Aki Tanaka - Waiting for the fateful date

Te souviens-tu ? De ta naissance ? Non.. Hum… En soit tu me diras c’est normal. Qui se souvient de lorsqu’il est né ? Qui veut réellement se souvenir de ça ? Je pense que personne. Comme tous les mioches tu devais faire que brailler. C’est vrai que la plupart font ça quand ils naissent. Ils crient jusqu’à la mort. Ils gesticulent dans tous les sens. Mais attends une petite seconde ! Une naissance c’est pas sensée être un putain d’événement ?! Non ? Si ? Je ne sais pas trop. Parce que lorsque je me remémore la tienne, ça n'avait pas trop l’air de l’être. Tu t’es déjà demandé mec si t’étais vraiment désiré ? Non je ne sais pas. Je pose ça là. Je ne dis rien. J’dis juste que ta mère n'avait pas l’air si heureuse que ça et ton père… Ne parlons pas de lui.. Je sais que c’est un sujet qui fâche.

Dire que pourtant tu avais tout au creux de ta main. En soi. On va pas se mentir mon vieux. Tu ne voyais certes pas souvent le padré, mais qu’est-ce qu’il ramenait de l’argent à la baraque. La madré aussi. Ouais vraiment, je ne comprendrais jamais les choix dans ta vie. Les virages que tu as pris. Les déviations. Dire que tu étais promis à un grand avenir. En plus avec ce truc niché dans ton crâne, j’ai envie de dire que c’était sûr. De l’argent à foison, une belle femme. Dire que tu avais déjà un manoir comme demeure, des domestiques, un chien, un grand jardin, un cuisto… Ouais t’avais la chance que certains n’avaient pas. T’étais pas ce gosse qui est né dans les bas fonds de la société. T’étais pas ce plouc dont on pouvait se moquer impunément. T’étais pas ce gosse mal habillé, mal lavé, pas brossé et qui avait une paire de chaussures trouées. Non, au contraire. Tu étais tout l’inverse de ce que je viens de citer. Pourtant…

Dire qu’au début tu visais l’excellence. Il est vrai. Lorsqu’on regarde tes premières années d'école, tu étais un élève plutôt sérieux. Pas de débordement. Pas de bagarre (du moins pas énormément). Pas de coup de folie. Mais là je parle d’années qui remontent à un temps ancien. Tes camarades venaient souvent te voir pour que tu les aides sur leurs devoirs, pour que tu les aides à réviser. Je ne sais pas si tu t’en souviens ? C’est vrai que j’te parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. J’te parle d’un temps qui désormais ne doit plus te parler. Le temps de l’insouciance peut-être ? Après tu étais relativement jeune à cette période. En plus, t'étais pas plus haut que trois pommes à cette période. En plus à cette époque, tu évitais un maximum les problèmes, mais pourtant tu étais toujours là pour aider ton prochain. Tu étais toujours là pour défendre les plus faibles même si c’est toi qui finissaient par prendre les coups. Tu étais pour la justice et l’égalité. Deux mots qui aujourd’hui nous font bien rire. C’est d’ailleurs pour aider les autres que tu t’es mis à user de tes poings. C’est pour les défendre que tu t’es mis à apprendre à te battre. C’est pour les défendre tous ces cours d’art martiaux le soir. Pourtant…

Et tiens ! Si on avançait un peu dans le temps veux-tu ?! On va un peu accélérer les choses. J’aime pas la lenteur, les histoires à rallonges, puis même toi, ce n'est généralement pas des choses que t’aimes. Peut-être que te faire une rétrospective de ta vie ça te plaît ? Je ne sais pas trop. Si on allait au moment où ça a un peu commencé à vriller dans ta vie. On va donc faire un crochet sur la période lycée.

