— Just Married —
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Je suis: neutre.
Époux/se : Le guerrier au sabre : Yasuke
Autre: Remerciements, big up, infos à savoir ?
Saori Koye
Ayanami Saori
Will you follow me into the dark ?
Informations générales
Nom : - Ayanami
Prénom.s : - Saori
Âge : 24 ans, née le 22 Août 2088
Genre : Féminin,
Origines : Japonaise
Activité : Autrice des livres pour adolescents "La princesse et le Dragon"
Actrice dans une série d'action depuis peu.
Sexualité : - Peu intéressée
Avatar : OC brune - Karmen Loh
Règlement : - Validé - Ari
Chemin
Autre : ICertains éléments du caractère sont présents dans les autres parties...pour une question d'écriture. J'espère que cela ne posera pas de problème !
Prénom.s : - Saori
Âge : 24 ans, née le 22 Août 2088
Genre : Féminin,
Origines : Japonaise
Activité : Autrice des livres pour adolescents "La princesse et le Dragon"
Actrice dans une série d'action depuis peu.
Sexualité : - Peu intéressée
Avatar : OC brune - Karmen Loh
Règlement : - Validé - Ari
Chemin
Autre : ICertains éléments du caractère sont présents dans les autres parties...pour une question d'écriture. J'espère que cela ne posera pas de problème !
Histoire - Fear is the heart of love
Tu es née un soir d'été où il n'y avait pas d'étoile pour éclairer la nuit. Tu es arrivée avec beaucoup d'avance. Si bien que les médecins se réservaient sur ton avenir. « Elle est très petite » qu'ils disaient. Peut-être que c'est cette fragilité des primes instants qui t'a rendue si forte par la suite.
Nous nous sommes rencontrées lors de la première année d'école. Tu étais mal coiffée et ta chemise donnait l'impression de te faire une robe, tant elle était grande. Avec tes cheveux châtains ébouriffés et tes yeux bruns, tu nous toisais avec une indifférence blessante. Les brimades ont rapidement commencé. Et plus tu résistais, plus ils insistaient. Mais ça n'avait pas l'air de t'atteindre. C'était comme si tu étais au-dessus de tout ça. Il se pourrait bien que tu le fusses d'ailleurs. Et plus je les voyais s'agiter autour de toi, comme des mouches, plus je comprenais qu'en réalité, ils cherchaient à attirer ton attention. A n'importe quel prix.
Je ne sais plus vraiment comment nous avons commencé à nous rapprocher. Sûrement indiciblement. Car nous prenions le même chemin pour rentrer. Que tu n'avais jamais de parapluie pour t'abriter. Nous avons commencé à nous asseoir ensemble à l'école. Puis à manger ensemble. Tu me parlais de ta famille. De ton père qui ne t'aimait pas.
- Comment tu peux dire ça ?
- Parce qu'il me le dit.
Tu disais qu'il n'était pas content de ce mariage. Qu'il était toujours amoureux de la femme avec qui il avait eu ta sœur ainée. Que l'Incontestable l'avait obligé à avoir un bébé avec une autre femme, alors qu'il n'en avait pas envie. Tu étais la seule à parler avec tant de cruauté de ce qui faisait nos familles. Je crois que ça m'effrayait un peu. Mais tu savais toujours comment captiver mon attention alors je continuais de t'écouter parler, comme si tu étais déjà une adulte.
Un jour, alors que nous devions faire un exercice en classe, je te voyais écrire. Avec beaucoup d'application. Dans un petit carnet ramené de chez toi.
- Mais qu'est-ce que tu fais ? Ce n'est pas ce que la maitresse a demandé…
- J'ai déjà terminé. J'écris mon livre.
- Ton livre ?
Tu m'avais regardé avec cet air étrange. Où je ne savais jamais si tu avais de la peine ou du mépris pour moi. Ça me vexait. Mais je m'obstinais à vouloir rester proche de toi.
- Oui. C'est l'histoire d'une fille qui devient amie avec un dragon...et ensemble ils partent en voyage.
Je t'écoutais me raconter cette histoire complètement folle. Mais quand tu as terminé, j'en ai redemandé. Tu m'as rétorqué que tu n'avais pas encore décidé de la suite. Alors, tu t'affairais à la tâche. Et j'attendais, patiemment, que tu me nourrisses de tes prouesses. Car c'est comme ça que nous fonctionnions toi et moi. Je t'offrais l'attention que tu n'avais pas chez toi. En échange, tu me faisais vivre des aventures imaginaires pleines de richesses. Tu me faisais rêver à plus grand. Au-delà de notre petite campagne. Bien au-delà de ces barrières que l'on commençait à ériger pour nous empêcher de fuir.
L'adolescence opéra sur toi beaucoup de changements. Ton visage déjà si anguleux s'affina d'avantage. Tes seins étaient petits, mais bien droits sous tes vêtements. Sur notre passage le regard des garçons se portait toujours sur toi. Toi et ton charme sauvage. Déroutant. Je ne pouvais m'empêcher de ressentir une certaine fierté d'être ton amie.
Tu excellais en classe. Comme si tout était toujours trop simple pour toi. C'était rageant et motivant à la fois. Tu avais des ambitions pleins la tête. Tu as su insuffler une petite étincelle de rébellion en moi également. Reprendre l'auberge que tenaient mes parents ne semblait plus être la seule perspective d'avenir qui s'offrait à moi. Car le monde était beaucoup, beaucoup plus grand que ça. Je rêvais d'enseigner à mon tour un jour. Toi, tu rêvais de publier ton libre et de partir à la conquête de la capitale.
Nous étions devenus les héroïnes de ta propre histoire. Nous aussi, prêtes à parcourir le monde !
Dans tout chemin, arrivent pourtant les embûches. Elle fut de taille, celle qui arriva sur ton chemin. Nous avions seize ans. Je venais chez toi, comme tous les vendredis, pour que nous passions la soirée ensemble. C'était l'occasion pour moi d'être près de toi avant que tu ne disparaisses dans ton monde pour le week-end. Pour toi, ça t'évitait une soirée supplémentaire de reproche de la part de ton père. Car ça avait toujours fonctionné comme ça. Comme s'il ne parvenait nullement à voir à quel point tu étais exceptionnelle. Il ne jurait que par ta sœur. Avec ses petits yeux sombres, son visage aux courbes rondes, et ses longs cheveux noirs corbeau. Vestiges d'un amour perdu. Alors que toi, tu avais tout hérité de ta mère.
En premier, nous passions chez ta grand-mère. Elle nous préparait un thé aux épices dont elle seule avait le secret. Elle écoutait nos discussions d'adolescentes avec un intérêt non feint. A ses côtés je te voyais sourire. Et dans ses yeux, tu semblais enfin trouver la douceur et l'apaisement dont tu avais tant besoin.
Ce soir-là, en arrivant chez tes parents, la maison était silencieuse. Tes parents attendaient, assis autour de la table. Leurs yeux s'étaient posés sur nous, et là, nous l'avons vu. L'enveloppe rose. Je me sentais jubiler, tandis que tu prenais calmement place autour de la table.
