles étaient amies depuis la maternelle ! Défait par son karma, il crut juste envers elles de les quitter avant qu’elles ne comprennent la situation. Cela aurait sans doute suffit s’il n’avait pas embrassé devant elles la délicieuse Urumi, à peine quelques jours plus tard, à la sortie du centre équestre. Sayuri et Ine se tournèrent en même temps l’une vers l’autre pour trouver son soutien face à un tel manque de délicatesse ; elles comprirent alors l’affront dont elles avaient été victimes. Leur fureur laissa des joues bien rouges à Don Jun. Il apprit sa leçon et quitta l’équitation pour la gymnastique où il entretint par la suite des aventures plus discrètes.
Sa relation avec sa sœur s’était nettement améliorée quand il entra au lycée. Mion conserva sa jovialité impétueuse en grandissant et Jun adorait l’accompagner dans son apprentissage du violon. Ils aimaient interpréter les duos pour piano et violon de Schubert sous la direction de leur mère. A l’école de musique, Jun venait de valider avec brio son brevet d’études musicales. On remarqua son incroyable tranquillité sur scène et son jeu nuancé à défaut d’être virtuose. Le directeur de l’école retrouvait en lui le toucher d’un certain Daniel Barenboim et encouragea ses parents à lui faire poursuivre ses études musicales au Conservatoire de Tokyo pour qu’il puisse exprimer tout le potentiel qu’il voyait en lui.
Les études supérieures valaient cher. Les parents de Jun avaient un niveau de vie assez confortable pour offrir une modeste éducation musicale à leurs enfants mais craignaient qu’un tel projet les contraigne à sacrifier la formation musicale de leur fille pour celle de leur fils. Son père, qui persistait à chercher sa deuxième étoile depuis déjà bien des années, eut une idée ingénieuse : son fils travaillerait au restaurant après ses cours et économiserait son salaire pour financer son projet.
Jun adhéra au projet et arrêta la gymnastique : il avait toujours eu envie de découvrir le monde de son père de l’intérieur. Ainsi rejoignit-il la brigade du Jardin d’Eden. Ses nouveaux collègues l’accueillirent avec sympathie et ne lui accordèrent aucun traitement de faveur sous prétexte qu’il était le fils du chef de cuisine. Ainsi commença-t-il, comme bien d’autres avant lui, à la plonge. Son poste de travail lui permit d’observer le monde impitoyable des cuisines gastronomiques. L’art était dans l’assiette, mais autour, c’était la guerre. Les cuisiniers étaient durs entre eux. Tout le monde était pressé par le temps. Son père, en bon chef de cuisine, demandait à ses chefs de partie de décompter le temps qu’il leur restait pour achever des préparations. Il goûtait tout. Quand ça lui plaisait, il remerciait son équipe. Quand il y avait un défaut, il leur ordonnait de recommencer. On s’exécutait sans broncher. Jamais Jun n’avait vu son père aussi impitoyable.
Avant chaque service, c’était le calme avant la tempête. Tout le monde sortait à l’arrière du restaurant fumer près des bennes. Jun s’était intégré après son baptême du feu et son père en personne lui offrit sa première cigarette - à condition qu’il ne dise rien à sa mère. Dehors, chacun avait sa façon de se préparer mentalement au service. Il y avait ceux qui fumaient silencieusement en regardant le ciel, ceux qui se perdaient sur leurs téléphones, ceux qui s’échangeaient des plaisanteries plus vulgaires les unes que les autres. Finalement, ça ressemblait au calme avant un concert - avec moins de délicatesse.
Petit à petit, Jun navigua entre les postes. Aide-cuisine, runner, commis de salle… mais son poste préféré était celui qu’il occupait en début de semaine : commis de bar. Kaede Nishio était la barmaid du restaurant. Elle l’aimait bien et lui faisait goûter ses créations. Elle tenait la pression du service, souriait toujours, sortait du bar aider en salle dès qu’elle en avait l’occasion. Elle était drôle et légère. Elle lui apprit à porter un plateau correctement, à shaker des cocktails, à tailler de la glace. En sa présence, le temps semblait à la fois s’arrêter et s’écouler plus vite. En fin de service, quand les cuisiniers étaient partis et qu’il ne restait plus que l’équipe en salle, elle servait des bières à tout le monde - lui y compris. Elle avait quatre ans de plus que lui, il l’aimait comme une grande sœur.
Un soir, après un service éprouvant au cours duquel le lave-verre rendit l’âme, Kaede et Jun se retrouvèrent seuls au restaurant pour finir de faire briller la verrerie. Elle rendit le moment plus agréable en lui apprenant à prendre des shooters de tequila : citron, sel, tequila. Une fois. Deux fois. Trois fois. Puis il croquèrent dans le citron l’un de l’autre, léchèrent le sel sur le dos de la main de l’autre, prirent le shooter de l’autre, et une chose en amenant une autre, s’embrassèrent. La soirée s’acheva chez Kaede. Jun était amoureux.
Leur relation s’installa. C’est encore à ce jour la plus longue relation que Jun connut. Ils parvinrent à rester assez discrets pour que ça ne s’ébruite pas au travail, même si, avec du recul, ses collègues durent s’en douter. Cette fois-là, le jeune homme était exemplaire. Kaede ne demanda jamais à ce que leur relation soit exclusive et il n’éprouva pas le besoin de multiplier les partenaires. Il laissa filer les occasions qu’il eut et garda la musique comme unique maîtresse. Un peu plus d’un an après leur premier baiser, Kaede reçut une lettre rose qui l’obligea à mettre un terme à leur relation.
Jun était dévasté. Il s’efforça de faire comme si de rien n’était pour continuer de travailler avec elle et de l’assister au bar. Après tout, elle n’avait pas choisi cette situation. Il tâcha de moins la désirer, de la chasser de ses pensées à chaque fois qu’elle s’y présentait. Elle le tourmentait. Leur relation était désormais interdite et il avait du mal à l’accepter. Quand il eut enfin obtenu son diplôme, il fit ses adieux à Kaede et partit le cœur lourd pour Tokyo. Désormais, il se contenterait de relations fugaces sans attaches pour se préserver d’une telle déchirure.
Jun avait interprété Reflets dans l’eau de Debussy et Liebesträume de Liszt à l’examen d’entrée du Conservatoire de Tokyo. Comme c’étaient des pièces que sa mère affectionnait particulièrement et avec lesquelles il avait grandi, il avait une idée précise de l’interprétation qu’il leur fallait. Il misa sur sa capacité à nuancer son jeu pour interpréter Debussy et s’inspira d’un célèbre enregistrement de Daniel Barenboim pour proposer une interprétation plus douce et moins démonstrative de Liszt que celles qu’on en faisait habituellement. Le jury fut séduit et lui accorda une rare place au Master de Piano.
Plus rares encore étaient les chambres au campus du Conservatoire et Jun s’estimait bienheureux d’en avoir une. Elle lui permit de vivre entouré de ses camarades et de tisser des liens dès son arrivée à Tokyo alors même qu’il n’y connaissait personne. Une rencontre en amenant une autre, le néo-Tokyoïte se fit montrer les meilleurs restaurants, les meilleurs cafés, les plus beaux coins de la capitale. On trinqua clandestinement à son arrivée et aux nouvelles amitiés. La liqueur pansa son cœur et l’ivresse lui ouvrit les yeux sur l’abondance de charmantes demoiselles que la ville renfermait. Don Jun naquit à nouveau tel un phoenix.
Son nouveau réseau lui permit de trouver un job étudiant confortable pour un musicien : pianiste dans un restaurant gastronomique de la capitale. Il animait cinq dîners par semaine pendant trois heures. C’étaient de longs concerts, certes, mais le salaire lui suffisait pour payer son loyer et quelques courses frugales, puis on lui offrait un repas chaud chaque soir. Il en profitait pour élargir son répertoire puis prit l’habitude de sortir se faire offrir des verres en fin de soirée que ce soit en rejoignant des amis ou en s'en faisant des nouveaux. Il se rendit alors compte que séduire était plus difficile pour les adultes que pour les adolescents. D’abord, parce qu’il approchait des inconnues plutôt que des personnes de son cercle ; ensuite, parce que ces dames pouvaient être mariées. Il apprit donc à avaler les couleuvres avant de conclure. Un jour, il cessa enfin d’y prêter attention.
