Les choses vont devenir intéressantes

ATTENTION : CONTIENT DES PROPOS A CARACTERE SEXUEL

L’histoire de Mitsuo commence par une naissance. La sienne en l’occurrence. Une naissance due à un ordre de l’Incontestable ? À une maladresse ? À un besoin d’avoir un homme dans la famille. Il l’ignore. Mais ce dont il est certain, c’est qu’il n’est pas né pour recevoir l’amour de ses parents.

Ses parents ont bien entendu été mariés par l’Incontestable, et une chose est sûre, la machine a fait le bon choix. Un père directeur de père en fils d’une société fleurissante en informatique, lui rapportant des revenus qui lui permettent un train de vie confortable, et une mère présentatrice au journal de 20 heures. Deux parents liés par l’amour. L’amour de l’argent et du succès.

Mitsuo possède aussi une grande sœur, Akane, de deux ans son aînée. Mais il est prêt à parier qu’elle a été conçue pour les mêmes raisons que lui, et qu’il constitue pour son père le remplaçant de sa sœur.

En effet, déjà très jeune, il a compris qu’il avait un rôle, celui de successeur pour son père. Sans doute trop misogyne pour imaginer une femme prendre sa place à la tête de sa société chérie. Ainsi, Mitsuo a toujours été éduqué pour être parfait selon les standards de son père, et cela dès ses 3 ans. Sa mère ? Elle ne se préoccupait pas de lui. Il ne la voyait d’ailleurs que très rarement en dehors du dîner. Mais au fond, à part pour le réprimander, son père non plus ne lui accordait pas grande attention. Et sa sœur n’était pas non plus un exemple d’amour fraternel, quittant la pièce quand il arrivait. Les seuls moments en famille qu’ils passaient ensemble étaient à l’heure du dîner. Mais peut-on parler de moment familial quand il s’agit de manger en silence sans s’accorder un regard ?

Au début, Mitsuo était docile, se disant que c’est ainsi que ses parents lui montraient de l’intérêt. Et comme tout enfant, il voulait faire plaisir à ses parents. Alors il était sage, obéissant, aussi bien à l'école qu’à la maison. Il était même timide d’après certains, préférant rester dans son coin. C’est ça qu’il faut faire, non ? Se taire et accepter. Les cris de son père en rentrant après que la maîtresse ait manifesté son inquiétude vis à vis du fait que des enfants de la classe supérieure l’avaient frappé sans qu’il ne riposte. Alors il s’efforça de devenir plus sociable et se mit à jouer avec les autres, à faire comme les autres enfants. C’était amusant. Il était plus souriant. Mais d’après les cris de son père à la fin de la maternelle, quand il s’en est rendu compte, ce n’était pas la bonne chose à faire non plus. Mitsuo était confus. C’est compliqué de parler aux gens.

C’est donc en arrivant en primaire que son père lui a expliqué. Le but de l’école est d’étudier, et la connaissance lui ouvrira les portes plus tard, et non des relations futiles. C’est avec cette idée en tête que Mitsuo alla en primaire, dans une école privée choisie par son père avec soin. Il s’efforça de suivre les consignes de son père, et de se consacrer exclusivement aux études malgré son jeune âge. De montrer sa supériorité par son intellect. Il lui fallut 2 mois pour devenir le meilleur élève de l’école. Mais de ce fait, lui qui avait très peu de relation de base, finit par être isolé du reste de ses camarades, qui n’osaient plus l’approcher. Étrangement, cela ne gênait pas son père qui a cessé de lui crier dessus.

