— Just Married —
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Je suis: neutre.
Époux/se : Edward Mackintosh
Autre: Remerciements, big up, infos à savoir ?
Skaddi Mackintosh
Skaðði Kaori JÄRVINEN
"Shut her down, she'll stand up again."
Généralités Nom ;; Järvinen Prénoms ;; Skaddi (Skaðði) Kaori Âge ;; 30 ans et 30 juillet 2084 Genre ;; Féminin. Origines ;; Japonaise d'origine Finlandaise Activité ;; Créatrice de mode, de base en auto entrepreneuse. Mais elle va chercher à être employée pour se dégager d'une charge mentale. Sexualité ;; Pansexuelle Avatar ;; OC par Tom Bagshaw Règlement ;; Validé - Ko' Chemin ;; J'ai glissé, chef... Commentaire ;; She's baaaack |
Histoire
Skaðði, elle est née il y a trente ans, un 30 juillet. Elle est l’ainée de deux sœurs, sa cadette ayant neuf mois de moins qu’elle. Ses parents ont été mariés par l’Incontestable, comme un certain nombre de couples. Son père, Eljas Järvinen, n’est pas né sur le territoire japonais, mais d’un père japonais et d’une mère finlandaise. À sa naissance, il a reçu une puce, comme tous les enfants nés dans ce pays, lui offrant les mêmes obligations que les autres. C’est ainsi qu’à l’âge de trente-trois ans, alors qu’il vivait une vie paisible à Helsinki, avec sa compagne, il a eu cette magnifique lettre… qu’il a prise pour une mauvaise blague. Non pas qu’il n’était pas au courant pour les lois japonaises, mais… comment dire… il filait le parfait amour, était totalement heureux et il était hors de question que s’arrête là et… et merde l’Incontestable, en fait.
Inutile de vous dire qu’il ne s’est pas présenté au domicile conjugal dans les sept jours règlementaires. Et il a vu débarquer des hommes, qui l’ont ramené de force au Japon, un pays dans lequel il n’avait jamais mis les pieds, pour l’emmener en centre de redressement. Enfermé dans une pièce pas très grande avec une femme, connue ni d’Eve ni d’Adam. Il ne comprenait rien, ne parlait pas japonais. Et elle ne parlait qu’à peine anglais. Alors, pour lui expliquer… De plus, il était sincèrement inquiet pour sa compagne, laissée sans nouvelle à Helsinki. Et comment devrait-il lui annoncer qu’il est marié à une autre, par le bon vouloir d’une machine ? Cela a vraiment été dur pour lui.
Pourtant, durant ce mois d’incarcération, il a échangé avec cette jeune femme, plus jeune que lui de dix ans. Ils ont pu communiquer, dans un anglais plus que rudimentaire, et l’issue des explications était… bien trop sombre. À lui en glacer le sang… Il était voué à passer le reste de sa vie avec cette demoiselle, qui, il fallait le reconnaître, était fort charmante, mais qu’il n’a pas choisie.
Bara était son nom. Et l’est toujours, pour être exact. Une jeune étudiante de vingt-trois ans en art, pour devenir directrice artistique. Elle était à première vue, douce, enjouée, discrète et pourtant présente à la fois. Rassurante, aussi. Surtout, en fait. Elle était… parfaite. Et Eljas n’avait d’autre choix que de reconnaître que la machine ne s’était pas trompée. Pourtant, le fait de se faire imposer quelqu’un comme ça, de la sorte, une parfaite inconnue, cela lui restait en travers de la gorge. Il devait dire adieu à cette femme qu’il aimait, pour vivre avec une inconnue. C’était dur. Et si Bara, elle, trouvait cela normal, avait grandi en sachant que ça arriverait, lui… c’était tout le contraire. Les Finlandais choisissent.
Mais il l’a fait. Il ne voulait pas mourir. Ni causer la mort d’une innocente. Lorsqu’ils sont sortis du centre, il a appelé sa compagne, pour lui expliquer la chose. Elle n’a pas compris. Ou bien, elle n’a pas voulu comprendre. Peu importe. Il était… triste. Il avait mal. Mais Bara, la douce rose, aux épines encore invisibles, était là. Et ils ont investi ensemble leur nouvelle demeure.
Toutefois, l’image peut tomber très rapidement. Bara n’a jamais été pour le mariage. Et il était hors de question qu’elle se laisse enfermer par un homme inconnu, dans une famille qu’elle ne désirait pas à ce moment-là. Sans compter que son époux, venant de Finlande, n’avait pas d’emploi, pas de statut, pas de revenus ! Oh… les épines se sont faites sentir. Elle l’a poussé à chercher un travail, mais bien que lui, était déjà bilingue finnois/anglais, il lui manquait le japonais. Alors, elle a fait un marché avec lui. Elle lui apprendrait le japonais. Et s’il montrait assez de résultat à la journée, elle ferait ses devoirs conjugaux, et leur éviterait de retourner au centre, avant d’être exécutés.
Une façon originale de faire du chantage, n'est-ce pas ?
Il a tenu le marché, et elle aussi. Est alors née une relation légèrement tordue, sur le début. Il a fait des efforts, a appris le japonais, avant de se trouver un travail, dans le milieu artistique. On peut dire, sur ce point, qu’ils ont été bien assortis. Un manager, et une directrice artistique… et puis, la routine s’installa… les sentiments, également. Si Eljas les acceptait sans honte, au bout de deux ans de vie commune, Bara, elle, bien que sous le charme de son époux, ne l’avouait pas. Hors de question de dire haut et fort qu’elle remerciait l’Incontestable de lui avoir trouvé l’homme fait pour elle. Non. Au contraire. Au diable la boîte de conserve et ses mariages forcés. Au diable cette privation de leur liberté, de leur libre arbitre, leur libre choix.
Se sont écoulés encore deux ans, avant que finalement, Skaddi ne voit le jour. Quelle engueulade ça a été, pour choisir le prénom. Madame Järvinen refusait un prénom Finlandais. Mais monsieur y tenait. Prise de bec, réconciliation sur l’oreiller. Skaddi a été adopté. À condition que Kaori soit son deuxième prénom. Et que le prochain enfant –car il y en aurait un-, ait en premier prénom, un prénom nippon. Neuf mois plus tard, est arrivée la petite Emi. Car elle était belle. Si belle… à croire qu’elle avait été bénie par la beauté…
Comme tous parents, même ceux qui ne se l’avouent pas, ils avaient leur favorite. Skaddi était la fille de son père. Emi, celle de sa mère. La préférence était minime, mais remarquable, lorsque l’on prêtait attention. Cependant, elles ne l’ont jamais réellement ressentie. Et c’est sûrement à partir des naissances des deux petites que la famille en est vraiment devenue une.
Les deux parents ont pris du temps pour s’occuper de leurs filles, et ces deux-là étaient heureuses, en plus d’être proches. Elles étaient comme les deux doigts de la main. Toujours ensemble, en classe, en dehors, à jouer, à parler. Plus âgées, elles côtoyaient les mêmes amis, allaient aux mêmes soirées. Emi a accompagné sa sœur, lors de ses premières séances piercing, tatouage, et également, lorsque celle-ci a souhaité se faire allonger les oreilles, pour obtenir des oreilles d'elfes, est venue avec elle à la clinique de chirurgie esthétique. Par chance, elles ne partageaient pas les mêmes petits amis, bien qu’il n’était pas rare qu’elles flashent sur le même garçon. S’en suivait alors une longue séance de rond de jambes, pour savoir laquelle aurait le droit de tenter sa chance, et surtout savoir si, si elle échouait, est-ce que l’autre aurait le droit d’essayer. Elles se respectaient, vraiment, et respectaient le choix de l’autre.
Mais alors qu’elles atteignaient leur vingtième année, un accident a eu lieu.
Elles étaient toutes deux allées à une soirée. Emi devait rentrer plus tôt, ayant un entretien le lendemain pour entrer dans l’université de ses rêves. Skaddi, elle, voulait continuer de s’amuser, avec son copain de l’époque, et leurs amis. Emi s’est donc fait raccompagner, par un de leurs amis, qui avait peut-être un peu bu.