Ce n’est qu’en 2108, une fois diplômé après deux années d’étude, que Jun comprit qu’il serait difficile de trouver un poste de pianiste dans un orchestre tant la concurrence était rude. Ses amis savaient qu’il ne se souciait pas particulièrement du lendemain, mais au point de ne pas réfléchir à l’issue de ses études, vraiment ? Comment pouvait-on être aussi bon interprète, aussi tranquille sur scène, et ne pas avoir anticipé ça ? Par chance, Tadashi Mastumoto, le directeur musical de l’orchestre symphonique métropolitain de Tokyo, avait été membre du jury de son examen de fin d’étude. Il trouvait que le jeune homme avait un semblant de Barenboim et lui laissa sa carte de visite.
Quand Jun le contacta dans l’espoir d’intégrer l’orchestre symphonique métropolitain de Tokyo en tant que pianiste, Matsumoto l’invita à le rejoindre dans un bar à cigare à Shinjuku. C’était un aficionado, un authentique bon vivant qui abusait de tous les plaisirs. Il aimait les bons cigares, les bons vins, la bonne musique et la bonne chair. Ce soir-là, il devint le mentor de Jun : il l’initia à l’art de fumer un cigare et le convainquit d’apprendre la direction d’orchestre pendant quatre années d’études supplémentaires.
En tant que pianiste, Jun se produisit régulièrement avec les diverses formations de Tokyo, en tant que simple accompagnateur de solistes ou de chanteurs ou lui-même en tant que soliste invité. Ses quelques représentations mettaient du beurre dans ses épinards et étaient une bonne raison de se tenir à l’écart du vacarme contestataire qui suivit les attentats du Big Bang Kiss.
Jun était dans l'arrondissement de Toshima quand le Japon fut frappé par le tragique Shukumei l’année suivante. Il découvrit avec stupeur les rues inondées de Tokyo, et apprit, abasourdi, le décès d’innombrables inconnus, puis de connaissances lointaines, puis d’amis, puis de maîtresses. Le conservatoire, situé dans le quartier Meguro, fut durement touché. On déplaça les cours au Théâtre Metropolitain de Tokyo durant les mois qu’il fallut pour le restaurer. Le conservatoire aussi comptait ses morts et organisa sous l’impulsion de ses mécènes un concert caritatif en mémoire des victimes. Jun y interpréta le douloureux Prélude en mi mineur de Chopin. A cet instant, lui qui vivait dans le présent, oubliant le passé et refusant de s’inquiéter pour l’avenir, trouva juste de rendre hommage du mieux qu’il put aux victimes. Le 12 octobre 2110, pour la commémoration du Shukumei, il dirigea au conservatoire et devant le portrait des victimes une langoureuse interprétation de l’Adagio pour cordes de Samuel Barber.
Jun adorait le mois de mai : c’était le printemps, les cerisiers étaient en fleurs, l’air plus doux rendait les cigares plus agréables à fumer et les femmes portaient des robes plus légères. Celui de 2111 fut particulièrement agréable. Il s’était offert un pèlerinage à Cuba pendant la golden week pour se remettre des émotions de ces dernières années. A son retour, ce fut comme si le Japon avait changé. Jun avait l’habitude de voir plus de femmes en soirées à cette période, mais jamais autant. On lui parla d’un bug de l’Incontestable, on lui dit que la milice ne passait plus. L’ambiance était étrange ; elle le devint encore plus quand une charmante demoiselle lui avoua au lendemain de leur soirée, au réveil, être mariée ! Ne craignait-on plus ni l’Incontestable, ni la milice ? Quoiqu’il en fut, il n’y eut aucune sanction, le gouvernement resta silencieux, et Jun comprit qu’il y avait une erreur de la banque en sa faveur. L’épervier repartit en chasse et ce mois de mai 2111 devint le mois de tous ses excès.
La gueule de bois survint au lendemain d’une soirée trop arrosée. Jun se réveilla, nu et assommé, au milieu de trois femmes et un homme dont il avait oublié les prénoms. Il se servit un verre de bourbon et regarda son téléphone. Kaede avait essayé de l’appeler sept fois. Il termina son verre d’une lampée et se mit quelques claques pour s’assurer qu’il ne rêvait pas. Depuis qu’il était arrivé à Tokyo, il avait fait de son mieux pour la chasser de ses mémoires. Quelque chose dut s’être produit. Il alluma un cigare pendant que l’orgie dormait encore et rappela son ex. Entendre sa douce voix le déchira puis le réchauffa. Kaede vivait à Tokyo depuis un an et voulait le revoir pour “boire un verre en souvenir du bon vieux temps”.
Ils se retrouvèrent le soir-même. Depuis quelques semaines, Jun travaillait sur la direction de la Suite del Angel d’Astor Piazzolla. Ce jour-là, visiblement inspiré, il parvint à y insuffler la sensualité et la langueur qui donne tant de charme au tango. Kaede l’attendait dans un bar à cocktail chic en robe de soirée. Ils discutèrent. Elle lui raconta son mariage heureux, sa fierté d’être devenue mère, la difficulté d’être barmaid quand elle était encore enceinte et qu’elle ne pouvait goûter ses propres créations. Il lui raconta à quel point il aimait la scène musicale de Tokyo et son voyage à Cuba. Après quelques verres en trop, elle lui expliqua s’occuper seule de son fils. Depuis le bug de l’Incontestable, elle n’avait plus couché avec son époux. Elle ne l’aimait pas vraiment. Voir Jun lui donnait l’impression de revivre. Ils s’embrassèrent comme s’ils ne s’étaient jamais quittés. Ils entretinrent une liaison fougueuse à laquelle le communiqué du gouvernement mit un terme.
Ce fut violent. Jun trouva son réconfort dans l'alcool et le tabac. Lui qui profitait essentiellement en soirée se mit à boire et à fumer seul et quotidiennement. Pendant quelques mois, il prit ses distances avec les femmes. C’était sa dernière année d’étude et Matsumoto, en bon mentor, lui rappela que la musique était la seule maîtresse à laquelle il arrivait à être fidèle et la seule qui ne le quitterait jamais. A la fin de l’année scolaire, Jun produirait le concert qui validerait son diplôme et marquerait son entrée dans la cour des chefs d’orchestre. Alors il s’enferma sur la lecture de la biographie de Gustav Mahler et décortiqua sa Sixième Symphonie. C’était un challenge de taille, une œuvre reconnue comme affreusement éprouvante à diriger, mais il y trouva le réceptacle de sa douleur. Il erra ainsi à travers l’épidémie qui sévit à la même période au Japon en croyant y échapper, certainement trop enivré pour comprendre son ampleur. Sa famille à Hokkaido fut touchée et lui en parla comme un drôle de coup de froid d’été. La maladie emporta ses grands-parents ; il mit ça sur le coup de l’âge.
En fin d’année, des notifications de l’ATAI lui annonçèrent la mort de plusieurs de ses proches, dont sa sœur, son père, et quelques musiciens avec lesquels il était pourtant en train de fumer entre deux répétitions. Il comprit après avoir appelé sa mère que tout le monde était en bonne santé et que ce devait être un nouveau bug de l’Incontestable. Il vécut ça comme une vaste et insignifiante plaisanterie jusqu’au jour où le gouvernement annonça une chasse à l’homme. En voyant tous ces musiciens de Tokyo profiter de la situation pour s’extraire de leurs devoirs envers le Japon, abandonnant ainsi leur orchestre et leurs proches, il comprit l’ampleur de l’événement. Matsumoto avait une position bien fataliste sur la situation : le gouvernement a réussi à tout contrôler jusqu’à présent et trouvera le moyen de tout contrôler à nouveau, alors autant ne pas se le mettre à dos.
Le temps lui donna finalement raison et tout le monde fut pucé à nouveau juste pour l’ultime représentation du Doctorat de Jun en mars 2112. Félicité unanimement par le jury, il reçut son diplôme et Matsumoto lui proposa de prendre la direction de l’Orchestre Métropolitain de Tokyo dès avril. C’était précipité, mais son chef d’orchestre avait réussi à trouver asile à l’étranger. Il n’avait donc pas vraiment d’autre choix que de faire confiance à son protégé. Ainsi Jun devint à 24 ans le plus jeune chef d’orchestre de Tokyo avec un modeste salaire annuel de 7 millions de yens.