- Ouvre-là.
- Non.
Silence.
J'avais toujours admiré la force avec laquelle tu étais capable de dire non. A tout ce qui t'encombrai. Mais même si on aimerait s'y opposer de toutes nos forces, il y a des choses contre lesquelles il est impossible de lutter.
Ton mari était un homme de dix ans notre ainé. Issus d'une famille évoluant dans le monde de la télévision à Tokyo. Il est arrivé dans notre petit village deux jours plus tard avec des fleurs et beaucoup de bonnes intentions. A priori. Tu fis honte à ton père en te montrant toujours aussi peu encline à ce mariage. Mais après vous être isolés pendant de longues heures vous avez fini par trouver un terrain d'entente. Car c'est toute sourire que tu m'avais annoncé ton départ pour Tokyo.
Ce fut une période difficile. Car je te perdais. Tu partais pour cette capitale dont tu rêvais tant. Cette lettre que tu avais maudit, tu me disais que finalement, elle t'offrirait peut-être une chance de vivre des choses incroyables. Mais surtout elle t'offrait une porte de sortie à cet endroit que tu détestais par-dessus tout.
Nous avons terminé le lycée loin l'une de l'autre. Nous nous écrivions des lettres, car tu disais que c'était bien mieux que des mails. Je me demande, si, en fait ça n'était pas un moyen pour toi d'être certaine que ton mari ne lirait pas ce que tu pourrais écrire. Tu me disais que tout aller bien. Que Tokyo était incroyable. Que le lycée n'avait rien à voir avec ce que l'on connaissait, mais que les gens n'étaient pas vraiment sympathiques.
Tu me parlais de ta belle-famille. De l'immense maison où vous viviez. Des belles robes et des bijoux qu'il t'offrait. Je vivais cette « grande vie » par procuration à chacun de tes écrits. Jalouse des privilèges qui t'étaient offerts et la possibilité de vivre une belle histoire d'amour.
Nous nous sommes revues l'été suivant chez tes parents. Tu m'attendais à la sortie du lycée. J'ai bien cru ne pas te reconnaître. Car tes cheveux avaient poussé et que tu portais des talons. Avec tes grandes lunettes de soleil, tu paraissais soudain plus âgée. Quand tu as retiré les lunettes une fois rentrée, j'ai compris. Compris que tes lettres n'étaient qu'une histoire. Comme tu sais bien les raconter. Parce que j'y avais cru.
- Qu'est ce que c'est que ça ?
- Ça ? C'est une façon de dire je t'aime.
Nous avions dix-sept et tu venais de me catapulter dans le mensonge qu'était la vie des adultes. Moi qui avais tant rêver de grandir et de recevoir ma lettre...En voyant le bleu sous ton œil je priai, pour rester une enfant un peu plus longtemps.
Il y a cette marche dont tout le monde parle. Organisée par ceux qu'on appelle les Incontrôlables. Ils étaient devenus une sorte d'obsession pour toi depuis leur apparition sur le net. Tu semblais fascinée par ces êtres prêts à mettre leur vie en danger pour lutter contre le système. Je t'avais demandé à plusieurs reprises si tu ne comptais pas les contacter...Mes questions sont restées sans réponses. Je suppose que ton cher mari n'a pas apprécié ton soudain intérêt pour ces personnes. Car je ne suis jamais restée aussi longtemps sans réponse de ta part après ce jour-là…
Nous avons vingt-et-un ans. C'est la première fois que je viens te voir à Tokyo. Etudiante pour devenir professeure, j'ai suivi le rêve pour lequel tu m'as convaincue de repousser mes limites. Et toi ? Toi qu'est-ce que tu as fait mon amie ? J'avais du mal à te reconnaître. Tu restais enfermée dans votre bel appartement. Comme une gentille femme au foyer. Comme ce que tu as toujours voulu fuir. Malgré tes résultats excellents au lycée qui t'auraient permis d'intégrer n'importe laquelle des universités. Je ne comprenais pas.
- Je suis enceinte.
Cette annonce avait eu l'effet d'une bombe. Alors c'était donc ça ? Ton être me paraissait encore plus petit et fragile qu'avant. Pourtant, il abritait désormais la vie. J'étais fière de faire des études, mais j'avais toujours la sensation que tu avais un coup d'avance dans la vie sur moi. La vérité était que vous aviez reçu l'ordre de concevoir cet enfant. Et que ton mari et toi aviez passé un accord tacite. Tu « acceptais » de tomber enceinte s'il se débrouillait pour publier le livre que tu avais écrit.
Etais-tu vraiment douée du pouvoir de décider de ce genre de choses ? Je commençai à croire que oui.
Tokyo était plongé dans l'horreur. Des jours durant, j'ai tenté de te joindre. En vain. J'ai pensé que tu étais morte. Jusqu'à ce que, deux semaines plus tard, ce ne soit toi qui m'appelles. Tu m'avais dit que ton époux était à l'hôpital mais qu'il allait s'en sortir. Tu m'avais dit aussi que tu t'étais retrouvée coincée, suite à l'effondrement du bâtiment où tu te trouvais. Pendant une dizaine d'heures, avant que les secours ne viennent. Tu éludais toutes mes questions à ce sujet. Tes réponses étaient vaporeuses Un nuage de fumée qui me laissait penser que tu avais encore peur, mais que tu cherchais à tout prix à le dissimuler.
Tu me parlais surtout de ton livre. Qu'avant Shukumei, il avait été validé par une maison d'édition. Que ça allait prendre un peu plus de temps finalement, mais qu'il serait publié. Tes mots ne concernaient que cette information. Comme si elle était primordiale.
- J'ai perdu le bébé.
C'est cette nouvelle qui m'avait paru la plus importante. Alors que tu l'avais dit juste avant de raccrocher. Comme si ça n'était finalement pas grand-chose. Je suis presque certaine que tu souriais, à l'autre bout du fil.
Beaucoup de choses se sont passées en une année. Après Shukumei, ton époux est resté un certain hospitalisé. Malgré la vive émotion de l'évènement, nous ne nous sommes pas vues pendant de longs mois. Trop occupée, tu disais. Et un jour, au lieu de tes habituelles lettres, c'est un appel que j'ai reçu.
- ça y est. Il est en boutique.
C'était l'accomplissement de ton rêve. La publication de ton livre. Celui que tu avais écrit alors nous n'étions que des enfants. En amélioré évidemment. Tu m'en avais fait parvenir un par voie postale. Tu disais que mon avis était précieux. Me replonger dans l'histoire de cette jeune fille qui fait une découverte surnaturelle dans un vieux temple me fit replonger dans l'enfance. Celle que nous avions partagée.
Si j'ai longtemps chéri le fait d'être ta plus proche amie. Je pressentais à cette lecture que c'était comme un nouveau pas qui t'éloignait de moi. Et qu'il faudrait accepter de te partager un peu plus.