Il n’était pas celui en tort.
Un camion, un stop non respecté.
Leur ami est mort sur le coup. Emi, elle, est arrivée à l’hôpital dans un état critique. Commotion cérébrale, hémorragie interne… Elle a succombé à ses blessures. Le conducteur du camion a été arrêté, par chance. Mais le vide laissé par Emi dans le cœur de Skaddi, était bien présent. Et rien ne semblait trouver grâce à ses yeux pour le combler.
Cela a été un moment difficile. Tout simplement car, lorsqu’il faut faire un deuil, tout le monde ne réagit pas de la même manière. Voir le corps de sa sœur être incinéré, voir cette urne pendant 49 jours à la maison, puis être mise en terre, cela l’a aidée à faire le premier pas sur le chemin de la reconstruction. Le déni n’est plus réellement possible, dans ce cas. C’est vu, c’est certain, ce n’est pas quelqu’un d’autre, là, dans le cercueil. Mais en soi, ce n’est pas l’épreuve la plus dure à passer. C’est… le début de tout. Les larmes ont coulé, les amis étaient là, la famille aussi… Et pourtant, elle se sentait tellement seule, soudainement. Son monde si parfait s'était écroulé. Et elle devait rester assez forte pour le reconstruire.
Certains de ses amis l’ont lâchée, après ça. Elle tentait de nier l’évidence, que ça n’allait pas. Au contraire, elle souriait, blaguait… et les gens ne savaient pas tous comment réagir. Comment agir tout court, aussi. Ce n’est pas quelque chose de facile, en même temps, d’assister quelqu’un dans son deuil. Alors elle les a laissés s’éloigner. Mais, malgré les gens qui l’entouraient, la solitude se faisait ressentir, elle devenait pesante. Elle a perdu l’appétit, perdu l’envie de sortir. Ça a fait s’éloigner d’autres amis, qui ne comprenaient plus, eux non plus. Elle s’est renfermée sur elle, pendant un an, avant de commencer, petit à petit, à se trouver un exutoire. L'équitation qu’elle pratiquait depuis enfant est devenue son seul défouloir. Le permis en poche, elle profitait de la voiture fraichement offerte, pour partir, des week-ends durant, hors de la ville, et passer son temps dans le haras d’un nouvel ami, rencontré sur le net, et monter encore et encore. Il la surnommait l’Amazone. Il l’a connue sous le pseudo d’Andromède, sur le chat d’un streamer qu’ils aimaient bien, tous les deux. Puis ils se sont rapprochés, elle a pu lui parler. Il l’a invitée à venir le voir. Ça s’est fait. Et lui, et les chevaux, l’ont aidée. Et cela a duré, un sacré un moment. Ils se sont aimés, oui. Et ils sont sortis ensemble, aussi. Et puis, alors qu’elle avait vingt-trois ans…
« ‘Mède… t’as… un truc bizarre, dans le sein. »
« Arrête de déconner… tu gâches tout, là ~… »
« Je déconne pas. Ça fait comme une boule cheloue… »
Désir tué dans l’œuf, elle s’est rhabillée, avant de rentrer chez elle, énervée. Sa mère s’est inquiétée, elle avait été prévenue que sa fille partirait tout le week-end, et jamais, au grand jamais, elle ne revenait en avance. Sauf ce jour-là… Skaddi ne voulait pas lui parler, au début, de ce qui n’allait pas. Mais à force de se faire cuisiner, elle a fini par craquer. Sauf qu’elle ne pensait pas se retrouver privée de son t-shirt, avant de se faire palper copieusement la poitrine par sa mère, pour que celle-ci, finalement, ne fonce prendre rendez-vous chez le gynécologue pour en parler, inquiète. Elle lui en a voulu, sur le coup, à sa mère…
Mais elle ne la remerciera jamais assez, finalement, d’avoir eu ce réflexe.
Mammographie, tests divers… le résultat est sans appel : cancer du sein. Jeune, certes. Mais parfois, les gènes n’aident en rien, la cigarette et la vie qu’elle mène non plus. On ne saura jamais les causes exactes. Cela reste… un cancer. Ça apparaît, un jour. Et ça vous rafle tout.
Très rapidement, les rendez-vous pour les soins ont été pris. Et qu’est-ce qu’ils étaient lourds… après le décès de sa sœur, il fallait qu’elle souffre d’une maladie potentiellement mortelle. On avait beau lui dire qu’on s’en était rendu compte tôt, et qu’elle allait pouvoir être guérie, très sûrement. Mais… il restait toujours un doute. Et si elle ne réagissait pas aux traitements ? Et si… ? Et si.
Les premiers rendez-vous à l’hôpital. Elle a rencontré un homme. Une nuit d’amour. Elle ne l’oubliera jamais. Et pour cause. Elle a voulu lui laisser son numéro de téléphone. L’a écrit sur un calepin. Avant de déchirer la page et la jeter. Il aurait pu la retrouver, s’il avait regardé. Il ne l’a pas fait.
Deux mois plus tard, elle a découvert qu’elle était enceinte. Impossible de le garder. Si elle n'avait pas avorté, la chimiothérapie aurait eu raison de lui. Coup dur. Un de plus.
Une année. Une longue année. Une très, longue, année. Où elle a dû se battre, tenir bon, malgré le fait que ses derniers amis l’aient lâchée. Même lui. Elle ne leur en a jamais voulu. Ni à eux, ni à lui. Tout le monde ne sait pas gérer les maladies graves.
Pour autant, ce n’est pas le genre d’épreuve qu’on a forcément envie d’affronter seul. Et Skaddi ne déroge pas à la règle. Et c’est sa mère qui l’a accompagnée et soutenue, tout du long. Son père, lui, faisait partie de ces gens qui ne savaient comment réagir face à son mal. Mais une fois encore, elle a pardonné. C’est son père, après tout…
On ne va pas se mentir, elle a bien failli abandonner plus d’une fois, et se laisser ronger par la maladie sans lutter. Mais la phrase que sa mère lui avait dite une fois lui revenait toujours en tête.
« Emi voudrait que tu vives. »
Le simple souvenir de sa sœur lui a permis de supporter la perte de ses cheveux, de ses sourcils, et de tous ses poils. Elle a eu l’impression, lors de cette année entière, de perdre son humanité, sa fierté… tout. Elle s’est habituée à ne porter qu’une chemise d’hôpital, parfois, pour les examens. Perdre sa pudeur, pour les soins. Et accepter, à l’issue des chimiothérapies, l’opération, pouvant ainsi retirer la tumeur.
C’est ainsi qu’après un an de maladie, Skaddi obtient la principale caractéristique de l’amazone. Même si cela fait bien un an qu’elle n’est pas montée à cheval. Mais ça, c’est comme le vélo, cela ne s’oublie pas. Enfin.
Lorsque les médecins l'ont déclaré soignée, elle s'est remise à croquer la vie à pleines dents, en plus de commencer à travailler à son compte, en tant que styliste. Dans un premier temps, ses quelques clients n'étaient autres que des amis de sa mère, photographes en tout genre, qui avaient besoin de vêtements aux styles originaux pour leurs shootings. Étrangement, cela payait assez pour qu’elle puisse vivre seule dans un petit studio, préférant ne pas avoir à supporter le comportement plus que collant de ses parents. Toujours à s’enquérir de son état, à vouloir tout faire pour elle… elle avait l’impression d’être encore mourante, chez eux. Ça l'étouffait.
Et elle vivait. Oh ça, pour vivre… malgré son complexe vis-à-vis de son sein manquant, elle continuait de charmer, de rentrer accompagnée, de profiter. Des rencontres au musée, au bar, des sorties au cinéma, au restaurant… et surtout, surtout, la couture, et les jeux vidéo.