Matsumoto lui confia un programme parfait pour exprimer sa sensibilité aux nuances et aux textures sonores. La première œuvre que Jun dirigea fut la Septième symphonie de Beethoven, dont les critiques soulignèrent l’interprétation langoureuse de l’Allegretto. Suivirent entre autres Saint-Saëns, Mendelssohn, Rachmaninov, Ravel, Dvorak, Sibelius, Mahler. Le programme lui donna également l’occasion de briller en tant que soliste sur la Suite Bergamesque de Debussy. Enfin, la tradition devint de commémorer le Shukumei chaque 12 octobre avec l’Adagio pour cordes de Samuel Barber, comme il le fit en 2110.
Ces trois dernières années, Jun savoura pleinement sa vie de jeune chef d’orchestre prometteur célibataire. Elle était parfaite : il était correctement payé, avait le temps de se reposer le matin, dirigeait des répétitions ou jouait de la musique en journée tout en buvant quelques verres ou en fumant des cigares, donnait jusqu’à deux concerts par semaine et avait chaque soir le temps de sortir profiter de son célibat.
Mitsuki Ono enseignait alors le piano à l’école de musique de Sapporo. Réservée, elle n’exprimait ses sentiments qu’à travers les touches que Chopin, Liszt, Debussy et Ravel lui demandaient de presser. En 23 ans, ils avaient été ses uniques partenaires, des amants suffisants à ses attentes. Dans le bohémien Paris des XIXème et XXème siècles, l’amour saisit sans crier gare puis obsède, irrésistible, jusqu’à ce qu’on lui cède… Une rêverie amoureuse inconnue à ses parents. Liés par un courrier sans âme, ils avaient fait connaissance, appris à s’apprécier et à éventuellement s’aimer dépassionnément. Ils semblaient contents. Même en connaissant sa destinée, Mitsuki regrettait qu’aucun amant aussi flamboyant que ses idoles ne se fut déclaré à elle. Avait-elle été trop belle, ou trop discrète ?
Une lettre rose l’introduit à son époux. Il n’avait pas son parcours académique. Il n’était pas non plus attiré par l’art en général. Il ne jouait pas d’instrument. Il n’écoutait même pas de musique classique ! Fils de fermiers, Hayao Saito avait quitté l’école à 16 ans pour devenir cuisinier. Il n’aimait que ça. Cela s’inscrivait dans la continuité de ce que ses parents faisaient : ils récoltaient ce que la nature leur donnait et il le sublimerait. Marié à 25 ans, il venait de devenir chef de cuisine et espérait un jour décrocher une étoile au prestigieux Guide Rouge. Il ne voulait désespérément plus que cuisiner et n’avait pas besoin de s’encombrer d’une épouse.
Mitsuki découvrit son nouveau logement le soir de leur mariage. Son nouvel époux, pourtant absent, était arrivé avant elle à en juger les affaires qu’il avait laissé en désordre dans l’appartement. Des vêtements froissés jetés sur une chaise, de la vaisselle sale dans l’évier, une bouteille de bière sur la table… et à côté, un livre. Un gros livre. Près de mille pages. Son auteur avait un nom aux consonances familièrement françaises. La première édition remontait à 1903. C’était Le Guide Culinaire d’Auguste Escoffier. Voilà donc ce que l’Incontestable avait trouvé pour unir ces deux inconnus aux airs si différents ! Ils partageaient une fascination commune pour la France d’une autre époque, pour un art de vivre d’antan, et une vive flamme pour leurs propres passions. Alors Hayao apprit à aimer la musique, Mitsuki apprit à aimer la gastronomie, puis ils apprirent à s’éprendre l’un pour l’autre.
Jun fut leur premier enfant. Aussi loin que vont ses souvenirs, il a eu une enfance heureuse. Il aimait écouter sa mère jouer du piano, il aimait l’écouter lui raconter les histoires des pièces qu’elle jouait, il aimait s’asseoir avec elle devant le clavier pour jouer quelques notes, plaquer quelques accords, il aimait jouer à deviner les notes qu’elle jouait… Son père était moins présent, moins disponible, mais il se souvient qu’il lui arrivait de cuisiner avec lui. Il lui apprit à tenir un couteau correctement, à éplucher, à reconnaître les fruits mûrs, à préparer un foncer une pâte à tarte. Il l’emmenait avec lui rencontrer des agriculteurs, des éleveurs, des pêcheurs. Jun avait tout l’amour et toute l’attention dont un enfant a besoin pour bien grandir et ça se ressentait à l’école.
Tout changea quand Mion arriva. Jun découvrit alors à six ans la place que prend un bébé dans la vie de jeunes parents. Sa mère se mit à jouer moins de piano pour s’occuper de sa fille ou la laisser dormir en paix. Son père, pourtant tout juste sacré d’une étoile au Guide Michelin, ne trouva de temps libre plus que pour relayer sa compagne. Les promenades champêtres se firent plus rares. Le garçon passait moins de temps avec ses parents et en les voyant s’éloigner de lui, il se tourna instinctivement vers ses camarades.
Ce fut difficile car peu d’enfants lui ressemblaient. En un sens, en lui rendant leur univers aussi alléchant, ses parents l’avaient handicapé socialement. Peu d’enfants arrivent à l’école primaire en écoutant de la musique classique et en ayant cueilli des champignons à même la forêt de nos jours ! Quand Jun sonda ses camarades de classe, il comprit qu’ils préféraient jouer aux jeux vidéos ou regarder des dessins animés ; ses camarades de l’école de musique - ceux qui y étaient inscrits de leur plein gré - partageaient au moins son attrait pour la musique. Alors le garçon apprit à se fondre dans la masse, à s’intéresser à ses camarades et à partager ses passions avec ceux que ça intéressait.
Cela lui réussit plutôt bien dans l’ensemble. Il parvint à rester un élève moyen pour consacrer son sérieux à ses leçons de musique. Les matières littéraires et l’histoire l’intéressaient vaguement mais les sciences et les mathématiques l’ennuyaient profondément. Il trouvait alors que pianoter sur la table, puis sur ses genoux après s’être fait réprimander, faisait passer le temps plus vite. A la rigueur, les cours de sport lui permettaient de se dépenser. Il y découvrit même une agréable camaraderie. Le club de rugby de Sapporo qu’il rejoignit devint alors son troisième lieu de rencontre et de partage.
Quand les bébés font leurs premiers pas, cela nourrit souvent leur côté aventurier. Quelque chose attire leur attention au loin et ils s’élancent maladroitement pour l’atteindre sous le regard généralement effrayé de leurs parents. Jun avait été ce genre de bébé ; Mion non. Elle était comme un aimant attiré par le magnétisme de ses parents. Elle les suivait partout. Dès qu’elle sut articuler quelques mots, elle les suivait en les interrogeant sur ce qu’ils faisaient et pourquoi. Turbulente et affirmée, elle était studieuse à l’école si le mot est approprié pour les activités que l’on donne à un enfant de maternelle. Enrichir son vocabulaire lui fit oublier l’importance du silence. Elle insistait pour être sur les genoux de sa mère quand celle-ci essayait d’aider Jun à faire ses exercices de piano. Elle bousculait son frère comme pour essayer de prendre sa place quand il assistait son père en cuisine. Elle se mit à occuper encore plus de place quand elle commença à jouer du violon. Jun eut beau aimer sa sœur de tout son cœur, elle semblait le chasser de ses parents.
Son entrée au collège fut accompagnée, comme pour beaucoup d’adolescents à son âge, par une poussée d’hormones. Jun devint sensible à la beauté des filles autour de lui et les admirer, rêveur, rend ses cours plus intéressants. D’abord intimidé à l’idée de leur parler, le hasard de projets de groupes l’obligea à passer plus de temps avec Kumiko. Ils n’avaient rien en commun : insensible à la musique, elle aimait dessiner et découvrir le monde à travers les encyclopédies. Après quelques timides baisers et promenades en ville en se tenant la main, leur amourette s’estompa dans leur quotidien et Jun comprit qu’il n’avait aimé en elle que son doux sourire. Puis il s’éprit pour Ine, un chanteuse dont il avait accompagné l’interprétation de Après un rêve de Gabriel Fauré lors d’un examen au conservatoire et avait été charmé par sa voix. Comme ils étaient dans des écoles différentes et ne se voyaient qu’au conservatoire, Jun s’autorisa une romance avec Sayuri lors d’un cours de gymnastique acrobatique. Après tout, Ine et Sayuri ne se connaissaient pas, alors ça ne pouvait faire de mal à personne, n’est-ce pas ?