Moment pas très drôle de ta vie quand on y repense, non ? Les bagarres se faisaient plus fréquentes. Les disputes avec les parents se faisaient aussi plus constamment. Tu commençais à détester les gens qui te prenaient de haut. Tu commençais à détester l’autorité. Les cours te paraissaient si longs. Si ennuyeux. Est-ce qu’on peut dire que tu étais en pleine crise d’adolescence ? Totalement. Tu avais beau tout avoir, tu avais sans cesse l’impression de ne rien avoir. Tes parents ne te comprenaient plus.. Ils ne voyaient que les mauvaises notes sur tes bulletins et les mauvaises appréciations… Après, est-ce qu’ils t’ont déjà compris un jour ? Personne ne sait… Pour eux, il n'était pas normal que tes notes dégringolent de la sorte. C’est vrai que ces idiots ne cherchaient que l’excellence chez toi. Ils te jugeaient seulement à travers tes notes. Ils ne voyaient que ça. Après, vu tout l’argent qu’ils mettaient dans cette école privée. C’était un peu normal. Mais bon. Pour eux, ton avenir était déjà tout tracé. Ils ne comprenaient pas pourquoi tu cherchais autant à dévier de ton chemin originel. Mais c’est vrai que de toute façon, les écouter, était vraiment le cadet de tes soucis. Tu préférais être respecté et craint par les autres plutôt qu’être assidu en cours. Tu ne pensais qu’à t’amuser avec tes potes. Défier des bandes rivales. Qu’est-ce que c’était drôle cette époque n’empêche. Vous étiez jeunes et insouciants. Les seules choses qui vous intéressaient c’était vous battre et rouler en moto. Qu’est-ce que tu aimais ça d’ailleurs. Même si tu conduisais pas tout le temps. Tu étais souvent à l’arrière. Tu préférais regarder le paysage. Puis de toute façon en tant que leader du groupe, tu avais bien le droit de faire ce que tu voulais. Personne pour te dire quoi que ce soit. Personne au-dessus de toi. Personne pour contester tes ordres. C’était donc ça être libre ?

Il est vrai que tu ne cessais de t’enfoncer dans la malveillance. Les années de lycée étaient assez sombres. Tu étais certes au sommet de la chaîne alimentaire au niveau des élèves, mais pour avoir ce statut, il fallait que tu sacrifies les cours. Puis pour maintenir ta réputation, il fallait te battre comme-ci ta vie était en jeu. Tu étais certes craint, mais ça n’empêchait pas certains de vouloir te détrôner. Tes parents n’étaient plus du tout sur la même longueur d’onde. Le silence était le seul échange que vous aviez. Parfois les cris aussi. On ne va pas se mentir. Même si c’était surtout ta mère qui radotait. L’école était toujours à deux doigts de te virer. C’est vrai que ce comportement ne plaisait pas à tes géniteurs. Les leçons de morale, ça y allait, mais pourtant, si on parlait du temps de présence de ces derniers dans ta vie. On peut le compter comme nul. Tout ce qu’ils voyaient c’était juste leur argent qui descendait sans réel effort de ta part.

La seule personne dont tu acceptais de recevoir des remarques et qui d’ailleurs était la principale à le faire, était tout simplement ta mère. La seule personne qui s'était vraiment occupée de toi. Qui t’avais bordée. Qui était-là lorsque tu faisais des cauchemars, mais ton père. Tu refusais toutes remarques de sa part. Qu’il dilapide bêtement son fric dans cette école, c’était le cadet de tes soucis. Mais le moment où tu t’y attendais pas c’était après le lycée. Ce moment où ce bâtard t’as viré de la maison. C’est vrai que c’était le moment le plus gênant de ta vie. Certes il t’as relogé ailleurs, mais il refusait catégoriquement que tu vives sous son toit. Tu étais passé d’un putain de manoir à un putain d’appartement. Certes il était grand, super y avait 3 pièces, mais tu te souviens de ce jour. La haine que tu avais ressenti quand tout le personnel t’as dit à l’unisson que tu n’étais plus le bienvenu ici. Quand ta mère et ton père t’ont regardés droit dans les yeux pour te dire de dégager. Ton père s'était montré crû dans ces paroles ce jour-là. Ta mère n’avait pas dit grand-chose, de toute façon c’était toujours comme ça. Elle ne discutait que très rarement les ordres de ton paternel. Elle t'avait juste raccompagnée jusqu’à l’entrée du manoir. T’avais juste regardé monter dans ce taxi qui t’emmenais à ton nouveau chez toi.

