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— Just Married —

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01/01/2021


Les plus du perso :
Je suis: neutre.
Époux/se : Sun-Mi ♥♥
Autre: Il se compare à un demi-dieu en #4E6A91
Mun-Hee Park
Mun-Hee Park
Mun-Hee Cho
Don't touch my crown with your filthy hands
Informations générales
Nom : Cho
Prénom.s : Mun-Hee
Âge : Il a aujourd'hui 26 ans et il a vu le jour un 1er octobre 2086
Genre : Demi-Dieu
Origines : Coréen & Japonais. S'il a vécu 16 ans en Corée du Sud, ça ne l'empêche pas d'être totalement bilingue, puisqu'il prend des cours de japonais depuis l'âge de 8 ans.
Activité : Co-gérant avec sa soeur d'une boutique de vêtements de la marque coréenne dont leur mère est la créatrice du nom de "미래" (ou "Futur") à Shinjuku. Il est également ambassadeur de la marque et en fait la promotion sur le net.
Sexualité : Il préfère les garçons aux filles. S'il s'en est rendu compte jeune et qu'il a enchainé moqueries sur moqueries, il assume aujourd'hui pleinement.
Avatar : Jeon Jeong-guk / Jungkook - BTS
Règlement : -
Chemin holà chica je suis un QC (promis après j'me calme)  i'm everything you can't control - mun-hee  3766924225
Autre : Bon courage pour le supporter (et désolée d'avance s'il en offense plus d'un) i'm everything you can't control - mun-hee  2794187138  
Paint me as a villain, I don't care

Corée du Sud, Séoul, début 2095


« Dis, Eun-Ae, elle rentre quand maman ? Elle mangera avec nous cette fois ? »

« Elle a dit pas avant vingt-trois heures… Alors elle mangera pas avec nous. Tu veux quoi d’ailleurs ? Il reste du Bibimbap je crois. Ça a été l’école aujourd’hui ? »

« D’accord… Oui, je me suis fait plein de nouveaux copains ! Même si Daegu me manque… Pourquoi on est parti sans le dire à papa ? Pourquoi il vient plus ? J’ai envie de le revoir moi ! »

« Tu sais qu’on ne doit pas parler de lui ! Maman ne veut pas. Il n’a pas été gentil. Il a menti. »

« Il a menti sur quoi, hein ? Je m’en fiche, moi je veux juste le voir ! Il était déjà pas trop là avant… On peut retourner à Daegu ? Je m’ennuie en plus ! On sort jamais d’ici, sauf quand on est à l’école… Maman est jamais là… Oh, tu crois qu’elle nous amènera manger une glace bientôt, comme quand on était à Daegu ? J’en voudrai une au chocolat, comme elle ! Tu te rappelles ? C’était trop bien… Je veux aller manger une glace et me promener avec toi et maman… »

Frottant ton œil avec ta main, tu chasses ces vilaines larmes de crocodile qui menacent de s’échouer sur tes petites pommettes enfantines. Les joues gonflées, tu luttes ; c’est qu’il faut que tu sois un petit garçon fort malgré tout. Ta sœur vient poser sa main sur le haut de ton crâne, caressant doucement tes cheveux, un sourire tendre au bord des lèvres.

« Je sais. Mais elle a beaucoup de travail, maman. Il faut pas lui en vouloir si elle est pas beaucoup avec nous. Et puis, je suis là moi, d’accord ? Je te laisserai pas tomber p’tit frère, jamais. »

Ton regard désespérément planté dans le sien, tu bois ses paroles. Tu la crois ; tu la sais sincère. De toute façon, tu n’as qu’elle et puis, elle reste ta sœur. Tu sais que tu peux lui faire confiance, qu’elle ne trahira pas sa promesse.

« Va prendre ta douche, je vais réchauffer à manger. »

Opinant du chef, tu viens l’enserrer de tes petits bras, fermant les yeux. Quand tu sens son étreinte t’entourer, tu ne peux que sourire, rassuré. Un rapide baiser sur ton crâne, elle te relâche et tu t’en vas, chercher ton pyjama, avant d’aller dans la salle de bain.

Reste un enfant, Mun-Hee. Ne cherche pas à comprendre pourquoi tu ne vois plus papa. Ce sont des choses de grands ; des choses qu’un petit enfant de sept ans ne pourrait pas comprendre. Tu es trop jeune. Et puis, crois-moi, il vaut mieux pour toi que tu ne saches pas ; du moins, pas pour l’instant. Mais surtout, n’en veux pas à ta maman, comme l’a dit ta sœur. Elle travaille dur, afin de développer sa marque de vêtements et de vous offrir un avenir sûr ; un héritage fiable. Elle fait tout son possible pour vous. Et puis, regarde : dès qu’un trou se libère dans son emploi du temps, elle le passe avec vous. Alors, tu vois, Mun-Hee, reste en dehors de tout ça, c’est trop compliqué pour toi. Va plutôt te laver avant d’aller manger et te coucher. Après tout, toi aussi tu vas devoir travailler dur demain à l’école, n’est-ce pas ?


