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— Just Married —
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01/08/2022
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Je suis: pro-Incontestable.
Époux/se : Mon adorable Jun
Autre:
Naoki Tsuyu
Hasegawa Naoki
Everything about you is boring.
Informations générales
Nom : Hasegawa
Prénom.s : Naoki
Âge : 29 ans, né le 18/12/2084
Genre : Masculin
Origines : Japonais
Activité : Comptable dans un cabinet d'architecture et de paysagisme
Sexualité : Confuse. Queer encore au placard
Avatar : Akaashi Keiji (Haikyuu!)
Règlement : - Validé - Michi
Chemin Comment avez-vous connu le forum ? J'ai cherché sur un topsite, et le forum m'a déjà été mentionné par quelqu'un avec qui j'ai rp jadis
Autre : Un commentaire ? Je reviens de loin et je n'ai pas rp sur forum depuis longtemps, donc, soyez indulgents !
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Prénom.s : Naoki
Âge : 29 ans, né le 18/12/2084
Genre : Masculin
Origines : Japonais
Activité : Comptable dans un cabinet d'architecture et de paysagisme
Sexualité : Confuse. Queer encore au placard
Avatar : Akaashi Keiji (Haikyuu!)
Règlement : - Validé - Michi
Chemin Comment avez-vous connu le forum ? J'ai cherché sur un topsite, et le forum m'a déjà été mentionné par quelqu'un avec qui j'ai rp jadis
Autre : Un commentaire ? Je reviens de loin et je n'ai pas rp sur forum depuis longtemps, donc, soyez indulgents !
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Histoire - Your life is as bland as you.
HISTOIRE : Que dire de la vie d'un homme lambda ?
Etsuko Tanaka et Akitoshi Hasegawa ont été choisi par l'Incontestable l'été de l'année 2079, âgés respectivement de 24 ans et 37 ans. Bons citoyens de la classe moyenne, ils se sont pliés aux règles de cette union, de laquelle n'a fleuri ni bonheur ni malheur. Etsuko et Akitoshi ne sont pas tombés éperdument amoureux l'un de l'autre, mais chacun a trouvé sa place dans ce couple bien rangé, conforme aux valeurs traditionnelles chères au chef de famille. En effet, Akitoshi Hasegawa, employé administratif dans un cabinet financier, a toujours été particulièrement attaché à la conformité du système, et à des opinions que certains qualifieraient gentiment comme... désuètes.
Ainsi, Etsuko abandonna son poste de cuisinière dans un petit izakaya chaleureux pour devenir pleinement femme au foyer, laissant ses aspirations dans la poche de son tablier le jour où elle l'a rendu. La jeune femme n'était pas malheureuse pour autant, et bien que ce n'était pas forcément l'avenir auquel elle avait aspiré durant sa jeunesse, elle y trouva au final une certaine sérénité et un confort monotone.
C'est après 5 ans de cette union, désormais tranquillement rodée, qu'a vu le jour Naoki, au beau milieu du mois de Décembre. La neige avait recouvert Tokyo, ce jour là, et peut-être n'était-ce qu'une boutade de l'infirmière, mais celle-ci avait confié qu'elle avait vu le nouveau papa verser une larme dans un couloir de la maternité, à l'abri des regards.
Naoki. « 直樹 », dont les kanjis signifie « Droit » et « Arbre ». Un prénom fort bien porté, pour le jeune homme qui est né ce jour là.
Fils unique, Naoki a grandi au contact de sa mère surtout, qui s'est occupée de lui à plein temps, son père souvent au travail, ou déléguant la charge mentale à sa femme. Enfant plutôt discret et discipliné, il a depuis tout jeune été complimenté sur son attitude par la famille, chouchoutée par toutes les vieilles femmes du voisinage. « Naoki-kun, tu es si bien élevé ! Toujours calme et poli. » s'exclamaient-elles en venant pincer ses joues rondelettes. « Tu es un bon garçon, Naoki-kun ! »
C'est sous ces auspices que le japonais a grandi, et cela a continué lorsqu'il est entré à la maternelle, recevant régulièrement des bons points pour son comportement. « Naoki-kun prête ses jouets à ses camarades quand ils le lui demandent, il est très généreux ! »
Son père, lui aussi, tenait à ce qu'il reçoive une éducation digne d'un homme, encouragé à être droit, stoïque, juste. Éducation qui a été suivie par sa mère, lui enseignant ainsi « ce qu'un homme doit être ou ne pas être », ce « qu'un homme doit faire ou ne pas faire ». Quand parfois, le garçonnet était dépassé par ses émotions, comme n'importe quel enfant de son âge, il lui était répété « qu'un homme ne doit pas pleurer pour des sottises. » Et lorsqu'il retenait ses larmes, son visage poupin renfrogné dans une grimace de douleur, c'est un petit tapotement de félicitations sur le haut de sa tête qu'il recevait. « C'est bien, Naoki-kun, tu es un grand garçon. »
Alors, avec le temps, le jeune garçon avait appris a maîtrisé ses émotions, comme il se devait de le faire, recevant à chaque fois du renforcement positif lorsqu'il se conformait à ce qui était attendu de lui. A l'entrée au primaire, il avait, sur directive de son père, commencé le judo. Sa mère, elle, s'occupait de l'aider à faire ses devoirs, afin qu'il maintienne un niveau académique irréprochable. Naoki n'était pas un génie, loin de là, mais il travaillait dur, et cela suffisait pour l'instant à le hisser dans les têtes de classe. En plus du judo, le jeune garçon s'est mis à pratiquer une multitude de sport, car « les hommes doivent être sportifs et en bonne santé, s'ils veulent prendre soin de leur famille. ». A son entrée au collège se sont ajoutés à son emploi du temps des cours du soir, afin de ne pas prendre de retard, les devoirs demandés devenant parfois trop pointus pour qu'Etsuko soit sa seule tutrice.
