Kenzō Minamoto

Kenzō est né au sein d'une famille aisée de Tokyo, une chance lui ayant permis de mener une enfance confortable et sans histoire. Ses parents nourrissant de grandes aspirations à son égard, il se vit ainsi dès sa tendre enfance astreint à de multiples activités telles que l'apprentissage du judo et du piano. Si la première ne l'avait jamais véritablement passionné, la seconde suscitait davantage son intérêt ; après tout, user d'un clavier et en presser les touches avec dextérité n'était guère sans lui rappeler les jeux vidéo qu'il affectionnait tant. Il disposait toutefois d'un réel intérêt envers la musique, et plus généralement tout ce qui était artistique et lui offrait une certaine évasion en stimulant son imagination.

Il grandit dès lors en se concentrant sur ses études et ces disciplines censées faire de lui un membre respectable de la haute société, une fois qu'il atteindrait l'âge adulte. Son adolescence solitaire ne lui posait toutefois aucun problème : les jeux et les animes se suffisaient largement à occuper le temps libre de toute manière limité dont il bénéficiait. Qui plus est, il pouvait compter sur l'Incontestable qui lui trouverait un jour la femme parfaite pour lui, sans qu'il n'ait à socialiser ! Une idée qu'il avait toujours trouvé particulièrement réconfortante, quand bien même n'appréciait-il que peu que son cerveau soit l'hôte d'une puce implantée à sa naissance. Mais si tel était le prix à payer pour obtenir la waifu de ses rêves sur un plateau, comment pouvait-il critiquer ce système ?!

Bien sûr, il avait entendu parler de ces rumeurs de mariages ratés ou de personnes non-compatibles appairées par erreur, mais même si c'était vrai, ils ne représentaient qu'une grande minorité des cas. Ses propres parents s'entendaient parfaitement, comme les autres adultes mariés qu'il connaissait. Kenzō en était convaincu : l'Incontestable était une bénédiction pour les gens tels que lui, qui n'avaient ni le temps ni l'énergie pour nouer des relations réelles ! Sous l'œil de cet ange gardien bienfaisant, il pouvait sereinement se concentrer sur son travail et ses passions ! S'il devenait riche et un homme de valeur, même un otaku comme lui se verrait attribuer la plus belle et la plus extraordinaire des épouses !

Ses bons résultats académiques lui permirent d'intégrer l'université de Tokyo, satisfaisant par là-même aux exigences élevées tant de son père que de sa mère. Un accomplissement l'autorisant à continuer à vivre chez eux au lieu d'être mis à la porte. Avec de tels parents et l'Incontestable dans sa vie, Kenzō se sentait si chanceux ! D'autant plus qu'une nouvelle invention extraordinaire, le NerveGear, lui apportait désormais tout ce dont il avait besoin dans l'attente de son mariage ! Il devait pour cela s'assurer que l'incontestable ne soit pas supprimé avant qu'il ne reçoive à son tour cette précieuse lettre ! Un scénario catastrophe qui n'était à ses yeux nullement acceptable, rendu plausible avec l'émergence de mouvements tels que les Incontrôlables, débutant leurs manifestations en refusant ouvertement de s'embrasser lors du Big Bang Kiss. Qui étaient-ils pour mettre en péril ses rêves et la société ?!

C'est ainsi que le jeune homme fraîchement diplômé rejoignit le service de campagnes publicitaires du TPAI. Parfaitement conscient d'y réaliser un travail de propagande contrevenant à la liberté d'expression, il considérait sa mission comme un mal nécessaire afin de sauvegarder un bien supérieur. A peine avait-il été recruté, que contrecarrer ces rebelles était devenu l'essentiel de son travail, jusqu'à la neutralisation de ces terroristes qui s'étaient selon toute vraisemblance radicalisés, à en juger par les attentats qu'ils avaient fini par commettre. Tout fut de nouveau menacé lors du Shukumei, dont les catastrophes naturelles en série causèrent non seulement de nombreuses victimes, mais également moult dégâts ; notamment à l'Incontestable, à en juger par les étranges mariages et la soudaine vague de divorces ayant suivi, avant un retour à la normale salvateur. Sûrement avait-il finalement été réparé, au plus grand soulagement de Kenzō redoutant déjà le pire.