Corée du Sud, Séoul, 2100


Qu’as-tu donc bien fait pour mériter ça ; leurs mots si durs qui martèlent ton esprit, s’ancrent et rongent ton âme ? Leurs bousculades, celles-là mêmes qu’ils s’évertuent à te faire quand ils te croisent dans les couloirs ou en dehors de l’établissement scolaire ? Qu’as-tu fait pour subir de plein fouet leur courroux ? Ils s’en donnent tellement à cœur joie… Et tu es seul, si seul face à cette situation qui gangrène, qui empire de jour en jour. Personne à qui parler, personne à qui te confier. Seulement ton toi-intérieur, à qui tu répètes de rester fort, de ne pas flancher, de continuer de sourire afin de ne pas inquiéter.

Tu mens quand on te demande si tout va bien.
Tu pleures le soir, quand, dans ses bras, Morphée te tient.

Et ta sœur n’a pas tenu sa promesse. Elle n’est plus là. Pourtant, tu ne lui en veux pas. C’est vrai après tout, elle a tellement donné pour toi après que vous ayez emménagé à Séoul, il y a maintenant six ans de ça. Elle s’est occupée de toi sans relâche ; aujourd’hui, elle a besoin de temps pour elle. Eun-Ae te l’a dit, gentiment : elle a besoin de sortir rejoindre ses amies, d’avoir sa petite bulle d’intimité, celle-là même qui t’es désormais interdite. Ce n’est pas contre toi qu’elle t’a dit, juste qu’elle est ta sœur, pas ta mère. Elle a raison, après tout. Elle a aussi le droit de vivre sa vie.

Mais toi tu es seul, terriblement seul ; si fragile et si frêle.
Tu es un agneau encerclé par une horde de loups.

Et dans ton esprit il y a son visage et son sourire qui passent en boucle tels un vieux film dont la bobine ne cesse de tourner. Ses mots si doux, si gentils, si compréhensifs qui résonnent dans tes oreilles et qui font naitre aux bords de tes yeux des larmes de désarroi. Il n’y a que lui qui a compris et qui ne s’est pas moqué. Il n’y a que lui qui ne t’ait pas rejeté. Pourtant, depuis que tu lui as avoué que tu te sentais bien avec lui, qu’il y avait dans ton ventre de timides papillons qui virevoltaient quand il riait, il a reculé d’un pas et passe beaucoup moins de temps avec toi. Ça te déchire le cœur ; parce qu’il était ton ancre, ton radeau de sauvetage, celui avec qui tu passais ton temps. Et si tu avais d’autres amis, ils ont tous disparu les uns après les autres quand les loups (ceux-là même qui règnent en maîtres et que personne n’ose confronter) ont répandu la nouvelle : que tu préfères les garçons aux filles. Il t’a fallu tellement de courage pour passer le pas, aller enfin lui avouer que tu l’aimais bien… Sûrement aurais-tu dû t’assurer que personne ne se trouvait autour ou peut-être aurais-tu dû attendre un peu plus avant de t’ouvrir de la sorte. Parce qu’ils ont vu et entendu ; et t’ont aussitôt pris en chasse. Et en plus de se moquer ouvertement de ton homosexualité, ils ont également décidé de se bidonner de tes poignées d’amour, la faute à ces mauvais repas que vous mangez depuis plusieurs années ta sœur et toi.

Ils te font peur ; tu te sens inférieur. Qui plus est, tu es quelqu’un de doux, de gentil ; tu ne ferais pas de mal à une mouche ! Tu n’as pas le répondant et tu te rabaisses ; tu te plies à leurs menaces. Quel autre choix aurais-tu sinon ? Tu ne veux pas déranger. Tu peux te débrouiller seul, tu es grand maintenant. Du haut de tes presque quatorze ans, tu peux y arriver, te sortir de cette situation seul. Depuis toujours, on s’occupe de toi, il est grand temps que tu te prennes en main.

Mais ce que c’est dur que de jouer au grand.
Ce que c’est dur, dur, dur, dur.
Tu es si brisé de l’intérieur ; accablé à chaque nouvelle agression verbale.
Tu es si souriant d’extérieur ; ton rictus crispé se forçant un peu plus chaque jour qui passe.


Corée du Sud, Séoul, 9 septembre 2101


Elle est lourde cette boule d’angoisse qui pèse dans ton ventre. Tu n’arrives pas à t’en débarrasser ; elle est là, bien accrochée, sans la moindre envie de te quitter. C’est qu’ils sont forts. De plus en plus forts. Tu aimerais hurler, laisser échapper cette rage qui bout au plus profond de ton être. Mais tu ne fais pas le poids, Mun-Hee. Un moindre faux pas et tu sais qu’ils ne te louperont pas au tournant. Avec le temps, tu t’étais dit qu’ils finiraient par te lâcher, que ça leur passerait. C’est sûrement pour cette raison que tu as gardé espoir jusqu’il y a peu. Sauf que les heures tournent et aucun changement ne s’opère. C’est à croire qu’ils veulent te faire souffrir jusqu’à ce que vos chemins ne finissent par se séparer, à la fin de vos années de scolarité. Tu ne comprends même pas pourquoi ils s’acharnent ! Et leurs mots sont à chaque fois un peu plus ignobles.

Ça devient compliqué à encaisser.
Si tu as su être fort jusque-là, aujourd’hui, tu as tout simplement envie d’exploser.