Un rythme effréné, jusqu'à l'arrivée de l'enveloppe rose. Un refus de coopérer. Un passage en centre. Et... cet homme. Lui. L'évidence, rencontré un an auparavant. Mais à qui elle n'avait pas donné suite, étant convaincue, à l'instant T, qu'elle ne vivrait guère longtemps. Les débuts chaotiques d'un amour fou. Oh, ça... elle l'a aimé. Non... elle l'aime toujours. C'était en septembre 2108. L'année où sa vie a semblé reprendre un rythme moins chaotique. L'année où elle a pu commencer à reprendre un peu conscience de ce qu'il se passait, aux alentours. Oh, elle avait bien entendu vaguement parler des Incontrôlables. Mais elle avait autre chose en tête. Et désormais, elle vivait son idylle avec son nouvel époux. Avec l'homme de sa vie. Loin des manifestations et des revendications. Skaddi K. Edo, épouse de Kohaku Edo.
Sa vie de couple n'a pas toujours été des plus calmes. Des crises. Des craintes. Des angoisses. Des doutes. Mais avec du recul, rien qui l'empêchait d'aimer et d'être aimée en retour.
Et puis, la vague. Cela n'avait rien d'une estampe. Leur chez eux a foutu le camp. Un morceau de sa vie emportée par les flots. Mais au moins, ils étaient en vie. Ils se sont réfugiés chez les parents de Skaddi. Et ils ont tenté de reprendre un rythme.
Jusqu'à... ce qu'elle tombe enceinte. Heureuse. C'était le mot principal pour décrire ce qu'elle ressentait. De fonder une famille, avec cet homme. Elle allait avoir un enfant. Après la maladie, les traitements, les incertitudes sur le fait d'être capable de procréer par la suite... non, vraiment. C'était une superbe nouvelle. Quoi qu'intimidante, lorsqu'à la première échographie... elle a appris qu'il n'y avait pas un bébé. Mais deux. Des jumeaux... comme leur père, lui-même jumeau. Et puis, les doutes. Et si elle n'était pas faite pour être mère ? En était-elle capable ? Si elle leur faisait du mal ? Si elle n'y arrivait pas ? Et vous savez, devoir se priver de nicotine quand on est addicte... devoir se passer de tous les petits plaisirs auxquels nous sommes habitués... ce ne fut pas excessivement simple.
Mani et Sol ont vu le jour. Ses trésors. Ses précieux. Maman ours Skaddi est arrivée en même temps. Protectrice, aimante, dévouée. Ils filaient le parfait amour. Même si elle ne pouvait s'empêcher de penser que son époux n'était pas qu'à elle. Pas à cent pour cent. Cette crainte qu'un jour quoi que ce soit arrive.
Crainte qui n'était pas vaine.
Le divorce, en janvier 2111.
Mais comme une mauvaise nouvelle ne vient jamais seule, à peine deux mois après, elle reçut une nouvelle enveloppe. L'impression que le monde s'effondre sur elle. Nouveau mari. Nouvelle vie. Ce n'était pas à Tokyo. Elle a dû partir pour Hokkaido. Éloignée de ceux qu'elle aime. De ses enfants. Elle préférait... et c'était d'un commun accord, malgré son cœur en miettes... que Mani et Sol resteraient avec leur père. L'impression d'être seule.
Oh, ce n'est pas qu'il était méchant, son nouvel époux. Simplement...
Lorsque les puces ont commencé à dysfonctionner, bien évidemment qu'elle y a songé. Aller à Tokyo. Retrouver Kohaku. L'aimer, encore, librement. Avec les enfants... les enfants. Non. Elle n'a pas pu. Et si ses actions avaient des conséquences ? Et si cela amenait sa fille et son fils à être orphelins ? Elle n'en était pas capable. Trop de flou dans l'équation. Hors de question de prendre un tel risque. Alors, elle est restée. Sage femme, aux côtés de son ami trop pris par son travail pour la voir entièrement. Elle a commencé à s'effacer. Elle ne vivait plus.
Lors de l'épidémie, ses parents sont venus les chercher. Sans leur laisser trop le choix, ils les ont emmenés, elle et son époux, se réfugier dans la Finlande natale d'Eljas (papa Järvinen, pour les intimes). Skaddi a eu le sentiment, lors de ce voyage, de se retrouver, un peu. De retrouver l'impulsivité qu'elle possédait, plus jeune. De quitter sa vie pour de la nouveauté, même si cela avait été quelque peu forcé par les choses.
Et puis, lorsque la fin de l'épidémie a été prononcée, ils sont rentrés. Ils ont retrouvé leur quotidien, repucés. .. elle ne s'est pas rebiffée. Les annonces de décès n'ont pas eu lieu dans son entourage. Et... le reste, elle ... a fermé les yeux dessus. La chasse à l'homme. Elle l'a ignoré. Tout, pour la sécurité de ses enfants. Son époux qui passait son temps à travailler, elle qui l'attendait en travaillant depuis son bureau. Elle qui se languissait d'être traitée comme une femme et non pas une colocataire. Ils étaient plus amis qu'autre chose, c'est un fait.
Toutefois, ce n'est pas parce qu'elle ne l'aimait pas comme elle aimait - et aime toujours - Kohaku, qu'elle n'a forcément rien ressenti lorsqu'il a commencé à ... être malade. Malgré les mauvais souvenirs que cela pouvait lui rappeler, elle l'a accompagné à l'hôpital, presque tous les jours. Elle lui a tenu la main. Elle l'a attendu en salle d'attente. Elle l'a soutenu les jours difficiles. Elle... était là, lorsqu'il ne s'est pas réveillé, emporté par la maladie. Cela a pris un peu plus d'un an. Il l'a quitté à la veille des élections. Autant vous dire qu'elle n'en avait pas grand chose à faire, de la politique, sur le coup. Dans tous les cas, elle n'aurait pas trop su pour qui voter...
Et maintenant... ?
Maintenant...
Maintenant, elle revient à la capitale. Elle vient se rapprocher de ses enfants. De ceux qui comptent. De ceux qui pourraient l'empêcher de commettre l'irréparable.
Elle vient tenter d'avoir une nouvelle vie.
Encore...
Elle n'aime toujours pas l'Incontestable. Mais... elle acceptera, maintenant. Tout pour protéger ses enfants...
Inutile de vous dire qu’il ne s’est pas présenté au domicile conjugal dans les sept jours règlementaires. Et il a vu débarquer des hommes, qui l’ont ramené de force au Japon, un pays dans lequel il n’avait jamais mis les pieds, pour l’emmener en centre de redressement. Enfermé dans une pièce pas très grande avec une femme, connue ni d’Eve ni d’Adam. Il ne comprenait rien, ne parlait pas japonais. Et elle ne parlait qu’à peine anglais. Alors, pour lui expliquer… De plus, il était sincèrement inquiet pour sa compagne, laissée sans nouvelle à Helsinki. Et comment devrait-il lui annoncer qu’il est marié à une autre, par le bon vouloir d’une machine ? Cela a vraiment été dur pour lui.
Pourtant, durant ce mois d’incarcération, il a échangé avec cette jeune femme, plus jeune que lui de dix ans. Ils ont pu communiquer, dans un anglais plus que rudimentaire, et l’issue des explications était… bien trop sombre. À lui en glacer le sang… Il était voué à passer le reste de sa vie avec cette demoiselle, qui, il fallait le reconnaître, était fort charmante, mais qu’il n’a pas choisie.
Bara était son nom. Et l’est toujours, pour être exact. Une jeune étudiante de vingt-trois ans en art, pour devenir directrice artistique. Elle était à première vue, douce, enjouée, discrète et pourtant présente à la fois. Rassurante, aussi. Surtout, en fait. Elle était… parfaite. Et Eljas n’avait d’autre choix que de reconnaître que la machine ne s’était pas trompée. Pourtant, le fait de se faire imposer quelqu’un comme ça, de la sorte, une parfaite inconnue, cela lui restait en travers de la gorge. Il devait dire adieu à cette femme qu’il aimait, pour vivre avec une inconnue. C’était dur. Et si Bara, elle, trouvait cela normal, avait grandi en sachant que ça arriverait, lui… c’était tout le contraire. Les Finlandais choisissent.