Il y a eu ce bug. Si étrange. Mais tout ça me passait au-dessus. Comme si ça n'existait pas. Puisque depuis décembre dernier, je suis mariée, moi aussi. En visite à Tokyo pour t'annoncer une grande nouvelle, c'était comme si ce bug et le nombre de malade inquiétants, grandissant dans le pays, n'existaient pas. J'attendais un enfant. Mon époux et moi avions eu un coup de foudre. Faire un enfant nous était apparu comme une évidence. J'étais sur mon petit nuage. Comme à ton habitude, tu accueillais cette nouvelle avec bien moins d'enthousiasme que moi.
- Tu vas continuer à travailler ?
C'était la première chose que tu as dite. Pas de félicitations. Tu ne semblais pas spécialement heureuse pour moi. Comme si ma carrière professionnelle importait plus que ma vie de famille. Ton livre avait cartonné. L'éditeur réclamait une suite. Ton mari avait de l'argent. Mais à présent, toi aussi, tu pouvais te vanter d'en avoir. Ça ne semblait pas te rendre heureuse non plus. Qu'est-ce qu'il te fallait ?
Je passais plusieurs nuits chez toi. Il y avait souvent des cris tard le soir. Vous aviez reçu à nouveau l'ordre de concevoir un enfant, depuis plusieurs mois déjà.
- Putain...six qu'elle est mariée et elle est déjà enceinte ! Pourquoi toi tu ne l'es pas ?
- Peut-être parce que tu sais pas y faire ?
Le silence avait la claque. Dans mon lit, je m'enfonce sous les draps.
Je crois que la machine peut nous rendre heureux. Mais pour la première fois de ma vie...Je souhaite qu'elle sépare deux personnes. Car je sais que ce mariage est en train de te pourrir jusqu'à la moelle.
J'arrive au terme de ma grossesse quand commence la chasse à l'homme. Aucun bébé n'a pointé son nez à l'intérieur de ton ventre. Nous ne nous sommes pas revues depuis le mois de Juin. Tu multiplies les projets. Comme pour remplir le vide que constitue ta vie. Comme tu me le disais. Le second tome de ton livre est sur le point d'être publié. Tu viens d'intégrer le tournage d'une série de science-fiction, produite par un ami de ton mari.
- Il a dit que je serai surement une bonne actrice.
J'avais du mal à imaginer comment ton visage toujours si fermé pourrait se prêter à un personnage qui n'était pas le tient.
Fort été de constater, qu'encore une fois, je m'étais encore trompée sur toi.
La série diffusée sur une plateforme a rencontré son public. Plutôt sombre, aux antipodes, de ce que j'aime regarder, je me suis pourtant prise au jeu. De ces enquêtes. De cette lutte contre des monstres qui envahissent la ville la nuit venue. Tu n'avais pas le rôle principal. Pourtant, tu as eu droit à de nombreux articles. Je ne savais pas si les gens avaient été attirés par toi ou par ton personnage. Je me plaisais à regarder ces vidéos où on te questionne. Je me sentais fière d'être l'amie d'une « célébrité ».
Quand on se voyait pourtant, tu ne semblais toujours pas heureuse. Je crois que le fait ton père ne parvienne pas à reconnaître que tu avais réussi te peinait. Sans que tu ne veuilles l'avouer. Je crois aussi que tu étais terriblement malheureuse dans ce mariage toxique.
- Pourquoi tu n'es pas plus gentille avec Nobu...peut-être qu'il pourrait l'être aussi ?
- Je ne l'aime pas. Je ne veux pas être gentille avec lui.
Naïvement, j'ai toujours cru qu'il y avait de l'amour entre vous. Qu'il y en avait eu. Seulement, tu le décrivais comme un homme ennuyeux. Attirant seulement de par son ambition. Il n'aimait pas recevoir. Il n'aimait pas voyager. Il n'avait pas cette envie de surprendre qui aurait pu te faire palpiter. Parce que toi, tu ne t'arrêtes jamais. Tu es insatiable. Avide de nouvelles rencontres. De nouvelles expériences. Finalement, dès le départ, tout ça était voué à l'échec. Tu ne semblais pas si déçue. Comme si tu l'avais toujours su, finalement.
- J'aurai aimé que ma puce s'arrête.
Pas pour défier le système. Ça aurait été un moyen pour toi de te sentir vivante. En échappant à cette vie où tu semblais avoir perdu le contrôle.
Ton mariage prend fin le premier jour de juillet. Après 8 ans te voilà libéré de cette relation obligée avec un homme que tu as tant aimé détester. Finalement, je crois percevoir une certaine tristesse en toi à l'annonce de cette nouvelle. Parce que depuis des années maintenant ta vie, votre vie, était rythmée par les devoirs conjugaux. Te retrouver seule après tout ce temps avait de quoi être effrayant. Mais le tournage de la deuxième saison de ta série était en plein tournage. Tu écrivais la suite aussi le troisième tome de ton livre.
- Et dis moi...Ton compagnon dans la série est-ce qu'il n'est pas amoureux de toi ?
Comme à mon habitude, je cherchais l'amour partout. Si tu ne l'avais pas connu avec ton mari, tu pouvais bien connaître un peu de douceur avec un autre à présent. Mais tes réponses n'étaient que des soupirs.
- Je crois qu'il confond ses sentiments avec celui de son personnage.
Lui non plus, n'avait pas ce petit plus. Que tu cherches tant. Y avait-il donc quelqu'un capable de faire battre ton coeur ?
Tu rayonnes après la diffusion de la deuxième saison de la série. C'est un nouveau succès. Dans les interviews. Sur les photos. Tu es belle. Tu souris. Mais derrière ton masque, je te vois te fissurer. Parce que c'est comme si tu ne possédais rien. Tu me l'avais dit toi-même. Tous les contrats avaient été co-signés avec ton ex-mari. C'était son assurance. De toujours te posséder, même le jour où tu ne lui appartiendrais plus. Vous êtes dans une situation impossible.
Pourtant, un jour, il devra accepter de te partager avec quelqu'un d'autre.
Nous nous sommes rencontrées lors de la première année d'école. Tu étais mal coiffée et ta chemise donnait l'impression de te faire une robe, tant elle était grande. Avec tes cheveux châtains ébouriffés et tes yeux bruns, tu nous toisais avec une indifférence blessante. Les brimades ont rapidement commencé. Et plus tu résistais, plus ils insistaient. Mais ça n'avait pas l'air de t'atteindre. C'était comme si tu étais au-dessus de tout ça. Il se pourrait bien que tu le fusses d'ailleurs. Et plus je les voyais s'agiter autour de toi, comme des mouches, plus je comprenais qu'en réalité, ils cherchaient à attirer ton attention. A n'importe quel prix.
Je ne sais plus vraiment comment nous avons commencé à nous rapprocher. Sûrement indiciblement. Car nous prenions le même chemin pour rentrer. Que tu n'avais jamais de parapluie pour t'abriter. Nous avons commencé à nous asseoir ensemble à l'école. Puis à manger ensemble. Tu me parlais de ta famille. De ton père qui ne t'aimait pas.