Comme à ton habitude, tu t’empresses de quitter le collège d’un pas rapide. Ton seul objectif : ne pas les croiser. Ne pas les croiser, ne pas les croiser, ne pas les croiser… C’est ce que tu te répètes en boucle, tes doigts serrant fortement les lanières de ton sac à dos. Tu n’es pas tranquille, sans cesse à l’affût, venant même à manquer de percuter un passant ou deux sur ta route. Trop focalisé sur ton idée, tu ne fais plus attention au monde qui t’entoure. Cette obsession de vouloir les éviter à tout prix est plus grande, grandissante dans ton esprit. Si grande, que tu ne les vois pas, là-bas, au coin de la rue, t’attendant, souriant de toutes leurs dents.

C’est une main qui se referme sur ton bras qui te sort de tes pensées. Un cri aigu, surpris, s’échappe d’entre tes lèvres et aussitôt, des rires que tu ne connais que trop bien résonnent là, dans cette impasse recluse. Tes pupilles affolées tombent sur eux à l’instant même où tu tournes la tête.

Non, non, non !

« Tu cherches ton chemin ? T’as pas l’air bien, on peut t’aider peut-être ? »

Tremblant comme une feuille, tu sens les perles salées qui s’agglutinent, prêtes à glisser le long de ton visage. Faut pas que tu craques, faut pas que tu craques… Posant ta dextre sur celle qui te retient prisonnier, tu essaies vainement de te dégager de son emprise. Si tu ne croyais pas réussir, tu es bien surpris en sentant ses doigts te relâcher. Tes sourcils se froncent légèrement. Que…

« Ah, ne me touche pas, sale gay ! »

Tu avises ce faciès dégoûté qu’il adopte pour appuyer ses propos, puis les mines satisfaites de ses trois autres acolytes. Tu te mords l’intérieur de la joue ; si fort que le goût du fer en vient à titiller tes papilles. Tes phalanges se crispent sur ta petite veste de demi-saison, tandis que ta respiration s’accélère. C’est que tu as un mauvais pressentiment. Tu le sens, que les choses vont déraper et vont mal se terminer. Pourtant, que peux-tu faire, si ce n’est rester planté là, à attendre la suite des évènements ? Si tu essaies de fuir, ils te rattraperont. Si tu réponds, ils te tabasseront. Si tu fais ce qu’ils veulent, ils te laisseront sûrement vite tranquille ?

« Tu vas pouvoir te laver les mains au moins trois fois, t’imagines ! M’approche plus tant que ça sera pas fait mec ! »

« Mais grave ! Rondouillard t’a contaminé de ses miasmes d’homosexuel ! »

« Vos gueules. »

Ça t’a échappé. C’était puissant, c’était fort, c’était enveloppé de toute cette rage qui se consume au fond de ton âme chaque minute qui passe. Tu es surpris ; tout autant qu’eux. Et tu t’en veux ; car tu viens de signer ton passage à tabac pour sûr. C’est la première fois en deux ans que tu oses lever la voix. Putain que c’est libérateur et que ça te fait du bien. Oui, c’était bigrement salvateur. Au moins, pendant une seconde (peut-être deux), tu auras goûté à cette jouissance que de leur avoir répondu de la sorte.

« T’as dit quoi là ?! » C’est le plus balèze des quatre, le pire d’entre eux, qui te dit ça tout en s’avançant vers toi. « Répète pour voir si t’as des couilles ? Ah, pardon, c’est vrai que c’est quelque chose que t’as pas ça, pédé. »

Tu n’as même pas le temps de réfléchir qu’il t’empoigne par le col, te plaquant en un geste brusque contre le mur. Tu grimaces à la douleur parcourant ton dos. Et sûrement que l’erreur que tu fais ensuite, c’est de relever les yeux pour les planter dans ceux de ton vis-à-vis. Tu es pris d’effroi en y décelant toute la haine du monde au sein de ces pupilles enragées. Tu te décomposes à vue d’œil, tu déglutis. Pourquoi j’ai dit ça ? Pourquoi ça m’a échappé ? Eun-Ae, pourquoi tu n’es pas rentrée avec moi encore aujourd’hui ? Pourquoi c’est plus comme avant, quand on était deux, que tu m’accompagnais partout, où que j’allais ? Eun-Ae, pourquoi t’es pas là, j’ai besoin de toi…

« On fait moins l’malin de suite, hein ? »

Son avant-bras plaqué sur ton cou, tu sens le poids de son corps peser contre toi. L’air commence à te manquer ; tu te débats sans pour autant avoir l’espoir d’arriver à faire quoi que ce soit. Et tu as envie de pleurer tant tu as peur, tant tu es effrayé.

« Lâ-Lâche-moi, s’il te plait… »

Tu tentes la supplication ; ton dernier recours. Et tu paniques, tu voudrais pouvoir hurler à l’aide mais les mots restent bloqués dans ta gorge. Eux, ils se marrent ; ils se bidonnent comme s’ils étaient en train de se regarder la comédie la plus hilarante de leur vie. Ils se moquent de toi, ils t’humilient, ils se sentent si forts à quatre contre toi.