Force était de constater de Jun avait la recette avec les filles. Il semblait avoir trouvé l’équilibre idéal entre l’attention, la curiosité et la provocation. Ou bien était-ce son regard pénétrant ? Tout partait généralement d’un bon moment partagé qu’il cultivait ensuite avec autant d’attention que pour un Bonsaï. Sa double vie l’aidait diaboliquement à ne pas trop s’attacher ni à Ine, ni à Sayuri, et donc à entretenir son air mystérieux. Sans le savoir, son détachement le rendait addictif car les adolescents étant peu occupés, leur esprit laisse beaucoup de place aux romances imaginaires. Elles le percevaient comme un artiste indisponible dont l’attention était chère et se sentaient privilégiées de pouvoir passer du temps avec lui. De son côté, il se contentait sottement de profiter du bon temps qu’il avait tantôt avec l’une, tantôt avec l’autre. Que l’imagination peut être cruelle !
Alors Jun se sentit pousser des ailes et quitta le club de rugby pour rejoindre le club d’équitation. Il était à l’aise d’avoir deux copines dans deux environnements différents, alors pourquoi ne pas en chercher une troisième ailleurs ? Quelle ne fut pas sa surprise d’y retrouver à la fois Ine et Sayuri et d’apprendre qu’elles étaient amies depuis la maternelle ! Défait par son karma, il crut juste envers elles de les quitter avant qu’elles ne comprennent la situation. Cela aurait sans doute suffit s’il n’avait pas embrassé devant elles la délicieuse Urumi, à peine quelques jours plus tard, à la sortie du centre équestre. Sayuri et Ine se tournèrent en même temps l’une vers l’autre pour trouver son soutien face à un tel manque de délicatesse ; elles comprirent alors l’affront dont elles avaient été victimes. Leur fureur laissa des joues bien rouges à Don Jun. Il apprit sa leçon et quitta l’équitation pour la gymnastique où il entretint par la suite des aventures plus discrètes.
Sa relation avec sa sœur s’était nettement améliorée quand il entra au lycée. Mion conserva sa jovialité impétueuse en grandissant et Jun adorait l’accompagner dans son apprentissage du violon. Ils aimaient interpréter les duos pour piano et violon de Schubert sous la direction de leur mère. A l’école de musique, Jun venait de valider avec brio son brevet d’études musicales. On remarqua son incroyable tranquillité sur scène et son jeu nuancé à défaut d’être virtuose. Le directeur de l’école retrouvait en lui le toucher d’un certain Daniel Barenboim et encouragea ses parents à lui faire poursuivre ses études musicales au Conservatoire de Tokyo pour qu’il puisse exprimer tout le potentiel qu’il voyait en lui.
Les études supérieures valaient cher. Les parents de Jun avaient un niveau de vie assez confortable pour offrir une modeste éducation musicale à leurs enfants mais craignaient qu’un tel projet les contraigne à sacrifier la formation musicale de leur fille pour celle de leur fils. Son père, qui persistait à chercher sa deuxième étoile depuis déjà bien des années, eut une idée ingénieuse : son fils travaillerait au restaurant après ses cours et économiserait son salaire pour financer son projet.
Jun adhéra au projet et arrêta la gymnastique : il avait toujours eu envie de découvrir le monde de son père de l’intérieur. Ainsi rejoignit-il la brigade du Jardin d’Eden. Ses nouveaux collègues l’accueillirent avec sympathie et ne lui accordèrent aucun traitement de faveur sous prétexte qu’il était le fils du chef de cuisine. Ainsi commença-t-il, comme bien d’autres avant lui, à la plonge. Son poste de travail lui permit d’observer le monde impitoyable des cuisines gastronomiques. L’art était dans l’assiette, mais autour, c’était la guerre. Les cuisiniers étaient durs entre eux. Tout le monde était pressé par le temps. Son père, en bon chef de cuisine, demandait à ses chefs de partie de décompter le temps qu’il leur restait pour achever des préparations. Il goûtait tout. Quand ça lui plaisait, il remerciait son équipe. Quand il y avait un défaut, il leur ordonnait de recommencer. On s’exécutait sans broncher. Jamais Jun n’avait vu son père aussi impitoyable.
Avant chaque service, c’était le calme avant la tempête. Tout le monde sortait à l’arrière du restaurant fumer près des bennes. Jun s’était intégré après son baptême du feu et son père en personne lui offrit sa première cigarette - à condition qu’il ne dise rien à sa mère. Dehors, chacun avait sa façon de se préparer mentalement au service. Il y avait ceux qui fumaient silencieusement en regardant le ciel, ceux qui se perdaient sur leurs téléphones, ceux qui s’échangeaient des plaisanteries plus vulgaires les unes que les autres. Finalement, ça ressemblait au calme avant un concert - avec moins de délicatesse.
Petit à petit, Jun navigua entre les postes. Aide-cuisine, runner, commis de salle… mais son poste préféré était celui qu’il occupait en début de semaine : commis de bar. Kaede Nishio était la barmaid du restaurant. Elle l’aimait bien et lui faisait goûter ses créations. Elle tenait la pression du service, souriait toujours, sortait du bar aider en salle dès qu’elle en avait l’occasion. Elle était drôle et légère. Elle lui apprit à porter un plateau correctement, à shaker des cocktails, à tailler de la glace. En sa présence, le temps semblait à la fois s’arrêter et s’écouler plus vite. En fin de service, quand les cuisiniers étaient partis et qu’il ne restait plus que l’équipe en salle, elle servait des bières à tout le monde - lui y compris. Elle avait quatre ans de plus que lui, il l’aimait comme une grande sœur.
Un soir, après un service éprouvant au cours duquel le lave-verre rendit l’âme, Kaede et Jun se retrouvèrent seuls au restaurant pour finir de faire briller la verrerie. Elle rendit le moment plus agréable en lui apprenant à prendre des shooters de tequila : citron, sel, tequila. Une fois. Deux fois. Trois fois. Puis il croquèrent dans le citron l’un de l’autre, léchèrent le sel sur le dos de la main de l’autre, prirent le shooter de l’autre, et une chose en amenant une autre, s’embrassèrent. La soirée s’acheva chez Kaede. Jun était amoureux.
Leur relation s’installa. C’est encore à ce jour la plus longue relation que Jun connut. Ils parvinrent à rester assez discrets pour que ça ne s’ébruite pas au travail, même si, avec du recul, ses collègues durent s’en douter. Cette fois-là, le jeune homme était exemplaire. Kaede ne demanda jamais à ce que leur relation soit exclusive et il n’éprouva pas le besoin de multiplier les partenaires. Il laissa filer les occasions qu’il eut et garda la musique comme unique maîtresse. Un peu plus d’un an après leur premier baiser, Kaede reçut une lettre rose qui l’obligea à mettre un terme à leur relation.
Jun était dévasté. Il s’efforça de faire comme si de rien n’était pour continuer de travailler avec elle et de l’assister au bar. Après tout, elle n’avait pas choisi cette situation. Il tâcha de moins la désirer, de la chasser de ses pensées à chaque fois qu’elle s’y présentait. Elle le tourmentait. Leur relation était désormais interdite et il avait du mal à l’accepter. Quand il eut enfin obtenu son diplôme, il fit ses adieux à Kaede et partit le cœur lourd pour Tokyo. Désormais, il se contenterait de relations fugaces sans attaches pour se préserver d’une telle déchirure.
Jun avait interprété Reflets dans l’eau de Debussy et Liebesträume de Liszt à l’examen d’entrée du Conservatoire de Tokyo. Comme c’étaient des pièces que sa mère affectionnait particulièrement et avec lesquelles il avait grandi, il avait une idée précise de l’interprétation qu’il leur fallait. Il misa sur sa capacité à nuancer son jeu pour interpréter Debussy et s’inspira d’un célèbre enregistrement de Daniel Barenboim pour proposer une interprétation plus douce et moins démonstrative de Liszt que celles qu’on en faisait habituellement. Le jury fut séduit et lui accorda une rare place au Master de Piano.
