Don't bark at me. [Ruka]

/!\ Cette histoire comprend une scène violente (agression par un animal). Je ne décris pas à 100% car les détails sordides n'apportent rien, mais un avertissement ne coûte rien /!\


Ton histoire commence il y a un petit peu plus de vingt-six ans, lorsque deux lettres roses parmi tant d’autres, ont trouvé leur chemin jusqu’à deux boites aux lettres différentes, pour unir deux êtres qui ignoraient tout l’un de l’autre.

C’est ainsi que ton père et ton papa se sont retrouvés unis par les liens sacrés du mariage. Les liens sacrés de l’Incontestable. Et ils n’ont pas contestés. Gentils citoyens, ils ont accepté. Ont appris à composer avec. Ont appris à se connaître et surtout, à s’aimer. Cela n’a pas été simple tous les jours, c’est un fait. Mais ils s’aimaient, sincèrement. Tendrement. Et puis, après presque deux ans de vie commune, ils t’on eu, toi. Bébé FIV, issu d’une mère porteuse, volontaire pour donner un enfant à ce couple Incontesté.

Tu es né. Le trésor de tes papas. La prunelle de leurs yeux. Leur précieux. Désiré, aimé, déjà. Leur petit prince. Tu as grandi entouré, supporté, encadré, adoré. Une famille saine. Avec des parents sains.

En soi, pas grand-chose à raconter, c'était une enfance basique, heureuse. Tu allais à l'école, et dès la primaire, tu as commencé à faire partie du club de musique. Tu as sauté une classe. Et c'est à cette période que tu as rencontré deux de tes amis qui resteront, peu importe les épreuves.

Tu avais entre 14 et 15 ans, quand est né le mouvement Incontrôlables. Adolescent qui voulait se dire rebelle, tu disais, à l'école, soutenir ce mouvement, à qui voulait bien t'écouter, mais en réalité... En réalité, tu ne comprenais pas tant ce qui était reproché à ce système grâce auquel tu es né.

Tu n'as pas participé activement. Tu n'as pas été présent lors du Big Bang Kiss, tu n’avais d’ailleurs que 15 ans, à ce moment-là. Tu étais... plus occupé, tout du long, à apprendre comment gratter tes cordes. Parce que tu as toujours fait partie des clubs de musique de tes écoles, mais ce n'est qu'à tes 15 ans que tes papas t'ont offert ta première guitare électrique. Et tu t'es déchiré les doigts et les ongles sur ses cordes... Aussi est-ce dans l'indifférence apparente - mais avec un pincement au cœur, en réalité - que tu as vu le mouvement Incontrôlable prendre fin. Tu avais dix-sept ans. C'était tout de même pratiquement deux ans de ton existence. Presque toute ton adolescence, quoi...

Sauf que... eh bien. Un mois après, tout a pris l'eau. La vague. La déferlante. Shukumei... Vous deviez aller au restaurant, tes papas et toi. Mais l'un d'entre eux était retenu au travail, à cause de la charge accumulée. Vous avez donc décidé, avec ton père, de commander à manger pour trois et d'attendre ton autre parent pour pouvoir manger. Il était dans le métro, lorsque la vague s'est abattue. Il a tenté de faire au plus vite pour rentrer. Il n'a jamais franchi le seuil de la porte.

Coup dur pour ton père restant et pour toi-même. Vous avez connu la colère, la tristesse, la culpabilité d'avoir survécu et pas lui. Aujourd'hui encore, rien que d'y penser, cela te serre le cœur. Et pourtant, il n'y a rien qui aurait pu être fait. Peut-être, simplement, lui interdire d'aller travailler, le matin. Le supplier de passer la journée tous les trois. Peut-être aurait-il perdu son job. Mais aurait-il gardé la vie. Cependant, avec des "si" et "en théorie", on referait le monde... La descente aux enfers, donc. Le déni. La tristesse. Tu t’es renfermé sur toi. Ton père s’est renfermé dans l’alcool et le travail. Vous ne vous parliez plus vraiment, vous n’échangiez plus vraiment. Ton père a fini par prendre la décision pour vous deux de quitter la capitale pour aller vous reculer plus dans les terres. Dans la campagne. Toi, tu n’étais pas d’accord. Mais tu n’avais pas ton mot à dire. En colère, tu t’es encore plus éloigné de lui. Tu allais à l’école, trainait après, ne rentrais que très tard. Vous vous engueuliez souvent. Et après pratiquement chaque prise de bec, tu demandais à un de tes nouveaux camarades si tu pouvais dormir chez lui pour la nuit.  