« Je-J’ai… plus d’air… Connard… »

Troisième erreur fatale que tu commets là. Même si ça n’est un souffle qui aurait pu se perdre dans le brouhaha de la ville, tes mots parviennent à leurs oreilles. Son sourire carnassier, tu l’auras probablement à jamais gravé dans ta tête. Son rire diabolique qui a mortifié ton être tout entier, tu l’entendras jusqu’à la fin de tes jours résonner au creux de tes oreilles. Et la pluie de coups en parfaite harmonie avec ses insultes et ses injures à ton égard marqueront à jamais ton corps meurtri (celui-là que tu détestes tant maintenant, à cause d’eux).

{…}

Tout est flou. Tu as mal, partout, et pourtant, tu as l’impression de ne plus rien ressentir. Là, sur ce trottoir froid, glaçant, tu te sens mourant. Depuis combien de temps seulement es-tu là ? Tu n’en sais rien. Tu n’as plus ni la force de te lever, de crier, ni la force de penser. Les paupières mi-closes, tu n’arrives même pas à deviner ce qui se trouve autour de toi. Et tu es seul, si seul. Tellement seul depuis tout ce temps ; seul devant la Faucheuse qui t’attend. Elle te tend la main, te dit « Tout est fini, allez viens ». Et tu es prêt à poser ta paume dans la sienne. A quoi bon ? Tu ne manqueras à personne. Tu n’étais qu’un poids, en fait, depuis toutes ces années ; un poids que ta sœur a supporté, longtemps. Aujourd’hui et ces deux ans passés, ceux-là même où tu aurais pu faire tes preuves, prouver au monde que tu n’étais plus un enfant, n’ont pas suffi. Tu as échoué. Alors tu lui esquisses un rictus, à la Faucheuse, tu la remercies intérieurement de te tirer de cet enfer dans lequel ils t’ont entrainé et qu’ils vont faire perdurer encore si tu viens à te relever.

Parce que tu as perdu foi en la vie ; et que tu es prêt à la laisser là si tel est ton destin.

Mais alors que tu étais à deux doigts de lâcher prise, il y a cette main si douce, si chaude qui se pose sur ta joue, qui la caresse. Cette voix si apaisante et dans laquelle tu perçois toute la tristesse du monde. Elle te supplie de rester avec elle, que les secours vont bientôt arriver, que tu dois t’en sortir. Tu sens l’émotion dans ses mots et soudainement, elle est comme ton phare dans la pénombre que tu traverses depuis tout ce temps. Elle est cette lueur d’espoir que tu attendais.

Tes doigts tremblants viennent se poser sur sa main alors qu’une larme roule le long de ta joue.
Puis, c’est le noir qui t’entoure.


Japon, Kyoto, début 2103


« Putain, Eun-Ae, pourquoi tu te casses à Tokyo ? Pourquoi t’es encore obligée d’me laisser comme ça ? L’homme qui nous sert de père n’est jamais là lui aussi, j’vais encore être seul en permanence ! »

« Tu sais très bien que je suis obligée d’y aller pour mes études. C’est dur pour moi aussi ! T’imagines un peu ? Je vais devoir vivre chez nos grands-parents alors qu’on les a jamais vus ! J’ai peur un peu moi aussi, tu comprends ? »

Soufflant du nez, tu abdiques et tu viens passer tes bras autour des épaules de ta sœur, la serrant contre toi. Tu sais très bien qu’elle n’a pas le choix. Tu es d’ailleurs heureux qu’elle puisse quitter le trou dans lequel vous a ramené votre père, quelques mois après que tes harceleurs t’aient passé à tabac. Lui qui vous surveillait depuis un moment déjà a profité de cette occasion pour réapparaitre comme par magie ! Il s’est pointé comme une fleur et vous a pondu qu’il serait peut-être bon pour vous de venir habiter au Japon, chez lui. Après tout, vous aussi, vous avez cette puce dans votre tête qui vous prive de toute liberté et à cause de laquelle vous finirez un jour mariés.

Enfin, en tout cas, si tu n’étais pas enjoué à l’idée de quitter la Corée, tu as tout simplement serré les dents et tu as accepté sa proposition. C’était plus possible. Après être sorti de tes cinq jours à l’hôpital, tu ne vivais plus. Si l’angoisse vivait au fond de ton ventre depuis longtemps déjà, elle n’a fait que croître suite à cet évènement. En plus de ça, vous aviez tout deux l’âge de vous retrouver unis à la personne que vous choisirait la machine désormais. Pourtant, au fond, tu n’arrêtes pas de te dire que c’est un peu comme s’il avait tout prévu, votre gentil papa. Vous ne pouviez pas refuser en réalité. Même si votre mère a réclamé votre visite lors des vacances futures, votre géniteur a fait en sorte de vous arracher à elle (plan machiavélique que de la briser en lui prenant ses enfants ; afin de se venger de ce jour où elle est partie sans rien lui dire et de vous avoir caché de lui des années durant).