Plus rares encore étaient les chambres au campus du Conservatoire et Jun s’estimait bienheureux d’en avoir une. Elle lui permit de vivre entouré de ses camarades et de tisser des liens dès son arrivée à Tokyo alors même qu’il n’y connaissait personne. Une rencontre en amenant une autre, le néo-Tokyoïte se fit montrer les meilleurs restaurants, les meilleurs cafés, les plus beaux coins de la capitale. On trinqua clandestinement à son arrivée et aux nouvelles amitiés. La liqueur pansa son cœur et l’ivresse lui ouvrit les yeux sur l’abondance de charmantes demoiselles que la ville renfermait. Don Jun naquit à nouveau tel un phoenix.
Son nouveau réseau lui permit de trouver un job étudiant confortable pour un musicien : pianiste dans un restaurant gastronomique de la capitale. Il animait cinq dîners par semaine pendant trois heures. C’étaient de longs concerts, certes, mais le salaire lui suffisait pour payer son loyer et quelques courses frugales, puis on lui offrait un repas chaud chaque soir. Il en profitait pour élargir son répertoire puis prit l’habitude de sortir se faire offrir des verres en fin de soirée que ce soit en rejoignant des amis ou en s'en faisant des nouveaux. Il se rendit alors compte que séduire était plus difficile pour les adultes que pour les adolescents. D’abord, parce qu’il approchait des inconnues plutôt que des personnes de son cercle ; ensuite, parce que ces dames pouvaient être mariées. Il apprit donc à avaler les couleuvres avant de conclure. Un jour, il cessa enfin d’y prêter attention.
Ce n’est qu’en 2108, une fois diplômé après deux années d’étude, que Jun comprit qu’il serait difficile de trouver un poste de pianiste dans un orchestre tant la concurrence était rude. Ses amis savaient qu’il ne se souciait pas particulièrement du lendemain, mais au point de ne pas réfléchir à l’issue de ses études, vraiment ? Comment pouvait-on être aussi bon interprète, aussi tranquille sur scène, et ne pas avoir anticipé ça ? Par chance, Tadashi Mastumoto, le directeur musical de l’orchestre symphonique métropolitain de Tokyo, avait été membre du jury de son examen de fin d’étude. Il trouvait que le jeune homme avait un semblant de Barenboim et lui laissa sa carte de visite.
Quand Jun le contacta dans l’espoir d’intégrer l’orchestre symphonique métropolitain de Tokyo en tant que pianiste, Matsumoto l’invita à le rejoindre dans un bar à cigare à Shinjuku. C’était un aficionado, un authentique bon vivant qui abusait de tous les plaisirs. Il aimait les bons cigares, les bons vins, la bonne musique et la bonne chair. Ce soir-là, il devint le mentor de Jun : il l’initia à l’art de fumer un cigare et le convainquit d’apprendre la direction d’orchestre pendant quatre années d’études supplémentaires.
En tant que pianiste, Jun se produisit régulièrement avec les diverses formations de Tokyo, en tant que simple accompagnateur de solistes ou de chanteurs ou lui-même en tant que soliste invité. Ses quelques représentations mettaient du beurre dans ses épinards et étaient une bonne raison de se tenir à l’écart du vacarme contestataire qui suivit les attentats du Big Bang Kiss.
Jun était dans l'arrondissement de Toshima quand le Japon fut frappé par le tragique Shukumei l’année suivante. Il découvrit avec stupeur les rues inondées de Tokyo, et apprit, abasourdi, le décès d’innombrables inconnus, puis de connaissances lointaines, puis d’amis, puis de maîtresses. Le conservatoire, situé dans le quartier Meguro, fut durement touché. On déplaça les cours au Théâtre Metropolitain de Tokyo durant les mois qu’il fallut pour le restaurer. Le conservatoire aussi comptait ses morts et organisa sous l’impulsion de ses mécènes un concert caritatif en mémoire des victimes. Jun y interpréta le douloureux Prélude en mi mineur de Chopin. A cet instant, lui qui vivait dans le présent, oubliant le passé et refusant de s’inquiéter pour l’avenir, trouva juste de rendre hommage du mieux qu’il put aux victimes. Le 12 octobre 2110, pour la commémoration du Shukumei, il dirigea au conservatoire et devant le portrait des victimes une langoureuse interprétation de l’Adagio pour cordes de Samuel Barber.
Jun adorait le mois de mai : c’était le printemps, les cerisiers étaient en fleurs, l’air plus doux rendait les cigares plus agréables à fumer et les femmes portaient des robes plus légères. Celui de 2111 fut particulièrement agréable. Il s’était offert un pèlerinage à Cuba pendant la golden week pour se remettre des émotions de ces dernières années. A son retour, ce fut comme si le Japon avait changé. Jun avait l’habitude de voir plus de femmes en soirées à cette période, mais jamais autant. On lui parla d’un bug de l’Incontestable, on lui dit que la milice ne passait plus. L’ambiance était étrange ; elle le devint encore plus quand une charmante demoiselle lui avoua au lendemain de leur soirée, au réveil, être mariée ! Ne craignait-on plus ni l’Incontestable, ni la milice ? Quoiqu’il en fut, il n’y eut aucune sanction, le gouvernement resta silencieux, et Jun comprit qu’il y avait une erreur de la banque en sa faveur. L’épervier repartit en chasse et ce mois de mai 2111 devint le mois de tous ses excès.
La gueule de bois survint au lendemain d’une soirée trop arrosée. Jun se réveilla, nu et assommé, au milieu de trois femmes et un homme dont il avait oublié les prénoms. Il se servit un verre de bourbon et regarda son téléphone. Kaede avait essayé de l’appeler sept fois. Il termina son verre d’une lampée et se mit quelques claques pour s’assurer qu’il ne rêvait pas. Depuis qu’il était arrivé à Tokyo, il avait fait de son mieux pour la chasser de ses mémoires. Quelque chose dut s’être produit. Il alluma un cigare pendant que l’orgie dormait encore et rappela son ex. Entendre sa douce voix le déchira puis le réchauffa. Kaede vivait à Tokyo depuis un an et voulait le revoir pour “boire un verre en souvenir du bon vieux temps”.
Ils se retrouvèrent le soir-même. Depuis quelques semaines, Jun travaillait sur la direction de la Suite del Angel d’Astor Piazzolla. Ce jour-là, visiblement inspiré, il parvint à y insuffler la sensualité et la langueur qui donne tant de charme au tango. Kaede l’attendait dans un bar à cocktail chic en robe de soirée. Ils discutèrent. Elle lui raconta son mariage heureux, sa fierté d’être devenue mère, la difficulté d’être barmaid quand elle était encore enceinte et qu’elle ne pouvait goûter ses propres créations. Il lui raconta à quel point il aimait la scène musicale de Tokyo et son voyage à Cuba. Après quelques verres en trop, elle lui expliqua s’occuper seule de son fils. Depuis le bug de l’Incontestable, elle n’avait plus couché avec son époux. Elle ne l’aimait pas vraiment. Voir Jun lui donnait l’impression de revivre. Ils s’embrassèrent comme s’ils ne s’étaient jamais quittés. Ils entretinrent une liaison fougueuse à laquelle le communiqué du gouvernement mit un terme.
Ce fut violent. Jun trouva son réconfort dans l'alcool et le tabac. Lui qui profitait essentiellement en soirée se mit à boire et à fumer seul et quotidiennement. Pendant quelques mois, il prit ses distances avec les femmes. C’était sa dernière année d’étude et Matsumoto, en bon mentor, lui rappela que la musique était la seule maîtresse à laquelle il arrivait à être fidèle et la seule qui ne le quitterait jamais. A la fin de l’année scolaire, Jun produirait le concert qui validerait son diplôme et marquerait son entrée dans la cour des chefs d’orchestre. Alors il s’enferma sur la lecture de la biographie de Gustav Mahler et décortiqua sa Sixième Symphonie. C’était un challenge de taille, une œuvre reconnue comme affreusement éprouvante à diriger, mais il y trouva le réceptacle de sa douleur. Il erra ainsi à travers l’épidémie qui sévit à la même période au Japon en croyant y échapper, certainement trop enivré pour comprendre son ampleur. Sa famille à Hokkaido fut touchée et lui en parla comme un drôle de coup de froid d’été. La maladie emporta ses grands-parents ; il mit ça sur le coup de l’âge.