Le cycle continua un moment ainsi. La journée, Mitsuo était à l’école, et à la maison, la soirée était consacrée à ses études. Après tout, un futur patron n’avait pas le droit à des mauvaises notes, peu importait la matière. Il fallut attendre 3 ans, c’est-à-dire l’âge de 9 ans pour y mettre fin. Trois ans durant lesquels son père ne lui avait pas fait de remarque, ne lui avait pas dit ce qu’il était censé faire. Trois ans durant lesquels à peine 30 mots furent échangés entre les deux. C'était sûrement exagéré, mais pour lui, ça restait proche de son ressenti. Une situation que Mitsuo ne supportait plus. Depuis qu’il se comportait bien, il n’arrivait plus à capter l’attention de son père, et à l’école, cela faisait tout aussi longtemps que les gens l’ignoraient. Si être ce que son père attendait de lui ne lui rapportait rien, alors il serait tout l’inverse pour attirer son attention, quitte à ce qu’elle soit négative. Au moins, il en aurait.

Mitsuo passa alors de moins en moins de temps sur ses études, étudiant à la place les meilleurs moyens de faire le pitre en classe, d’être désobéissant, allant parfois jusqu’à mettre intentionnellement des mauvaises réponses aux examens pour obtenir les pires notes possibles. Lui qui souhaitait attirer l’attention de son père, son souhait fut rapidement exaucé. Son changement d’attitude lui valut quelques coups, mais un maigre prix pour la récompense absolue : de l’attention.

Il continua ainsi jusqu’à la fin de la primaire, malgré les réprimandes et les coups de son père. Chaque cri de ce dernier lui faisait du bien. On faisait attention à lui. On ne voyait que lui. Au collège, il devint addict à cette sensation. L’attention de son père ne lui suffisait plus, il voulait celles des autres. Il avait déjà réussi en partie grâce à ses pitreries qui lui valaient les rires de ses camarades, mais ce n’était pas assez. Il se mit alors en tête de changer de méthode. Avec son père, faire l’inverse de ce qu’on attendait de lui permettait d’obtenir de l’attention. Avec ses camarades, c’est être ce qu’ils voulaient qui fonctionnait. Un garçon poli, taquin, aimable, et un brin charmeur. Un garçon parfait. La définition même du garçon populaire qui attirait tous les regards. Ses deux masques étaient en place. Il n’avait plus qu’à les changer en fonction de la situation. Il les utilisa tellement que tout le monde finit par oublier le petit garçon timide des débuts. Y compris Mitsuo, aujourd’hui incapable de dire qui il serait sans ses masques.

Cette routine continua ainsi jusqu’à la fin de sa scolarité. Mais entre temps, il découvrit une nouvelle addiction : le plaisir du corps. Cela débuta au collège quand il se rendit compte que son masque ainsi que son physique lui valaient l’admiration de la gente féminine, et parfois de certains garçons. Une nouvelle sensation incroyable. Et c’était une nouvelle façon d’attirer l’attention de son père en « oubliant » quelques magazines dans le salon.

Le collège fut uniquement composé de baisers chastes et de quelques palpations innocentes. Ce fut au lycée, quand une fille lui proposa de s’amuser un peu qu’il découvrit le sexe, un plaisir qu’il ne souhaitait abandonner pour rien au monde. Pire encore, cela le rendait curieux. Cela atteint un tel point, qu’il finit par faire l’amour à une dizaine de filles de son lycée, l’amenant même à tester avec un garçon également. Il put se vanter d’en faire chevaucher cinq en un an. Son souci ? Il se lassait vite de n’avoir qu’une personne à « explorer ». Cela explique son grand nombre de conquêtes.

Aussi, il trouva une nouvelle addiction à rajouter à sa liste, peu avant son 18ème anniversaire : la cigarette. Au départ, ce n'était qu'une nouvelle idée afin d'énerver son père. L'odeur du tabac ainsi que les mégots volontairement oublié dans certains coin de la maison suffisait à faire apparaitre son père plus vite qu'avec une baguette magique. Evidemment, il était trop jeune pour s'en procurer. C'était donc un "ami" à lui qui faisait office de fournisseur. Comment faisait-il ? Il l'ignorait. Peut-être qu'il utilisait la carte TASPO de l'un de ses parents. Mais cela lui permettait d'avoir sa dose de cigarette, il ne s'en plaignait pas. Qui plus est, il s'efforçait malgré tout de ne pas devenir un gros consommateur. Il n'était pas idiot, il connaissait les risques. Il parvenait à se limiter à une cigarette par semaine. Et bien que la première bouffée fut étrange, il y prit gout au bout de quelques semaines.