Et ce gars qui te manquait quand tu n’étais qu’un marmot, aujourd’hui tu le détestes. Journaliste, il passe son temps à droite à gauche. Putain, ça t’énerves tellement en fait rien que d’y penser ! Lui qui, en venant vous voir avec son sourire d’hypocrite, vous a promis qu’il serait là pour vous ! Un enfoiré de A à Z mais surtout le roi des menteurs. Il ne faut pas oublier qu’il a réussi à rouler ta mère dans la farine pendant des années. Tu imagines un peu ? Il lui a littéralement menti sur son identité pour pouvoir l’avoir à ses pieds. Lui chantant qu’il était totalement coréen, il a légèrement zappé de lui dire qu’il était aussi japonais. Que les enfants qu’ils prévoyaient d’avoir auraient eux-aussi la puce dans leurs têtes. Que veux-tu, il avait tout prévu : bien entendu qu’elle n’en a jamais rien su ! Jusqu’à ce qu’elle découvre la vérité. Il te dégoûte. Tu comprends maintenant pourquoi vous avez quitté votre appartement à Daegu du jour au lendemain. Si la possibilité pour ta génitrice de développer sa marque était la raison apparente, fuir ce connard était la sous-jacente. Mais le problème désormais ? C’est que t’es encore pas majeur. Il est ton responsable légal et tu ne pourras pas te barrer avant d’avoir vingt ans. Ça te fait chier. T’as la haine ; contre lui, contre ceux que t’as laissé à Séoul. Heureusement que tu t’es mis au sport. En plus de d’avoir chassé tes poignées d’amour, ça te permet de te défouler et d’extérioriser cette animosité qui brûle en toi.

« On s’appellera souvent alors, hein ? »

Un bras la lâchant, tu te recules et tu lui tends ton petit doigt qu’elle vient attraper du sien. C’est un serment sacré que voilà ; votre nouveau petit truc pour vous promettre l’un à l’autre de ne plus répéter les erreurs passées.

« Promis. Et si jamais ça ne va pas, tu me le dis d’accord ? Je ne veux plus avoir à revivre ça. »

Tu hoches la tête, un sourire sur le visage.

Moi non plus, je ne veux pas avoir à revivre ça ; voir ma vie défiler devant mes yeux de la sorte…


Japon, Kyoto, 2 janvier 2104


« Cho-San, votre comportement est intolérable. Malgré les nombreux avertissements, vous n’avez pas changé votre attitude. Vous nous voyez donc dans l’obligation de vous renvoyer de l’établissement et ce, définitivement. »

Si la mine de cet homme est grave, la tienne en revanche est satisfaite. Ton index porté à ta bouche, tu ronges ton ongle, arborant un très mauvais rictus. Tes yeux ne le quittent pas et tu jouis de ce qu’il t’annonce. La vérité ? T’en as rien à cirer d’être mis sur le pas de la porte, peu de temps avant les derniers examens qui te mèneront ensuite à l’université.

Mais que s’est-il passé, Mun-Hee, en une année ?

Tu as commencé à devenir le centre de l’attention, voilà ce qu’il s’est produit. Ta popularité au sein du lycée n’a fait que croître et tu es passé de petit poussin chétif à lion vénéré. Ça t’a fait tellement de bien, après ce qu’il s’est passé, en Corée. Tellement de bien que tu as profité de ce pouvoir que l’on t’offrait sur un plateau d’argent.

T’es devenu le pire des connards.
T’es passé de harcelé à harceleur.

Il y a au fond de toi cette envie de faire goûter au monde ce qu’ils t’ont fait subir. Tu veux faire comprendre à quel point tu t’es senti mal et moins que rien et sans rien ni personne pour te soutenir. Tu veux leur montrer ce que ça fait, de se faire insulter, prendre de haut, juger sans cesse, sans avoir droit à la moindre pause. Si venir à Kyoto était là l’espoir d’un renouveau, s’en est un ; mais tu as pris le plus mauvais des chemins. On t’idéalise et bon sang que c’est bon (et bon sang que ça fait ressortir tout ce qu’il y a de pire en toi). Tu ne te rends pas compte, mais ça n’est là qu’une carapace que tu as construite. Tu as sauté sur l’occasion pour faire de leurs éloges un mur de protection.

Toi qui te faisais tout petit, qui était gentil, qui pensait aux autres avant lui.
Maintenant t’es arrogant, blessant, méchant ; le tout ponctué d’un trait de narcissisme agaçant.

Et à ton tour, t’as pris en chasse quelques âmes égarées, mises de côté. Tu t’en es pris à ceux que tu considérais plus faibles que toi. Mais ils ont parlé et aujourd’hui, tu en paies le prix.

Seulement, eux, ils ne savent pas tout ça. Ils ne savent pas ce que tu as connu avant de devenir leur camarade. Ils ne savent pas que le soir quand tu rentres chez toi, il n’y a personne qui t’attend. Ils ne savent pas que tu vis seul à dix-sept ans. Ils ne savent pas que personne n’est là pour te remettre dans le droit chemin ; te dire que ce que tu fais, ce n’est pas bien. Tu sais d’ailleurs très bien que, quand ton père apprendra que tu viens de te faire virer, il s’en moquera totalement. Tu le vois déjà hausser les épaules, rouler des yeux au ciel en te disant simplement « Que veux-tu que je te dise ? C’est bien fait pour toi. J’ai pas le temps de m’occuper de tes problèmes de toute façon, demain je dois repartir à l’autre bout du Japon pour une semaine au moins ». Et évidemment, ta sœur ne sait pas tout ça. Tu comptes lui mentir ; que penserait-elle de toi si elle l’apprenait ! T’as pas envie d’entendre la déception dans sa voix à l’autre bout du fil (t’as trop peur qu’elle t’abandonne de nouveau si elle savait ; et t’as pas besoin de ça parce qu’elle est ta bouée de sauvetage).