En fin d’année, des notifications de l’ATAI lui annonçèrent la mort de plusieurs de ses proches, dont sa sœur, son père, et quelques musiciens avec lesquels il était pourtant en train de fumer entre deux répétitions. Il comprit après avoir appelé sa mère que tout le monde était en bonne santé et que ce devait être un nouveau bug de l’Incontestable. Il vécut ça comme une vaste et insignifiante plaisanterie jusqu’au jour où le gouvernement annonça une chasse à l’homme. En voyant tous ces musiciens de Tokyo profiter de la situation pour s’extraire de leurs devoirs envers le Japon, abandonnant ainsi leur orchestre et leurs proches, il comprit l’ampleur de l’événement. Matsumoto avait une position bien fataliste sur la situation : le gouvernement a réussi à tout contrôler jusqu’à présent et trouvera le moyen de tout contrôler à nouveau, alors autant ne pas se le mettre à dos.
Le temps lui donna finalement raison et tout le monde fut pucé à nouveau juste pour l’ultime représentation du Doctorat de Jun en mars 2112. Félicité unanimement par le jury, il reçut son diplôme et Matsumoto lui proposa de prendre la direction de l’Orchestre Métropolitain de Tokyo dès avril. C’était précipité, mais son chef d’orchestre avait réussi à trouver asile à l’étranger. Il n’avait donc pas vraiment d’autre choix que de faire confiance à son protégé. Ainsi Jun devint à 24 ans le plus jeune chef d’orchestre de Tokyo avec un modeste salaire annuel de 7 millions de yens.
Matsumoto lui confia un programme parfait pour exprimer sa sensibilité aux nuances et aux textures sonores. La première œuvre que Jun dirigea fut la Septième symphonie de Beethoven, dont les critiques soulignèrent l’interprétation langoureuse de l’Allegretto. Suivirent entre autres Saint-Saëns, Mendelssohn, Rachmaninov, Ravel, Dvorak, Sibelius, Mahler. Le programme lui donna également l’occasion de briller en tant que soliste sur la Suite Bergamesque de Debussy. Enfin, la tradition devint de commémorer le Shukumei chaque 12 octobre avec l’Adagio pour cordes de Samuel Barber, comme il le fit en 2110.
Ces trois dernières années, Jun savoura pleinement sa vie de jeune chef d’orchestre prometteur célibataire. Elle était parfaite : il était correctement payé, avait le temps de se reposer le matin, dirigeait des répétitions ou jouait de la musique en journée tout en buvant quelques verres ou en fumant des cigares, donnait jusqu’à deux concerts par semaine et avait chaque soir le temps de sortir profiter de son célibat.
Questions Contexte
Que pensez-vous de l’incontestable ?
Dans sa famille, il ne connaît que des exemples où les couples ont bien tourné. C’est l'Incontestable qui a marié ses grands-parents et ses parents. En revanche, il est responsable de sa rupture avec Kaede et il a détesté perdre ses plans à cause de lui. Il est donc mitigé : Jun croit que ça lui fera du bien, il croit que l’Incontestable mettra quelqu’un qui l’aidera dans sa vie, et en même temps il appréhende ses pertes de liberté.
Avez-vous entendu parler du big bang kiss
et des incontrôlables ?
Oui, Jun était préoccupé par ses études à ce moment et s'en tint à l'écart.
Quelles répercutions ont eu pour vous le tsunami et
les bugs de mariages qui ont suivi ?
Le tsunami marque Jun au fer rouge et il se sent obligé de rendre hommage aux victimes tous les ans. Il eut vent de mariages étranges mais n'y a pas été témoin et pense que ce sont des rumeurs.
Avez-vous été touché par l’épidémie de 2111 ?
Il passe au travers, certainement en tant que porteur sain.
Avez-vous participé à la chasse à l’homme ?
Il ne participe pas, en revanche c'est grâce au départ réussi d'un chef d'orchestre qu'il arrive à avoir un poste aussi jeune.
Avez-vous suivi l'élection présidentielle ? Si oui, avez-vous un avis ?
Pas vraiment ! Jun se tient à l'écart de la politique tant qu'il est libre !
Dans sa famille, il ne connaît que des exemples où les couples ont bien tourné. C’est l'Incontestable qui a marié ses grands-parents et ses parents. En revanche, il est responsable de sa rupture avec Kaede et il a détesté perdre ses plans à cause de lui. Il est donc mitigé : Jun croit que ça lui fera du bien, il croit que l’Incontestable mettra quelqu’un qui l’aidera dans sa vie, et en même temps il appréhende ses pertes de liberté.
Avez-vous entendu parler du big bang kiss
et des incontrôlables ?
Oui, Jun était préoccupé par ses études à ce moment et s'en tint à l'écart.
Quelles répercutions ont eu pour vous le tsunami et
les bugs de mariages qui ont suivi ?
Le tsunami marque Jun au fer rouge et il se sent obligé de rendre hommage aux victimes tous les ans. Il eut vent de mariages étranges mais n'y a pas été témoin et pense que ce sont des rumeurs.
Avez-vous été touché par l’épidémie de 2111 ?
Il passe au travers, certainement en tant que porteur sain.
Avez-vous participé à la chasse à l’homme ?
Il ne participe pas, en revanche c'est grâce au départ réussi d'un chef d'orchestre qu'il arrive à avoir un poste aussi jeune.
Avez-vous suivi l'élection présidentielle ? Si oui, avez-vous un avis ?
Pas vraiment ! Jun se tient à l'écart de la politique tant qu'il est libre !
Physique
Taille
: 172cmPoids
: 70kgYeux
: d'un rare gris, ils peuvent se teindre de ce qu'il regardeCheveux
: noirs, lisses, mi-longs.Style vestimentaire
: Jun soigne sa tenue : chemises sobres et toujours parfaitement lisses, gilet, pantalons de costume ou chino, chaussures de ville en cuir... Il ne porte pas de montre car son poids suffit à perturber sa performance musicale. En général, il évite de porter une cravate en-dehors des concerts et retrousse de quelques plis les manches de sa chemise dont il garde un ou deux boutons défaits. Signes distinctifs
: soigné : il aime se parfumer (il sent notamment la bergamote, le musc et le cèdre), est toujours bien rasé et veille à rester imberbe.Description générale
: Jun cache bien ses démons et son corps ne laisse rien transparaître de ses dépendances. C’est pourtant bien son hygiène de vie parfaitement répréhensible qui préserve sa taille fine, ou plutôt sa maigreur. En nourrissant son esprit d’alcool et de tabac ces quatre dernières années, il a profondément atténué son appétit et un simple repas copieux suffit aujourd'hui à le maintenir en forme. Par chance, les quelques années de gymnastique qu’il pratiqua dans sa jeunesse lui ont laissé un dos et un buste suffisamment musclés pour apporter un peu de poids à sa stature. Un œil avisé saura toutefois, en se posant sur le dos de ses mains ou ses avant-bras, faire attention à la netteté de ses veines bleues.Le jeune chef d’orchestre est contraint par sa taille moyenne d’allonger sa posture afin d’être bien vu par tous les musiciens, ce qui lui donne l'habitude de se tenir bien droit. Il a une certaine élégance que la tranquillité de son pas et la fluidité de son geste teignent avec un soupçon de raffinement. On en viendrait presque à le prendre pour un danseur ! Pourtant, en étant à ses côtés au réveil, on peut avoir l'occasion d’apercevoir les légers tremblements de ses mains jusqu'à ce qu'il se serve son premier verre de bourbon. Apparus il y a quelques mois, ils sont encore trop légers pour l'handicaper ou l'inquiéter. Ils se dissipent une fois son premier verre bu et son air morose se dissipe. Son visage s'illumine alors à nouveau de son air charmeur, de son sourire coquin, de son regard pétillant.