Ses débuts sociaux furent difficiles, mais cela lui permit de se rendre compte de l’utilité des relations humaines : c’est une transaction. Les autres sont intéressants s’ils apportent quelque chose. Son père lui aura enseigné une vérité après tout. Il refusait néanmoins de devenir un être aussi cruel que son géniteur. Malgré son égoïsme, il s’efforça de ne pas faire souffrir les gens. Il ne connaissait que trop bien cette sensation.

Mais à ses 18 ans, beaucoup de choses changèrent. Dans un premier temps, un groupe appelé les Incontrôlables fit son apparition. Une nouvelle qui ne perturba pas Mitsuo qui se moquait bien de l’Incontestable et de ses histoires. Non, le plus gros bouleversement fut quand Akane rentra dans sa chambre tandis qu’il était en pleins ébats avec un garçon de son lycée. Dire que son père était en colère quand elle lui annonça serait bien en dessous de la réalité. Mitsuo ne l’avait jamais vu autant en colère qu’à cet instant. Même sa mère avait eu la grâce de les honorer de sa présence afin de le traiter de fils indigne. Mitsuo n’était pas surpris de la réaction de ses parents. Mais il ne s’attendait pas à ce qu’Akane le dénonce. Il penserait qu’elle le jugerait du regard puis partirait. Mais après tout, il ne lui parlait que pour lui dire bonjour et au revoir, et leurs interactions avait encore plus diminuées depuis qu’elle avait commencé ses études de journalisme il y a deux ans. Il faut croire que chaque parent éduquait un enfant.

La conclusion de cette discussion fut qu’il quitta la maison, de son propre chef selon ses dires, chassé par ses parents selon les faits. Mais il partit néanmoins le sourire aux lèvres, et non sans lâcher une pique de son cru. Il avait poursuivi pendant des années l’attention de son père. Aujourd’hui, cela lui importait peu. Il savait comment attirer celle des autres en étant parfait selon leurs critères. Et au moins, il était débarrassé de ce titre de successeur qui ne lui avait jamais donné envie.

Lui restait cependant la question du logement. N’ayant jamais travaillé ou reçu d’argent de poche, il ne possédait aucune économie, et vivre dans la rue lui semblait impossible. Bien qu’ayant manqué de soutien émotionnel, il avait toujours vécu dans le confort. Heureusement pour lui, une nuit avait suffi pour que son plan d’un soir accepte qu’il emménage chez lui, même si leur moment passionnel avait été interrompu par l’arrivée d’Akane. Il y avait néanmoins une règle : Il devait arrêter de fumer. Son compagnon ne faisait effectivement pas parti des gens appréciant sa consommation. Il n'était pas addict à sa cigarette et pouvait s'en passer, il en était certain. Il souhaitait continuer à consommer, non pas pour énerver son père, cela ne servait plus à rien, ou parce qu'il ne pouvait plus s'en passer. Non, c'était juste que c'était devenu une habitude agréable, il pouvait arrêter s'il le souhaitait. Néanmoins, l'idée de devoir stopper sa consommation lui fit un pincement au cœur. Étrange. Cet arrêt provoqua également de l'irritabilité, des soucis de sommeil, ainsi qu'une prise de poids. Difficultés qui furent vite compensées par la reprise de la cigarette au bout d'un mois. Il lui suffisait de fumer à l'extérieur quand son compagnon n'était pas là et de bien cacher le paquet pour que celui-ci ne remarque rien.