Avec toutes ces obligations, les seuls moments où Naoki s'exprimait véritablement, c'était dans la cuisine. Dès tout petit, sur sa chaise haute, il avait observé sa mère s'y atteler avec un sourire qu'il ne lui voyait nulle part ailleurs. Cette allégresse, il l'avait poursuivi lui-même, demandant, lorsqu'il fut assez grand pour se le permettre, d'aider Etsuko à la préparation des repas. Ces moments sont vite devenus des instants privilégiés de complicité, autant pour la mère que pour le fils. Des instants hors du temps, hors des devoirs, hors de tout. Et Naoki s'est avéré avoir un certain talent pour les arts culinaires, en particulier dans la pâtisserie, puisqu'il faisait preuve d'une grande minutie.
Mais ces instants, aussi précieux et heureux soient-ils, n'étaient possibles que dans le confins de cette pièce, comme une bulle de savon qui éclatait dès que le pas de la porte était passé. Naoki ne cuisinait qu'ici, et cette activité, bien qu'elle lui apportait du bonheur, commença petit à petit à engendrer autre chose de sombre, au fond de lui, au fur et à mesure que l'adolescence s'approchait.
« La cuisine, c'est le rôle des femmes. Tu n'as pas besoin de savoir faire ça. »
Alors qu'il entamait sa dernière année de lycée, le couperet était tombé. Être rentré avec un résultat moyen à son dernier examen lui avait valu une leçon de la part de son père, accusant le temps qu'il perdait à « jouer à la dînette » comme cause de cet échec.
Ce soir-là, Naoki avait chiffonné le formulaire de souhait de carrière qui lui avait été remis par son professeur principal. Dans sa corbeille à papiers, d'une écriture nette et appliquée, à la ligne du métier souhaité, on pouvait lire « pâtissier. ».
Après des études réussies sans être brillantes dans un cursus de comptabilité au collège communautaire, Naoki a été embauché dans l'entreprise où il a fait son stage, et a alors commencer à travailler. Il a alors emménagé seul dans un petit appartement un peu miteux, et le train train de la vie s'est alors installé.
Chaque jour, Naoki se lève pour se rendre à son travail qui ne l'intéresse pas, dans un quotidien aussi morne et répétitif que le vrombissement du train qu'il emprunte matin et soir.
Parfois, sa routine est interrompue par des sorties entre amis, desquelles il lui arrive de rentrer accompagné d'une femme. Certaines ont partagé sa vie, quelques mois, mais rien n'a jamais vraiment tenu.
Rarement, un éclair de lucidité le touche, là, alors qu'il fixe les lignes de chiffres sur son écran, et qu'il se dit qu'il devrait tout plaquer. Mais aussi rapidement qu'il est arrivé, il disparaît sur la prochaine ligne de charges à déduire des taxes.
Alors, Naoki vit chaque jour comme un vieux disque qui se répète, sans jamais chercher à le changer. Il lui arrive d'espérer que les choses vont changer, sans jamais vraiment rien faire pour. La perspective de recevoir sa lettre rose, et d'en finir enfin avec ses copines qui ne l'intéressent pas le fait s'accrocher à un avenir qu'il pense meilleur. Un avenir où il aurait une femme, et qu'il travaillerait pour subvenir à ses besoins, comme il se doit de le faire. Un avenir peu excitant mais posé, où les choses seraient à leur place. Où il trouverait sa place, comme sa mère et son père l'ont fait.
En attendant, il vit sa vie sans se préoccuper des événements qui l'entourent. La montée contestataire menée par les Incontrôlables ne semble pas le concerner, et bien qu'il puisse comprendre les motivations du groupe, il ne rejoint pas leur point de vue et les désapprouve, ne se mêlant pas au mouvement lors du Big Bang Kiss ou du festival Ansuburu. Quand la rébellion est finalement étouffée par la milice, Naoki n'y prête pas plus d'attention que les quelques minutes qu'il passe devant les informations télévisées en rentrant chez lui, continuant de vivre des jours qui se ressemblent et se confondent. Il ressent tout de même un certain soulagement de savoir l'ordre en place à nouveau établi.
Et puis, le disque a dérapé.
La vague de Shukumei a emporté avec elle la vie de sa mère. Sa famille la plus chère, la plus proche lui a été enlevé ce jour, mais Naoki n'a pas versé de larme. Aucune lorsque son père l'a enfin appelé pour lui annoncer la terrible nouvelle tandis qu'il n'arrivait pas à fermer l’œil dans un lit de camp du gymnase aménagé en refuge improvisé. Aucune lors de la cérémonie de crémation, alors qu'il tenait entre ses baguettes les fragments d'os restants pour les déposer solennellement dans l'urne. Aucune, lorsqu'il avait fallu aider son père à vider son armoire, et enfermer ses affaires dans des cartons scellés.
Et toujours aucune, chaque fois qu'il se rend sur la tombe familiale, a contempler les caractères dorés sur le marbre noir, ou lorsqu'il s'arrête devant le monument érigé en commémoration des victimes de la catastrophe.
Malgré tout, Naoki a continué sa vie, continuant de croire à cet avenir. C'est ce qu'il doit faire. Le projet Izanagi n'a fait que le convaincre d'avantage de la justesse de ce système qui a très bien fonctionné pour ses parents.