Fun Facts
Son petit-déjeuner consiste en un verre de bourbon, un espresso, et un cigare nicaraguayen • Il est peu affable au réveil jusqu'à ce qu'il ait bu son premier verre • Il boit chaque jour au moins l'équivalent d'une bouteille de vin • Il fume au moins 3 cigares par jour • Jun a l'oreille absolue • Son piano s'appelle Lucille • Il déteste l'odeur de l'ail • Il est fier d'avoir eu une aventure avec "chaque instrument de l'orchestre" • Quand une conversation l'ennuie, il joue de la musique dans sa tête. Quand la musique lui plaît, son corps bouge dessus. • Il a besoin d'occuper ses doigts et pianote presque tout le temps. • Debussy est son compositeur préféré au piano • Sibelius est son compositeur préféré pour l'orchestre. • Très positif, il ne dit pas de gros mots.
Caractère
On a tous déjà vu quelqu’un qui, en arrivant en soirée, semble connaître tout le monde. Il marche d’un pas lent et détendu comme s’il sortait de sa douche, salue chaque personne qu’il croise avec un grand sourire, valse d’une conversation à une autre comme s’il croisait de vieux amis par hasard sur un trottoir. Sa joie semble contaminer chaque personne qui échange un regard avec lui. Autour de lui, on sourit, on rit. Il semble connaître tout le monde et tout le monde semble l’apprécier. Alors on se demande : qui est donc cet homme pour que moi, je ne le connaisse pas ?
Cet homme magnétique, c’est Jun. Son secret, c’est une dose de curiosité pour deux doses d’optimisme. La première lui donne envie d’écouter attentivement l’histoire de chaque personne qu’il rencontre ; la seconde lui a enseigné qu’absolument chaque événement est une opportunité. Cet état d’esprit lui permet d’accueillir les enseignements des aléas de la vie avec un esprit tranquille et ouvert. Ainsi a-t-il compris que les inconnus peuvent beaucoup lui apprendre ; que son humour provocateur plaît tant qu'il sourit ; que le dialogue et l’empathie résolvent bien des conflits ; qu’il est important de se couper de ce qui nous fait du mal ; qu’il n’a de chance avec une femme qui s’il l’approche ; qu’il ne peut pas perdre quelqu’un qu’il n’a jamais eu ; que ressasser le passé, s’inquiéter de l’avenir et savourer le présent sont des choix.
Alors il cultive l’instant présent que lui offre chaque rencontre avec une certaine nonchalance et se laisse emporter par la danse. Parfois, c’est une courte valse superficielle au cours de laquelle on évoque juste la météo. Parfois, ce sont des faux-pas qui lui indiquent qu’il vaut mieux passer à autre chose. Et parfois, ça devient un tango au cours duquel Jun et sa partenaire tombent amoureux l’un de l’autre le temps d’une étreinte.
C’est un homme profondément sensuel au sens propre du terme : il aime les plaisirs de tous ses sens. Il se délecte du bouquet du café, du goût du vin, de la brûlure de son whisky. Il plonge dans toutes les nuances que lui offre le timbre de chaque instrument de musique. Il admire autant les courbes des femmes que celles d’un violoncelle ou les dessins abstraits que forment les notes sur une partition. Il est attentif au poids de chaque touche de son piano sous ses doigts. Tout dans son univers représente une œuvre pour ses sens.
Un autre homme se réveille. Fatigué, silencieux, le visage fermé. Il traîne les pieds jusqu’à la machine à café. Il se sert un bourbon d’une main frémissante. L’espresso coule. La mine basse, Jun coupe un cigare et se laisse glisser le long du frigo pour s’asseoir par terre. L’espresso refroidit pendant que son cigare rougit à la flamme de son briquet. La fumée envahit la pièce. Jun l’observe dissiper ses symptômes de manque. Une lampée de bourbon le ramène à la tranquillité. Il finira par jeter son espresso car il déteste le café froid et s’en fera un autre plus tard.
Derrière son masque de tranquillité, c’est un homme qui a peur d’être seul et qui fait tout pour combler ce vide. Il fuit ses pensées dans ses addictions à l’alcool, au café, au tabac, aux femmes. Il refoule ses émotions dans la musique et c’est certainement ce qui en fait un aussi bon interprète.
Cet homme magnétique, c’est Jun. Son secret, c’est une dose de curiosité pour deux doses d’optimisme. La première lui donne envie d’écouter attentivement l’histoire de chaque personne qu’il rencontre ; la seconde lui a enseigné qu’absolument chaque événement est une opportunité. Cet état d’esprit lui permet d’accueillir les enseignements des aléas de la vie avec un esprit tranquille et ouvert. Ainsi a-t-il compris que les inconnus peuvent beaucoup lui apprendre ; que son humour provocateur plaît tant qu'il sourit ; que le dialogue et l’empathie résolvent bien des conflits ; qu’il est important de se couper de ce qui nous fait du mal ; qu’il n’a de chance avec une femme qui s’il l’approche ; qu’il ne peut pas perdre quelqu’un qu’il n’a jamais eu ; que ressasser le passé, s’inquiéter de l’avenir et savourer le présent sont des choix.
Alors il cultive l’instant présent que lui offre chaque rencontre avec une certaine nonchalance et se laisse emporter par la danse. Parfois, c’est une courte valse superficielle au cours de laquelle on évoque juste la météo. Parfois, ce sont des faux-pas qui lui indiquent qu’il vaut mieux passer à autre chose. Et parfois, ça devient un tango au cours duquel Jun et sa partenaire tombent amoureux l’un de l’autre le temps d’une étreinte.
C’est un homme profondément sensuel au sens propre du terme : il aime les plaisirs de tous ses sens. Il se délecte du bouquet du café, du goût du vin, de la brûlure de son whisky. Il plonge dans toutes les nuances que lui offre le timbre de chaque instrument de musique. Il admire autant les courbes des femmes que celles d’un violoncelle ou les dessins abstraits que forment les notes sur une partition. Il est attentif au poids de chaque touche de son piano sous ses doigts. Tout dans son univers représente une œuvre pour ses sens.
Un autre homme se réveille. Fatigué, silencieux, le visage fermé. Il traîne les pieds jusqu’à la machine à café. Il se sert un bourbon d’une main frémissante. L’espresso coule. La mine basse, Jun coupe un cigare et se laisse glisser le long du frigo pour s’asseoir par terre. L’espresso refroidit pendant que son cigare rougit à la flamme de son briquet. La fumée envahit la pièce. Jun l’observe dissiper ses symptômes de manque. Une lampée de bourbon le ramène à la tranquillité. Il finira par jeter son espresso car il déteste le café froid et s’en fera un autre plus tard.
Derrière son masque de tranquillité, c’est un homme qui a peur d’être seul et qui fait tout pour combler ce vide. Il fuit ses pensées dans ses addictions à l’alcool, au café, au tabac, aux femmes. Il refoule ses émotions dans la musique et c’est certainement ce qui en fait un aussi bon interprète.
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Jun Saito
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Bon courage pour la rédaction. :)
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Joli vava et un métier stylé qui change de d'habitude ! :) Ce confrère Jun annonce du bon !
Sois le bienvenue sur JM et bonne remise dans le bain du rp.
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Bon courage pour la rédaction de ta fiche, hâte de découvrir son talent
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Bienvenue et bon courage pour ta fiche
Je suis curieuse d'en lire plus sur le monsieur, et gros coeur sur toi pour le vava **
Je suis curieuse d'en lire plus sur le monsieur, et gros coeur sur toi pour le vava **
Yuka Saito
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Hijikata * . * Quel merveilleux choix de vava ! Et son métier, c'est rafraichissant comme choix et pas banal ! En tout cas hâte de le voir inrp ce monsieur ~
Ah euh oui bienvenue sinon et bon courage pour la reprise
Ah euh oui bienvenue sinon et bon courage pour la reprise
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Bienvenue ! Le personnage a l'air intéressant, avec son côté bon vivant qui cache une part plus sombre.
Bonne chance pour la fin de la rédaction de ta fiche <3
Bonne chance pour la fin de la rédaction de ta fiche <3
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Atsushi Nao-Wang
J'avoue que prendre un perso de Gintama, pépite
Je m'attendais à tout sauf un musicien par contre
Bienvenue et bonne rédac
Je m'attendais à tout sauf un musicien par contre
Bienvenue et bonne rédac
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Bienvenue et bon courage pour ta fiche ! o/
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Jun Saito
Merci infiniment pour votre accueil ! Je laisse ce message pour signifier que la fiche est prête à être évaluée. :)
Jun Saito
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Modération de fiche
Le staff de Just Married te souhaite la bienvenue sur le forum !