C’est ainsi que pour la première fois, Mitsuo se mit officiellement en couple. Appréciait-il son premier petit ami ? Il le supposait. L’aimait-il ? Non, il était un moyen facile d’avoir un logement, le temps de trouver une solution. Il était d’ailleurs encore chez lui le jour du Big Bang Kiss. Il profita du fait que la manifestation passait près de sa fenêtre pour regarder bien au chaud dans son logement. La marche d’une guerre perdue d’avance selon lui, mais qui était-il pour aller à l’encontre de ces gens voulant manifester leur opinion ?

Et pourquoi était-il à l’intérieur ? Car il n’avait pas de travail encore. Il faut croire qu’être beau n’est pas un critère suffisant pour faire fortune. C’est du moins ce à quoi il s’était résigné jusqu’à ce que son « petit ami » rentre avec une bonne nouvelle. Un host club non loin d’ici allait bientôt passer des auditions pour de nouveaux hôtes. Un travail peu fatigant, où il faut être beau et parfait pour pousser de belles clientes à boire. Un travail parfait pour lui en d’autres mots. Sans grande surprise, sa candidature fut retenue. Le salaire était bas, mais s’il gravissait les échelons, l’argent suivrait, d’après ce qu’il savait. Rien d’impossible pour lui. Malheureusement, ce travail n'était pas parfait. Bien qu'étant ouvert à un public masculin et féminin, le club n'acceptait pas la "prostitution", les baisers, ou les contacts trop intimes. Quel dommage. Mais le club était-il vraiment obligé de savoir ce qu'il se passait à l'extérieur ?

A partir de là, les choses se calmaient, le petit couple vivait sa vie remplie de sexe et… de sexe. Et d’autres événements eurent lieu. Le Festival Ansuburu fut organisé, un événement que Mitsuo voyait comme un rassemblement hippie où chacun apprenait à vivre en harmonie avec son corps. Et quelques mois après, les Incontrôlables qui furent déclarés illégaux. Dommage, pensa-t-il, le pays était plus animé avec eux.

Une pensée qui fut bien vite balayée quand Shukumei frappa le Japon. Ce fut l’une des premières fois de sa vie qu'il se sentit inquiet. Son compagnon était au travail, et tous les moyens de communications étaient coupés. Une attente interminable pour Mitsuo, se demandant si l'homme qu'il aimait à sa manière était vivant ou non. Il lui fallut du temps pour enfin recevoir de ses nouvelles. De bonnes nouvelles. Il n’en allait pas de même pour le pays qui était plongé dans le chaos. Peut-être son père avait-il péri sous les décombres. Ou sa mère était noyée. Ou sa sœur s’est vue mariée à deux hommes. Ce n’était pas important. Ils n’avaient pas d’importance. Il se rendit malgré tout l’année suivante devant le monument aux morts avec son compagnon. Le nom de sa famille n’y figurait pas, mais bien d’autres y étaient. Son compagnon lui a appris à prier ce jour-là.

Ce fut l’une des dernières choses qu'il lui apprit cependant. Deux mois plus tard, Mitsuo faisait ses bagages. Sur un commun accord, les deux se séparaient. Il connaissait ses raisons personnelles, mais pas celles de son ex. À moins que « ça ne colle plus entre nous » soit une raison suffisante. De toute façon, il avait économisé assez pour se prendre un petit logement, la rupture n’était plus qu’une question de temps. Qui plus est, cela lui permit de faciliter sa consommation de tabac, sans avoir à se cacher, en s'efforçant de garder son rythme d'une cigarette par semaine. Sauf en cas de contrariété, et à titre purement exceptionnel, évidemment.

Lors du "System Error", ce fut une cliente qui lui en parla. Puis une autre. Puis un autre. Pendant deux mois. Ils décrivaient ce bug comme une délivrance, certains étant mariés. Il ricana doucement lors de l’annonce du Premier ministre, et ce pour deux raisons. D’une part, ses clients allaient revenir déçus. Et de deux, il pensait davantage à la théorie du bug de la machine qu’à celle du test. Mais qui sait ?