- Comment tu peux dire ça ?
- Parce qu'il me le dit.
Tu disais qu'il n'était pas content de ce mariage. Qu'il était toujours amoureux de la femme avec qui il avait eu ta sœur ainée. Que l'Incontestable l'avait obligé à avoir un bébé avec une autre femme, alors qu'il n'en avait pas envie. Tu étais la seule à parler avec tant de cruauté de ce qui faisait nos familles. Je crois que ça m'effrayait un peu. Mais tu savais toujours comment captiver mon attention alors je continuais de t'écouter parler, comme si tu étais déjà une adulte.
Un jour, alors que nous devions faire un exercice en classe, je te voyais écrire. Avec beaucoup d'application. Dans un petit carnet ramené de chez toi.
- Mais qu'est-ce que tu fais ? Ce n'est pas ce que la maitresse a demandé…
- J'ai déjà terminé. J'écris mon livre.
- Ton livre ?
Tu m'avais regardé avec cet air étrange. Où je ne savais jamais si tu avais de la peine ou du mépris pour moi. Ça me vexait. Mais je m'obstinais à vouloir rester proche de toi.
- Oui. C'est l'histoire d'une fille qui devient amie avec un dragon...et ensemble ils partent en voyage.
Je t'écoutais me raconter cette histoire complètement folle. Mais quand tu as terminé, j'en ai redemandé. Tu m'as rétorqué que tu n'avais pas encore décidé de la suite. Alors, tu t'affairais à la tâche. Et j'attendais, patiemment, que tu me nourrisses de tes prouesses. Car c'est comme ça que nous fonctionnions toi et moi. Je t'offrais l'attention que tu n'avais pas chez toi. En échange, tu me faisais vivre des aventures imaginaires pleines de richesses. Tu me faisais rêver à plus grand. Au-delà de notre petite campagne. Bien au-delà de ces barrières que l'on commençait à ériger pour nous empêcher de fuir.
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2102
2102
L'adolescence opéra sur toi beaucoup de changements. Ton visage déjà si anguleux s'affina d'avantage. Tes seins étaient petits, mais bien droits sous tes vêtements. Sur notre passage le regard des garçons se portait toujours sur toi. Toi et ton charme sauvage. Déroutant. Je ne pouvais m'empêcher de ressentir une certaine fierté d'être ton amie.
Tu excellais en classe. Comme si tout était toujours trop simple pour toi. C'était rageant et motivant à la fois. Tu avais des ambitions pleins la tête. Tu as su insuffler une petite étincelle de rébellion en moi également. Reprendre l'auberge que tenaient mes parents ne semblait plus être la seule perspective d'avenir qui s'offrait à moi. Car le monde était beaucoup, beaucoup plus grand que ça. Je rêvais d'enseigner à mon tour un jour. Toi, tu rêvais de publier ton libre et de partir à la conquête de la capitale.
Nous étions devenus les héroïnes de ta propre histoire. Nous aussi, prêtes à parcourir le monde !
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2104
2104
Dans tout chemin, arrivent pourtant les embûches. Elle fut de taille, celle qui arriva sur ton chemin. Nous avions seize ans. Je venais chez toi, comme tous les vendredis, pour que nous passions la soirée ensemble. C'était l'occasion pour moi d'être près de toi avant que tu ne disparaisses dans ton monde pour le week-end. Pour toi, ça t'évitait une soirée supplémentaire de reproche de la part de ton père. Car ça avait toujours fonctionné comme ça. Comme s'il ne parvenait nullement à voir à quel point tu étais exceptionnelle. Il ne jurait que par ta sœur. Avec ses petits yeux sombres, son visage aux courbes rondes, et ses longs cheveux noirs corbeau. Vestiges d'un amour perdu. Alors que toi, tu avais tout hérité de ta mère.
En premier, nous passions chez ta grand-mère. Elle nous préparait un thé aux épices dont elle seule avait le secret. Elle écoutait nos discussions d'adolescentes avec un intérêt non feint. A ses côtés je te voyais sourire. Et dans ses yeux, tu semblais enfin trouver la douceur et l'apaisement dont tu avais tant besoin.
Ce soir-là, en arrivant chez tes parents, la maison était silencieuse. Tes parents attendaient, assis autour de la table. Leurs yeux s'étaient posés sur nous, et là, nous l'avons vu. L'enveloppe rose. Je me sentais jubiler, tandis que tu prenais calmement place autour de la table.
- Ouvre-là.
- Non.
Silence.
J'avais toujours admiré la force avec laquelle tu étais capable de dire non. A tout ce qui t'encombrai. Mais même si on aimerait s'y opposer de toutes nos forces, il y a des choses contre lesquelles il est impossible de lutter.
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Ton mari était un homme de dix ans notre ainé. Issus d'une famille évoluant dans le monde de la télévision à Tokyo. Il est arrivé dans notre petit village deux jours plus tard avec des fleurs et beaucoup de bonnes intentions. A priori. Tu fis honte à ton père en te montrant toujours aussi peu encline à ce mariage. Mais après vous être isolés pendant de longues heures vous avez fini par trouver un terrain d'entente. Car c'est toute sourire que tu m'avais annoncé ton départ pour Tokyo.
Ce fut une période difficile. Car je te perdais. Tu partais pour cette capitale dont tu rêvais tant. Cette lettre que tu avais maudit, tu me disais que finalement, elle t'offrirait peut-être une chance de vivre des choses incroyables. Mais surtout elle t'offrait une porte de sortie à cet endroit que tu détestais par-dessus tout.
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2105
2105
Nous avons terminé le lycée loin l'une de l'autre. Nous nous écrivions des lettres, car tu disais que c'était bien mieux que des mails. Je me demande, si, en fait ça n'était pas un moyen pour toi d'être certaine que ton mari ne lirait pas ce que tu pourrais écrire. Tu me disais que tout aller bien. Que Tokyo était incroyable. Que le lycée n'avait rien à voir avec ce que l'on connaissait, mais que les gens n'étaient pas vraiment sympathiques.
Tu me parlais de ta belle-famille. De l'immense maison où vous viviez. Des belles robes et des bijoux qu'il t'offrait. Je vivais cette « grande vie » par procuration à chacun de tes écrits. Jalouse des privilèges qui t'étaient offerts et la possibilité de vivre une belle histoire d'amour.
Nous nous sommes revues l'été suivant chez tes parents. Tu m'attendais à la sortie du lycée. J'ai bien cru ne pas te reconnaître. Car tes cheveux avaient poussé et que tu portais des talons. Avec tes grandes lunettes de soleil, tu paraissais soudain plus âgée. Quand tu as retiré les lunettes une fois rentrée, j'ai compris. Compris que tes lettres n'étaient qu'une histoire. Comme tu sais bien les raconter. Parce que j'y avais cru.
- Qu'est ce que c'est que ça ?
- Ça ? C'est une façon de dire je t'aime.
