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— Just Married —

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25/03/2024


Les plus du perso :
Je suis: anti-Incontestable.
Époux/se : Hideaki Goyô (Ono)
Autre: Avatar dessiné par Boredth
Yaishi Goyô
Yaishi Goyô
TW : mention de drogue, d'amputation, de délits mineurs divers, de coma, de dépression...
Yaishi Goyô
C'était l'histoire d'une goyave qui avait bu la tasse.
Informations générales
Nom : Goyô ; héritage de sa mère qui l'a eu sans avoir besoin de mariage, alors qu'elle était encore trop jeune pour qu'on l'a dise adulte. Peut-être pour ça qu'il est resté un grand gamin.
Prénom.s : Yaishi ; aussi simplement que ça, rapport à un manga qu'elle avait aimé lire et qu'elle gardait secrètement dans son coeur, espérait que son fils serait aussi charismatique que le personnage qui portait ce nom-là... Comme quoi, le prénom ne fait pas tout.
Âge : Aussi surprenant cela puisse-t-il paraître, il a enfin atteint les trente-six ans ; c'est que pas beaucoup de gens aurait cru qu'il allait le faire - et franchement, lui non plus y croyait pas. Né en périphérie de Tokyo le 20 mars 2079, ouin ouin, comme tous les bébés en fait.
Genre : Foutrement masculin, malheureusement cisgenre, désespérément aussi con que son assignation de naissance pouvait le laisser deviner.
Origines : Des gênes d'étrangers dissolus dans le sang pour un japonais né sur ce maudit sol, damn it, quelle idée de le pondre ; la mère Goyô sait pas bien non plus pourquoi quand elle le regarde.
Activité : Perceur, talent longtemps mis de côté, mains d'or - enfin de métal pour l'une - et puis let's go vous percer la peau à vie et puis même que si vous vous en occupez bien,  ça restera mieux dans votre chair que les puces. (Petite blague d'anti incontestable, tu coco' !)
Sexualité : Il vous en pose des questions, lui ? (Oui) Bah assurément ouvert à tou·te·s, s'est longtemps cru hétéro mais finalement il a des qualités et ne l'est donc pas. Il saurait pas trop dire si c'est une bonne nouvelle ou non, parce qu'il a passé la majorité de sa vie à courir après les nanas d'avant qu'un Ange ne le frappe en plein plexus et lui révèle une vérité qui reste tout de même amère. Drôle de monde.
Avatar : Johnny Silverhand (Cyberpunk 2077), dessiné pour le coup par Boredth.
Règlement : - Tarézon je viens avec toi - Mako
Chemin On m'a fait commencer le rp ici, l'impression d'y avoir fait toutes mes classes, le retour x2, let's go retourner tout Tokyo again !
Autre : Le comeback du comeback, prise deux, édition trois, faut blâmer Makoto (non c'faux, merci à elle surtout Yaishi Goyo - It only cost everything  3488335006 )
Histoire
Y'avait l'ange ; son Ange ; l'aurait jamais dû poser le regard dessus ; et pourtant c'était tombé là, dans le coin, comme une poussière qui s'était coincé sous la paupière ; pour sûr qu'il en a chialé, de ce grain devenu son tout. Y'avait le bonheur parfois qui se posait dans la paume de sa main, la sensation de pouvoir vaincre le monde dès lors qu'il était accompagné de son Ange ; et il y a cru, fût un temps ; eu de l'espoir qui avait débordé de partout, alors qu'il pouvait enfin l'embrasser comme si plus rien ne pouvait compter, comme si le monde pouvait les oublier tout autant qu'iels parvenaient à l'effacer, à être dans les bras l'un de l'autre ; mais les contes de fées n'existent pas, avec l'Incontestable ; et les évidences, la machine les broient au profit de tout autre chose. Alors l'Ange a repris ses ailes et a cessé de l'abriter d'avec ; et pourtant, la graine a pris, dans son ventre ; et il s'est arrondi, d'avec un autre pour mari pour l'Ange pourtant.

L'Ange ; c'était un si beau surnom ; Eurydyce ; et Yaishi aurait pu aller lae chercher jusqu'en Enfer, lui aussi.

Mais fallait pas, plus ; et les évidences ont été définitivement éteintes, quand il a serré une dernière fois leur fils dans les bras, qu'il lui a murmuré quelques mots à l'oreille que même son autre parent ne saura jamais, qu'il n'aura jamais répété à qui que ce soit ; une simple photo de lui laissé à Dyce, pour si un jour Zephyr voulait savoir à quoi son père pouvait bien ressembler ; et dès que le camion de déménagement s'était éloigné, Yaishi redevenait ce qu'il avait toujours su être le mieux.