C’est d’ailleurs à ce moment que ta vie a réellement commencé. Tu étais dorénavant seul. Livré à toi-même. Ils n’avaient pas été trop cruels, parce qu’ils ne t’avaient pas totalement coupé les vivres, mais ça, ça devait être une idée de ta mère. Elle s’accrochait encore à l’espoir de te voir changer. De te voir redevenir le gentil petit chouchou de sa maman. Si seulement elle savait.. Son fils qu’elle espérait tant revoir ne reviendra jamais.. C’est vrai que tu t’enfonçais de plus en plus dans l’obscurité. La bagarre comme seul défouloir. Tes poings comme seule arme. Tes amies comme seule famille. Au début c’était fiesta tous les soirs jusqu’à ce que tu finisses par t’apercevoir que ton enculé de paternel t’avais coupé les vivres. Les soirs qui étaient autrefois des soirées se finissaient désormais dans une cage où tous les soirs tu te retrouvais à te battre pour gagner ton petit gagne pain. Il arrivait que tu perdes, mais tu gagnais assez souvent. Ne pas avoir d’argent ne t’empêchait pas de vivre. Tu vivais juste différemment. Au lieu de juste acheter, désormais tu te mettais à voler. Le nombre de fois où tu finissais en garde à vue c'était à force de te battre ou même voler. C’était hallucinant. Tu avais toujours ta bande avec qui tu faisais les 400 coups, mais bon. Certes vous ne cessiez de vous agrandir, mais le nombre ne faisait pas tout. Surtout que vos bagarres avec les bandes rivales devenaient de plus en plus violentes. Puis en tant que chef, tu refusais de s'associer à tout autre groupe.


Dit, au fait, tu te souviens des incontrôlables ? Ce groupe de manifestants contre les lois de l’incontestables. C’est vrai que je ne m’en foutiste que tu étais, tu ne leur prêtais aucune réelle attention. Jusqu’au jour de leur manifestation à grande échelle. Celle avec des explosions. A ce moment, ils avaient réussi à attirer ton attention. Rien qu’un peu. A attiser ta curiosité. Tu voulais qu’ils y arrivent, puis le bazar qu’ils foutaient. C’était le kiff. L’extase. De toute façon ça à toujours été ça ton problème. Tu kiffes trop l’anarchie. Et ce qu’ils faisaient en apporter tellement. Jusqu’au jour où le mouvement a été arrêté parce qu’il a été déclaré illégal. Tu t’en rappelles de cette déception chez toi. En plus tu avais perdu quelques gars à cause d’eux. Tu croyais en leur cause que tu avais autorisé des gars de ton groupe à s’associer au leur. C’était.. Décevant et grisant… C’est à ce moment où tu as décidé définitivement que toute personne partant du clan, ne puisse plus revenir.

Encore jeune et dans la fleur de l’âge, tu te rappelles de cet argent que tu étais content d’avoir amassé pour partir en voyage. Certes tes parents continuaient de payer le loyer de l’appartement, mais si tu voulais te faire plaisir et manger à ta faim, tu te devais d'amasser de l’argent. Bref. Avec cet argent que tu avais réussi à amasser, tu avais pu partir en voyage aux états-unis. Tu avais emmené avec toi un de tes meilleurs amis, Nao. Disant au deuxième de veiller sur le clan en ton absence.