Mais il l’a fait. Il ne voulait pas mourir. Ni causer la mort d’une innocente. Lorsqu’ils sont sortis du centre, il a appelé sa compagne, pour lui expliquer la chose. Elle n’a pas compris. Ou bien, elle n’a pas voulu comprendre. Peu importe. Il était… triste. Il avait mal. Mais Bara, la douce rose, aux épines encore invisibles, était là. Et ils ont investi ensemble leur nouvelle demeure.
Toutefois, l’image peut tomber très rapidement. Bara n’a jamais été pour le mariage. Et il était hors de question qu’elle se laisse enfermer par un homme inconnu, dans une famille qu’elle ne désirait pas à ce moment-là. Sans compter que son époux, venant de Finlande, n’avait pas d’emploi, pas de statut, pas de revenus ! Oh… les épines se sont faites sentir. Elle l’a poussé à chercher un travail, mais bien que lui, était déjà bilingue finnois/anglais, il lui manquait le japonais. Alors, elle a fait un marché avec lui. Elle lui apprendrait le japonais. Et s’il montrait assez de résultat à la journée, elle ferait ses devoirs conjugaux, et leur éviterait de retourner au centre, avant d’être exécutés.
Une façon originale de faire du chantage, n'est-ce pas ?
Il a tenu le marché, et elle aussi. Est alors née une relation légèrement tordue, sur le début. Il a fait des efforts, a appris le japonais, avant de se trouver un travail, dans le milieu artistique. On peut dire, sur ce point, qu’ils ont été bien assortis. Un manager, et une directrice artistique… et puis, la routine s’installa… les sentiments, également. Si Eljas les acceptait sans honte, au bout de deux ans de vie commune, Bara, elle, bien que sous le charme de son époux, ne l’avouait pas. Hors de question de dire haut et fort qu’elle remerciait l’Incontestable de lui avoir trouvé l’homme fait pour elle. Non. Au contraire. Au diable la boîte de conserve et ses mariages forcés. Au diable cette privation de leur liberté, de leur libre arbitre, leur libre choix.
Se sont écoulés encore deux ans, avant que finalement, Skaddi ne voit le jour. Quelle engueulade ça a été, pour choisir le prénom. Madame Järvinen refusait un prénom Finlandais. Mais monsieur y tenait. Prise de bec, réconciliation sur l’oreiller. Skaddi a été adopté. À condition que Kaori soit son deuxième prénom. Et que le prochain enfant –car il y en aurait un-, ait en premier prénom, un prénom nippon. Neuf mois plus tard, est arrivée la petite Emi. Car elle était belle. Si belle… à croire qu’elle avait été bénie par la beauté…
Comme tous parents, même ceux qui ne se l’avouent pas, ils avaient leur favorite. Skaddi était la fille de son père. Emi, celle de sa mère. La préférence était minime, mais remarquable, lorsque l’on prêtait attention. Cependant, elles ne l’ont jamais réellement ressentie. Et c’est sûrement à partir des naissances des deux petites que la famille en est vraiment devenue une.
Les deux parents ont pris du temps pour s’occuper de leurs filles, et ces deux-là étaient heureuses, en plus d’être proches. Elles étaient comme les deux doigts de la main. Toujours ensemble, en classe, en dehors, à jouer, à parler. Plus âgées, elles côtoyaient les mêmes amis, allaient aux mêmes soirées. Emi a accompagné sa sœur, lors de ses premières séances piercing, tatouage, et également, lorsque celle-ci a souhaité se faire allonger les oreilles, pour obtenir des oreilles d'elfes, est venue avec elle à la clinique de chirurgie esthétique. Par chance, elles ne partageaient pas les mêmes petits amis, bien qu’il n’était pas rare qu’elles flashent sur le même garçon. S’en suivait alors une longue séance de rond de jambes, pour savoir laquelle aurait le droit de tenter sa chance, et surtout savoir si, si elle échouait, est-ce que l’autre aurait le droit d’essayer. Elles se respectaient, vraiment, et respectaient le choix de l’autre.
Mais alors qu’elles atteignaient leur vingtième année, un accident a eu lieu.
Elles étaient toutes deux allées à une soirée. Emi devait rentrer plus tôt, ayant un entretien le lendemain pour entrer dans l’université de ses rêves. Skaddi, elle, voulait continuer de s’amuser, avec son copain de l’époque, et leurs amis. Emi s’est donc fait raccompagner, par un de leurs amis, qui avait peut-être un peu bu.
Il n’était pas celui en tort.
Un camion, un stop non respecté.
Leur ami est mort sur le coup. Emi, elle, est arrivée à l’hôpital dans un état critique. Commotion cérébrale, hémorragie interne… Elle a succombé à ses blessures. Le conducteur du camion a été arrêté, par chance. Mais le vide laissé par Emi dans le cœur de Skaddi, était bien présent. Et rien ne semblait trouver grâce à ses yeux pour le combler.
Cela a été un moment difficile. Tout simplement car, lorsqu’il faut faire un deuil, tout le monde ne réagit pas de la même manière. Voir le corps de sa sœur être incinéré, voir cette urne pendant 49 jours à la maison, puis être mise en terre, cela l’a aidée à faire le premier pas sur le chemin de la reconstruction. Le déni n’est plus réellement possible, dans ce cas. C’est vu, c’est certain, ce n’est pas quelqu’un d’autre, là, dans le cercueil. Mais en soi, ce n’est pas l’épreuve la plus dure à passer. C’est… le début de tout. Les larmes ont coulé, les amis étaient là, la famille aussi… Et pourtant, elle se sentait tellement seule, soudainement. Son monde si parfait s'était écroulé. Et elle devait rester assez forte pour le reconstruire.
Certains de ses amis l’ont lâchée, après ça. Elle tentait de nier l’évidence, que ça n’allait pas. Au contraire, elle souriait, blaguait… et les gens ne savaient pas tous comment réagir. Comment agir tout court, aussi. Ce n’est pas quelque chose de facile, en même temps, d’assister quelqu’un dans son deuil. Alors elle les a laissés s’éloigner. Mais, malgré les gens qui l’entouraient, la solitude se faisait ressentir, elle devenait pesante. Elle a perdu l’appétit, perdu l’envie de sortir. Ça a fait s’éloigner d’autres amis, qui ne comprenaient plus, eux non plus. Elle s’est renfermée sur elle, pendant un an, avant de commencer, petit à petit, à se trouver un exutoire. L'équitation qu’elle pratiquait depuis enfant est devenue son seul défouloir. Le permis en poche, elle profitait de la voiture fraichement offerte, pour partir, des week-ends durant, hors de la ville, et passer son temps dans le haras d’un nouvel ami, rencontré sur le net, et monter encore et encore. Il la surnommait l’Amazone. Il l’a connue sous le pseudo d’Andromède, sur le chat d’un streamer qu’ils aimaient bien, tous les deux. Puis ils se sont rapprochés, elle a pu lui parler. Il l’a invitée à venir le voir. Ça s’est fait. Et lui, et les chevaux, l’ont aidée. Et cela a duré, un sacré un moment. Ils se sont aimés, oui. Et ils sont sortis ensemble, aussi. Et puis, alors qu’elle avait vingt-trois ans…
« ‘Mède… t’as… un truc bizarre, dans le sein. »
« Arrête de déconner… tu gâches tout, là ~… »
« Je déconne pas. Ça fait comme une boule cheloue… »
Désir tué dans l’œuf, elle s’est rhabillée, avant de rentrer chez elle, énervée. Sa mère s’est inquiétée, elle avait été prévenue que sa fille partirait tout le week-end, et jamais, au grand jamais, elle ne revenait en avance. Sauf ce jour-là… Skaddi ne voulait pas lui parler, au début, de ce qui n’allait pas. Mais à force de se faire cuisiner, elle a fini par craquer. Sauf qu’elle ne pensait pas se retrouver privée de son t-shirt, avant de se faire palper copieusement la poitrine par sa mère, pour que celle-ci, finalement, ne fonce prendre rendez-vous chez le gynécologue pour en parler, inquiète. Elle lui en a voulu, sur le coup, à sa mère…
Mais elle ne la remerciera jamais assez, finalement, d’avoir eu ce réflexe.