Lorsque l'épidémie a touché le pays, Naoki a eu la chance de passer à travers. Cela n'a pas concerné ses proches non plus, le cercle amical du salaryman relativement restreint. Ils n'ont pas été touchés non plus par les déconnexions, Naoki traitant cela comme de simples accidents de parcours plus qu'une réelle inquiétude ou qu'une faille du système qu'il juge inébranlable. Les fuites qui ont eu lieu après les déconnexions l'ont laissés perplexe, le japonais ne comprenant pas pourquoi certaines personnes étaient prêtes à risquer tout ça alors même qu'on leur avait offert une place rien qu'à eux.
Alors, en attendant sa lettre, qui lui donnera enfin son rôle, il continue. Après tout, c'est le devoir qui lui est assigné. C'est ce qu'on attend de lui, et, c'est probablement ce que sa mère aurait voulu, se dit-il. C'est ce qu'il doit faire, alors, il le fera.
Ainsi, Etsuko abandonna son poste de cuisinière dans un petit izakaya chaleureux pour devenir pleinement femme au foyer, laissant ses aspirations dans la poche de son tablier le jour où elle l'a rendu. La jeune femme n'était pas malheureuse pour autant, et bien que ce n'était pas forcément l'avenir auquel elle avait aspiré durant sa jeunesse, elle y trouva au final une certaine sérénité et un confort monotone.
C'est après 5 ans de cette union, désormais tranquillement rodée, qu'a vu le jour Naoki, au beau milieu du mois de Décembre. La neige avait recouvert Tokyo, ce jour là, et peut-être n'était-ce qu'une boutade de l'infirmière, mais celle-ci avait confié qu'elle avait vu le nouveau papa verser une larme dans un couloir de la maternité, à l'abri des regards.
Naoki. « 直樹 », dont les kanjis signifie « Droit » et « Arbre ». Un prénom fort bien porté, pour le jeune homme qui est né ce jour là.
Fils unique, Naoki a grandi au contact de sa mère surtout, qui s'est occupée de lui à plein temps, son père souvent au travail, ou déléguant la charge mentale à sa femme. Enfant plutôt discret et discipliné, il a depuis tout jeune été complimenté sur son attitude par la famille, chouchoutée par toutes les vieilles femmes du voisinage. « Naoki-kun, tu es si bien élevé ! Toujours calme et poli. » s'exclamaient-elles en venant pincer ses joues rondelettes. « Tu es un bon garçon, Naoki-kun ! »
C'est sous ces auspices que le japonais a grandi, et cela a continué lorsqu'il est entré à la maternelle, recevant régulièrement des bons points pour son comportement. « Naoki-kun prête ses jouets à ses camarades quand ils le lui demandent, il est très généreux ! »
Son père, lui aussi, tenait à ce qu'il reçoive une éducation digne d'un homme, encouragé à être droit, stoïque, juste. Éducation qui a été suivie par sa mère, lui enseignant ainsi « ce qu'un homme doit être ou ne pas être », ce « qu'un homme doit faire ou ne pas faire ». Quand parfois, le garçonnet était dépassé par ses émotions, comme n'importe quel enfant de son âge, il lui était répété « qu'un homme ne doit pas pleurer pour des sottises. » Et lorsqu'il retenait ses larmes, son visage poupin renfrogné dans une grimace de douleur, c'est un petit tapotement de félicitations sur le haut de sa tête qu'il recevait. « C'est bien, Naoki-kun, tu es un grand garçon. »
Alors, avec le temps, le jeune garçon avait appris a maîtrisé ses émotions, comme il se devait de le faire, recevant à chaque fois du renforcement positif lorsqu'il se conformait à ce qui était attendu de lui. A l'entrée au primaire, il avait, sur directive de son père, commencé le judo. Sa mère, elle, s'occupait de l'aider à faire ses devoirs, afin qu'il maintienne un niveau académique irréprochable. Naoki n'était pas un génie, loin de là, mais il travaillait dur, et cela suffisait pour l'instant à le hisser dans les têtes de classe. En plus du judo, le jeune garçon s'est mis à pratiquer une multitude de sport, car « les hommes doivent être sportifs et en bonne santé, s'ils veulent prendre soin de leur famille. ». A son entrée au collège se sont ajoutés à son emploi du temps des cours du soir, afin de ne pas prendre de retard, les devoirs demandés devenant parfois trop pointus pour qu'Etsuko soit sa seule tutrice.
Avec toutes ces obligations, les seuls moments où Naoki s'exprimait véritablement, c'était dans la cuisine. Dès tout petit, sur sa chaise haute, il avait observé sa mère s'y atteler avec un sourire qu'il ne lui voyait nulle part ailleurs. Cette allégresse, il l'avait poursuivi lui-même, demandant, lorsqu'il fut assez grand pour se le permettre, d'aider Etsuko à la préparation des repas. Ces moments sont vite devenus des instants privilégiés de complicité, autant pour la mère que pour le fils. Des instants hors du temps, hors des devoirs, hors de tout. Et Naoki s'est avéré avoir un certain talent pour les arts culinaires, en particulier dans la pâtisserie, puisqu'il faisait preuve d'une grande minutie.
Mais ces instants, aussi précieux et heureux soient-ils, n'étaient possibles que dans le confins de cette pièce, comme une bulle de savon qui éclatait dès que le pas de la porte était passé. Naoki ne cuisinait qu'ici, et cette activité, bien qu'elle lui apportait du bonheur, commença petit à petit à engendrer autre chose de sombre, au fond de lui, au fur et à mesure que l'adolescence s'approchait.
« La cuisine, c'est le rôle des femmes. Tu n'as pas besoin de savoir faire ça. »
Alors qu'il entamait sa dernière année de lycée, le couperet était tombé. Être rentré avec un résultat moyen à son dernier examen lui avait valu une leçon de la part de son père, accusant le temps qu'il perdait à « jouer à la dînette » comme cause de cet échec.