Tu n'étais que l’ombre de toi-même. À vrai dire, tu n’étais même plus du tout toi-même. Ton père également. Il s’est mis à t’ignorer, faire comme si tu n’existais pas. Sûrement pour se protéger. Mais ce n’était pas la bonne chose à faire. Une erreur de plus, à tes yeux. Lui, il pensait faire ça pour votre bien à tous les deux. Il n’avait pas de carte pour s’y retrouver, dans cette mélasse…

C’est ainsi que tu te retrouvais dehors, jusque tard. Et c’est ainsi que tu t’es retrouvé dehors, ce soir-là.

Vous aviez « un peu bu », vous faisiez les malins, rigoliez fort, courriez à travers champs. Vous ne faisiez pas attention. Et vous ne réfléchissiez pas. Aussi, quand tu as entendu des petits jappements, tu n’as pas pu t’empêcher d’aller voir d’où cela venait. Et de trouver un chiot. Tu le croyais seul. Tu as décidé de le prendre avec toi, sous les rires et acclamations de tes compagnons. Tu n’as pas entendu les grondements, derrière toi, alors que tu exhibais fièrement celui que tu voulais déjà considérer comme ton nouveau compagnon, ayant cru à un pauvre bébé abandonné. T’étais loin du compte.

Tout ce dont tu te souviens, ce sont des hurlements – les tiens, ceux de tes « amis ». Des bruits de pas qui s’éloignent rapidement. Des grondements, des aboiements, du son des claquements de mâchoire… du bruit du cartilage, de la peau, de la chair. L’odeur du fer.

Tu ne te rappelles pas la suite. Ce que tu sais, c’est ce qu’on t’a raconté, une fois réveillé, à l’hôpital.

Avant même d'ouvrir les yeux, ce qui t'a le plus frappé alors que tu reprenais conscience, c'étaient les sanglots, à tes côtés. Ton père était là. Pleurant toutes les larmes de son corps. T'implorant de lui revenir. S'excusant de son absence, de son manque de discernement, de ses erreurs. Puis, tes propres larmes. Ton cœur douloureux. Ta culpabilité. Ensuite, l'angoisse. Impossible de bouger ton corps. D'ailleurs, tu ne le sentais pas. Et tu ne comprenais pas bien. Sont venus ensuite les souvenirs. Et encore plus de panique. Ce sont les mains de ton père et sa voix, ses bras autour de toi, qui t'ont aidé à te calmer. À te sentir... de nouveau en sécurité.

Et les jours qui ont suivi, tu as découvert la douleur. Et la peur. La terreur, même, de découvrir ton reflet. Les médecins, chirurgiens, infirmier-eres t'ont toutes et tous assurés qu'ils ont fait leur maximum pour sauver ton visage. Pour le "rafistoler" - ça, ce sont tes propres termes, pas les leurs. Tu ne sais plus exactement à quoi tu t'attendais, lorsqu'enfin on t'a tendu un miroir, avant de défaire tes bandages, pour la toute première fois. Mais tu te rappelles que tu as fondu en larmes, te sentant... détruit. Dès lors, tu refusais de croiser ton reflet, sans tes bandages. Tu ne te reconnaissais pas. Tu n'acceptais pas.

Finalement, tu as pu rentrer chez toi. Ton père s'est réveillé, suite à ce drame. A arrêté l'alcool. S'est mis à être présent, pour toi. Mais toi, tu t'es encore plus renfermé. Tu n’avais que 17 ans.

Tu refusais d'aller à l'école. Tes camarades ne sont pas venus te voir, chez toi. Ils t'envoyaient à peine un message, de temps à autre. Tu as, forcément, raté une bonne partie de ton année scolaire et ça t'a forcé à redoubler.

Dans ta tête, tu avais déjà abandonné tes études. Tu te laissais sombrer un peu plus chaque jour. Mais c’était sans compter sur ton père, qui t’a redressé, déjà, à défaut de te relever complètement. Assez pour tenter de retourner à l’école, à la rentrée. Mais concrètement… ça a été la douche froide. Mis de côté, moqué, harcelé sur les réseaux, embêté en classe… tu essayais de garder la tête haute mais tu fondais en larmes à chaque fois que tu rentrais. Tes « amis » te regardais avec dégoût. Avec honte.