Mammographie, tests divers… le résultat est sans appel : cancer du sein. Jeune, certes. Mais parfois, les gènes n’aident en rien, la cigarette et la vie qu’elle mène non plus. On ne saura jamais les causes exactes. Cela reste… un cancer. Ça apparaît, un jour. Et ça vous rafle tout.
Très rapidement, les rendez-vous pour les soins ont été pris. Et qu’est-ce qu’ils étaient lourds… après le décès de sa sœur, il fallait qu’elle souffre d’une maladie potentiellement mortelle. On avait beau lui dire qu’on s’en était rendu compte tôt, et qu’elle allait pouvoir être guérie, très sûrement. Mais… il restait toujours un doute. Et si elle ne réagissait pas aux traitements ? Et si… ? Et si.
Les premiers rendez-vous à l’hôpital. Elle a rencontré un homme. Une nuit d’amour. Elle ne l’oubliera jamais. Et pour cause. Elle a voulu lui laisser son numéro de téléphone. L’a écrit sur un calepin. Avant de déchirer la page et la jeter. Il aurait pu la retrouver, s’il avait regardé. Il ne l’a pas fait.
Deux mois plus tard, elle a découvert qu’elle était enceinte. Impossible de le garder. Si elle n'avait pas avorté, la chimiothérapie aurait eu raison de lui. Coup dur. Un de plus.
Une année. Une longue année. Une très, longue, année. Où elle a dû se battre, tenir bon, malgré le fait que ses derniers amis l’aient lâchée. Même lui. Elle ne leur en a jamais voulu. Ni à eux, ni à lui. Tout le monde ne sait pas gérer les maladies graves.
Pour autant, ce n’est pas le genre d’épreuve qu’on a forcément envie d’affronter seul. Et Skaddi ne déroge pas à la règle. Et c’est sa mère qui l’a accompagnée et soutenue, tout du long. Son père, lui, faisait partie de ces gens qui ne savaient comment réagir face à son mal. Mais une fois encore, elle a pardonné. C’est son père, après tout…
On ne va pas se mentir, elle a bien failli abandonner plus d’une fois, et se laisser ronger par la maladie sans lutter. Mais la phrase que sa mère lui avait dite une fois lui revenait toujours en tête.
« Emi voudrait que tu vives. »
Le simple souvenir de sa sœur lui a permis de supporter la perte de ses cheveux, de ses sourcils, et de tous ses poils. Elle a eu l’impression, lors de cette année entière, de perdre son humanité, sa fierté… tout. Elle s’est habituée à ne porter qu’une chemise d’hôpital, parfois, pour les examens. Perdre sa pudeur, pour les soins. Et accepter, à l’issue des chimiothérapies, l’opération, pouvant ainsi retirer la tumeur.
C’est ainsi qu’après un an de maladie, Skaddi obtient la principale caractéristique de l’amazone. Même si cela fait bien un an qu’elle n’est pas montée à cheval. Mais ça, c’est comme le vélo, cela ne s’oublie pas. Enfin.
Lorsque les médecins l'ont déclaré soignée, elle s'est remise à croquer la vie à pleines dents, en plus de commencer à travailler à son compte, en tant que styliste. Dans un premier temps, ses quelques clients n'étaient autres que des amis de sa mère, photographes en tout genre, qui avaient besoin de vêtements aux styles originaux pour leurs shootings. Étrangement, cela payait assez pour qu’elle puisse vivre seule dans un petit studio, préférant ne pas avoir à supporter le comportement plus que collant de ses parents. Toujours à s’enquérir de son état, à vouloir tout faire pour elle… elle avait l’impression d’être encore mourante, chez eux. Ça l'étouffait.
Et elle vivait. Oh ça, pour vivre… malgré son complexe vis-à-vis de son sein manquant, elle continuait de charmer, de rentrer accompagnée, de profiter. Des rencontres au musée, au bar, des sorties au cinéma, au restaurant… et surtout, surtout, la couture, et les jeux vidéo.
Un rythme effréné, jusqu'à l'arrivée de l'enveloppe rose. Un refus de coopérer. Un passage en centre. Et... cet homme. Lui. L'évidence, rencontré un an auparavant. Mais à qui elle n'avait pas donné suite, étant convaincue, à l'instant T, qu'elle ne vivrait guère longtemps. Les débuts chaotiques d'un amour fou. Oh, ça... elle l'a aimé. Non... elle l'aime toujours. C'était en septembre 2108. L'année où sa vie a semblé reprendre un rythme moins chaotique. L'année où elle a pu commencer à reprendre un peu conscience de ce qu'il se passait, aux alentours. Oh, elle avait bien entendu vaguement parler des Incontrôlables. Mais elle avait autre chose en tête. Et désormais, elle vivait son idylle avec son nouvel époux. Avec l'homme de sa vie. Loin des manifestations et des revendications. Skaddi K. Edo, épouse de Kohaku Edo.
Sa vie de couple n'a pas toujours été des plus calmes. Des crises. Des craintes. Des angoisses. Des doutes. Mais avec du recul, rien qui l'empêchait d'aimer et d'être aimée en retour.
Et puis, la vague. Cela n'avait rien d'une estampe. Leur chez eux a foutu le camp. Un morceau de sa vie emportée par les flots. Mais au moins, ils étaient en vie. Ils se sont réfugiés chez les parents de Skaddi. Et ils ont tenté de reprendre un rythme.
Jusqu'à... ce qu'elle tombe enceinte. Heureuse. C'était le mot principal pour décrire ce qu'elle ressentait. De fonder une famille, avec cet homme. Elle allait avoir un enfant. Après la maladie, les traitements, les incertitudes sur le fait d'être capable de procréer par la suite... non, vraiment. C'était une superbe nouvelle. Quoi qu'intimidante, lorsqu'à la première échographie... elle a appris qu'il n'y avait pas un bébé. Mais deux. Des jumeaux... comme leur père, lui-même jumeau. Et puis, les doutes. Et si elle n'était pas faite pour être mère ? En était-elle capable ? Si elle leur faisait du mal ? Si elle n'y arrivait pas ? Et vous savez, devoir se priver de nicotine quand on est addicte... devoir se passer de tous les petits plaisirs auxquels nous sommes habitués... ce ne fut pas excessivement simple.
Mani et Sol ont vu le jour. Ses trésors. Ses précieux. Maman ours Skaddi est arrivée en même temps. Protectrice, aimante, dévouée. Ils filaient le parfait amour. Même si elle ne pouvait s'empêcher de penser que son époux n'était pas qu'à elle. Pas à cent pour cent. Cette crainte qu'un jour quoi que ce soit arrive.
Crainte qui n'était pas vaine.
Le divorce, en janvier 2111.
Mais comme une mauvaise nouvelle ne vient jamais seule, à peine deux mois après, elle reçut une nouvelle enveloppe. L'impression que le monde s'effondre sur elle. Nouveau mari. Nouvelle vie. Ce n'était pas à Tokyo. Elle a dû partir pour Hokkaido. Éloignée de ceux qu'elle aime. De ses enfants. Elle préférait... et c'était d'un commun accord, malgré son cœur en miettes... que Mani et Sol resteraient avec leur père. L'impression d'être seule.
Oh, ce n'est pas qu'il était méchant, son nouvel époux. Simplement...
Lorsque les puces ont commencé à dysfonctionner, bien évidemment qu'elle y a songé. Aller à Tokyo. Retrouver Kohaku. L'aimer, encore, librement. Avec les enfants... les enfants. Non. Elle n'a pas pu. Et si ses actions avaient des conséquences ? Et si cela amenait sa fille et son fils à être orphelins ? Elle n'en était pas capable. Trop de flou dans l'équation. Hors de question de prendre un tel risque. Alors, elle est restée. Sage femme, aux côtés de son ami trop pris par son travail pour la voir entièrement. Elle a commencé à s'effacer. Elle ne vivait plus.
Lors de l'épidémie, ses parents sont venus les chercher. Sans leur laisser trop le choix, ils les ont emmenés, elle et son époux, se réfugier dans la Finlande natale d'Eljas (papa Järvinen, pour les intimes). Skaddi a eu le sentiment, lors de ce voyage, de se retrouver, un peu. De retrouver l'impulsivité qu'elle possédait, plus jeune. De quitter sa vie pour de la nouveauté, même si cela avait été quelque peu forcé par les choses.