Nous avions dix-sept et tu venais de me catapulter dans le mensonge qu'était la vie des adultes. Moi qui avais tant rêver de grandir et de recevoir ma lettre...En voyant le bleu sous ton œil je priai, pour rester une enfant un peu plus longtemps.
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2108
2108
Il y a cette marche dont tout le monde parle. Organisée par ceux qu'on appelle les Incontrôlables. Ils étaient devenus une sorte d'obsession pour toi depuis leur apparition sur le net. Tu semblais fascinée par ces êtres prêts à mettre leur vie en danger pour lutter contre le système. Je t'avais demandé à plusieurs reprises si tu ne comptais pas les contacter...Mes questions sont restées sans réponses. Je suppose que ton cher mari n'a pas apprécié ton soudain intérêt pour ces personnes. Car je ne suis jamais restée aussi longtemps sans réponse de ta part après ce jour-là…
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Septembre 2109
Septembre 2109
Nous avons vingt-et-un ans. C'est la première fois que je viens te voir à Tokyo. Etudiante pour devenir professeure, j'ai suivi le rêve pour lequel tu m'as convaincue de repousser mes limites. Et toi ? Toi qu'est-ce que tu as fait mon amie ? J'avais du mal à te reconnaître. Tu restais enfermée dans votre bel appartement. Comme une gentille femme au foyer. Comme ce que tu as toujours voulu fuir. Malgré tes résultats excellents au lycée qui t'auraient permis d'intégrer n'importe laquelle des universités. Je ne comprenais pas.
- Je suis enceinte.
Cette annonce avait eu l'effet d'une bombe. Alors c'était donc ça ? Ton être me paraissait encore plus petit et fragile qu'avant. Pourtant, il abritait désormais la vie. J'étais fière de faire des études, mais j'avais toujours la sensation que tu avais un coup d'avance dans la vie sur moi. La vérité était que vous aviez reçu l'ordre de concevoir cet enfant. Et que ton mari et toi aviez passé un accord tacite. Tu « acceptais » de tomber enceinte s'il se débrouillait pour publier le livre que tu avais écrit.
Etais-tu vraiment douée du pouvoir de décider de ce genre de choses ? Je commençai à croire que oui.
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Octobre 2109
Octobre 2109
Tokyo était plongé dans l'horreur. Des jours durant, j'ai tenté de te joindre. En vain. J'ai pensé que tu étais morte. Jusqu'à ce que, deux semaines plus tard, ce ne soit toi qui m'appelles. Tu m'avais dit que ton époux était à l'hôpital mais qu'il allait s'en sortir. Tu m'avais dit aussi que tu t'étais retrouvée coincée, suite à l'effondrement du bâtiment où tu te trouvais. Pendant une dizaine d'heures, avant que les secours ne viennent. Tu éludais toutes mes questions à ce sujet. Tes réponses étaient vaporeuses Un nuage de fumée qui me laissait penser que tu avais encore peur, mais que tu cherchais à tout prix à le dissimuler.
Tu me parlais surtout de ton livre. Qu'avant Shukumei, il avait été validé par une maison d'édition. Que ça allait prendre un peu plus de temps finalement, mais qu'il serait publié. Tes mots ne concernaient que cette information. Comme si elle était primordiale.
- J'ai perdu le bébé.
C'est cette nouvelle qui m'avait paru la plus importante. Alors que tu l'avais dit juste avant de raccrocher. Comme si ça n'était finalement pas grand-chose. Je suis presque certaine que tu souriais, à l'autre bout du fil.
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Août 2110
Août 2110
Beaucoup de choses se sont passées en une année. Après Shukumei, ton époux est resté un certain hospitalisé. Malgré la vive émotion de l'évènement, nous ne nous sommes pas vues pendant de longs mois. Trop occupée, tu disais. Et un jour, au lieu de tes habituelles lettres, c'est un appel que j'ai reçu.
- ça y est. Il est en boutique.
C'était l'accomplissement de ton rêve. La publication de ton livre. Celui que tu avais écrit alors nous n'étions que des enfants. En amélioré évidemment. Tu m'en avais fait parvenir un par voie postale. Tu disais que mon avis était précieux. Me replonger dans l'histoire de cette jeune fille qui fait une découverte surnaturelle dans un vieux temple me fit replonger dans l'enfance. Celle que nous avions partagée.
Si j'ai longtemps chéri le fait d'être ta plus proche amie. Je pressentais à cette lecture que c'était comme un nouveau pas qui t'éloignait de moi. Et qu'il faudrait accepter de te partager un peu plus.
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Juin 2111
Juin 2111
Il y a eu ce bug. Si étrange. Mais tout ça me passait au-dessus. Comme si ça n'existait pas. Puisque depuis décembre dernier, je suis mariée, moi aussi. En visite à Tokyo pour t'annoncer une grande nouvelle, c'était comme si ce bug et le nombre de malade inquiétants, grandissant dans le pays, n'existaient pas. J'attendais un enfant. Mon époux et moi avions eu un coup de foudre. Faire un enfant nous était apparu comme une évidence. J'étais sur mon petit nuage. Comme à ton habitude, tu accueillais cette nouvelle avec bien moins d'enthousiasme que moi.
- Tu vas continuer à travailler ?
C'était la première chose que tu as dite. Pas de félicitations. Tu ne semblais pas spécialement heureuse pour moi. Comme si ma carrière professionnelle importait plus que ma vie de famille. Ton livre avait cartonné. L'éditeur réclamait une suite. Ton mari avait de l'argent. Mais à présent, toi aussi, tu pouvais te vanter d'en avoir. Ça ne semblait pas te rendre heureuse non plus. Qu'est-ce qu'il te fallait ?
Je passais plusieurs nuits chez toi. Il y avait souvent des cris tard le soir. Vous aviez reçu à nouveau l'ordre de concevoir un enfant, depuis plusieurs mois déjà.
- Putain...six qu'elle est mariée et elle est déjà enceinte ! Pourquoi toi tu ne l'es pas ?
- Peut-être parce que tu sais pas y faire ?
Le silence avait la claque. Dans mon lit, je m'enfonce sous les draps.
Je crois que la machine peut nous rendre heureux. Mais pour la première fois de ma vie...Je souhaite qu'elle sépare deux personnes. Car je sais que ce mariage est en train de te pourrir jusqu'à la moelle.
* * *
Décembre 2111
Décembre 2111
J'arrive au terme de ma grossesse quand commence la chasse à l'homme. Aucun bébé n'a pointé son nez à l'intérieur de ton ventre. Nous ne nous sommes pas revues depuis le mois de Juin. Tu multiplies les projets. Comme pour remplir le vide que constitue ta vie. Comme tu me le disais. Le second tome de ton livre est sur le point d'être publié. Tu viens d'intégrer le tournage d'une série de science-fiction, produite par un ami de ton mari.
- Il a dit que je serai surement une bonne actrice.
J'avais du mal à imaginer comment ton visage toujours si fermé pourrait se prêter à un personnage qui n'était pas le tient.