Alors tu souris à ce directeur dont le regard est si sévère.
Tu souris et intérieurement, tu ris.  


Japon, Kyoto, 15 avril 2105


Il est tard. Assis sur le sol, recroquevillé sur toi-même, tu composes rapidement le numéro de ta sœur. Probablement que tu vas la déranger (peut-être même est-elle en train de dormir !). Mais t’as besoin de quelqu’un. T’as besoin d’elle. Le « BIP » retentissant, ton pied martèle le sol rapidement, impatient. Tu ronges tes ongles (cette vilaine habitude que tu as prise à mesure que le stress te rongeait quand ils te hantaient) et tu la supplies intérieurement de répondre. Il faut que tu parles ; au risque de faire une énième connerie sinon. Finalement, au bout de six longues sonneries, elle finit par décrocher. Tu sens l’émotion te gagner et les larmes prêtes à déborder.

« Mun-Hee ? Qu’est-ce qu’il y a ? Tu as vu l’heure qu’il est ? Tout va bien ? »

Un silence.

« J’ai merdé, Eun-Ae. »

« Qu’est-ce que tu racontes ? Dis-moi tout, qu’est-ce qu’il se passe ? Tu me fais peur là. »

« Je t’ai menti. Je t’ai menti quand j’ai dit que ça allait, que tout allait comme sur des roulettes. »

Il est lourd, le poids des remords, des regrets. De tout ce que tu as fait et ce que tu n’as, au contraire, pas fait.

« … Comment ça ? »

« J’ai été viré du lycée au début de l’année dernière. J’ai pas passé mon certificat d’études, j’peux pas entrer à l’université. Il a rien dit, il m’a laissé faire. Alors j’ai fait. Mais Eun-Ae, il est jamais la putain. J’suis obligé de m’occuper de tout, même des factures. Parfois c’est même moi qui dois payer avec le peu d’économies que j’ai ! J’en peux plus Eun-Ae, j’en peux plus. J’veux me casser. J’ai aucun avenir ici et le monde contre mon dos. Parce que tu vois, j’suis un vrai abruti. J’ai fait comme eux, j’m’en suis pris à ceux qui étaient comme moi à l’époque. Je suis odieux et horrible et insupportable et j’y arrive plus. J’traine dans la rue depuis des mois, avec des types pas recommandables du tout. Je croyais que j’avais ma place avec eux, j’les trouvais cool et tout mais putain Eun-Ae ils se sont payé ma tête eux aussi ! Pourquoi le monde s’en prend à moi, hein ? Pourquoi j’peux pas être un mec random qui se faufile dans la masse et que personne ne voit ? Pourquoi pourquoi pourquoi ? … »

Tu prends ta tête dans tes mains : tu craques. Ton corps est secoué de spasmes que tu ne contrôles pas.

« Attends, ne va pas si vite… »

Mais tu fais comme si elle n’avait rien dit ; tu continues sur ta lancée, parlant rapidement, déblatérant beaucoup trop d’informations à la minute.

« Et tu vois, y avait ce gars-là. J’croyais qu’on s’entendait bien. Y a même eu un début d’histoire ; putain c’était beau. Enfin, j’croyais. Il a profité de moi, merde, il s’est foutu de ma gueule et moi j’ai rien vu. J’suis qu’un idiot, j’en ai marre j’en ai marre j’en ai marre j’en ai marre… »

« Chuut, calme-toi, Mun-Hee, d’accord ? Calme-toi et écoute-moi. »

Du revers de la manche, tu chasses un pleur qui a entamé sa course le long de ta joue tandis que tu renifles. Tu laisses courir un silence, avant de lâcher un piteux :

« … Mhh ? »

« Attend encore un peu. Laisse-moi un peu de temps. J’ai trouvé un travail depuis quelques mois, je fais des économies. Je compte partir de chez papi et mamie d’ici la fin d’année. Quand j’aurai trouvé un appartement, je viendrai te chercher. Et je te sortirai de là. Je te dois bien ça. »

« C’est sûr, tu me ramèneras à Tokyo avec toi ? Je te promets que je ferai tout ce qu’il faut pour t’aider… Mais par pitié, viens me chercher… »

« Oui, tu viendras vivre avec moi. Mais il faut que tu sois fort en attendant. Tu peux faire ça pour moi ? Oh, tu devrais peut-être appeler Sae-Hee, tu ne crois pas ? Je suis sûre qu’elle voudrait savoir comment tu vas ! Tu dois bien ça à la jeune femme qui t’a sauvé la vie ! Tu ne crois pas que tu devrais la contacter un peu plus souvent d’ailleurs ? »

« Je-Je vais essayer… Et oui t’as raison, sûrement que je devrai l’appeler… Lui dire qu’elle aurait mieux fait de me laisser là, sur ce trottoir… »