Cependant, ce n’était pas le cas de l’épidémie qui avait touché son ex. Ils avaient gardé le contact malgré la rupture. En vrai, ils ne sont pas certains, mais il avait eu un vilain rhume à cette période. Au vu des événements précédents, Mitsuo avait des doutes. Cette machine devenait peu fiable. Des soupçons confirmés lors de Soosaku. Une nouvelle animation dans le pays, et pas des moindres. Bizarrement, certains clients réguliers ne sont plus revenus à la suite de ça. Le plus désagréable suite à cela fut le recensement. Lui qui avait prévu un plan cul, ce jour-là, ses plans se trouvaient compromis. Ou non, c'était plutôt lorsqu'on lui a remis une puce quelques mois plus tard. La peur d’obtenir une cicatrice trop voyante lui tâtonnait l’esprit durant tout le processus. Plus de peur que de mal au final.

Mais aujourd'hui, tout ça est fini. Mitsuo a repris son train de vie rempli de sexe, de drogue, caché derrière un sourire magnétique. Un sourire qui lui vaut d’être maintenant l’hôte le plus rentable du club, ainsi que le mieux payé. Peut-être sa vie sera bouleversée par la lettre rose. Au fond, il se moque de la recevoir. Le plus embêtant est qu’il devra s'en tenir à un seul partenaire sexuel, jusqu’au divorce ou jusqu’à la mort. Mais il trouvera une solution, il en trouve toujours une. Au moins, il sait comment faire en sorte que sa femme ou son mari fasse attention à lui et le remarque. C’est ça le plus important.

La personnalité de Mitsuo n’est pas une chose simple à cerner. Certains disent qu’il s’agit d’un gentleman, d’un homme ayant reçu une excellente éducation, toujours poli et courtois, en toute circonstance, lui donnant un côté séducteur, au grand plaisir de certains. Et ils auraient en partie raison. Il est vrai que Mitsuo sait se montrer bien élevé et élégant devant la plupart des personnes. Que ce soit dans son travail, dans la rue, et même au lit, il aborde les gens avec une élégance qu’il définit lui-même comme digne des plus grands espions du cinéma. Et son sourire ainsi que son attitude sûre de lui et son côté taquin ne font que confirmer sa théorie.

Cependant, il existe une deuxième facette de lui, réservée à la famille, que très peu de gens connaissent. Nous pourrions ici le définir comme une diva, un être imbu de sa personne, prenant un malin plaisir à pousser les gens dans leurs derniers retranchements. Si c’est l’autre qui s’énerve, alors il a gagné. Son aspect distingué lui sert à énerver davantage les gens qu’il souhaite se mettre à dos. Et pour ce qui est de la séduction, c’est un moyen d’attirer les gens dans son lit. En effet, c’est un être dont la luxure n’est jamais assouvie, et qui partira le lendemain sans remords, en laissant néanmoins une rose en origami, si la personne a du papier, sur l’oreiller pour adoucir un tant soit peu le choc de son départ. Qui sait, peut-être vaudra-t-il un jour un deuxième round avec cette personne. Autant rester en bon terme.

Toutefois, il sera précipité de le définir comme un être cruel et égoïste. Il est vrai qu’il se placera la majorité du temps en premier, mais il sera aussi de ceux à courir après un voleur afin de récupérer le sac à main d’une vieille dame, sans rien demander en retour. Il n’est pas du genre bagarreur, mais il n’aime pas que les gens qu’il considère comme innocents aient des problèmes. Il utilisera à la place des mots cinglants afin de gagner la bataille, et repensera à la fin de la journée à la bonne action qu’il a fait, devant une télé novela, ou en tricotant, son secret honteux.