O U R O B O R O S

• • •

Il est à courir, à tenter d'éviter de se faire choper ; le rire gras une fois à l'abri, d'avec Bunta qui s'écrase tout contre lui et qui se marre tout autant bêtement que lui ; ils sont complètement essoufflés, les doigts pleins de peinture, parce que la bombe leur a échappé rien que l'espace d'une seconde et que celle d'après, y'avait la flicaille qui leur priait d'arrêter. En soi, l'ordre a été respecté, si ce n'est juste qu'ils ont couru plus vite qu'il ne l'aurait fallu - et même pas dans la bonne direction. Le sourire de sale gosse gravé sur les traits du Goyô, alors qu'il lorgne sur son ami, qu'ils vont encore éclater de rire s'ils échangent un nouveau regard ; et que, qui sait, la police pourrait être encore pas loin, à chercher après les petits délinquants qu'ils sont. Bunta, c'était le frère qu'il aurait aimé avoir, celui qui aurait dû être dans le même berceau, d'avec lequel on aurait dû le bercer ; y'avait ce truc entre eux, incroyable, une évidence qui s'était toujours faite et que le monde portait comme un fardeau pour eux. C'est qu'ils étaient pas le genre de gamins sages, pas à vouloir à rentrer dans les rangs, à vouloir se décolorer les cheveux et rater même le certificat de fin d'études en se pointant pas, en voulant absolument aller à contre courant ; à se promettre de réussir autrement, à tâtonner des instruments pour se faire croire qu'un jour, ils seraient des grands noms de ce monde. Spoiler alert : ce n'est jamais arrivé.

Mais c'était pas grave ; parce qu'ils arrivaient à s'en sortir, que Yaishi avait assez de bagout pour toujours trouver un petit boulot dont personne n'en tirait de la fierté si ce n'est lui ; parce que la musique le faisait vibrer, parce qu'il y avait Bunta, parce qu'il y a eu le groupe après. C'était suer et trimer pour les belles causes, de celles qui font briller les yeux, qui font croire que demain sera beau, que le ciel sera toujours bleu ; pour sûr qu'il était foutrement naïf, bon à rien au final, pas même capable d'exceller dans ses rêves. Voulait conquérir le monde mais pensait juste à sa ville d'abord, à ce Tokyo dans lequel souvent ils jouaient, dans lequel il chantait ses espoirs sans jamais songer qu'un jour, tout partirait en fumée ; il était jeune et même d'avec l'âge de pouvoir épouser le pays entier, il y songeait pas, se disait jamais que ça allait lui tomber dessus un beau jour ; ou alors, si, alors fallait vivre sa vie à fond avant ça, pouvoir mettre assez de côté pour se barrer de ce pays d'avant qu'on le rattrape, qu'on le foute dans un train train qui lui ressemblerait pas, qu'on lui imposerait d'agresser sexuellement quelqu'un tous les jours ; il en voulait pas des baisers forcés, voulait embrasser toutes les bouches mais uniquement celles qu'il aurait choisies et qui l'auraient tout autant choisi.

Mais on choisit jamais, d'avec l'Incontestable.

• • •


Bip. Bip. Bip. Bip. Bip.


C’est comme une mélodie. Une d’ambiance, qui vous berce doucement mais sûrement, que vous redoutez car vous savez qu’à un moment, elle peut s’arrêter pour laisser place à celle d’un danger imminent. Quand elle change, vous regardez autour de vous, agitant le stick de votre manette pour lorgner ce qui va vous arriver sur le coin du museau. Parfois, vous n’y faites pas attention et alors, le danger vous frappe en traître sans que vous ne puissiez rien y faire. La manette peut être lancée, rageusement ou bien, au contraire, vous restez calme et reprenez bien vite votre partie.

Sauf que nous ne sommes pas dans un jeu. Ce bip, régulier, qui ne change plus depuis des mois est celui d’une vie, unique, déjà bien entamée. Il a déjà été présent, mais là où la première fois, la minute pour l’endormi n’avait été quelques jours, la voici être des mois, déjà. L’espoir s’effrite de le voir revenir à la vie réellement. Doucement, on se dit qu’il n’ouvrira plus jamais les yeux, qu’il est comme déjà mort. Petit à petit, les larmes et la colère ont laissé place à la lassitude et une simple peine. Désormais, la mère Goyô ne caresse plus la joue de son fils en rentrant, quand elle vient le voir.