Au début tout se passait bien, tu ne parlais pas très bien anglais, mais tu t’en sortais. Jusqu’au jour où tu avais reçu cet appel. Je m’en souviens comme si c'était hier. Tu étais dans un bar. Tu buvais une bière tranquillement en attendant Nao qui était parti aux toilettes. Vous commenciez tout doucement à être bourré. Jusqu’à cet appel. Ton téléphone vibrait. Tu avais jeté un œil au numéro de téléphone. C’était ton père. Tu te souviens ? Tu n’avais pas tout de suite répondu. Prétextant qu’il ne devait pas te faire chier pendant tes vacances. Surtout que pendant tout ce temps où tu étais exilé à ton appart, il n’y avait que ta mère qui prenait encore de tes nouvelles. Lui il en avait rien à battre ce fumier. Donc bon. Un appel, puis deux, puis trois. Au bout du troisième tu t’étais enfin décidé de répondre.


Sa voix était toute tremblante, il avait l’air vraiment inquiet à ce moment-là. Ça ne lui ressemblait pas. Pourtant à ce moment, tu lui avais répondu avec tellement de désinvolture et un je ne m’en foutiste indécent.

-Eh oh papounet, ne me casse pas les roubignoles. Je suis a..u…x Etaaaat-Uniiiiis pour des va..c…ance.. !! Qu’est-ce tu veux ?

Il n’avait pas l’air de rire à ce moment, mais totalement inquiet. Tu sentais les larmes à travers le téléphone. Cet homme qui était si sérieux, si droit, si calme, c’est la première fois que tu l’entendais ainsi.


Il avait fini par raccrocher sur ces dernières paroles. Ton sang n’avait fait qu’un tour et tu t’étais empressé de demander au barman de mettre sur les chaînes d’information. Rien au début, puis c’est à ce moment que ton regard à changé. Qu’il s’est obscurci. Quand tu avais vu que  chaque chaîne relayait toute une information concernant un certain typhon au niveau de Shumukei… Ton pote venait de revenir des chiottes. Il avait l’air si effrayé. Si triste. Vous vous êtes juste regardé à ce moment et c’est là qu’il t’avait dit les mots suivants :


Ton cœur venait de manquer un nouveau battement. Tu n’arrivais plus à respirer à ce moment. Tu sentais ta poitrine se serrer. Tout le monde vous regardait à ce moment comme s’ils étaient tristes pour vous. Ils savaient tous que vous ne veniez pas d’ici. Ça se voyait sur vos visages, sur vos traits, vos vêtements. Vous étiez rentrés sans un mot ce jour-là. Ton père avait remis de l’argent sur ton compte. Tu en aurais besoin parce qu'il fallait modifier la date de voyage. Tu ne pouvais plus rentrer maintenant comme il l'était de base, mais quelques jours plus tard. Puis comme l'entreprise est une entreprise low cost. Il fallait en effet rajouter quelques billets pour pouvoir partir au plus tôt avec le premier avion en direction du Japon qui était lui aussi repoussé.

Il aura fallu un an pour que tous les morts soient recensé et que la commémoration ait lieu. Ton regard était vide ce jour-là. Tout le monde était là. Ton paternel était là. Vous, ne vous êtes même pas souri. Tu ne savais pas quoi lui dire. C’était la première fois que tu le voyais si triste. Il avait tenté de te parler, mais tu avais préféré fuir toute discussion et t’enfermer chez toi plutôt que parler.

Tu ne cessais de repenser au fait que Shinji avait un rêve. C’était que le clan finisse par sortir de la galère. Il voulait arrêter les choses illégales et que vous commenciez à blanchir vos noms. En cette période, pour toi c’était impossible. Les bagarres ne cessaient de s’intensifier. Le goût de la douleur et de la haine était si fort. Tu te laissais te noyer dans l’obscurité. Même les clopes ne suffisaient plus à te calmer. Même rouler à fond la caisse avec ta moto ne te procurait plus aucune joie. Tes amis ne te voyaient plus. Tu venais rarement au réunion du clan. Tu te faisais distant et à la fois inexistant.