Fort été de constater, qu'encore une fois, je m'étais encore trompée sur toi.
* * *
Avril 2112
Avril 2112
La série diffusée sur une plateforme a rencontré son public. Plutôt sombre, aux antipodes, de ce que j'aime regarder, je me suis pourtant prise au jeu. De ces enquêtes. De cette lutte contre des monstres qui envahissent la ville la nuit venue. Tu n'avais pas le rôle principal. Pourtant, tu as eu droit à de nombreux articles. Je ne savais pas si les gens avaient été attirés par toi ou par ton personnage. Je me plaisais à regarder ces vidéos où on te questionne. Je me sentais fière d'être l'amie d'une « célébrité ».
Quand on se voyait pourtant, tu ne semblais toujours pas heureuse. Je crois que le fait ton père ne parvienne pas à reconnaître que tu avais réussi te peinait. Sans que tu ne veuilles l'avouer. Je crois aussi que tu étais terriblement malheureuse dans ce mariage toxique.
- Pourquoi tu n'es pas plus gentille avec Nobu...peut-être qu'il pourrait l'être aussi ?
- Je ne l'aime pas. Je ne veux pas être gentille avec lui.
Naïvement, j'ai toujours cru qu'il y avait de l'amour entre vous. Qu'il y en avait eu. Seulement, tu le décrivais comme un homme ennuyeux. Attirant seulement de par son ambition. Il n'aimait pas recevoir. Il n'aimait pas voyager. Il n'avait pas cette envie de surprendre qui aurait pu te faire palpiter. Parce que toi, tu ne t'arrêtes jamais. Tu es insatiable. Avide de nouvelles rencontres. De nouvelles expériences. Finalement, dès le départ, tout ça était voué à l'échec. Tu ne semblais pas si déçue. Comme si tu l'avais toujours su, finalement.
- J'aurai aimé que ma puce s'arrête.
Pas pour défier le système. Ça aurait été un moyen pour toi de te sentir vivante. En échappant à cette vie où tu semblais avoir perdu le contrôle.
* * *
Juillet 2112
Juillet 2112
Ton mariage prend fin le premier jour de juillet. Après 8 ans te voilà libéré de cette relation obligée avec un homme que tu as tant aimé détester. Finalement, je crois percevoir une certaine tristesse en toi à l'annonce de cette nouvelle. Parce que depuis des années maintenant ta vie, votre vie, était rythmée par les devoirs conjugaux. Te retrouver seule après tout ce temps avait de quoi être effrayant. Mais le tournage de la deuxième saison de ta série était en plein tournage. Tu écrivais la suite aussi le troisième tome de ton livre.
- Et dis moi...Ton compagnon dans la série est-ce qu'il n'est pas amoureux de toi ?
Comme à mon habitude, je cherchais l'amour partout. Si tu ne l'avais pas connu avec ton mari, tu pouvais bien connaître un peu de douceur avec un autre à présent. Mais tes réponses n'étaient que des soupirs.
- Je crois qu'il confond ses sentiments avec celui de son personnage.
Lui non plus, n'avait pas ce petit plus. Que tu cherches tant. Y avait-il donc quelqu'un capable de faire battre ton coeur ?
* * *
Décembre 2112
Décembre 2112
Tu rayonnes après la diffusion de la deuxième saison de la série. C'est un nouveau succès. Dans les interviews. Sur les photos. Tu es belle. Tu souris. Mais derrière ton masque, je te vois te fissurer. Parce que c'est comme si tu ne possédais rien. Tu me l'avais dit toi-même. Tous les contrats avaient été co-signés avec ton ex-mari. C'était son assurance. De toujours te posséder, même le jour où tu ne lui appartiendrais plus. Vous êtes dans une situation impossible.
Pourtant, un jour, il devra accepter de te partager avec quelqu'un d'autre.
Physique
Quand je regarde les photos de mon enfance, tu es omniprésente. Même sur celle que ma mère a prise le premier jour de classe. Je suis au premier plan. Mais dans le fond, je te vois. Toi, tes cheveux en bataille, et ton air bagarreur. Tu étais la plus petite de l'école. Aujourd'hui, nous faisons la même taille. Un mètre soixante-quatre. Mais tu sembles plus grande que moi. Sans doute grâce à ta démarche. Tu fais des grands pas. Ton regard et ton menton sont toujours portés vers l'horizon. Autant de choses qui te donnent un air à la fois hautain et sûr de toi.
Ton corps, pourtant, semble avoir gardé la finesse de l'enfance. Ta taille et ton bassin sont étroits alors que le mien n'a eu de cesse de s'élargir avec la grossesse. Tu n'en demeures pas moins une jeune femme en pleine possession de sa féminité. Tu n'as jamais eu besoin d'artifices. Tu aimes te maquiller et t'apprêter. Mais j'ai l'impression que tu le fais plus pour les autres que pour toi-même.
Sur la photo que je regarde à présent tu as cet air rêveur que je te connais si bien. Un peu détaché du moment présent. Alors que je souris à pleine dent dans ma robe colorée, c'est toi qui attires l'oeil. Toi avec ta peau nacrée et tes cils interminables. Alors même que tu portes une robe noire que l'on pourrait qualifier de quelconque. Tu changes régulièrement de coupe de cheveux, mais celle qui te va le mieux est celle que tu as sur cette photo. A laquelle tu finis irrémédiablement par revenir d'ailleurs. Un carré au-dessus des épaules. Une frange pour soutenir tes yeux bruns.
A la page suivante je décroche une photo de toi et ton ex mari. Fort est d'admettre que vous étiez plutôt bien assortis. Charismatique. Élégants. Un bien joli petit couple. Je vois ton nez droit et étroit, levé vers lui. Ta bouche ne sourit pas amoureusement. Elle dévoile tes dents blanches dans un sourire presque carnassier. Son regard à lui, que je croyais brûlant de convoitise, n'est en réalité que celui d'un homme avide de contrôle. Vous m'aviez paru en harmonie derrière l'objectif. Alors que vous étiez en perpétuelle lutte.
Ça n'est pas ce genre de relation qu'il te faut. Je le sais. Tu as envie de rire. De vivre chaque jour un renouveau. Tu veux courir et sauter dans le vide. Tu es une passionnée. De cette main qu'il a sur ton épaule, il t'a étouffée alors que tu cherchais qu'à t'exprimer. Et ça lui était trop insupportable de te voir si attirante.
Je déchire la photo et la jette à la poubelle. Sur la suivante tu tiens mon fils dans tes bras délicats. Ton corps si frêle semble ployer sous le poids du nourrisson. Je te connais depuis si longtemps Saori. Je t'ai vu passer de tes haillons aux robes de créateurs. Je t'ai vu sourire aux caméras. Je t'ai vu, le visage tâché de sang, derrière l'écran de ma télévision. Mais jamais ton visage ne m'a paru aussi expressif qu'à cet instant fugace, que j'ai réussi à capturer.