Elle se dit que c’est inutile, qu’il ne sent plus rien. Elle ne le pense pas directement, ça reste inconscient, mais il n’empêche que. Cet enfant est mort tout en ne laissant personne faire son deuil de lui. Elle n’a pas su qui contacter, quand c’est arrivé. Le téléphone n’a pas survécu à l’accident, broyé sous les roues, tout comme lui a été frappé. Alors, pour beaucoup déjà, il est simplement disparu ou bien, oui, déjà mort depuis belle lurette. Il n’y a personne pour démentir les rumeurs de sa prétendue mort.

On se rend compte toujours trop tard qu’on ne connaît pas tellement quelqu’un que lorsqu’on ne peut plus poser la simple question de comment il va, ces temps-ci. On ne peut plus lui faire remarquer comme il a pu maigrir, dernièrement. Pourtant, ça l’aurait peut-être sauvé, ce cher enfant. Quand elle y pense, les larmes reviennent, finalement. Et oui, elle n’a pas pu faire son deuil, encore. Au fond, elle souhaite tout autant le maintenir en vie que de céder à l’envie de dire que c’est terminé, qu’ils peuvent le débrancher. La douleur de l’indécision. La douleur d’une mère.

Lui, il ne ressent plus rien. Il traîne dans des songes noirs, où plus aucune forme de vie ne parvient à lui. Il aurait juré voir un ange, au moment où le camion l’a percuté. Au moins a-t-il pu rêver éveillé, jusqu’au bout. Il n’avait pas bu, pas fumé, pas mangé. Il était clean, pour une fois. Il voulait faire une surprise, à quelqu’un, à son Ange. Aller lae voir parce qu’il en crevait d’envie, qu’il en avait besoin, qu'il voulait serrer tellement fort leur fils dans ses bras. Il a en a crevé d’avoir trop attendu. Comme une fatalité certaine. Comme pour prouver à Yaishi que ce n’était vraiment pas lui, l’élu de ce coeur qu’il avait volé. Le karma, son éternelle croyance, avait décidé qu’il était temps de prendre, après avoir tant donné.

Le bonheur fut fugace, comme la souffrance du métal contre soi, de l’asphalte du trottoir la seconde d’après. Le bras n'a pas survécu, les ligaments se sont arrachés de leur base, la violence de l'impact qui avait réduit la chair en miettes ; rien à récupérer de ce tas de nerfs. Au départ, la mère Goyô pensait faire une prothèse très rapidement, dès qu’il se réveillerait mais… Elle en pleure encore, finalement. On a beau se dire qu’il ne faut plus, ça continue à couler, irrémédiablement. Tout comme le sang, qui trouve marrant de se répandre au plus possible hors du corps quand il peut, si on ne l’arrête pas. Les passants, sous le choc, n’ont pas d’abord réagi. Puis, ce fut la panique, les cris, les appels. Quelqu’un est sorti, pour tenter de sauver le punk à terre. Un étranger qui en avait que faire, des tatouages qu’on ne distinguait plus tellement, avec tout ce rouge…


Bip. Bip. Bip. Bip. Bip. Bip


Aucune amélioration, comme toujours. Le credo même de l’homme qui a échoué dans ce lit d’hôpital. La chambre est toute petite. Après tout, un mort en sursis n’a pas besoin de bien plus grand. Ils ont hâte de pouvoir le débrancher, de rayer son nom de la liste des vivants. L’Incontestable a eu de l’humour, en revanche. Une lettre est parvenue, un jour. Une rose. Elle était pour Yaishi. Le lendemain de l’accident. La nouvelle Goyô n’a jamais vu son époux arriver. Elle a eu peur de partir en cellule et il n’en fut rien, finalement. Elle a fini par rencontrer la mère de son époux invisible, qui lui a appris l’histoire. Une femme bien, à n’en point douter ; elle est venue, le voir, alors qu’il était encore dans une chambre de taille moyenne. Il a d’abord été longtemps repoussant. Un handicapé, cloué à un lit, avec des bandages un peu partout. Ils avaient dû recoudre les lobes d’oreilles, en plus, alors, c’était encore plus moche à voir que les fichus écarteurs. Elle n’est pas revenue pendant un moment et finalement, la situation l’a bien arrangé : pas de devoirs conjugaux à accomplir et l’assurance de ne plus recevoir de lettre rose pour un temps.