Jusqu’au jour de l’épidémie où c’était la catastrophe. Plein de tes proches étaient touchés un à un par ce virus. Aucun mort à déplorer. Mais c’est vrai que pendant cette période, la cohésion au sein du clan était rude. Surtout que ton second fut touché et allité. Chose qui t'avait “forcé” à reprendre les reines. Même si au final il y avait eu plus de peur que de mal. Pas de mort à déplorer de votre côté. Finalement, tu avais commencé à reprendre goût à la vie. La mort de Shinji et de ta mère pesait encore dans ton cœur, mais ça allait mieux. Les années étaient passées et tout allait mieux. Puis finalement vint le jour de l’appel du daron. C’est vrai qu’il avait déjà tenté de t’appeler à plusieurs reprises ces dernières années, mais tu avais décliné tous ces appels. Ce jour, tu avais décidé de répondre. Il avait l’air encore super inquiet.



Tu lui avais dit que oui. Il est vrai que ce jour-là, un bug au niveau des puces avait recensé des gens morts alors qu’ils étaient bien vivants. Ce fut le cas pour Nao ! C’est d’ailleurs ce jour qu’il t’avait proposé de revenir à la maison, mais que tu avais tout simplement refusé. Il t'avait juste demandé ce qu’il pouvait faire pour t’aider. C’est à ce moment que t’étais revenu les derniers mots de Shinji sur le fait d’ouvrir quelque chose de légal. Qui pourrait mettre tout le monde à l'abri. C’est alors à ce moment que tu avais exposé ton plan à ton paternel. Tu voulais qu’il place chacun de tes hommes dans des entreprises différentes. Pour la plupart il n’avait pas beaucoup de diplôme, mais avait besoin d’un travail pour survivre. Et tu voulais que pour toi, il te permettra de disposer d’un endroit qui pourrait servir pour ouvrir un bar. C’était le rêve de Shinji que toi, lui et Nao vous puissiez être les patrons d’un bar. Qu’est-ce qu’il le voulait son putain de bar n’empêche. Il en parlait souvent.

Il aura fallu quelques années avant que tout soit fait, que l’aménagement du bar vous convienne à toi et Nao et que tous les gars soient placés dans des travaux différents. Quelques-uns ont voulu rester avec toi pour travailler avec toi, mais tu avais décidé d’une chose. De rompre le clan. Ils étaient libres d’en refaire un s’ils le souhaitaient, mais qu’à partir de maintenant, toi et Nao, vous n’auriez plus rien à voir avec eux. Pour certains ce fut dur, pour d’autre un peu moins, mais tout le monde savait au fond que ça devait arriver. On ne peut jouer les brigands indéfiniment.

Pendant ces petites années, tu n’avais pas chômé. En effet, tu avais fait en sorte que tous les problèmes liés à vos activités illégales soient clos. Pour que personne ne vienne te voir un jour pour te quémander de l’argent. Les dettes tu les avais clôturées grâce à lui. Appelons le Mister A. Un gars bien drôle cet homme d’ailleurs. Dommage qu’il ait toujours refusé de rejoindre le clan, mais ouais tu sais que c’est une personne sur qui tu peux compter. Un peu excentrique sur les bords, mais c’est ce qui le rend si unique. Avec ses yeux rouges et ce tatouage. Il avait réussi à couvrir tes dettes et il t’as aidé à te retirer de toutes les magouilles. Il a récupéré tout ce que tu as accepté de laisser pour retourner dans le droit chemin. Il a juste refusé ton poste de chef au sein du clan. Il avait déjà le sien. Tu sais que vos chemins vont se recroiser un jour. Ils sont fait pour se recroiser de toute façon. On pouvait remarquer une certaine similitude dans vos vies. Peut-être pour ça que vous vous entendez si bien. C’est pour ça qu’il a accepté sans broncher de t’aider dans ta quête de blanchiment de nom. Qu’on ne te parle plus jamais de dette, de trafic ou quoi.