Ton corps, pourtant, semble avoir gardé la finesse de l'enfance. Ta taille et ton bassin sont étroits alors que le mien n'a eu de cesse de s'élargir avec la grossesse. Tu n'en demeures pas moins une jeune femme en pleine possession de sa féminité. Tu n'as jamais eu besoin d'artifices. Tu aimes te maquiller et t'apprêter. Mais j'ai l'impression que tu le fais plus pour les autres que pour toi-même.
Sur la photo que je regarde à présent tu as cet air rêveur que je te connais si bien. Un peu détaché du moment présent. Alors que je souris à pleine dent dans ma robe colorée, c'est toi qui attires l'oeil. Toi avec ta peau nacrée et tes cils interminables. Alors même que tu portes une robe noire que l'on pourrait qualifier de quelconque. Tu changes régulièrement de coupe de cheveux, mais celle qui te va le mieux est celle que tu as sur cette photo. A laquelle tu finis irrémédiablement par revenir d'ailleurs. Un carré au-dessus des épaules. Une frange pour soutenir tes yeux bruns.
A la page suivante je décroche une photo de toi et ton ex mari. Fort est d'admettre que vous étiez plutôt bien assortis. Charismatique. Élégants. Un bien joli petit couple. Je vois ton nez droit et étroit, levé vers lui. Ta bouche ne sourit pas amoureusement. Elle dévoile tes dents blanches dans un sourire presque carnassier. Son regard à lui, que je croyais brûlant de convoitise, n'est en réalité que celui d'un homme avide de contrôle. Vous m'aviez paru en harmonie derrière l'objectif. Alors que vous étiez en perpétuelle lutte.
Ça n'est pas ce genre de relation qu'il te faut. Je le sais. Tu as envie de rire. De vivre chaque jour un renouveau. Tu veux courir et sauter dans le vide. Tu es une passionnée. De cette main qu'il a sur ton épaule, il t'a étouffée alors que tu cherchais qu'à t'exprimer. Et ça lui était trop insupportable de te voir si attirante.
Je déchire la photo et la jette à la poubelle. Sur la suivante tu tiens mon fils dans tes bras délicats. Ton corps si frêle semble ployer sous le poids du nourrisson. Je te connais depuis si longtemps Saori. Je t'ai vu passer de tes haillons aux robes de créateurs. Je t'ai vu sourire aux caméras. Je t'ai vu, le visage tâché de sang, derrière l'écran de ma télévision. Mais jamais ton visage ne m'a paru aussi expressif qu'à cet instant fugace, que j'ai réussi à capturer.
Caractère
Tu me disais que dans l'histoire, c'était moi la gentille et toi la méchante. Pourtant, je n'en suis pas si sûre.
Avec du recul, je crois mieux te comprendre.
Je te sentais toujours fébrile. Sur le qui-vive. Tu es une étoile en combustion, prête à imploser
- Que faut-il que je fasse pour te plaire ?
- …
- Veux-tu que je sois plus entreprenant ? Plus doux ? Est-ce que tu veux que je te couvre de cadeau ou que je feigne l'indifférence ?
- …
-Je t'en pris dis-moi...Je ne sais plus quoi penser.
Tu as toujours été comme ça Saori. A la fin fois spectatrice et narratrice. Tu es celle qui regardes, mais qui décide. Tu obliges les autres à être suspendus à tes décisions. Il tient tes mains, à genoux devant sa bien-aimée. Dans l'espoir qu'un jour elle l'aime. Il espère de tout son coeur. Parce que lui, il t'aime comme certains n'aimeront jamais. C'est ça que tu provoques chez les gens. L'excès. Il t'aime à la folie. Il est prêt à tout perdre pour toi. A prendre tous les risques. Que vas-tu lui accorder ? Dis moi Saori...Dis-moi ce que tu es capable de lui donner ?
Je vois bien avec quels yeux tu le regardes. Perdue entre le mépris et l'innocence qu'il te donne envie de retrouver. Tu as toujours du mal à trouver la juste place. Tu es une artiste jouant son rôle à la perfection en toute situation. Tu sais être celle qu'on attend. Tantôt froide et hautaine. Tantôt douce et candide. Ne crois-tu pas t'être perdue au milieu de tout ça ? Lui est prêt à t'offrir le plus beau rôle de ta vie. Celui d'être toi. Il veut seulement être un homme. Il veut que tu sois sa femme.
Peut-être est-ce trop en demander.
Tes mains se détachent des siennes.
- Est-ce que tu pourrais me briser le coeur ?
La question le désarçonne. Il hésite. Ses yeux t'épient avec inquiétude. Il cherche à savoir quelle réponse tu attends. Il ne veut pas se tromper. Il ne veut pas te décevoir. Car il sait combien tu es rancunière. Il sait avec quelle indifférence, tu pourrais le traiter. Ce serait comme s'il avait disparu de la surface de la Terre.
- Jamais.
Il préfère jouer l'honnêteté. C'est un garçon gentil. Ses doigts s'en vont quérir à nouveau une de tes mains. Il en embrasse la paume, y dépose sa joue. Tu le laisses prendre possession des caresses que tu te retiens de donner. Tes paupières frémissent sur la vision de ce qu'il serait possible que vous soyez. Des amis. Des amants. Un frère et une sœur. Tout à la fois. Est-ce ça dont tu as envie ? C'est possible. Arrives-tu encore à savoir ? Tes yeux sont tristes pourtant. Ils portent le message de toutes tes incertitudes. La déception de trop d'années que tu crois avoir perdues.
- Dommage.
Je crois que je blêmis autant que lui. Ta main passe dans ses cheveux, puis sur sa tempe et sur sa joue. Tes doigts restent suspendus à sa peau avant de la quitter. Quand tu lui tournes le dos et que tu pars, l'effaces-tu déjà de ton coeur comme tu le fais chaque fois ?
Le générique défile sur l'écran de la télévision. Je ne sais pas si c'est parce que tu es mon amie Saori, que je parviens à voir toutes ses émotions sur ton visage. Je ne suis plus sûre de parvenir à te retrouver lorsque nous nous verrons la prochaine fois. Ou bien joueras-tu un rôle avec moi aussi ? Comme tu as si bien l'habitude de la faire…
Le réalisateur annonce que la prise est bonne. Inutile de la refaire. Du premier coup. L'équipe exulte que la journée se termine sur un tel succès. L'acteur, toujours à genoux au milieu du décor doit avoir du mal à se remettre. Il finira par relever ses yeux sombres sur toi, sa partenaire, qui se tient un peu plus loin. Tu finiras par tourner les yeux vers lui. Est-ce que tu vois comme il a mal ? Est-ce qu'il comprend que tu voudrais aimer au point d'avoir mal comme lui ?
Avec du recul, je crois mieux te comprendre.
Je te sentais toujours fébrile. Sur le qui-vive. Tu es une étoile en combustion, prête à imploser
- Que faut-il que je fasse pour te plaire ?