Ce soir-là, Naoki avait chiffonné le formulaire de souhait de carrière qui lui avait été remis par son professeur principal. Dans sa corbeille à papiers, d'une écriture nette et appliquée, à la ligne du métier souhaité, on pouvait lire « pâtissier. ».
Après des études réussies sans être brillantes dans un cursus de comptabilité au collège communautaire, Naoki a été embauché dans l'entreprise où il a fait son stage, et a alors commencer à travailler. Il a alors emménagé seul dans un petit appartement un peu miteux, et le train train de la vie s'est alors installé.
Métro. Boulot. Dodo.
Chaque jour, Naoki se lève pour se rendre à son travail qui ne l'intéresse pas, dans un quotidien aussi morne et répétitif que le vrombissement du train qu'il emprunte matin et soir.
Métro. Boulot. Dodo.
Parfois, sa routine est interrompue par des sorties entre amis, desquelles il lui arrive de rentrer accompagné d'une femme. Certaines ont partagé sa vie, quelques mois, mais rien n'a jamais vraiment tenu.
Métro. Boulot. Dodo.
Rarement, un éclair de lucidité le touche, là, alors qu'il fixe les lignes de chiffres sur son écran, et qu'il se dit qu'il devrait tout plaquer. Mais aussi rapidement qu'il est arrivé, il disparaît sur la prochaine ligne de charges à déduire des taxes.
Alors, Naoki vit chaque jour comme un vieux disque qui se répète, sans jamais chercher à le changer. Il lui arrive d'espérer que les choses vont changer, sans jamais vraiment rien faire pour. La perspective de recevoir sa lettre rose, et d'en finir enfin avec ses copines qui ne l'intéressent pas le fait s'accrocher à un avenir qu'il pense meilleur. Un avenir où il aurait une femme, et qu'il travaillerait pour subvenir à ses besoins, comme il se doit de le faire. Un avenir peu excitant mais posé, où les choses seraient à leur place. Où il trouverait sa place, comme sa mère et son père l'ont fait.
En attendant, il vit sa vie sans se préoccuper des événements qui l'entourent. La montée contestataire menée par les Incontrôlables ne semble pas le concerner, et bien qu'il puisse comprendre les motivations du groupe, il ne rejoint pas leur point de vue et les désapprouve, ne se mêlant pas au mouvement lors du Big Bang Kiss ou du festival Ansuburu. Quand la rébellion est finalement étouffée par la milice, Naoki n'y prête pas plus d'attention que les quelques minutes qu'il passe devant les informations télévisées en rentrant chez lui, continuant de vivre des jours qui se ressemblent et se confondent. Il ressent tout de même un certain soulagement de savoir l'ordre en place à nouveau établi.
Et puis, le disque a dérapé.
La vague de Shukumei a emporté avec elle la vie de sa mère. Sa famille la plus chère, la plus proche lui a été enlevé ce jour, mais Naoki n'a pas versé de larme. Aucune lorsque son père l'a enfin appelé pour lui annoncer la terrible nouvelle tandis qu'il n'arrivait pas à fermer l’œil dans un lit de camp du gymnase aménagé en refuge improvisé. Aucune lors de la cérémonie de crémation, alors qu'il tenait entre ses baguettes les fragments d'os restants pour les déposer solennellement dans l'urne. Aucune, lorsqu'il avait fallu aider son père à vider son armoire, et enfermer ses affaires dans des cartons scellés.
Et toujours aucune, chaque fois qu'il se rend sur la tombe familiale, a contempler les caractères dorés sur le marbre noir, ou lorsqu'il s'arrête devant le monument érigé en commémoration des victimes de la catastrophe.
Malgré tout, Naoki a continué sa vie, continuant de croire à cet avenir. C'est ce qu'il doit faire. Le projet Izanagi n'a fait que le convaincre d'avantage de la justesse de ce système qui a très bien fonctionné pour ses parents.
Lorsque l'épidémie a touché le pays, Naoki a eu la chance de passer à travers. Cela n'a pas concerné ses proches non plus, le cercle amical du salaryman relativement restreint. Ils n'ont pas été touchés non plus par les déconnexions, Naoki traitant cela comme de simples accidents de parcours plus qu'une réelle inquiétude ou qu'une faille du système qu'il juge inébranlable. Les fuites qui ont eu lieu après les déconnexions l'ont laissés perplexe, le japonais ne comprenant pas pourquoi certaines personnes étaient prêtes à risquer tout ça alors même qu'on leur avait offert une place rien qu'à eux.
Alors, en attendant sa lettre, qui lui donnera enfin son rôle, il continue. Après tout, c'est le devoir qui lui est assigné. C'est ce qu'on attend de lui, et, c'est probablement ce que sa mère aurait voulu, se dit-il. C'est ce qu'il doit faire, alors, il le fera.
Physique - Beauty is wasted on you.
PHYSIQUE :
Naoki est un jeune homme qui s'approche de la trentaine, sans le paraître le moins du monde. Du moins, c'est le cas, lorsqu'il a mangé trois vrais repas et dormi 7h en une journée. Autant dire que c'est une occurrence plutôt rare. Penchons nous un peu sur lui. Mais pas trop, cela risquerait de le vexer.
Car oui, Naoki mesure exactement 1m64. Et cela, à son grand malheur. Si vous lui demandez, il vous mentira éhontément, et déclarera qu'il atteint les 1m67. C'est faux. Ou alors, sur la pointe des pieds. Naoki n'est pas grand, et cela représente un sacré complexe pour lui. Pour autant, son corps est harmonieux et sportif, taillé par la pratique depuis l'enfance des arts martiaux, à savoir le judo en premier lieu, ainsi que le karaté, plus tard, après le lycée.