Tu as supplié ton père pour partir d’ici. Retourner à Tokyo où, au moins, tu te sentais un minimum chez toi. Et où on te disait t’attendre. Ceux-là, ces amis-là. Ceux grâce à qui tu es toujours là. Ceux qui ont fait le trajet pour venir te voir, un week-end sur deux, lorsque tu leur as dit comme tu te sentais seul, comme tu peinais à aller à l’école. Ceux qui n’ont pas détourné le regard, quand ils ont vu ton visage pour la première fois. Ceux, même, qui t’ont serré dans leurs bras, alors que tu fondais en larmes.

Des amis, des vrais. Ceux que tu possèdes toujours, après tout.

Alors, effectivement, ton père a accédé à ta requête. Même si c’était dur de retourner à Tokyo, après ce qu’il s’y était passé, il n’empêchait que votre vie entière était là. Vos amis, votre famille, tout. Tu es retourné à l’école, avec tes amis. Qui t’ont soutenu, épaulé, qui ont assuré tes arrières. Et tu as réussi tes études. Tu as réussi à t’intégrer dans ta nouvelle école, à te faire de nouveaux camarades qui, bien qu’ils aient eu du mal avec ton apparence au début – tu avais choisi de porter un masque / prothèse pour ne pas exhiber ton visage massacré, avec l’accord de la direction – ont réussi à passer outre et découvrir ce que tu cachais en toi. Et puis, en même temps, ils avaient plus intéressant comme sujet à traiter que toi et ton masque. C'est à cette période que les écrans ont affiché le message system error. T'avais 18 ans. Et clairement autre chose à foutre que de t'occuper de ce sujet. Pas concerné, ton père non plus et tes amis non plus. T'avais déjà beaucoup à gérer avec toi, ta santé mentale et physique, ta guitare, ton père et tes amis, t'allais pas en prime t'inquiéter pour des inconnus, non ?

Et c’est à l’âge de vingt ans que vous avez commencé à former votre groupe, ensemble. Mais il vous manquait un bassiste. Alors vous avez passé une annonce, en ligne. Et vous avez trouvé la perle rare.

Autant dire que tu étais bien trop occupé pour vraiment t'intéresser à ce qu'il se passait, au niveau des puces qui ont déconné et l'épidémie et la chasse à l'homme... Pis, t'étais pas concerné. Et ton papa non plus. Toi, tu ... avais d'autres chats à fouetter que de te rajouter de l'angoisse...

Par la suite, tu as partagé ton temps entre ta nouvelle école d’art, ton baito pour pouvoir soulager financièrement ton père et ton groupe. Tu as fini par laisser tomber ton école. C’était trop théorique, pas assez pratique, et tu avais trop envie de te lancer dans la vie. Ton père t’a soutenu, convaincu que tu pouvais percer avec tes amis. Un papa supporter !

Maintenant, tu travailles dans un konbini, tu as pris ton propre appartement en colocation avec tes deux amis et vous arpentez les scènes de la ville pour essayer de percer. Et vous y croyez. Et vous avez déjà fait quelques apparitions en ligne et dans les magazines. Et vous en êtes vachement fiers !

Bref. Tu t’es relevé. Et même si tu boites, tes proches te servent de béquilles. Et tu apprécies grandement. Et tu veux continuer.

Ah, et ton papa est de nouveau marié. À un homme de son âge. Et tu l'apprécies beaucoup, ce beau-père, qui a bien compris sa place dans vos vies !

Ma petite timeline des âges :

Y a plein de gens, quand ils te croisent dans la rue, ils se font des idées sur toi. Ils ont des a priori. Ils te jugent, sans te connaître. C’est l’effet du masque. Il fait peur. Tu fais peur. Et c’est, d’une certaine façon, ce que tu préfères. Depuis ton accident, tu préfères clairement voir de la peur dans le regard des gens que du dégoût ou de la pitié. Tu trouves cela peut-être… moins blessant. Non pas que la peur ne soit pas blessante du tout.

Au début, tu as essayé de simplement camoufler tes cicatrices. Mais inutile. Même appliqué à la truelle, le maquillage ne camoufle pas les cicatrices de ton visage. Encore moins celles de ton âme.