- …
- Veux-tu que je sois plus entreprenant ? Plus doux ? Est-ce que tu veux que je te couvre de cadeau ou que je feigne l'indifférence ?
- …
-Je t'en pris dis-moi...Je ne sais plus quoi penser.
Tu as toujours été comme ça Saori. A la fin fois spectatrice et narratrice. Tu es celle qui regardes, mais qui décide. Tu obliges les autres à être suspendus à tes décisions. Il tient tes mains, à genoux devant sa bien-aimée. Dans l'espoir qu'un jour elle l'aime. Il espère de tout son coeur. Parce que lui, il t'aime comme certains n'aimeront jamais. C'est ça que tu provoques chez les gens. L'excès. Il t'aime à la folie. Il est prêt à tout perdre pour toi. A prendre tous les risques. Que vas-tu lui accorder ? Dis moi Saori...Dis-moi ce que tu es capable de lui donner ?
Je vois bien avec quels yeux tu le regardes. Perdue entre le mépris et l'innocence qu'il te donne envie de retrouver. Tu as toujours du mal à trouver la juste place. Tu es une artiste jouant son rôle à la perfection en toute situation. Tu sais être celle qu'on attend. Tantôt froide et hautaine. Tantôt douce et candide. Ne crois-tu pas t'être perdue au milieu de tout ça ? Lui est prêt à t'offrir le plus beau rôle de ta vie. Celui d'être toi. Il veut seulement être un homme. Il veut que tu sois sa femme.
Peut-être est-ce trop en demander.
Tes mains se détachent des siennes.
- Est-ce que tu pourrais me briser le coeur ?
La question le désarçonne. Il hésite. Ses yeux t'épient avec inquiétude. Il cherche à savoir quelle réponse tu attends. Il ne veut pas se tromper. Il ne veut pas te décevoir. Car il sait combien tu es rancunière. Il sait avec quelle indifférence, tu pourrais le traiter. Ce serait comme s'il avait disparu de la surface de la Terre.
- Jamais.
Il préfère jouer l'honnêteté. C'est un garçon gentil. Ses doigts s'en vont quérir à nouveau une de tes mains. Il en embrasse la paume, y dépose sa joue. Tu le laisses prendre possession des caresses que tu te retiens de donner. Tes paupières frémissent sur la vision de ce qu'il serait possible que vous soyez. Des amis. Des amants. Un frère et une sœur. Tout à la fois. Est-ce ça dont tu as envie ? C'est possible. Arrives-tu encore à savoir ? Tes yeux sont tristes pourtant. Ils portent le message de toutes tes incertitudes. La déception de trop d'années que tu crois avoir perdues.
- Dommage.
Je crois que je blêmis autant que lui. Ta main passe dans ses cheveux, puis sur sa tempe et sur sa joue. Tes doigts restent suspendus à sa peau avant de la quitter. Quand tu lui tournes le dos et que tu pars, l'effaces-tu déjà de ton coeur comme tu le fais chaque fois ?
Le générique défile sur l'écran de la télévision. Je ne sais pas si c'est parce que tu es mon amie Saori, que je parviens à voir toutes ses émotions sur ton visage. Je ne suis plus sûre de parvenir à te retrouver lorsque nous nous verrons la prochaine fois. Ou bien joueras-tu un rôle avec moi aussi ? Comme tu as si bien l'habitude de la faire…
Le réalisateur annonce que la prise est bonne. Inutile de la refaire. Du premier coup. L'équipe exulte que la journée se termine sur un tel succès. L'acteur, toujours à genoux au milieu du décor doit avoir du mal à se remettre. Il finira par relever ses yeux sombres sur toi, sa partenaire, qui se tient un peu plus loin. Tu finiras par tourner les yeux vers lui. Est-ce que tu vois comme il a mal ? Est-ce qu'il comprend que tu voudrais aimer au point d'avoir mal comme lui ?
Saori Koye
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La fameuse
Re-bienvenue avec cette demoiselle, en espérant que tu kiffes autant écrire avec elle qu'avec tes autres persos
*attend les parties qu'elle a pas pu lire encore*
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OHLALALA comme elle est belle!!! mets vite l'avatar pour que jpuisse l'admirer
bon courage pour ta fiche <3
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Autre: Merci Raion et Aizen pour les magnifiques vavas ♥ dessins par Shiba, Haru, Gaby , nnmoae, jin.lol ,lilvi and me o/
Zacharie Morgan
Rebienvenue je suppose ? :3
Bon courage avec ta fiche ! Et joli vava
(ho damn, une nouvelle actrice àharceler admirer)
Bon courage avec ta fiche ! Et joli vava
(ho damn, une nouvelle actrice à
Zacharie Morgan
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Setsuka Hamasaki
Re-bienvenue et bon courage pour ta fiche o/
Setsuka Hamasaki
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Si douce ♡ bon courage pour ta fiche et hâte de te voir en jeu **
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Époux/se : Le guerrier au sabre : Yasuke
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Saori Koye
Vous êtes tous si gentils ;w; je vous aime fort !
Et je pense avoir terminé !
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Saori Koye
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Miiiih ce kiff de lire ta fiiiiche
Vivement ta validation
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Rerererebienvenue avec ce nouveau compte
22 Août 20 - 20 ?? suspens
Sinon que dire ? C'est tellement bien raconté, j'aime la manière dont tu as narré en utilisant le pdv de l'amie. Ses sentiments et impressions vis-à-vis de Saori sont bien retranscrits. Il reste toutefois une certaine part de mystère et ça donne vraiment envie d'en savoir plus au travers des rps !
Elle n'a pas eu un mariage heureux, ni même une vie heureuse on espère que le meilleur pour elle maintenant. ;;
Bon jeu o/ !
22 Août 20 - 20 ?? suspens
Sinon que dire ? C'est tellement bien raconté, j'aime la manière dont tu as narré en utilisant le pdv de l'amie. Ses sentiments et impressions vis-à-vis de Saori sont bien retranscrits. Il reste toutefois une certaine part de mystère et ça donne vraiment envie d'en savoir plus au travers des rps !
Elle n'a pas eu un mariage heureux, ni même une vie heureuse on espère que le meilleur pour elle maintenant. ;;
Bon jeu o/ !
Pré-validation par Arisa
Votre fiche a été pré-validée par un modérateur, un administrateur passera sous peu valider officiellement celle-ci.
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Kaori Mogami
Tu es validé(e) !
Toutes mes félicitations, votre fiche est validée !
N'oubliez pas :
• De remplir les champs de votre profil.• De réserver votre avatar ; Réservation avatars
• Si vous souhaitez trouver des partenaires pour vous lancer, n'hésitez pas à faire un tour par ici !
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• De faire un peu de pub autour de vous pour le forum et de voter régulièrement aux tops sites.
& Surtout, AMUSEZ-VOUS !
Kao râle en #9900ff
Kaori Mogami
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Saori Koye
Ouuups ! C'est rajouté pour l'année ! Pardon Ari :k
Et merci encore pour tous vos gentils commentaires et cette validation rapide <3
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Saori Koye
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