Introduction
Encore bienvenue sur le forum, Jun! C’est parti pour la modération !
Histoire
-Attention, au Japon l’âge légal pour fumer et boire est de 20 ans. Toute personne incitant Jun à le faire avant cet âge (je pense à son père et Kaede) est en infraction. Jun pourrait avoir de sérieux problèmes (viré du conservatoire par exemple). J’ai un peu de mal à cerner quel âge il a au moment de l’initiation au cigare ^^”
-Ce sont les ¾ du Japon qui ont été touchés par Shukumei. Pas uniquement Tokyo, hélas. (A titre informatif).
-Une petite erreur dans les questions contexte. Tu évoques sa nouvelle liaison avec Kaede dans les bugs de mariage qui ont suivi Shukumei mais, selon ton histoire, il la retrouve au moment du System Error.
- Aimer la bonne chair* A moins que le jeu de mot soit volontaire ?
Physique
-La partie physique doit atteindre 250 mots minimum ^^
-Il faudrait manger un peu plus que ça, jeune homme ^^”
-Tu ne mentionnes sa pratique du tango à aucune moment de l’histoire ^^” De même, combien de temps a-t-il pratiqué la gymnastique s’il se considère comme ancien gymnaste ? Ca fait beaucoup d’activités annexes quand on sait que se dévouer à l’apprentissage d’un instrument demande énormément de temps.
-De ce que je vois dans les “funfacts”... Jun a un très sévère problème avec l’alcool (ainsi qu’avec le tabac). On le voit souvent boire et fumer dans l’histoire, mais à ce point-là sa santé est clairement en danger. Il va falloir le prendre en compte dans ta fiche, car tu sembles nous le présenter comme quelqu’un parfaite santé malgré ses excès... L’équivalent d’une bouteille de vin par jour ? Je ne suis pas médecin mais pour moi c’est de l’alcoolisme ^^” Tu en parles brièvement dans la section caractère, mais ça me semble un peu léger ^^”
-Un petit doublon de “notamment”
Caractère
-C’est bon, même si encore une fois j’aurais aimé un peu plus d’explications quant aux conséquences de ses addictions.
Conclusion
Alors... Il y a effectivement quelques points à reprendre et des ajouts à faire, mais... Ce que j’ai surtout envie de dire, c’est “T’étais où pendant dix ans ?”. Bref... Je vois passer beaucoup de jolies fiches, mais la tienne est particulièrement fluide et bien écrite ! Un réel plaisir à lire et un personnage à l’évolution intéressante, cohérente et bien intégrée dans le contexte ! (J’avoue avoir quand même lâché un “cheh!” à son arrivée au club d’équitation XD).
Tu sais où me trouver en cas de besoin!
Bon courage pour les modifications ! En cas de problème, de doute, n'hésite pas à contacter un des membres de l'administration, nous serions ravis de te venir en aide ! :)
Analyse : 1/3
Nous analysons au maximum trois fois une fiche, après cela, si nous ne pouvons toujours pas la valider, nous serons malheureusement obligés de la refuser. Nous ne pouvons nous permettre de reprendre chaque fiche dix ou vingt fois, cela serait autant pénible pour vous que pour nous. Merci de votre compréhension.
Tora parle Anglais, Japonais
Tora Kanashisa
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Jun Saito
Merci pour ton retour et ta réactivité @Tora Kanashisa ! J'avais vraiment peur que ma fiche soit lourde à lire, donc tant mieux si ce n'est pas le cas.
J'ai bien corrigé les points que tu as soulevés :
- Jun a bien fumé pour la première fois au restaurant mais commencera à fumer réellement qu'à partir de 2108 (il a alors 20 ans). Idem pour l'alcool, il boit clandestinement au campus tant qu'il n'est pas assez vieux pour acheter de l'alcool par lui-même ;
- On l'introduit aux cigares à 20 ans (2108) ;
- J'ai précisé qu'au moment du Shukumei, il était dans l'arrondissement Toshima à Tokyo. C'est une des zones les moins touchées sur la carte.
- J'ai corrigé les questions contexte (je m'étais emmêlé les pinceaux, au temps pour moi !) ;
- J'ai corrigé la bonne chair ;
- J'ai plus développé la partie physique. J'en ai profité pour retirer la partie tango (elle ne devait plus y être de toutes façons) et j'ai plus insisté sur les effets de sa dépendance, notamment à l'alcool. Maintenant, il ressemble plus encore à un bel alcoolique chronique ! (j'ai également précisé dans l'histoire depuis quand il boit quotidiennement pour qu'on comprenne pourquoi il n'en est pas encore à boire des produits ménagers pour avoir sa dose xD)
- Doublon corrigé.
J'ai bien corrigé les points que tu as soulevés :
- Jun a bien fumé pour la première fois au restaurant mais commencera à fumer réellement qu'à partir de 2108 (il a alors 20 ans). Idem pour l'alcool, il boit clandestinement au campus tant qu'il n'est pas assez vieux pour acheter de l'alcool par lui-même ;
- On l'introduit aux cigares à 20 ans (2108) ;
- J'ai précisé qu'au moment du Shukumei, il était dans l'arrondissement Toshima à Tokyo. C'est une des zones les moins touchées sur la carte.
- J'ai corrigé les questions contexte (je m'étais emmêlé les pinceaux, au temps pour moi !) ;
- J'ai corrigé la bonne chair ;
- J'ai plus développé la partie physique. J'en ai profité pour retirer la partie tango (elle ne devait plus y être de toutes façons) et j'ai plus insisté sur les effets de sa dépendance, notamment à l'alcool. Maintenant, il ressemble plus encore à un bel alcoolique chronique ! (j'ai également précisé dans l'histoire depuis quand il boit quotidiennement pour qu'on comprenne pourquoi il n'en est pas encore à boire des produits ménagers pour avoir sa dose xD)
- Doublon corrigé.
Jun Saito
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Le code de ta fiche est cassé, mais j'ai pu lire les modifs en utilisant le "citer" et c'est bon pour moi!
Je vais demander à un de mes collègues de venir voir s'il rectifier tes balises!
Je te souhaite en attendant la bienvenue sur JM et un bon retour au RP! Dix ans d'absence, c'était trop long!
Je vais demander à un de mes collègues de venir voir s'il rectifier tes balises!
Je te souhaite en attendant la bienvenue sur JM et un bon retour au RP! Dix ans d'absence, c'était trop long!
Pré-validation par Ty'
Votre fiche a été pré-validée par un modérateur, un administrateur passera sous peu valider officiellement celle-ci.
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Ah oui pardon ! J'ai corrigé les balises, j'avais supprimé par inadvertance des fermetures de div...
Merci pour la pré validation, hâte de reprendre ! o/
Merci pour la pré validation, hâte de reprendre ! o/
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• Si vous souhaitez trouver des partenaires pour vous lancer, n'hésitez pas à faire un tour par ici !
• Dans l'ordre, vous pouvez faire une demande de conjoint ici, ensuite vous faites une demande d'habitation ici et enfin, vous pourrez valider votre mariage ici.
• De faire un peu de pub autour de vous pour le forum et de voter régulièrement aux tops sites.
Tu es validé(e) !
Toutes mes félicitations, votre fiche est validée !
N'oubliez pas :
• De remplir les champs de votre profil.• Si vous souhaitez trouver des partenaires pour vous lancer, n'hésitez pas à faire un tour par ici !
• Dans l'ordre, vous pouvez faire une demande de conjoint ici, ensuite vous faites une demande d'habitation ici et enfin, vous pourrez valider votre mariage ici.
• De faire un peu de pub autour de vous pour le forum et de voter régulièrement aux tops sites.
& Surtout, AMUSEZ-VOUS !
Merci Lucci, Zach (notamment pour le vava dessiné avec Kiyo ♥) et Lucas pour les avatars et kits
- Spoiler:
- Ce qu'ils ont dit :
- [22:06:43] Luz E. Alvadaro : "Le RP plus une passion, une profession" "Makoto Nanase 2017"
- Le plus beau compliment :
- Merci Oz :
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Mascotte de l'Incontestable
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Perfect match
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Anti-système
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