Et puis, lorsque la fin de l'épidémie a été prononcée, ils sont rentrés. Ils ont retrouvé leur quotidien, repucés. .. elle ne s'est pas rebiffée. Les annonces de décès n'ont pas eu lieu dans son entourage. Et... le reste, elle ... a fermé les yeux dessus. La chasse à l'homme. Elle l'a ignoré. Tout, pour la sécurité de ses enfants. Son époux qui passait son temps à travailler, elle qui l'attendait en travaillant depuis son bureau. Elle qui se languissait d'être traitée comme une femme et non pas une colocataire. Ils étaient plus amis qu'autre chose, c'est un fait.
Toutefois, ce n'est pas parce qu'elle ne l'aimait pas comme elle aimait - et aime toujours - Kohaku, qu'elle n'a forcément rien ressenti lorsqu'il a commencé à ... être malade. Malgré les mauvais souvenirs que cela pouvait lui rappeler, elle l'a accompagné à l'hôpital, presque tous les jours. Elle lui a tenu la main. Elle l'a attendu en salle d'attente. Elle l'a soutenu les jours difficiles. Elle... était là, lorsqu'il ne s'est pas réveillé, emporté par la maladie. Cela a pris un peu plus d'un an. Il l'a quitté à la veille des élections. Autant vous dire qu'elle n'en avait pas grand chose à faire, de la politique, sur le coup. Dans tous les cas, elle n'aurait pas trop su pour qui voter...
Et maintenant... ?
Maintenant...
Je prends une grande inspiration. Pour me donner du courage. Pour me donner de la force. J'ai un message à t'envoyer. Et j'ai peur de le faire. Peur de ta réaction. Peur de tes questions qui vont être inévitables. Peur d'être obligée d'y répondre.
J'ai peur de t'annoncer que la seule personne qui m'empêchait de penser à toi est décédée.
"Je suis de retour à Tokyo."
Une phrase simple. Mais une phrase qui chamboule tout.
Peut être au moins autant que Shukumei a chamboulé nos vies. Ou l'annonce du divorce qui m'a dévastée. La lettre qui m'a remariée. Et toi, aussi... Toi, au moins, tu le connaissais. Tu l'aimais. Tu... Étais heureux dans ton malheur. Moi, j'ai... Menti ? Non. Je n'ai juste pas dit la vérité.
"Il est gentil." mais il n'est pas toi.
"Il me traite bien." mais pas comme toi.
Il n'avait ni ton nom, ni ton odeur, ni ta voix.
Il était un pansement. Je l'aimais. Oui. Mais de cet amour qu'on a pour un ami très proche. Un confident. On se sent à l'aise. Mais ce n'est pas comparable à ce que j'ai ressenti et ressens toujours pour toi. Je me suis faite à cela. A l'idée de savoir que tu auras toujours une part de mon cœur. Et qu'une part de toi m'appartiendra. Mais ce serait mentir que de dire qu'il ne se déchire pas un petit peu plus, à chaque fois que je sais que c'est à lui que tu souris, et avec lui que tu passes tes nuits.
Je dois être folle.
Je me sens horrible. Affreuse. Sale.
J'ai eu l'espoir qu'avec son décès, je puisse te retrouver. En vain, je le sais. Je me suis tenue, debout, les joues sèches de toutes larmes, à sa crémation. Peut être que je ne réalisais pas.
La maladie l'a emporté. Auto immune. Les médecins ont tenté une greffe. Elle n'a pas prise. Son système s'est détruit lui même.
Les 49 jours sont passés. Nous avons procédés à la mise en terre de son urne avec sa famille en petit comité. Je n'ai plus rien à faire à Hokkaido. Ma vie a toujours été à Tokyo. Je laisse derrière moi ces dernières années de ma vie. Avec, peut être, un peu d'hésitation. Mais vous, vous êtes à la capitale.
J'ai l'espoir, tout de même, que cette foutue machine me laisse enfin en paix. Je pense avoir assez donné...
Maintenant, elle revient à la capitale. Elle vient se rapprocher de ses enfants. De ceux qui comptent. De ceux qui pourraient l'empêcher de commettre l'irréparable.
Elle vient tenter d'avoir une nouvelle vie.
Encore...
Elle n'aime toujours pas l'Incontestable. Mais... elle acceptera, maintenant. Tout pour protéger ses enfants...
Caractère
Skaðði, elle a évolué, ces dernières années. Si c'était une jeune femme impulsive, qui aimait agir au gré de ses envies, se laissant porter par le courant, sans trop réfléchir ; qu'il n’était pas rare qu’un matin, elle se lève, avant de prendre sa voiture et partir, quelque part, au hasard, sans carte ni GPS, juste pour le plaisir de partir... elle a changé depuis qu'elle est mère. Partir lui semble plus compliqué. Non pas qu'elle ne pourrait pas, elle est certaine que Kohaku accepterait de garder les enfants, ou d'échanger des week-ends. Mais elle ne se sent pas de demander. De se sent pas de pas les voir pendant trop longtemps. Et peut-être qu'elle se sent investie d'un devoir, également. Peut-être qu'elle a peur de décevoir ceux qui comptent le plus pour elle.
Elle a oublié qu'elle aimait vivre. Elle qui a frôlé la mort, qui n’en a pas été si loin que ça à cause de sa maladie, elle s'est rattrapée, tant qu’elle le pouvait, car elle ne voulait rien regretter. Car elle sait à quel point une vie peut être courte. Car, outre sa propre maladie, elle a vu sa sœur mourir, avant elle, dans un accident de voiture. Elle en a souffert, avant. Quand elle était faible. Mais le cancer l’a aidée à, finalement, aller de l’avant. Avant de régresser, par les coups assénés.
Elle s'est oubliée.
Effacée. Son défunt époux avait besoin d'un pilier, pas d'une épouse. Elle a été ce pilier, autant que possible. Mais maintenant qu'il n'est plus là, lui, elle se sent flancher. Elle qui était gardée captive dans une cage qu'elle trouvait étroite, elle se retrouve face à toutes les réalités qu'elle gardait loin de son esprit et... c'est une torture, pour elle. Elle a perdu en confiance, elle a perdu en assurance. Elle doute d'elle-même. Elle doute de tout. En proie à ses démons, à ses douleurs, à toute la poussière qu'elle a mis sous le tapis pendant ces dernières années. Sauf que le tapis a été jeté à la benne.
Elle se voit fade, elle se voit morne, elle se voit inintéressante, pas attirante. Elle se voit de manière bien trop dure pour une si frêle créature. Elle en veut trop, en exige trop d'elle, se met une charge phénoménale et a besoin d'apprendre à lâcher prise. De renouer un peu avec la jeune femme qu'elle était, auparavant.
Pourtant, dans ses qualités, on peut compter la sincérité, la fidélité, la droiture, la gentillesse et le fait d’être attentive. Fidèle, oui. Autant envers elle-même et ses convictions qu’envers ses amis. C’est une femme droite, intègre, et bonne. Elle est gentille, et elle n’hésite pas à venir en aide à ses amis, à ceux qui en ont besoin. Et elle sait être attentive, écouter. Faire attention aux détails qui peuvent trahir quoi que ce soit. Mal être, joie, angoisse, peur…
Niveau défauts, car elle n'est pas parfaite, on peut compter le fait qu’elle soit têtue, vraiment bornée. Pour lui faire changer d’idée lorsqu’elle est décidée, c’est foutu. N’essayez même pas. Ou… en fait, si, essayez. Cela pourra peut-être la faire réfléchir, et faire changer d’avis. Un peu sauvage, si elle retrouve la flamme. Bordélique, aussi ? Noooon. Juste... elle a sa façon à elle d'être organisée. Ne tenez pas compte de ces vêtements qui trainent par terre dans sa chambre, par pitié.