Cela lui permet d'avoir une musculature fine et suggérée, une esquisse plutôt que des volumes, et d'entretenir un poids de forme, malgré le manque de structure de son hygiène alimentaire.
Son teint est clair et velouté, sa peau pâle laissant voir un peu partout des petites marques et autres cicatrices faites au court d'une vie normale. Elle n'est pas sans défaut, et certains endroits de son corps collectent des zones de tâches de rousseurs et de grains de beauté : Ses épaules, toujours tenues droites dans une posture convenables. Ses clavicules, saillantes. Son aine, là où le pli de sa cuisse créé un V encadrant ses abdominaux. Et enfin, sur la rondeurs de ses fesses, comme si elles avaient été saupoudrées.
Cela dit, ce sont des choses que vous n'aurez probablement jamais l'occasion de remarquer. Naoki est toujours habillé convenablement, portant une grande partie de son temps un costume cravate pour le bureau. Il en possède plusieurs dans les tons noirs, bleus ou anthracite, qu'il paire avec une chemise blanche, et des cravates simples sans vraiment plus de folies. Le reste du temps, c'est un style plutôt passe partout qu'il présente, sans grande personnalité, propre sur lui.
Oui, il est probable que vous l'ayez croisé sans lui prêter aucune attention. Pourtant, lorsqu'on y regarde de plus près, on peut être étonné de son visage, et de la beauté qui peut s'en dégager.
Naoki a des traits naturellement androgynes, un mélange parfait de douceur et de dureté. Ses yeux sont en amande, ses iris d'un noir charbonneux laissant apparaître, selon la luminosité, des reflets d'un gris bleu très foncé de derrière ses longs cils. Malheureusement, ce regard intense qu'il est susceptible de vous adresser est bien souvent camouflé derrière une épaisse monture. Naoki est myope, et l'utilisation constante des écrans le force à porter des lunettes de correction pour mieux voir, et protéger ses yeux. Il n'est cependant pas aveugle sans elles.
Hormis son regard, qui pourrait en déstabiliser plus d'un par sa profondeur et son insistance, c'est l'harmonie générale de son visage qui lui confère cette beauté simple et à la fois marquante lorsqu'on s'y attarde. Ses pommettes remontées et l'arrête de son nez légèrement retroussé sont, tout comme son corps, parsemées de petites taches de rousseurs discrètes, et sa peau d'albâtre rougit aisément. Encore faudrait-il que vous arriviez à le déstabiliser assez pour que cela n'arrive.
Sa mâchoire, elle, est plutôt masculine, définie dans un ovale net, dénué de barbe. Naoki est quasiment imberbe, si ce n'est sous les bras et au niveau du pubis, une fine ligne de poil y descendant depuis son nombril. Pour son visage, ses bras ou ses jambes, rien de plus épais qu'un fin duvet, à son regret, bien qu'une barbe n'aurait finalement pas été très saillante sur lui.
Ses cheveux noirs, eux, sont gardés et entretenus relativement courts, surtout au niveau de sa nuque, dégagée. Ils ne sont pas totalement lisses malgré leur nature asiatique, ayant tendance à rebiquer, ce qui ne lui plaît guère. Généralement, son front est découvert, mais il peut arriver qu'une visite chez le coiffeur un peu trop tardive fasse que sa chevelure le couvre.
Voici une description tout à fait neutre de notre cher Naoki. Cependant, il est rare de croiser quelqu'un dans un état totalement neutre, et il en est de même pour ce dernier.
La plupart du temps exténué par le travail et un rythme de vie assez peu sain, Naoki en fera malheureusement les frais physiquement. Traits tirés, teint terne, cernes, il n'échappe pas à ces punitions du commun des mortels entachant son allure de joli garçon. Mais ce qui cache encore plus sa beauté, ce sont les expressions de son visage.
Naoki n'a pas un visage avenant. Il est assez rare de lui décrocher un sourire, et miraculeux de le faire rire. Les sourcils constamment froncés comme s'il avait mordu dans un citron, son expression de base exprime tout l'épuisement et la lassitude qui pèse sur ses épaules. C'est bien dommage, il gagnerait à se dérider...
Car oui, Naoki mesure exactement 1m64. Et cela, à son grand malheur. Si vous lui demandez, il vous mentira éhontément, et déclarera qu'il atteint les 1m67. C'est faux. Ou alors, sur la pointe des pieds. Naoki n'est pas grand, et cela représente un sacré complexe pour lui. Pour autant, son corps est harmonieux et sportif, taillé par la pratique depuis l'enfance des arts martiaux, à savoir le judo en premier lieu, ainsi que le karaté, plus tard, après le lycée.
Cela lui permet d'avoir une musculature fine et suggérée, une esquisse plutôt que des volumes, et d'entretenir un poids de forme, malgré le manque de structure de son hygiène alimentaire.
Son teint est clair et velouté, sa peau pâle laissant voir un peu partout des petites marques et autres cicatrices faites au court d'une vie normale. Elle n'est pas sans défaut, et certains endroits de son corps collectent des zones de tâches de rousseurs et de grains de beauté : Ses épaules, toujours tenues droites dans une posture convenables. Ses clavicules, saillantes. Son aine, là où le pli de sa cuisse créé un V encadrant ses abdominaux. Et enfin, sur la rondeurs de ses fesses, comme si elles avaient été saupoudrées.
Cela dit, ce sont des choses que vous n'aurez probablement jamais l'occasion de remarquer. Naoki est toujours habillé convenablement, portant une grande partie de son temps un costume cravate pour le bureau. Il en possède plusieurs dans les tons noirs, bleus ou anthracite, qu'il paire avec une chemise blanche, et des cravates simples sans vraiment plus de folies. Le reste du temps, c'est un style plutôt passe partout qu'il présente, sans grande personnalité, propre sur lui.