Sans trop savoir pourquoi, elle a pris en pitié le Yaishi plus du tout sauvage et est revenue. Des observations qui sont passées de quelques minutes, avec quelques mots, à des heures silencieuses. Un jour, c’est Ogai qui est venu pendant qu’elle était là. Ils ont pu parler, ensemble. De lui, de son divorce, puis de l’endormi. Il lui a raconté l’enfant terrible qu’il a été. L’enfant sans père, sans repères. Né dans un petit quartier, un peu à l’écart du centre ville, avec leur mère, célibataire et jeune. Elle aussi, était sans repères. Elle voulait juste être libre, après son mariage. L'homme ne lui avait pas survécu.

Pas élève modèle, pas élève tout court pratiquement, il ne faisait que zoner, avec sa bande d’enfants perdus qui plus tard devenait des terribles. Les fameux Gashadokuro. Ah, ils en ont fracassé des voitures, des mâchoires, des dignités. Les leurs comme celle des autres. Ils avaient l’ivresse de la jeunesse avec eux, la furieuse impression qu’ils étaient plus libres que jamais quand ils avaient les menottes aux poignets. Parce qu’ils cherchaient que ça, en soit, entre les fumettes et l’alcool, de se sentir vivre libre, en emmerdant le système. L’emmerder, c’était ne pas être un mouton. L’emmerder, c’était en être un qui broutait simplement pas le même carré d’herbe, qu’ils revendiquaient comme le leur en plus.

Ils l’ont sûrement compris que trop tardivement. C’est quelque chose dont on ne pourra jamais être certain, parce que finalement, il n’a jamais cherché à se réintégrer correctement à la société. Puis c’est finalement bien la mère Goyô qui a fini par mettre le holà, après la première vraie peine de prison de Yaishi. À peine un mois, mais c’était la sonnette d’alarme pour cette maman. Elle ne voulait pas qu’il soit plus absent encore, pour le petit-frère.

Ogai n’est plus très sûr de l’âge de Yaishi quand ils sont partis vivre tous ensemble en Australie. La vingtaine, pas bien plus, pas beaucoup moins, en tout cas. Lui-même était très jeune, à ce moment-là. Ce qu’il peut dire, en tout cas, c’est que le pays a tout de suite plu au grand dadet. Très vite, il a su s’entourer d’une nouvelle bande, avec sa drôle de tronche, son cul blanc de japonais sorti tout droit d’un manga cliché. Sauf qu’il jouait bien de la guitare, le con, qu’il avait la tchat et qu’il savait rouler des spiffs d’enfer. Alors, forcément, il a su s’entourer, ouais.

Mais eux, ils ne cassent pas des voitures, ça va. Ils se contentent de faire du surf, à longueur de temps, sur toute la longueur des vagues qui s’offrent à eux. Ce qu’ils font toujours, oui. Ogai se souvient des moments vécus à deux, où enfin, il pouvait connaître son frère, réellement. Il sourit, en racontant ces années-là. Quelque chose de doux, de fort et en même temps fugace si on n’y prête pas attention. Il rit, même, en racontant comme une fois l’autre grand con s’est pas levé correctement à temps et comme il a appris à voler, avec sa planche accrochée à la cheville. Paf, en plein dans le nez ! Résultat, un Yaishi qui ressort avec le pif en sang, suivi de près par la planche et qui rouspète parce qu’il a raté sa vague.

Une larme essuyée plus tard, il reprend le récit auprès de la nouvelle Goyô. Ils font presque que ça, pendant deux ans. Bien sûr, lui, il doit aller à l’école mais dès qu’il finissait les cours, il courait rejoindre l’autre gland à son petit boulot et ils retournaient à l’eau. Réellement une passion commune, qui a l’art de réellement les rapprocher. Il se souvient comme Yai’ a progressé très rapidement... Au fond, il se dit que oui, il avait été fait pour ça. Tout le monde se le dit, même la mère qui ne veut pas le reconnaître devant lui, pour qu’il trouve un vrai travail.

Mais Yaishi n'a su rien faire de ce talent là, voulait juste vivre d'avec le rêve vissé au ventre, sans rien en faire ; voulait juste retourner à Tokyo pour retrouver Bunta, monter ce fameux groupe qui le maintiendra en vie ; mais tout ça, Ogai n'arrive pas à le raconter, parce qu'il a toujours détesté Bunta, qu'il était jaloux qu'il soit plus un frère pour Yaishi que lui ne parvenait à l'être. Se remémore la manifestation où Yaishi était allé sans trop savoir quoi faire de sa carcasse, parce qu'il était pas encore empreint de toute cette haine qui a pu naître ensuite, d'à cause de l'histoire d'avec Dyce ; et ellui aussi, Ogai ne l'évoquera pas, parce que ça sert à rien, que le passé est le passé. La suite des Incontrôlables, Yaishi en avait rien eu à faire ; parce s'il était contre le gouvernement par la suite, il n'était pas d'avec eux pour autant, malgré son lien avec un des leaders ; c'était pas la bonne façon de faire.