Bref. Il y a un monde entre la vision qu'elle a d'elle même, actuellement et ce que les autres perçoivent d'elle. Elle aurait besoin d'une bonne thérapie mais l'idée même d'aller voir un psy lui rappelle celui qu'elle n'aura plus jamais et ça lui tord le cœur.
Un jour, peut-être, elle réussira à se relever. À arrêter de faire semblant.
Elle a oublié qu'elle aimait vivre. Elle qui a frôlé la mort, qui n’en a pas été si loin que ça à cause de sa maladie, elle s'est rattrapée, tant qu’elle le pouvait, car elle ne voulait rien regretter. Car elle sait à quel point une vie peut être courte. Car, outre sa propre maladie, elle a vu sa sœur mourir, avant elle, dans un accident de voiture. Elle en a souffert, avant. Quand elle était faible. Mais le cancer l’a aidée à, finalement, aller de l’avant. Avant de régresser, par les coups assénés.
Elle s'est oubliée.
Effacée. Son défunt époux avait besoin d'un pilier, pas d'une épouse. Elle a été ce pilier, autant que possible. Mais maintenant qu'il n'est plus là, lui, elle se sent flancher. Elle qui était gardée captive dans une cage qu'elle trouvait étroite, elle se retrouve face à toutes les réalités qu'elle gardait loin de son esprit et... c'est une torture, pour elle. Elle a perdu en confiance, elle a perdu en assurance. Elle doute d'elle-même. Elle doute de tout. En proie à ses démons, à ses douleurs, à toute la poussière qu'elle a mis sous le tapis pendant ces dernières années. Sauf que le tapis a été jeté à la benne.
Elle se voit fade, elle se voit morne, elle se voit inintéressante, pas attirante. Elle se voit de manière bien trop dure pour une si frêle créature. Elle en veut trop, en exige trop d'elle, se met une charge phénoménale et a besoin d'apprendre à lâcher prise. De renouer un peu avec la jeune femme qu'elle était, auparavant.
Pourtant, dans ses qualités, on peut compter la sincérité, la fidélité, la droiture, la gentillesse et le fait d’être attentive. Fidèle, oui. Autant envers elle-même et ses convictions qu’envers ses amis. C’est une femme droite, intègre, et bonne. Elle est gentille, et elle n’hésite pas à venir en aide à ses amis, à ceux qui en ont besoin. Et elle sait être attentive, écouter. Faire attention aux détails qui peuvent trahir quoi que ce soit. Mal être, joie, angoisse, peur…
Niveau défauts, car elle n'est pas parfaite, on peut compter le fait qu’elle soit têtue, vraiment bornée. Pour lui faire changer d’idée lorsqu’elle est décidée, c’est foutu. N’essayez même pas. Ou… en fait, si, essayez. Cela pourra peut-être la faire réfléchir, et faire changer d’avis. Un peu sauvage, si elle retrouve la flamme. Bordélique, aussi ? Noooon. Juste... elle a sa façon à elle d'être organisée. Ne tenez pas compte de ces vêtements qui trainent par terre dans sa chambre, par pitié.
Bref. Il y a un monde entre la vision qu'elle a d'elle même, actuellement et ce que les autres perçoivent d'elle. Elle aurait besoin d'une bonne thérapie mais l'idée même d'aller voir un psy lui rappelle celui qu'elle n'aura plus jamais et ça lui tord le cœur.
Un jour, peut-être, elle réussira à se relever. À arrêter de faire semblant.
Physique
Elle a évoluée, la lady, depuis ses vingt-quatre ans. Elle fait toujours un mètre soixante-seize, a toujours une morphologie fine et des os relativement fins. Son visage, quant à lui est long. Un nez droit, légèrement en trompette, fin, surplombant des lèvres pleines, s’ourlant parfois d’un sourire songeur, ravi, tandis que son esprit entre en éruption… Les piercings vont et viennent. Ses lèvres se parent, se mirent, tantôt d’un labret, tantôt d’un médusa, centré, pour décorer d’un brillant son visage. Deux yeux verts qui, à une époque, étaient toujours maquillés pour se faire séduisants, qu’elle sorte ou non. Aujourd’hui, c’est quand le courage lui vient. Qu’elle réussit à se forcer. Cela tend à être plus le cas, lorsqu’elle sort. Mais ce n’est pas garanti. Des sourcils épilés correctement, pas un poil de travers… On peut dire qu’elle prend soin de son apparence oui. Elle n’a pas le choix, en même temps. Son apparence propre reflète son travail. L’on ne peut imaginer une personne négligée concevoir des vêtements, paraît-il.
Si auparavant ses cheveux étaient gardés châtains, elle se plaît à les teindre en noir corbeau, aux reflets bleutés. Ils ne sont que très rarement relâchés. Elle préfère les garder en chignon, un peu vintage, pas trop serré, avec une jolie frange qui peut faire un peu pinup. Et exposant ainsi ses oreilles d’elfe aux lobes largement stretchés.
Dans son cou, deux tâches de naissance, ayant vaguement la forme d’étoiles. Elle possède un piercing au téton, que peu de personnes peuvent voir, et ses deux bras sont tatoués, des épaules aux poignets, dans des dessins qu’elle a elle-même composés. Souvent, un rosaire orne son cou, souvenir de sa famille. N’y voyez rien de religieux, pour elle, ce n’est qu’esthétique.
Niveau vestimentaire, elle n’a pas totalement quitté ses chaussures de bourrin et ses sweats. Mais elle qui détestait les jupes s’y est mise. Crayons, principalement. Les chemisiers amples font toujours partie de sa garde-robe et elle a toujours la tendance à ne pas les boutonner jusqu’en haut et laisser apercevoir son décolleté inégal. Un look un peu rétro. Un look de lady, élégant et moderne à la fois. Des talons, même. Seigneur. Six ans vous changent une femme. La vie, également… son défunt mari lui avait demandé de faire ces efforts pour son image. Elle s’est mise à apprécier.
Mais ce qu’elle cherche à cacher, ce sont les traces de sa grossesse qui la font se sentir moins bien dans sa peau. Peut-être même moins désirable. Les vergetures, la peau un peu distendue. Toutes ces traces qu’on a longtemps diabolisées et dont, pourtant, elle devrait être fière.
Parce que malgré tout, elle reste belle, Skaddi.
Si auparavant ses cheveux étaient gardés châtains, elle se plaît à les teindre en noir corbeau, aux reflets bleutés. Ils ne sont que très rarement relâchés. Elle préfère les garder en chignon, un peu vintage, pas trop serré, avec une jolie frange qui peut faire un peu pinup. Et exposant ainsi ses oreilles d’elfe aux lobes largement stretchés.
Dans son cou, deux tâches de naissance, ayant vaguement la forme d’étoiles. Elle possède un piercing au téton, que peu de personnes peuvent voir, et ses deux bras sont tatoués, des épaules aux poignets, dans des dessins qu’elle a elle-même composés. Souvent, un rosaire orne son cou, souvenir de sa famille. N’y voyez rien de religieux, pour elle, ce n’est qu’esthétique.
Niveau vestimentaire, elle n’a pas totalement quitté ses chaussures de bourrin et ses sweats. Mais elle qui détestait les jupes s’y est mise. Crayons, principalement. Les chemisiers amples font toujours partie de sa garde-robe et elle a toujours la tendance à ne pas les boutonner jusqu’en haut et laisser apercevoir son décolleté inégal. Un look un peu rétro. Un look de lady, élégant et moderne à la fois. Des talons, même. Seigneur. Six ans vous changent une femme. La vie, également… son défunt mari lui avait demandé de faire ces efforts pour son image. Elle s’est mise à apprécier.
Mais ce qu’elle cherche à cacher, ce sont les traces de sa grossesse qui la font se sentir moins bien dans sa peau. Peut-être même moins désirable. Les vergetures, la peau un peu distendue. Toutes ces traces qu’on a longtemps diabolisées et dont, pourtant, elle devrait être fière.
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Gosh, j'ai regardé le deviant art de Tom Bagshaw... Et quel talent ! Hâte de voir la tête choisie pour cette créatrice de mode.
Bon remplissage de fiche.