Oui, il est probable que vous l'ayez croisé sans lui prêter aucune attention. Pourtant, lorsqu'on y regarde de plus près, on peut être étonné de son visage, et de la beauté qui peut s'en dégager.
Naoki a des traits naturellement androgynes, un mélange parfait de douceur et de dureté. Ses yeux sont en amande, ses iris d'un noir charbonneux laissant apparaître, selon la luminosité, des reflets d'un gris bleu très foncé de derrière ses longs cils. Malheureusement, ce regard intense qu'il est susceptible de vous adresser est bien souvent camouflé derrière une épaisse monture. Naoki est myope, et l'utilisation constante des écrans le force à porter des lunettes de correction pour mieux voir, et protéger ses yeux. Il n'est cependant pas aveugle sans elles.
Hormis son regard, qui pourrait en déstabiliser plus d'un par sa profondeur et son insistance, c'est l'harmonie générale de son visage qui lui confère cette beauté simple et à la fois marquante lorsqu'on s'y attarde. Ses pommettes remontées et l'arrête de son nez légèrement retroussé sont, tout comme son corps, parsemées de petites taches de rousseurs discrètes, et sa peau d'albâtre rougit aisément. Encore faudrait-il que vous arriviez à le déstabiliser assez pour que cela n'arrive.
Sa mâchoire, elle, est plutôt masculine, définie dans un ovale net, dénué de barbe. Naoki est quasiment imberbe, si ce n'est sous les bras et au niveau du pubis, une fine ligne de poil y descendant depuis son nombril. Pour son visage, ses bras ou ses jambes, rien de plus épais qu'un fin duvet, à son regret, bien qu'une barbe n'aurait finalement pas été très saillante sur lui.
Ses cheveux noirs, eux, sont gardés et entretenus relativement courts, surtout au niveau de sa nuque, dégagée. Ils ne sont pas totalement lisses malgré leur nature asiatique, ayant tendance à rebiquer, ce qui ne lui plaît guère. Généralement, son front est découvert, mais il peut arriver qu'une visite chez le coiffeur un peu trop tardive fasse que sa chevelure le couvre.
Voici une description tout à fait neutre de notre cher Naoki. Cependant, il est rare de croiser quelqu'un dans un état totalement neutre, et il en est de même pour ce dernier.
La plupart du temps exténué par le travail et un rythme de vie assez peu sain, Naoki en fera malheureusement les frais physiquement. Traits tirés, teint terne, cernes, il n'échappe pas à ces punitions du commun des mortels entachant son allure de joli garçon. Mais ce qui cache encore plus sa beauté, ce sont les expressions de son visage.
Naoki n'a pas un visage avenant. Il est assez rare de lui décrocher un sourire, et miraculeux de le faire rire. Les sourcils constamment froncés comme s'il avait mordu dans un citron, son expression de base exprime tout l'épuisement et la lassitude qui pèse sur ses épaules. C'est bien dommage, il gagnerait à se dérider...
Caractère - There's nothing interesting about you.
CARACTERE :
« 直樹 ». Ces kanjis qui forment son prénom n'auraient pas pu mieux le décrire.
Naoki est droit. Peut-être un peu trop. Il a toute sa vie suivi les principes qui lui ont été inculqués, poursuivant un idéal de justice et d'honneur. D'une honnêteté parfois un peu trop crue et manquant de tact, il fait de son mieux pour faire ce qui est juste, et agir selon ce qui est bon. Fondamentalement bienveillant, il aime protéger et prendre soin des autres. Il est généreux, et tente au maximum d'être ouvert d'esprit avec les autres. Ce sont les valeurs qui lui sont importantes.
Naoki est un arbre. C'est une figure calme et stable, faisant front peu importe les événements et les intempéries. Mais un arbre est aussi enraciné. Statique. Sans une force extérieure, il est capable de rester là où il se trouve, et ce, même si l'herbe est bien plus verte ailleurs...
Bien sûr, ce ne sont que des facettes de sa personnalité, et Naoki est un peu plus subtil qu'il paraît l'être. Ce qui le caractérise avant tout est le refoulement. Son tempérament et son parcours de vie ont fait de lui une personne ayant tendance à garder et enfouir tout ce qui est indésirable au fond de lui. Tout ce qui ne colle pas à l'image idéalisée qu'il a de son identité d'homme, tout ce qui ne colle pas aux attentes de son entourage qu'il a intériorisées, tout ce qui ne colle pas avec les souhaits de la société. Conformiste sans l'avoir choisi, c'est ainsi qu'il s'est forgé, vivant sa vie en suivant un parcours, et agissant comme il pense devoir le faire.
De premier abord, cela le rend tout à fait ennuyeux. Naoki n'est pas intéressant. Il mène une vie qui ne lui plaît pas, se rend tous les jours dans un travail qui ne le passionne pas. Sans être une personne triste, il se noie dans cette foule de salaryman qui nous inspire un mélange de pitié et de sympathie, en plus de souhaiter ne pas finir comme eux.
Lorsqu'on creuse un peu, sous ces multiples couches de vernis du devoir, il est possible d'apercevoir qui il est vraiment. Et avec ça, la souffrance que ce rôle constant qu'il s'impose lui procure.
La masculinité, et les représentations de celles-ci régissent sa vie, si bien qu'il s'est oublié derrière celles-ci. Les concepts traditionnels liés à celle-ci ont construit l'image d'un homme idéal auquel il aspire, et qui, malheureusement, est en conflit avec certains aspects de sa personnalité et de ses goûts. Ces conflits, c'est bien profond qu'ils sont enfouis, mais le japonais devra un jour s'y confronter. Peut-être plus rapidement que prévu.