Il se passe une main dans les cheveux, le regard se laissant choir dans ceux du grand frère. Ils ont bien poussé, depuis le temps. Ensuite, il le reporte sur la jeune femme, qui lui demande la suite. Mais il n’en a pas le courage. Il est amer, parce que ça recommence et qu’il en a marre ; il en veut à Yaishi d’être comme il est, à toujours se mettre dans la merde, sans cesse. À croire qu’il aime vraiment ça, en fait ! Il se lève et dit qu’il doit y aller, pour ne pas inquiéter leur mère ; et il plante là la pauvre femme. Elle se relèvera peu de temps après lui, chassant une mèche du front de son mari.


Bip. Bip. Bip. Bip. Bip. Bip. Bip.


Elle ne saura jamais la fin, ne connaîtra jamais l’histoire de sa déchéance. Parce qu’un jour, une nouvelle lettre arrive. Le divorce est prononcé. Au fond, elle s’y était faite, à cette vie-là, à cet homme-là. Au fond, elle s’y est attaché, à cet homme dont elle aurait aimé entendre la voix, le rire. Connaître la couleur véritable de ses yeux, pas juste se dire qu’ils étaient marron foncé. Elle voulait voir toutes les subtilités qu’ils pouvaient contenir. Elle était curieuse de l’entendre jouer, aussi. Mais voilà, ça ne sera sans doute jamais possible. Une dernière fois, elle est allée le voir, chassant de nouveau les mèches tout aussi rebelles que le maître. Cette fois, elle l’a embrassé, en souhaitant que ça lui porte chance.

Yaishi avait déjà été déplacé dans la toute petite chambre ; se retrouve de nouveau seul, livré à lui-même, dans une lutte intestine que personne ne pouvait connaître. Pas même lui. Sûrement qu’il aurait fini par l’apprécier, cette nana au grand coeur ; sans doute, oui. Mais il n’a jamais pris la peine de se réveiller pour pouvoir la regarder et se dire que oui, elle méritait bien mieux ; encore et toujours cet égoïsme, plus que jamais, s’exprime. Il respire à peine ; l’infirmière Suzuka rêve souvent de retirer le système autour de lui, pour qu’il arrête de souffrir.


Bip. Bip. Bip. Bip. Bip. Bi-biip.... Bi-biip… Bi-biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip...

Alors qu'il n'ouvrait plus les yeux, ce con-là frôle la crise cardiaque ; et ça se presse, tout autour ; la mère Goyô est avocate, faudrait pas déconner d'avec son rejeton ; et tout semblait revenir à la normale. L'a juste fallu des jours à la cervelle épuisée pour réussir à avoir plus que quelques instants d'éveil ; pendant ce temps, le monde semblait brûler, une épidémie qui se lançait, des gens qui fuyait, des gens qu'on retrouvait ; et qu'on écrasait toujours. S'il avait été réveillé durant tout ce temps, sans doute aurait-il levé le poing en l'air et hurlé de toutes ses forces pour tenter de renverser ce monde sans coeur ; pour que la machine cesse d'écorcher les êtres vivants ! Mais ce poing, il pouvait pas le lever, il était même plus existant en fait.

De toute façon, ça finissait toujours de la même façon ; c'était jamais eux, les gagnants.

Yaishi, il aurait dû finir par le comprendre, plutôt qu'à s'enfoncer dans le malheur, à se laisser bouffer par la douleur et les regrets. Et peut-être bien qu'il avait hésité à l'époque de Shukumei, avait hésité à se laisser happer par la vague ; mais dans la rame de métro, il n'avait pas été seul ; et pour un type suicidaire, combien était à pleurer de peur de perdre la vie ? Face aux décombres de la ville, il n'avait pas su ressentir grand-chose, déchiqueté déjà de toute part ; la machine s'était souvent amusé de lui ; et finalement, peut-être bien qu'elle avait réussi son coup, parce que désormais, il en était relié à une, qu'elle faisait des bips et que tant qu'elle en faisait, c'était qu'il était en vie.