Bref, tout ça pour dire : si a première vue, les gens te trouvent flippant, ben… t’es absolument pas comme ça, en vrai. T’es même un mec totalement adorable. T’es gentil, doux, t’aimes rire, déconner, t’amuser. Tu aimes vivre. Boire un verre, passer des soirées entre potes, jouer de la musique, chanter, jouer aux jeux vidéo.

T’es juste pas le mec qui aime le plus sortir. Enfin. Ce n’est pas que t’aimes pas sortir. C’est plutôt que tu sais qu’on va te regarder bizarrement, parfois qu’on va te refuser l’accès à un lieu parce que tu fais peur à la clientèle, avec ou sans masque. Tu ne veux pas sans cesse avoir le droit à ce genre de réflexion, parce que forcément, c’est blessant.

T’es fort, d’ailleurs, psychologiquement. Parce que tu subis cet accident chaque jour qui passe. Tu n’as plus mal comme ça a pu être le cas, physiquement. Mais ce que tu peux t’en prendre dans la tronche… Quand tu es retourné à l’école après ton arrêt, ça a été, dans le meilleur des cas, les réflexions sur son visage pansé. Puis, sur tes cicatrices, en te comparant à des personnages de mangas, de jeux vidéo etc… et dans le pire des cas, l’exclusion de tes groupes d’amis. L’isolement.

Tu as connu le plus bas, tu reviens de loin, avec l’aide de ta psychologue et de ton psychiatre. De ton père, également. Et des trois amis qu’il te reste. T’as envie de profiter, t’es encore jeune, tu ne veux plus t’enfermer et te laisser crever socialement. Tu veux voir tes potes, t’amuser, profiter.

Et c’est ça qu’il faut retenir de toi. Tu es gentil, tu es serviable, tu es adorable. Tu aimes faire des conneries tant qu’elles ne font de peine, de mal, à personne. Tu aimes dire des bêtises, taquiner tes proches. Tu aimes rire.

T’es pas parfait, loin de là, des fois tu vas trop loin dans le délire, ne sais pas t’arrêter. Tu as un humour qui peut s’apparenter à du douteux et tu as également tendance à parler avant de réfléchir.  

Bon, t’as aussi la fâcheuse tendance à te dénigrer, te trouver nul, inutile, pas drôle, pas intéressant, etc. Mais comme beaucoup de gens, en vérité. Tu as souvent tes coups de mous, tu as un peu le défaut de te comparer aux autres, à pas avoir une super estime de toi. Rien de bien différent de beaucoup de gens.

Sinon… eh bien. Tu as un chat chez toi, c’est ton compagnon à quatre pattes, ton ami indéfectible, c’est ton précieux, ton fils, ton bébé. C’est aussi celui qui te permet de garder un peu de santé mentale, ta compagnie, celui qui fait que tu ne te sens pas entièrement seul.

On t'a déjà demandé pourquoi pas un chien. C'était quelqu'un qui ne te connaissait pas vraiment, sans quoi la question ne se serait même pas posée. La réponse est simple : tu as peur des chiens. Non, tu en es phobique. Tu te tends dès que tu entends un "simple" aboiement et tu peux en arriver à la crise d'angoisse impossible pour toi à retenir si le chien s'approche trop - et trop vite. Ce n'est pas que ne les aimes pas. Au contraire, plus jeune, tu les adorais. Et c'est sûrement ce qui t'a perdu...

T’aimes bien manger. Mais t’oses pas souvent aller au restaurant. T’aimes bien ton job, il est plutôt tranquille, ton patron ne t’embête pas. Ca te permet de payer ton loyer, en soi. Et les clients ont l’habitude de te voir, maintenant. On te sourit, là-bas.

Ah, et puis t’es pro-Incontestable. Tu attends même ta lettre avec impatience (et un peu d’inquiétude, aussi). Et si celui ou celle qui te sera promis-e détourne le regard, la première fois que tu lui montreras le visage ? Et s’il ou elle t’avoue te trouver répugnant ? Dégoûtant ? Affreux ? Mais en même temps, cela ne peut arriver, n’est-ce pas ? L’Incontestable ne se trompe pas, n’est-ce pas ? Donc forcément, ce sera LA personne faite pour toi. Pas vrai ?