Lorsque l'Incontestable cessa (encore) de fonctionner en 2111, notre jeune homme ressentit tout d'abord une nouvelle frayeur. En tant que célibataire, il ne se sentait que peu concerné dans l'immédiat, mais ce bug mettait encore en péril la réception de sa précieuse lettre ! L'apathie du gouvernement et la légèreté avec laquelle la situation fut traitée le conduisirent toutefois à s'interroger, sur la nature de cette défaillance, voyant ses soupçons confirmés lorsqu'il fut révélé qu'il s'agissait d'une simple expérience. Un test de mauvais goût nourrissant chez lui la conviction que les dirigeants n'étaient pas à la hauteur des enjeux, cette dernière s'en trouvant renforcée lorsque l'épidémie coïncidant avec l'arrêt de l'Incontestable commença à émerger. Par chance, Kenzō et sa famille ne furent que peu touchés par les symptômes, mais il ne faisait aucun doute dans son esprit que les politiques actuels, et non les rebelles, étaient le plus grand danger pour le système...

Une incompétence supposée, qui à ses yeux se trouva validée quelques mois plus tard au cours de l'épisode du Soosaku, lorsque des citoyens furent annoncés morts alors qu'ils étaient bel et bien en vie. D'après un communiqué officiel, "Les puces avaient montré leurs limites". Mais qui diable était responsable de l'implantation des puces, si ce n'était justement le gouvernement ?! Une nouvelle preuve que les politiques n'étaient en rien à la hauteur de l'Incontestable, tandis qu'une chasse à l'homme afin de retrouver les personnes ayant été victimes de l'épidémie fut subséquemment lancée. Asymptomatique cet été, Kenzō se signala de lui-même pour faire bonne mesure, non sans une certaine consternation intérieure face à un tel fiasco. Il participa d'ailleurs directement à inciter les gens à se rendre, collaborant avec des Idols afin de composer des chansons appelant au retour des fuyards en usant de manipulation émotionnelle.

Sans aucune surprise, il considère le nouveau Premier Ministre élu lors du Senkyo avec défiance, pressentant un nouveau dirigeant indigne du système actuel. L'introduction du divorce était d'ores-et-déjà une preuve de son mépris envers l'Incontestable, quand bien même cette mesure pouvait revêtir des bons côtés dans des circonstances spécifiques, tout comme la suspension des devoirs conjugaux en cas de violences, et la possibilité de déménagement. Des mesures de bon sens,  dont l'absence jusqu'à aujourd'hui reflétaient le manque de prévoyance des politiques précédents ; un contraste saisissant à côté de la grandeur de l'Incontestable. D'ailleurs, pourquoi ne pouvait-il pas choisir les dirigeants les plus aptes et conformes aux souhaits de la population, s'il pouvait choisir ses époux ?!

Atteignant les trente printemps et toujours célibataire sans avoir connu la moindre relation, Kenzō commençait à s'inquiéter, et à se demander s'il n'avait pas été oublié par l'Incontestable. N'était-il vraiment compatible avec aucune femme à son goût ? Avait-il été laissé sur le carreau car le NerveGear s'accaparait l'essentiel de sa vie sociale ? Pourtant, c'est afin de surmonter de telles situations que l'Incontestable avait été conçu ! Mais alors qu'il commençait peu à peu à douter, il reçut finalement le sésame tant attendu qui s'apprêtait à lui ouvrir les portes de sa nouvelle vie : sa lettre de mariage venait d'arriver ! Il lui restait désormais à rencontrer son épouse et à emménager dans son nouveau lieu de vie, quittant enfin le domicile parental !

PS : Je devrais m'inscrire avec quelqu'un qui incarnera l'épouse, d'où l'inclusion de la lettre à la fin de l'histoire.

Réfléchi et pragmatique, Kenzō est avant tout un intello dont l'esprit analytique est adouci par son appétence pour les arts et l'évasion. Son image plus sérieuse se voit ainsi tempérée par une part plus ludique et rêveuse. Cette synthèse, combinée à son éducation, lui permet de travailler efficacement avec des politiques et personnalités évoluant – ou aspirant à évoluer – dans l'industrie du spectacle et du divertissement.