Et ça se rappelle en lui ; fourmille dans tout le corps ; dans ce qu'il en reste. Rouvre les yeux, finalement plus que quelques secondes ; et puis même une minute ; davantage encore. C'est compliqué, difficile d'émerger d'un si long sommeil ; le coma, ça n'a rien d'aussi facile qu'on le fait croire dans les films ; c'est voir le monde d'avec ce regard de celui qui ressent dans son corps que trop de temps est passé ; et qui découvre tous les dégâts que ça a pu faire aux proches. Découvrir les larmes ; les sanglots ; les Yaishi saccadés. Et ça brise quelque chose en soi, à se demander pourquoi on y est pas passé définitivement, pour leur éviter ça.

• • •

C'est compliqué de suivre l'actualité ; ce projet à la con, forcément inventé par ceux qui n'en ont rien à foutre, des gens ; manipuler, c'est leur domaine ; et peut-être bien que finalement, Yaishi est plus fatigué qu'attendu. C'est qu'il a des trous dans sa mémoire, qu'il sait pas bien de quoi on parle parfois, qu'il y a des pans de son existence qui ont disparu ; comme un flou autour des souvenirs, des impressions de déjà-vu quand on lui parle d'un évènement du passé et qui lui apparaît dans une brume. Parfois c'est simplement comme s'il n'avait pas été là, d'autre fois il parvient à mettre le doigt dessus, à base de "ah oui, je crois que ça me dit quelque chose" ; et en fait, la nuit, il est à regarder le vide et se rendre compte qu'il ne sait qu'effleurer du bout des doigts la surface ondulée de ses souvenirs. Les médecins disent que c'est le choc, la drogue autrefois, les médicaments, le coma ; un savant mélange qui lui avait éclaté la cervelle, l'avait si bien fragmenté qu'il ne savait pas trop quoi en faire ; le pire était face au miroir.

Une identité visuelle forte qui désormais ne lui disait plus rien ; il regardait ce tatouage qui lui barrait les lèvres, ce rouge vif qui semblait hurler "j'existe !" mais qui en fait se taisait à présent que le regard qu'on posait sur lui était vide. Le pyjama est retiré, pour laisser voir les cicatrices, voir ce passé inscrit sur sa peau d'une façon ou d'une autre ; personne ne lui a raconté son premier mariage express, conclu d'avec un coup de couteau qui se voulait mortel pour lui et par la mort de cette femme qui voulait rester libre ; et peut-être bien qu'elle avait trouvé ça romantique de le planter pour mieux sauter après ; il en sait plus rien, le déni aussi est présent, cette volonté peut-être d'effacer les traumatismes ; alors la cicatrice sur le flanc ne lui dit rien ; pas plus que les tatouages sur le torse, semblant plus vieux que tous les autres. De ses doigts, il les parcoure, suit les lignes et lit le nom qui ressemble à celui d'un gang... Mais ça lui dit plus grand chose ; un visage ou deux, peut-être ; et dans le silence de cette salle de bain où il s'observe, Yaishi ne sait pas vraiment s'il souhaite se remémorer tout ça.

Puis il en vient à ce bras perdu ; observe l'épaule préservée, l'amputation ne sera pas à partir de la clavicule. Son regard circule sur tous les tracés des veines qui ont un jour dû être interrompues dans leur flux, qui n'ont plus qu'un moignon à irriguer ; hier, on est venu faire le moulage de ce dernier. Une inspiration, avant qu'il ne vienne à le caresser aussi ; pas de douleurs fantômes pour le moment, juste la rémanence de situation où il l'avait ; la guitare. Il se rappelle qu'il aimait en jouer, ouais ; mais les accords se sont effacés, perdus dans la rivière qu'a été sa vie. Et quand les connexions nerveuses se feront d'avec la prothèse, il se souviendra de quelques notes ; 5, 7, 6, 0 - 6 - 7... Et dans le vide, ses doigts qui n'étaient plus de chair se sont agités ; et dans le vide, son regard s'est posé.