Il est vrai qu'il t'avait même invité à arrêter les combats clandestin. Même si au début, c'était plutôt compliqué de dire adieu à ce monde. Celui qui t'a bercé. Mais il avait raison. La police ne sera jamais très loin par rapport à ça et avec l'ouverture prochaine du bar, ce n'était vraiment pas le moment. Tu as donc dû arrêter les combats de rue. Maintenant, tes poings ne serviront qu'à te défendre ou à défendre les autres. Comme ils auraient dû de base…

C’est comme ça qu’est né le ANS bar’s et que toi et Nao êtes devenu patron. Faisant 50/50 pour pas qu’il y ait de jaloux. L’amertume, la colère et la haine te ronge toujours autant, mais tu as appris à être calme. A savoir doser. Même si tes poings te servent toujours de temps en temps pour mettre des roustes à des mecs un peu trop bourrés. Les relations avec ton père sont toujours stables, ce dernier te laisse vivre ta vie et gérer ton bar comme tu le sens. Un jour tu sais qu’une discussion s'impose, mais pas pour l’heure. Tu le sens. Ça va bientôt te tomber dessus comme c’est tombé sur Nao… Le mariage..

Parfois, je me demande comment on pourrait te décrire… ? Comme un flemmard ? C’est vrai que ce mot revient souvent. On parle généralement de toi comme quelqu’un qui a la flemme de tout. C’est vrai que tu es un flemmard pour les tâches du quotidien, mais la vérité, c’est juste que ça te fait chier de faire les tâches d’un autre ou de le faire pour quelqu’un d’autre. C’est ça ton problème, tu n’agis que pour ton propre intérêt. Il est réel, que c’est l’un des traits de ta personnalité, cet égoïsme. Tu te refuses de partager quoi que ce soit si cela n’est pas dans ton intérêt. Tu ne parles qu'affaires. Le bénévolat, tu ne connais pas. Agir pour la bonne cause ? Pouah, quelle blague ! Tu n’aimes pas qu’on te dicte quoi faire, tu n’agis que pour toi seul et personne d’autre. On peut souvent te qualifier d’électron libre. Même parfois de prétentieux. Ouais carrément même. Un gars qui se prend pour un chef. Tu fais comme si, tu n’avais peur de personne. Jugeant les gens comme-si toi, tu pouvais te le permettre. Tu juges les gens, mais n’accepte pas le jugement des autres, c’est si cynique de ta part. Tu regardes les gens tellement de haut, te posant en tant que maître dans n’importe quelle situation. Tu n’aimes pas ton prochain, mais est-ce une raison pour se sentir au-dessus d’eux ?

Un petit souci avec la bouteille ? Laisse-moi rire. Si seulement il n’y avait que ça. Il n'y a pas qu’avec la bouteille que tu as un souci. La clope aussi. Ça fait des années que tu te dis que tu dois arrêter ces conneries, mais je n’ai jamais vu d’évolution. Tu es un pêché à toi seul. La bagarre comme seul défouloir. Qu’est-ce que tu aimes te battre pour un flemmard. De toute façon, attirer l’attention, c'est ce que tu adores. Le moment où tu ressens l’extase complète, c’est au moment où le chaos règne… L’anarchie. Tu aimes trop ça. Tu sais. C’est dangereux d’aimer le danger à ce point-là. Tu ne cesses de te dire que ce qui ne tue pas rend plus fort, mais le jour où tu finiras six pieds sous terre, on en rediscutera.

De toute manière, je l’ai toujours dit Aki. Tu es cassé. Tu le sais, je le sais, nous le savons, ils le savent. Il suffit de le voir sur ton visage qui est pour la plupart du temps inexpressif. Il suffit de le voir à ta démarche, je-m'en-foutisme. Tu te refuses de le montrer, mais en vrai, tu sais être gentil, bon avec tes amis, tu sais parfois être dans le partage, être dans la convivialité. Tu aimes te bourrer la gueule avec tes potes jusqu’à pas d’heure, mais je ne comprends pas pourquoi tu te refuses de le montrer. Peut-être qu’un jour quelqu’un arrivera à totalement te comprendre et te libérer de tout ce poids. Certainement qu’un jour tu cesseras de fuir la réalité…