Bref, t'es pas flippant. T'as juste vraiment envie, voire besoin, qu'on t'apprécie. Qu'on t'aime. C'est ce que tu veux. Être validé par les autres. Être entouré. Avoir des proches, amis, famille.

S’il y a bien une chose que tu as du mal à supporter, c’est ton reflet dans le miroir. Autant, ta petite taille, tu t’en fiche. Ta carrure de cure dents, tu t’en fiches. Ta coiffeuse qui t’a foiré et qui t’a coupé les cheveux en mulet, tu t’en fiches.

Mais ton visage, tu as beaucoup de mal à t’en ficher. Tout simplement parce que, pour chaque cicatrice qui marque ta peau, déforme tes lèvres, abime ton nez, il y a un traumatisme. Un son, une douleur, une émotion. C’est pour cela que tu caches ton visage derrière un masque. Tu préfères que l’on te regarde avec méfiance, crainte, peur, qu’avec dégoût ou pitié.

Ainsi donc, oui, la première chose qui marque, dans ton apparence, au-delà de ta tignasse bleutée – résultat d’une coloration qu’il faut entretenir régulièrement pour garder ce beau bleu -, c’est ce masque qui couvre ton visage. Un masque que tu as fait faire selon un de tes croquis, pour qu’il te plaise un minimum.

En dessous, donc, un visage marqué. Abimé. Scarifié. Les chirurgiens ont tenté de faire au mieux pour le sauver, le « rattraper » et ils ont vraiment fourni un travail dingue. Mais les dégâts étaient assez importants. D’ailleurs, pour qui est observateur, on peut remarquer que ton œil droit n’est pas un vrai œil, mais bien un œil de verre.

T’es pas vraiment axé glamour, ni mise en valeur de ton être. D’aucun dirait que c’est sûrement dû à l’accident, que ton estime de toi a dû en prendre un coup, que c’est ce qui fait que tu portes des fringues trop grandes, trop longues, trop larges, qui ne mettent pas tes formes en valeur. Alors. Ils n’ont pas entièrement tort, effectivement que ça t’a impacté. Mais pour les fringues… ton look n’a pas évolué depuis le lycée, en fait.  Donc non, ils n’ont pas raison. Et c'est très rare de te voir te balader les bras nus. Les manches courtes que tu portes sont toujours par dessus une paire de manches ou un haut à manches longues. Tout ça pour camoufler tes bras qui ont été bien abimés, eux également, en même temps que ton visage.

T’es pas bien grand, avec tes 1.62m, donc ton style a tendance à te tasser. Pourtant, t’as de longues jambes. Et puis, t’es mince. Pas vraiment le genre musclé. Pas vraiment le genre sportif, en fait. T’es plutôt soirée geek & chips que fit & fun. Des gros sweats, des t-shirts metal, rock ou punk, des jean slim ou à tartan, des baskets trouées ou des rangers, c’est assez générique. Ceci dit, ton t-sirt préféré, c’est celui avec le logo de ton groupe.

Tu as tendance à te peindre les ongles. Ongles qui sont défoncés à cause de la guitare. Ah, non, pardon, ça c’est qu’une excuse : tu te les ronges, au sang, parfois. Les panaris ? Tu les connais bien. Tu les détestes bien, aussi. Mais eh, tu cherches, aussi.

Ah, ouais, tes cheveux. Assez longs, jusqu’aux épaules, quoi. Bleu turquoise. Coupés en mulet. Et puis, souvent, t’aimes bien les attacher en couettes. Parce que les couettes, c’est pas que pour les filles. Non mais oh. Ah et aussi, ses cheveux, c'est de la paille. Bah ouais. C'est le résultat de décolorations multiples sur des cheveux noirs, pour pouvoir faire sa couleur à la mords moi le nœud ! Mais il s'en fout, il est content comme ça. Un jour il rasera tout et basta !

Bref.

Tu te trouves pas beau. Mais, à part ton visage, tu t’aimes bien.

Personnage tiré d'un manga/anime/jeu-vidéo/série

Code:

<div class="infobulle1">• [b]Sal Fisher[/b] {Sally Face} [i]est[/i] [url=https://www.just-married-rpg.com/u3567 ]Ruka Hirano[/url]<span><img src="https://zupimages.net/up/21/41/ig48.png"></span></div>