« Ne redis plus jamais des choses comme ça, Mun-Hee ! Tu l’appelles et tu prends de ses nouvelles, tu donnes des tiennes, point. En attendant, il serait peut-être temps que tu ailles dormir. Tu as besoin de te reposer, d’accord ? Demain sera un autre jour. Je te téléphonerai dans la journée, ça marche ? »

« …Oui. »

« Bien. Alors maintenant, au lit. Ne pense plus à tout ça surtout. Et n’oublie pas, demain, aux alentours de quinze heures, je t’appelle. Love ya bro. »

« Oui…  Love ya sis’. Dors bien. »

Elle raccroche et tu balances ton téléphone là-bas, entre la table et une chaise dans un geste de colère (contre toi-même). Une boule au fond de la gorge, tu luttes contre tes propres émotions tandis que tu te balances légèrement d’avant en arrière.

Attendre, attendre, attendre.
Être fort pour elle, ne pas flancher, ne pas tomber…
Attendre, attendre, attendre…



Japon, Tokyo, juin 2109


Tu revis, depuis que tu es arrivé à Tokyo, il y a trois ans de ça. Sûrement que tu ne remercieras jamais assez ta sœur d’avoir débarqué ce dix-neuf décembre de l’année 2105, t’intimant de faire tes valises, qu’il était grand temps que tu quittes cet appartement. Vous êtes partis et tu n’as laissé qu’un simple mot à ton géniteur, lui disant que ce n’était même plus la peine qu’il essaie de vous recontacter, que tu n’avais tout simplement plus envie de le voir. T’ayant promis de te sortir de l’enfer que tu vivais à Séoul, il t’y a replongé aussitôt arrivé à Kyoto. Alors cette nouvelle vie à la capitale, c’est l’occasion d’un renouveau, un vrai.

Ta sœur t’a dégoté un boulot dans un konbini assez rapidement. Travail que tu as accepté aussitôt. C’est vrai quoi, elle t’héberge, il est donc de mise que tu participes toi aussi. Vous vivez votre petite vie tous les deux, alternant entre travail et sorties. Depuis que vous vous êtes retrouvés, votre lien n’est que plus fort et vous êtes encore plus soudés que jamais. Vous passez énormément de temps ensemble et vous partagez beaucoup de moments. Vous êtes retournés en Corée du Sud à plusieurs reprises afin d’aller y voir votre mère. Finalement, ça ne fait que se confirmer : tu n’es rien sans ta sœur. Tu ne peux rien faire sans elle. Au fond, tu te sens comme un incapable ; incapable de te débrouiller et de voler de tes propres ailes Tu es complètement dépendant ; mais sûrement est-ce à cause de cette angoisse que de te retrouver à nouveau seul si jamais tu venais à quitter ce nouveau lieu de vie dans lequel tu te sens si bien actuellement.

En tout cas, c’est une version améliorée de l’ancien Mun-Hee, celui de Kyoto, que tu as décidé d’adopter. Plutôt que d’être le méchant de l’histoire, tu es aujourd’hui le lourd de service. Ce type qui fait preuve d’un narcissisme sans borne, qui fait fi de l’avis des autres. Tu es toujours arrogant et tu dis ce que tu penses tout haut ; pas dans le but d’harceler comme avant mais plutôt afin de te défendre et de renforcer cette carapace qui te protège de ce monde sans pitié. T’as un côté fun qui s’est développé, parce que t’en avais marre de broyer du noir. Et surtout, tu assumes aujourd’hui complètement ton homosexualité. Tu n’as pas peur de le crier au monde ; tu as réussi à te libérer de leurs griffes et de leurs mots. Si tu te plais à séduire pour conquérir quelques âmes çà et là, tu prends cependant bien soin de ne t’attacher à personne. Parce que l’amour est un mensonge et que tu en as marre d’être pris pour un con. Alors oui, tu n’as aucune pitié et tu te joues du cœur des autres ; en revanche, tu prends bien soin de protéger le tien. Et puis, de toute façon, un de ces jours, tu finiras probablement marié (enfin, si la machine arrive à trouver quelqu’un capable de te supporter). Alors à quoi bon s’éprendre de quelqu’un si c’est pour se retrouver lié pour la vie avec un inconnu deux jours plus tard ?

En tout cas, tout ce qu’ont bien pu faire les Incontrôlables, tu n’en as rien eu à faire. Que ce soit Big Bang Kiss ou le Festival dont tu ne te rappelles même plus le nom, t’as rien suivi (tu t’en cognes). C’est vrai quoi, même si t’es pas d’accord avec tout ça, si tu es contre l’Incontestable, manifester ne changera rien. C’est pas quatre clampins dans la rue qui vont faire bouger les choses. C’est comme ça et ce, depuis votre naissance. Vous n’avez pas le choix alors à quoi bon la détester ? Tu te pencheras sur la question un peu plus amplement le jour où tu recevras ta lettre rose.


Japon, Tokyo, novembre 2112


« Tu sais quoi, Eun-Ae ? J’arrive pas à m’y faire à ce nouvel appart’. Je retrouve jamais rien ! Pourtant, ça fait un moment qu’on y vit… »

Tu pestes tout seul. À côté de toi, ta sœur se bidonne bien de te voir ainsi galérer. C’est vrai après tout, malgré les mois qui sont passés, tu n’arrives pas à prendre tes marques. Sûrement parce que cet appartement est beaucoup plus grand et spacieux que celui dans lequel vous viviez avant.