Au fond de lui, Naoki garde précieusement sa passion pour la cuisine et la pâtisserie. C'est presque une des seules choses à lui procurer du bonheur. Malheureusement, avec son travail, et sa routine bien ancrée, il ne trouve que peu de temps pour s'y consacrer. Ainsi, alors même qu'il apprécierait de concocter des petits plats, il se tourne souvent vers des plats préparés ou des choses très simples. Cuisiner est un plaisir, mais est devenu indissociable d'un sentiment de honte qui lui tord l'estomac. Alors même qu'il pourrait s'y adonner sans jugement maintenant qu'il vit seul, c'est une activité qui lui demande une certaine énergie à mettre en place, ne serait-ce que pour dépasser la petite voix dans sa tête lui répétant qu'il ne devrait pas le faire.
Naoki est fondamentalement frustré. Bien qu'il fasse l'autruche, et reste immuablement dans sa situation peu épanouissante, il a tout de même conscience que sa vie ne lui convient pas, et ce, peu importe à quel point il s'évertue à suivre une voie convenable. Être salaryman le fatigue tout autant que sortir avec des femmes, ce qu'il s'acharne à faire malgré le peu de satisfaction que cela lui procure. Il a certes côtoyé des demoiselles tout à fait charmantes, et intéressantes, mais entretenir une relation avec n'est jamais très satisfaisant, peu importe à quel point il essaie. Cela dit, il se convainc que c'est ainsi que sont les choses, et que c'est ainsi qu'elles doivent être.
Sous toutes ses couches de refoulement, c'est bien vers un autre genre que se penchent ses préférences, mais Naoki ne s'autorise absolument pas à y penser ou à l'envisager, l'idée bien trop opposée aux valeurs hétéronormées selon lesquelles il a été élevé.
En somme, Naoki est un homme plutôt banal, empli de contradictions. Son parcours et son éducation l'ont enfermé dans un cocon dans lequel il se complaît, mais qui ne demande qu'à être chahuté pour en faire sortir un papillon. Pas simple, quand on sait qu'avant d'atteindre son stade final, la chenille doit totalement se détruire dans sa chrysalide avant de devenir ce qu'elle est au fond d'elle.
Naoki est droit. Peut-être un peu trop. Il a toute sa vie suivi les principes qui lui ont été inculqués, poursuivant un idéal de justice et d'honneur. D'une honnêteté parfois un peu trop crue et manquant de tact, il fait de son mieux pour faire ce qui est juste, et agir selon ce qui est bon. Fondamentalement bienveillant, il aime protéger et prendre soin des autres. Il est généreux, et tente au maximum d'être ouvert d'esprit avec les autres. Ce sont les valeurs qui lui sont importantes.
Naoki est un arbre. C'est une figure calme et stable, faisant front peu importe les événements et les intempéries. Mais un arbre est aussi enraciné. Statique. Sans une force extérieure, il est capable de rester là où il se trouve, et ce, même si l'herbe est bien plus verte ailleurs...
Bien sûr, ce ne sont que des facettes de sa personnalité, et Naoki est un peu plus subtil qu'il paraît l'être. Ce qui le caractérise avant tout est le refoulement. Son tempérament et son parcours de vie ont fait de lui une personne ayant tendance à garder et enfouir tout ce qui est indésirable au fond de lui. Tout ce qui ne colle pas à l'image idéalisée qu'il a de son identité d'homme, tout ce qui ne colle pas aux attentes de son entourage qu'il a intériorisées, tout ce qui ne colle pas avec les souhaits de la société. Conformiste sans l'avoir choisi, c'est ainsi qu'il s'est forgé, vivant sa vie en suivant un parcours, et agissant comme il pense devoir le faire.
De premier abord, cela le rend tout à fait ennuyeux. Naoki n'est pas intéressant. Il mène une vie qui ne lui plaît pas, se rend tous les jours dans un travail qui ne le passionne pas. Sans être une personne triste, il se noie dans cette foule de salaryman qui nous inspire un mélange de pitié et de sympathie, en plus de souhaiter ne pas finir comme eux.
Lorsqu'on creuse un peu, sous ces multiples couches de vernis du devoir, il est possible d'apercevoir qui il est vraiment. Et avec ça, la souffrance que ce rôle constant qu'il s'impose lui procure.
La masculinité, et les représentations de celles-ci régissent sa vie, si bien qu'il s'est oublié derrière celles-ci. Les concepts traditionnels liés à celle-ci ont construit l'image d'un homme idéal auquel il aspire, et qui, malheureusement, est en conflit avec certains aspects de sa personnalité et de ses goûts. Ces conflits, c'est bien profond qu'ils sont enfouis, mais le japonais devra un jour s'y confronter. Peut-être plus rapidement que prévu.
Au fond de lui, Naoki garde précieusement sa passion pour la cuisine et la pâtisserie. C'est presque une des seules choses à lui procurer du bonheur. Malheureusement, avec son travail, et sa routine bien ancrée, il ne trouve que peu de temps pour s'y consacrer. Ainsi, alors même qu'il apprécierait de concocter des petits plats, il se tourne souvent vers des plats préparés ou des choses très simples. Cuisiner est un plaisir, mais est devenu indissociable d'un sentiment de honte qui lui tord l'estomac. Alors même qu'il pourrait s'y adonner sans jugement maintenant qu'il vit seul, c'est une activité qui lui demande une certaine énergie à mettre en place, ne serait-ce que pour dépasser la petite voix dans sa tête lui répétant qu'il ne devrait pas le faire.