Socialement, il compense son introversion par son humour, sa faculté d'écoute et sa culture, présentant un profil relativement atypique. Il préfère toutefois le confort de son intimité, où il peut se ressourcer et s'adonner à ses activités préférées. Pourtant, il aspire à partager son quotidien avec sa future partenaire ; une inconnue qui par la grâce de l'Incontestable saurait lui correspondre, et insufflerait à sa vie le piquant l'entraînant hors de sa zone de confort, en lui faisant découvrir de nouveaux horizons.

Derrière sa nature plus réservée, ainsi que ses airs conformistes envers la société et les attentes de ses parents, se dissimule un caméléon plus subversif à l'affût des opportunités. Loin d'adhérer au système tel un mouton, il y voit tout autant un moyen de servir ses propres intérêts qu'un outil qu'il considère globalement bénéfique à l'échelle macroscopique, si bien qu'il ne saurait être catégorisé comme un suiveur ou quelqu'un d'égoïste. S'il a confiance en ses opinions ou ses capacités, Kenzō ne se prend guère pour autant au sérieux, en adéquation avec une certaine forme de tempérance ou de retenue.

Nonobstant, ce bourgeois apprécie les paillettes et les belles choses, qu'il s'agisse d'œuvres, d'objets, de gastronomie ou de personnes, loin de rester insensible aux belles apparences flamboyantes ou ostentatoires. Habitué au confort depuis sa tendre enfance, il dispose sans aucun doute d'une facette plus matérialiste ou superficielle ; de même qu'un côté beauf et un intérêt pour le bling-bling plus ou moins refoulé. Il se montre de plus soucieux du rangement et d'entretenir un environnement plaisant.

La première caractéristique physique notable chez Kenzō s'avère probablement sa grande taille au regard de la moyenne japonaise, culminant à un peu plus d'1m80 de hauteur. Il arbore une silhouette gracile, qui même si elle semble relativement mince n'a pour autant rien d'une brindille : bien qu'il ait arrêté, sa quinzaine d'années d'arts-martiaux a en effet façonné un corps un tant soit peu athlétique. Sa musculature reste ainsi bien dessinée, et son mode de vie plus casanier ou virtuel est en partie compensé par une alimentation équilibrée et un exercice quasi quotidien pour se rendre sur ses lieux de travail ou rentrer chez lui, entretenant conséquemment un niveau de forme acceptable.

Ses fins cheveux bruns sont généralement coupés assez courts, tout en conservant une certaine longueur sur le devant et les côtés afin de générer du volume. Il lui arrive parfois de les coiffer vers l'arrière, mais les laisse souvent retomber plus naturellement tant qu'ils ne viennent point trop obstruer sa vue. Il possède des iris tirant vers le marron foncé, s'exprimant dans un regard profond aux accents pénétrants ou songeurs plutôt que pétillants. Malgré les possibilités d'opération de sa myopie, il garde délibérément des lunettes qu'il porte alternativement avec des lentilles, proposant un contraste entre une apparence de geek sérieux et de bad boy plus relâché.

Au niveau vestimentaire, il priorise en extérieur un style assez chic ou professionnel, typique de son milieu social aisé et de son travail. Costumes, cravates, chemises italiennes, cintrées font partie de sa garde-robe. Lorsqu'il peut rester chez lui, il se complaît dans des survêtements et autres tenues bien plus modestes et confortables. De manière générale, Kenzō cherche à rester présentable et élégant afin de faire bonne impression, entretenant une image soignée en société. Par ailleurs, il lui arrive d'adopter une touche de négligence ou de décontraction délibérée, afin d'éviter de paraître trop guindé.

Personnage tiré d'un manga/anime/jeu-vidéo/série

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<div class="infobulle1">• [b]Levi Ackerman[/b] {Shingeki no Kyojin} [i]est[/i] [url=https://just-married.variousforum.com/u3717]Kenzō Minamoto[/url]<span><img src="https://www.zupimages.net/up/24/19/r512.png"></span></div>