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Wutai Sato
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Rebienvenue et bon courage pour ta fiche !
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Courage pour ta fiche !!
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*Lui dépose leurs enfants sur les genoux et va lui faire un thé aux fruits rouges et des muffins*
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omg rebienvenue ce feat est INCROYABLE, elle est splendide ;;
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Haaaaaaaaa omg merci tout le monde
Wutai > Oui ! Tom Bagshaw fait vraiment des beautés ! Un de mes artistes préférés depuis... fiouf. Un bon moment. Et pour Skaddi, j'avais songé à changer de visuel mais... non. C'est lui et pas un autre pour elle. *^*
Kaori > Ouiiiiiiiiiiiiiiiiii c'est moi \o/ Toujours moyen d'être super potes maman ? :DDDD
Peter > CE COMPLIMENT OULHA ! si t'as un curieux, eh. *sort*
Merciiiiiiiiiiiiii
Kohaku > ... tu le sais. Tu sais tout. Eh.... mon kokoro. Aaah. Jtm
Niji > Merciiiiiiiiiiiiii je partage totalement cet avis. //PAN// j'espère juste que le perso en lui même sera aussi splendide que son visuel. Et sinon... bah écoute, au moins, elle sera belle. /SBARF/
Et j'en profite pour dire que normalement, la fiche est finie mais que 100% j'ai dû oublier des trucs (mentionner des événements ou des fautes ou des mots qui se sont envolés - manquants, donc). Bref. Merci d'avance a quiqui va s'enquiller ça ;w;
Wutai > Oui ! Tom Bagshaw fait vraiment des beautés ! Un de mes artistes préférés depuis... fiouf. Un bon moment. Et pour Skaddi, j'avais songé à changer de visuel mais... non. C'est lui et pas un autre pour elle. *^*
Kaori > Ouiiiiiiiiiiiiiiiiii c'est moi \o/ Toujours moyen d'être super potes maman ? :DDDD
Peter > CE COMPLIMENT OULHA ! si t'as un curieux, eh. *sort*
Merciiiiiiiiiiiiii
Kohaku > ... tu le sais. Tu sais tout. Eh.... mon kokoro. Aaah. Jtm
Niji > Merciiiiiiiiiiiiii je partage totalement cet avis. //PAN// j'espère juste que le perso en lui même sera aussi splendide que son visuel. Et sinon... bah écoute, au moins, elle sera belle. /SBARF/
Et j'en profite pour dire que normalement, la fiche est finie mais que 100% j'ai dû oublier des trucs (mentionner des événements ou des fautes ou des mots qui se sont envolés - manquants, donc). Bref. Merci d'avance a quiqui va s'enquiller ça ;w;
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OUAAAAAAAAAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIS !!!
SKAAAAAAAAAAAAAAAAAAADDDDDDIIIIIIIIIIIIIIIII o/////////
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Ji Kusaka
Modération de fiche
Le staff de Just Married te souhaite la bienvenue sur le forum !
Introduction
"-Vous connaissez mon ex-femme? - Oui, chef... - Elle est belle, hein? - Oui, chef..."
Hey... Tu sais déjà à quel point le retour de l'Elfe me touche alors je ne vais pas composer un poème mais le cœur y est ^^'
C'est parti !
Histoire
=> Il va manquer l'évocation du Soosaku, la campagne de repuçage et la chasse à l'homme.
=> Il serait bon re repréciser son avis sur l'Incontestable, à la suite de ses expériences ^^
Orthographe :
et l’issu des explications
qu’il n’a pas choisi
Et si Bara, elle, trouvait cela normal, avait grandit
les épines se sont fait sentir
que Kaori ne soit son deuxième prénom => En trop
est arrivé la petite Emi
cela l’a aidé à faire le premier pas
Mais en soit, ce n’est pas l’épreuve la plus dure à passer
Il l’a connu sous le pseudo
Un rythme effrénée
Et si cela aller amener sa fille et son fils
ils les ont emmené
lors de se voyage
Shukumei à chamboulé nos vies
qui m'a dévasté
On se sent a l'aise
de dire quil ne se déchire pas
Ma vie à toujours été à Tokyo
Physique
Orthographe :
Toutes ces traces qu’on a longtemps diabolisé
Conclusion
Pas de grande modification à faire! Quelques petits ajouts et corrections, et une bonne relecture pour limiter le nombre de virgules et vérifier les temps (je n'ai pas relevé ces fautes).
Dans les faits, Skaddi sera très rapidement de retour parmi nous et j'en suis positivement ravie même si ça va faire bobo !
Tu sais où me trouver en cas de besoin !
Bon courage pour les modifications ! En cas de problème, de doute, n'hésite pas à contacter un des membres de l'administration, nous serions ravis de te venir en aide ! :)
Analyse : 1/3
Nous analysons au maximum trois fois une fiche, après cela, si nous ne pouvons toujours pas la valider, nous serons malheureusement obligés de la refuser. Nous ne pouvons nous permettre de reprendre chaque fiche dix ou vingt fois, cela serait autant pénible pour vous que pour nous. Merci de votre compréhension.
Ji Kusaka
Si t'es sage, t'auras un badge
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Marié depuis un an
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A fait des RPs dans trois endroits différents du forum
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— Just Married —
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20/10/2023
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Je suis: neutre.
Époux/se : Edward Mackintosh
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Skaddi Mackintosh
Kodaaamour merci pour ton retour éwè
Normalement... c'est corrigé.
J'ai rajouté ça :
Et puis, lorsque la fin de l'épidémie a été prononcée, ils sont rentrés. Ils ont retrouvé leur quotidien, repucés. .. elle ne s'est pas rebiffée. Les annonces de décès n'ont pas eu lieu dans son entourage. Et... le reste, elle ... a fermé les yeux dessus. La chasse à l'homme. Elle l'a ignoré. Tout, pour la sécurité de ses enfants. Son époux qui passait son temps à travailler, elle qui l'attendait en travaillant depuis son bureau. Elle qui se languissait d'être traitée comme une femme et non pas une colocataire. Ils étaient plus amis qu'autre chose, c'est un fait
Rajouté le fait qu'elle déteste toujours l'Incontestable. Et normalement, corrigé les fautes
Merci beaucoup pour ton travail éwè
Normalement... c'est corrigé.
J'ai rajouté ça :
Et puis, lorsque la fin de l'épidémie a été prononcée, ils sont rentrés. Ils ont retrouvé leur quotidien, repucés. .. elle ne s'est pas rebiffée. Les annonces de décès n'ont pas eu lieu dans son entourage. Et... le reste, elle ... a fermé les yeux dessus. La chasse à l'homme. Elle l'a ignoré. Tout, pour la sécurité de ses enfants. Son époux qui passait son temps à travailler, elle qui l'attendait en travaillant depuis son bureau. Elle qui se languissait d'être traitée comme une femme et non pas une colocataire. Ils étaient plus amis qu'autre chose, c'est un fait
Rajouté le fait qu'elle déteste toujours l'Incontestable. Et normalement, corrigé les fautes
Merci beaucoup pour ton travail éwè
Skaddi Mackintosh
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On s'éclate !
A participé à une soirée CB organisée par le staff
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Époux/se : Célibataire
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Ji Kusaka
Bon retour parmi nous
Pré-validation par Kohaku
Votre fiche a été pré-validée par un modérateur, un administrateur passera sous peu valider officiellement celle-ci.
Ji Kusaka
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Époux/se : Sergei Vanzine forever ♥
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Kaori Mogami
Tu es validé(e) !
Toutes mes félicitations, votre fiche est validée !
N'oubliez pas :
• De remplir les champs de votre profil.• Si vous souhaitez trouver des partenaires pour vous lancer, n'hésitez pas à faire un tour par ici !
• Dans l'ordre, vous pouvez faire une demande de conjoint ici, ensuite vous faites une demande d'habitation ici et enfin, vous pourrez valider votre mariage ici.
• De faire un peu de pub autour de vous pour le forum et de voter régulièrement aux tops sites.
& Surtout, AMUSEZ-VOUS !
Kao râle en #9900ff
Kaori Mogami
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