Par ailleurs, il se pourrait que derrière son côté sûr de lui, se cache un être en proie aux doutes, ayant peu de confiance en lui, résultat de sa famille et de son histoire, préférant se cacher derrière un masque qu’il s’est créé et auquel il a fini par adhérer entièrement, afin de se rendre plus fort et de se convaincre que tout va bien. C'est peut-être à cela que servent ses deux cigarettes par semaine, bien qu'il s'efforce de se convaincre du contraire. Un nombre de cigarette qui risque à chaque instant d'être modifié à la prochaine contrariété qu'il ne pourra pas supporter.

Au final, qui est Mitsuo ? Un être mystérieux. Cela semble être la façon la plus simple de résumer tout ceci.

Le physique de Mitsuo peut être résumé en une simple phrase : C’est un beau gosse. C’est en tout cas ce qu’il pense de lui, et ce que lui laisse supposer les réactions des gens qui le voient. Après tout, Mitsuo porte une grande importance à son apparence, qui constitue sa principale source de revenu en tant que hôte, et de plaisir en tant qu’accro au sexe.

Il est fier de pouvoir dire que tout chez lui est naturel. Ses cheveux blancs en bataille, intentionnellement, sont le résultat d’une modification génétique de sa mère avant sa naissance, dont il a hérité. Il en va de même pour ses yeux vairons violets et gris dont il est fier, bien qu'étant également un trait de sa mère dû à une modification génétique. Au moins, cela rajoute une touche supplémentaire à son charme naturel. Oui, il ressemble beaucoup à sa mère, ce qui lui déplaît fortement. Mais aurait-ce été mieux d’être une copie de son père ? Il en doute.

Concernant son corps en général, nous pourrions dire qu’il a un physique assez avantageux. Sa peau pâle, probablement le résultat de son consommation de cigarette, concorde parfaitement avec ses cheveux et son œil gauche, et son corps est bien bâti avec un corps légèrement musclé et fin, et des tablettes de chocolat ornant son ventre. Rien d'étonnant, lui qui va courir deux fois par semaine pour se maintenir en forme, ou directement à la salle. Certes, les cigarettes ont réduit son endurance, le rendant fatigué plus vite d'avant, mais ce n'est pas trop impactant. Surtout si cela lui permet de garder une bonne silhouette, le grandissant un peu, lui qui peut se vanter de mesurer 1m82, et de peser 67kg. Il se vante également de la taille d’une autre partie de son corps, mais laissons cela de côté.

Intéressons-nous à la place à son style vestimentaire. Tout comme sa personnalité change en fonction des personnes, ses tenues en font tout autant. Au travail, il se met sur son 31, portant un costume trois pièces aux allures chics et décontractées. Et une fois à l’extérieur, il aime avoir un style davantage décontracté et simple, avec des pulls et des t-shirts simples, généralement noirs ou blancs, et une simple veste. Pour ce qui est du pantalon, nous restons dans la simplicité avec un jean souvent de couleur sombre. Il peut également être important de spécifier que Mitsuo apprécie les accessoires. Il n’est donc pas rare de le voir avec un collier, un bracelet, des gants de motards, ou des boucles d’oreilles. Oui, Mitsuo a les oreilles percées.

Mais en dehors de ça, il possède également des tenues plus explicites qu’il ne sort que pour les grandes occasions dirons nous. Une garde-robe majoritairement composée de cuir pour son plus grand plaisir, et laissant entrevoir ce que son corps à offrir, aussi bien en haut, qu'en bas. Faites vous partie de ceux pour qui il revêtira ces tenues ?

Personnage tiré d'un manga/anime/jeu-vidéo/série

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<div class="infobulle1">• [b]Ranmaru Kurosaki[/b] {Uta no prince sama} [i]est[/i] [url=https://www.just-married-rpg.com/t23542-les-choses-vont-devenir-interessantes#301836 ]Mitsuo Fukuda[/url]<span><img src="https://i.servimg.com/u/f74/20/20/15/51/10196_10.jpg"></span></div>