• • •

C'est comme courir après des morceaux d'un homme qui, plus il le rassemble, plus semble ne pas en valoir le coup. C'est à se demander pourquoi tant de monde pouvait y tenir, à ce type qui semblait n'être qu'un poison pour beaucoup de monde. Des souvenirs qu'il en a gardé, il lui semble qu'Eurydyce avait bien fait de couper le contact, que l'incontestable avait compris sur ce coup-là qu'il valait mieux qu'iel déménage loin de lui ; et par extension, c'est dans les tripes que le message a été reçu, vis-à-vis de leur fils. Parce que si Dyce était mieux loin de ce parasite qu'il avait été, alors ça devait être mieux pour l'enfant aussi ; tout au fond de lui, Yaishi n'avait pu réprimer ce sentiment terrible de terreur mélangé à une jalousie sans nom et encore à autre chose, sans qu'il n'ait jamais su identifier quoi. Toujours est-il qu'il lui semblait que Yaishi Goyô était un monstre d'égoïsme qui s'était toujours complut dans la souffrance pour se sentir exister.

Peut-être que perdre une partie de ses souvenirs n'était finalement pas tant un mal ; alors lentement, Yaishi a tourné la page, décidé de se rapprocher de cette mère dont il s'était tant éloigné, par le passé. Ils avaient eu ce genre de discussion que l'on a qu'une seule fois dans sa vie, d'avec un parent ; et s'il n'a pas su promettre qu'il s'arrangerait, que tout irait mieux, il avait pu au moins dire que rien ne serait plus jamais comme avant. Et pour la première fois de sa vie, Yaishi lui demandait de l'aide ; l'argent, ça n'avait jamais été son truc, le genre d'électron libre qui préférait crever la dalle que de vendre son âme ; la donne avait un peu changé et sous l'a-coup des lasers, l'encre disparaissait ; celle rouge, de ses lèvres autrefois barré jusqu'à son menton, avait disparu plus vite que les autres tatouages. Comme un signe, définitif, qu'il avait bien fait de l'effacer.

De ne pas reconstituer tous les morceaux.

• • •

Face à la mer, il regarde l'horizon ; sent le kimono qui doucement lui caresse la peau, alors qu'il prend une nouvelle gorgée d'air salin ; se repose un peu, d'avant de reprendre son pèlerinage. C'est qu'à trop fouiller, il s'était souvenu de choses douloureuses ; cet enfant qu'il ne reverra jamais ; alors il avait eu besoin de ce voyage au travers du Japon pour redécouvrir ce pays qu'il avait tant détesté par le passé ; apprend à en apprécier les paysages, même si pour le gouvernement, c'était toujours pas ça. Mais ça lui semblait bien, un pas à la fois ; alors il le fait face à la mer, à se laisser bercer par le son des vagues, par ces allures tranquilles qui semblent le réconcilier d'avec la marée salée, parce que vrai que Shukumei avait laissé ses dégâts, qu'il ne savait même pas lui-même qu'il craignait de voir de nouveau l'eau monter jusqu'à recouvrir le ciel ; les cris dans le métro.

Inspiration ; c'était sa dernière étape, d'avant de rentrer à Tokyo, de retrouver son ancien poste de perceur ; de renouer d'avec la vie, d'exister à nouveau aux yeux du monde ; et de voir dans ceux des gens les souvenirs manquants de ce Yaishi qu'il n'a finalement pas voulu retrouver. Pour autant, il semble avoir trouver la paix ; et c'est un sourire aux lèvres qu'il quitte finalement la plage.