Naoki est fondamentalement frustré. Bien qu'il fasse l'autruche, et reste immuablement dans sa situation peu épanouissante, il a tout de même conscience que sa vie ne lui convient pas, et ce, peu importe à quel point il s'évertue à suivre une voie convenable. Être salaryman le fatigue tout autant que sortir avec des femmes, ce qu'il s'acharne à faire malgré le peu de satisfaction que cela lui procure. Il a certes côtoyé des demoiselles tout à fait charmantes, et intéressantes, mais entretenir une relation avec n'est jamais très satisfaisant, peu importe à quel point il essaie. Cela dit, il se convainc que c'est ainsi que sont les choses, et que c'est ainsi qu'elles doivent être.
Sous toutes ses couches de refoulement, c'est bien vers un autre genre que se penchent ses préférences, mais Naoki ne s'autorise absolument pas à y penser ou à l'envisager, l'idée bien trop opposée aux valeurs hétéronormées selon lesquelles il a été élevé.
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Personnage tiré d'un manga/anime/jeu-vidéo/série
Personnage original d'un artiste
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Naoki Tsuyu
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Ji Kusaka
Bienvenue et bonne rédaction Naoki!
N'hésite pas à nous contacter en cas de besoin!!
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Re-Bienvenue ! 
Bon choix de vava et de métier. Ça colle bien à l'image.
Hâte d'en savoir plus sur Nao.
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Jun Tsuyu
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Bienvenu et bon courage pour ta fiche ! o/
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Merci à tous ! 
La voilà terminée, j'espère que tout y sera okay !
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Naoki Tsuyu
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Bienvenue ! Je rejoins mon collègue du haut, très bon choix de vava. 
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Modération de fiche
Le staff de Just Married te souhaite la bienvenue sur le forum !
Introduction
Je te souhaite la bienvenue parmi nous, ou parminou, si j'en juge par ton illustration du physique
Histoire
Il manque la mention d'une grande partie des éléments du contexte : Big Bang Kiss, festival Ansuburu, épidémie, ... Tu trouveras toute la chronologie ICI.
Même s'il n'a pas été directement concerné ou impacté, qu'en a-t-il pensé ? Ses proches, collègues, voisins, personne n'a été concerné ? Bref, une petite explication sur tous les évènements manquants.
Caractère
Ok
Physique
"Sans vraiment de fantasy" (La fantasy est un genre littéraire)
Ok pour le reste
Conclusion
Pas grand-chose à redire, tu as une jolie plume, très fluide, qui rend ta fiche agréable à lire
Quelques ajouts de ta part et ce petit Naoki un peu éteint pourra aller chercher son bonheur sur le forum 
Bon courage !Bon courage pour les modifications ! En cas de problème, de doute, n'hésite pas à contacter un des membres de l'administration, nous serions ravis de te venir en aide ! :)
Analyse : 1/3
Nous analysons au maximum trois fois une fiche, après cela, si nous ne pouvons toujours pas la valider, nous serons malheureusement obligés de la refuser. Nous ne pouvons nous permettre de reprendre chaque fiche dix ou vingt fois, cela serait autant pénible pour vous que pour nous. Merci de votre compréhension.
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Naoki Tsuyu
Bonjour Michiko !
Merci pour ta correction super rapide !
J'ai effectué les modifications demandées, normalement il me semble que ça doit être bon. N'hésite pas s'il manque encore des précisions.
Merci pour ta correction super rapide !
J'ai effectué les modifications demandées, normalement il me semble que ça doit être bon. N'hésite pas s'il manque encore des précisions.
Naoki Tsuyu
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Entendu, je regarde ça très vite attention à ne pas enlever le sous titre par contre, ma collègue a dû te le remettre
attention à ne pas enlever le sous titre par contre, ma collègue a dû te le remettre Invité
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Naoki Tsuyu
Ah oui, effectivement, il doit se retirer car j'ai fait plusieurs edits sur mon téléphone avec la version mobile ! Désolé !
Naoki Tsuyu
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Il manque encore la mention du Big Bang Kiss ; je te laisse également corriger ce "fantasie" qui semble te donner du fil à retordre (aide toi de ton correcteur automatique si besoin), et ce sera ok
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Naoki Tsuyu
J'ai mentionné en toute lettre Big Bang Kiss, que j'avais auparavant mis sous les termes généraux du mouvement contestataire. Ce sont de toute façon des choses qui n'ont pas concerné Naoki et qu'il désapprouve tout comme les débordements du festival.
J'ai aussi effectué quelques corrections orthographiques et de conjugaison ! J'espère que ça ira désormais !
J'ai aussi effectué quelques corrections orthographiques et de conjugaison ! J'espère que ça ira désormais !
Naoki Tsuyu
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C'est ok pour moi (ah, et le mot que tu cherchais c'est fantaisie ) amuses toi bien 
) amuses toi bien Pré-validation par Michiko
Votre fiche a été pré-validée par un modérateur, un administrateur passera sous peu valider officiellement celle-ci.
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Amuses-toi bien 
• Si vous souhaitez trouver des partenaires pour vous lancer, n'hésitez pas à faire un tour par ici !
• Dans l'ordre, vous pouvez faire une demande de conjoint ici, ensuite vous faites une demande d'habitation ici et enfin, vous pourrez valider votre mariage ici.
• De faire un peu de pub autour de vous pour le forum et de voter régulièrement aux tops sites.
Tu es validé(e) !
Toutes mes félicitations, votre fiche est validée !
N'oubliez pas :
• De remplir les champs de votre profil.• Si vous souhaitez trouver des partenaires pour vous lancer, n'hésitez pas à faire un tour par ici !
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& Surtout, AMUSEZ-VOUS !
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Naoki Tsuyu
Yeaaay !
Merci beaucoup à vous deux pour ma validation ! Je vais de ce pas écrire, puis faire mes petites créations par ci par là !
Je m'en remets à vous pour prendre soin de mon très cher Naoki héhé !
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Naoki Tsuyu
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