Voici souvent la première remarque des personnes qui te croisent. On dirait qu’ils ne voient que ça sur ton visage. Ils s’arrêtent qu’à ce simple détail qui te paraît pour toi si insignifiant. Voire ridicule. Il n’y a pas besoin de le souligner. De nos jours, tout le monde se teint les cheveux. Il n’y a pas vraiment de raison pour la couleur rouge. À part que tu trouvais ça plutôt stylé. C’est vrai que le brun n’était plus trop à ton goût. Tu as donc décidé de changer. Et alors ? Qui va faire quoi même ?


C’est vrai que ça aussi, ça revient fréquemment. Du haut de tes 1,90 m, il est possible que tu sois considéré comme quelqu’un de grand ? Même si parfois, tu n’en as pas l’impression. Il t’est déjà arrivé de tomber sur des colosses qui étaient plus grands que toi. Ça ne t’empêchait quand même pas de leur mettre des roustes. Après pour ta défense, tu manges toujours à ta faim et boit beaucoup de lait, peut-être pour ça que tu fais cette taille ? Ou sinon cela peut aussi provenir de tes origines américaines. C'est vrai que ton père est lui aussi assez grand. Il doit aussi tenir ça de son père


Pourquoi cette question revient aussi souvent. Tu ne cesses de te le demander. Maintenant, avec tous ces bodybuilders, ces stéroïdes man, ces gens qui vont à la salle que pour impressionner la galerie ou les femmes. A cause d’eux, on ne peut même plus être formé comme une armoire en glace sans être jugé. Qu’est-ce que c’est chiant. Mais bon. Si tu devais t’arrêter à ce simple jugement. Tu ne vivrais plus. Toi tu fais ton sport et fin. Tu ne cherches à impressionner personne.



Hum… Non j’avoue que cette phrase je l’ai rajoutée ! Mais crois-moi, elle aurait pu être sortie par n’importe qui… Une petite demoiselle… Ahaha. Non, mais en vrai. C’est qu’ils sont assez mignons avec leur petite couleur ambrée. Ils ressortent bien à la lumière. On croirait presque qu’ils sont dorés. Mais en vrai… Qui s’arrête réellement à ce genre de détail. Toi ? Il est vrai que d’après ce qu’on dit : Les yeux sont le révélateur de nos sentiments les mieux cachés.


Les habits. Le grand casse tête de ta vie. Ce choix qui te casse la tête dès le matin. En fait, tu as tellement de vêtements que tu as l’impression de ne pas en avoir. A avoir trop de choix, on finit par ne plus en avoir. Donc oui on peut dire que tu t’habilles toujours de la même manière, jean t-shirt ou jean chemise. Rien de bien particulier à part si tu dois sortir le grand jeu. Un soir.

En soit, voici la description d’un homme totalement normal. Oui, on peut le dire. T’es un peu comme tout le monde. Que ça soit dans le look, ou dans la démarche. Quoi que. Lorsque tu marches, t’as tout le temps tes mains dans tes poches avec presque toujours un truc au bec. Une clope, une sucette, ton pou- Non je rigole, mais tu m’as compris.

Personnage tiré d'un anime

Code:

<div class="infobulle1">• [b]Mikoto Suoh[/b] {K Project} [i]est[/i] [url=https://www.just-married-rpg.com/u3653 ]Aki TANAKA[/url]<span><img src="https://2img.net/u/3217/48/83/12/avatars/3653-63.jpg"></span></div>

Personnage original d'un artiste

Code:

<div class="infobulle1">• [b]Nom de l'artiste[/b] {Nom du perso'/Nom de l'image} [i]est[/i] [url=LIEN'VERS'TON'PROFIL]Nom Prénom de ton personnage[/url]<span><img src="URL'DE'VOTRE'AVATAR"></span></div>