(PS : "vu et s'en tape" pour les élections, qu'iels aillent tou.te.s crever.)
Physique
S'il y a bien une qualité qu'il a toujours fallu lui reconnaître, c'était sa tronche ; le genre de beauté un peu hors du commun, les traits rarement lisses, la vie qui glissait pas dessus ; la chance d'être grand, un bon mètre nonante qui lui faisait frôler le ciel - à ce qu'il disait - et puis ses yeux pas tout à fait charbon, le soleil qui fait briller ses prunelles et qui donne parfois l'impression qu'on pourrait y trouver de l'or. C'était depuis toujours ce genre de gars, la grande tige à l'air aimable et facilement abordable, d'avec trop tôt les tatouages qui sublimaient ses bras, son poitrail ; les côtes l'ont chatouillé mais il a su aller finalement au bout. C'est con d'avoir supporté tout ça pour finalement perdre un bras, pour finalement faire effacer une partie de ses tatouages, ceux qu'il disait être les plus précieux des années auparavant ; un besoin de devenir un autre Yaishi, de garder certains mais de dire adieu à d'autres, comme pour retrouver une page blanche sur laquelle juste écrire le nom de son fils, par-dessus le coeur. Des cicatrices partout sur la peau, au coin des lèvres, vestiges des piercings d'autrefois, six trous pour être précis, trois d'un côté, deux de l'autre, un au milieu ; ouais, il aimait bien les labrets. Il pourrait sans doute faire en sorte de reboucher les trous, d'effacer les traces de cette jeunesse dite rock'n'roll, mais il sait que sans tout ça, il en serait pas là ; et puis, peut-être que ça enlèverait du sens à cette prothèse qu'il porte, à ce bras gauche qu'il a fallu amputer face à l'énième connerie, celle qu'on dit de trop, comme les verres ; toujours un qui fallait pas boire en soirée. Et vrai que c'était lié, vrai qu'il a frôlé le point de non retour, qu'il a été juste inscrit dans sa chair finalement, comme si la faucheuse avait mal visé et qu'au lieu du cou, elle avait ripé pour s'en prendre au bras ; shlac, comme diraient les jeunes ! Ah, les fameux ; pourtant il fait pas encore tout à fait son âge, Yaishi ; oh, on sent que la trentaine commence à doucement se tasser, mais peut-être que personne irait à lui donner non plus cette quarantaine qui, il le sait bien, viendra à un jour titiller le recoin des yeux, s'occuper de ses cheveux ; en attendant, ça reste sans doute sa plus grande fierté. Les portent longs, de façon à continuer à dire qu'il emmerde le monde ; toujours été un con ; et puis trop souvent, il est à les attacher, parce que c'est cool d'être rebelle mais quand même, c'est chiant de bouffer tout le temps ses mèches.
Caractère
L'est de ces gens qu'on décrirait comme rêveur ; un poil trop même. C'est qu'il a depuis longtemps décollé de la terre, parti visiter les étoiles et décrocher la lune ; s'est longtemps cru capable de briller assez fort pour remplacer l'astre lunaire mais finalement, y'avait tout à jeter chez ce gars-là. La maturité était pas son fort et puis franchement, quelle merde humaine ! Jamais capable de se remettre en question, à se laisser écraser par le malheur sans jamais voir ce qui pouvait être positif ; et ok, y'a eu de sacrés foirages dans sa vie mais il a jamais cherché à s'en relever et on se demande sincèrement comment il a pu autant être un joli coeur, à faire fondre les palpitants. Le côté nonchalant peut-être, exécrable au possible atteint à ce stade ; et puis ces rires, faut reconnaître qu'ils sont jolis - mais c'était bien tout. Alors autant remettre la lune là-haut, la reposer sur son socle et regarder le monde depuis son croissant ; à s'interroger sur ce qu'était le monde, tant et si bien qu'il s'est enfoncé dans les méandres de ses pensées, dangereuses pentes quand on est déjà un marginal ; et Yaishi en a toujours été un, à cent pour cent même. L'a jamais brillé, ouais ; et c'est compliqué de le constater d'avec un nouveau regard, de le poser si sévèrement sur ce qu'il a pu être, sur les vestiges de cette conscience qui n'en avait jamais été une. Alors, il a pas su tout jeter, parce que Yaishi sans rêveries ne serait définitivement plus le même homme ; et qu'il se remémore les espoirs d'autrefois avec tendresse, se plaît à s'imaginer la future vie qu'il embrasse avec plus de sérénité ; cherche à entretenir ce calme intérieur qui est né du vide qu'il avait toujours ressenti, pour lequel il avait toujours trop compensé pour l'oublier ; alors que la solution avait été finalement de l'accepter. Alors il l'a fait, Yaishi, s'est fait à cette idée que ça serait à jamais là, qu'il y aurait parfois ces moments où il aurait envie de chialer, de tout envoyer chier... Et puis il y aurait aussi le reste, où il parviendrait à voir désormais le positif, à ne plus se laisser submerger, de chercher dans les tréfonds du vide le calme. Si sur la chaussée, c'était un homme mal dans sa peau et dépressif au possible qui s'était étalé, c'en était un autre qui s'était relevé, des années plus tard ; qui avait retrouvé quelques vices d'avec les cigarettes et peut-être bien d'aussi le sexe, parce qu'il ne peut tout soigner à la fois et que se perdre entre une paire de bras, c'est se rassurer sur sa propre personne, c'est à la fois cesser d'exister et tout ressentir dans le même temps. Alors, ouais, il se nourrit à présent du vide dont il ne pourra jamais se débarrasser, encore moins avec la mémoire éparse qui parfois accepte de débloquer quelques souvenirs ; mais ça lui semble plus aussi terrible qu'autrefois, à présent. Alors peut-être qu'à présent, la maturité l'a embrassé du bout des lèvres et qu'il a su fermer les yeux avec sérénité ; d'accepter, enfin, ce qu'il n'aurait jamais pu être.
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