Mais c’est peut-être pas plus mal que vous ayez quitté l’ancien, celui de Shibuya. Il y a des mauvais souvenirs qui sont venus entacher les plus beaux. Comme Shukumei, par exemple. Quel moment horrible ; tu n’as pas envie d’y repenser ! Tu vous revois, ta sœur et toi, recroquevillés sous la table de la petite cuisine, vous serrant fort dans les bras, tentant vainement de vous rassurer l’un l’autre. Le bruit des fenêtres qui ont explosé d’un coup et celui de l’horreur qui se déroulait là-bas, au-dehors. Fort heureusement, il n’y a pas eu d’autre casse à noter et seule la peur a continué à résider dans un coin de vos têtes. Heureusement que votre mère a fait tout son possible pour venir rapidement. Restant quelques jours, elle vous a ensuite proposé de venir passer une semaine ou deux à Séoul, histoire de vous éloigner de tout ça. Mais vous avez refusé, parce qu’il y avait tellement à faire et à refaire, des gens à aider et à sauver… Par chance (ou malchance ?), durant les jours qui ont suivi, vos puces n’ont pas été affecté par les bugs possibles. Un problème en moins.

Puis il y a eu l’épidémie. Si toi tu n’as pas été touché, ta sœur, elle, n’y a pas réchappé. Atteinte au stade deux, tu as fait ton possible pour t’occuper d’elle. C’était terrible de la voir aller aussi mal et de te sentir aussi impuissant face à ça. Alors quand c’est devenu impossible pour toi de gérer ça, tu as appelé les urgences. C’est que tu en as passé, des nuits blanches, à la surveiller ; à t’inquiéter…

Et quand les puces de certains se sont arrêtées… La tienne est toujours restée bien allumée, contrairement à celle de ta soeur. Elle a été considéré comme morte et pas toi. Au fond, tu as prié pour que la tienne finisse par te considérer comme tel. Si ça avait été le cas, vous auriez pu partir loin, dans un pays à l’autre bout du monde. Recommencer une nouvelle vie. Parce qu’après tout, c’est un peu ainsi que sont construites vos existences respectives ? Un début à Daegu, un renouveau à Séoul, un renouveau à Kyoto, un renouveau à Tokyo. Et dans chacun de ces nouveaux départs, il y a toujours quelque chose qui foire. Alors tant qu’à faire, pourquoi ne pas s’en aller loin, en priant pour un meilleur lendemain ? Enfin, ça, c’est le film que tu t’es imaginé. Évidemment que ce n’était pas possible de quitter le Japon (ça aurait été trop beau pour être vrai). Parce que ta puce ne s'est jamais arrêtée. Et que ta soeur a finalement dû passer par la case recensement pour en avoir une nouvelle dans la tête.

Votre mère a finalement débarqué sans vous prévenir en début d’année, le douze février pour être exact. Le sourire aux lèvres, elle vous a annoncé qu’elle avait une surprise pour vous. Forcément, vous étiez un peu étonnés. C’est alors qu’elle vous a avoué que sa marque prenait de l’ampleur et qu’elle cherchait à s’implanter ici, au Japon. Ou plutôt, que la toute première boutique allait ouvrir, à Shinjuku et que si vous le désiriez, elle vous en donnait la direction, en plus de vous offrir un nouveau logement juste au-dessus de l’enseigne. Autant dire que votre temps de réflexion et de concertation n’ont pas été bien long : de concert, vous avez répondu « Oui ! » avec un enthousiasme palpable. C’était là l’occasion d’avoir un emploi stable. Et puis, c’est la marque familiale quand même ; c’était un honneur qu’elle venait de vous faire, votre mère ! Pour couronner le tout, elle a proposé que vous en deveniez des ambassadeurs officiels sur le net. Clairement, c’était là une offre que vous ne pouviez refuser.

Alors vous voici, aujourd’hui, co-gérant de cette boutique, dans cet appartement où tu ne t’y retrouves toujours pas, à Shinjuku. Vous continuez d’avoir votre petit train de vie tranquille, vous sortez, vous vous amusez quand vous le pouvez, vous profitez tous les deux. Mais quelque part, c’est aussi là un nouveau départ, n’est-ce pas ?

L’occasion de construire de nouveaux souvenirs, meilleurs encore.
L’occasion d’essayer d’oublier ce qui te poursuit encore ; malgré le fait que tu tentes en vain de les enfermer dans un tiroir de ton esprit.

Half man, half god
Il est de mise de ne pas te demander ton avis dès lors qu’il s’agit de te décrire physiquement. Tu ne serais aucunement objectif et tu ne ferais que vanter la grandeur de ton charme et de ta beauté. Tu dirais que tu es un véritable apollon, fils d’un dieu quelconque qui t’aurait fait don de ce faciès aux traits que tu clames parfaits.

Il y a quelque chose pourtant que l’on ne peut évidemment pas nier quand bien même cela nous rebuterait : tu as un visage aux formes délicates. Une peau lisse et douce, agréable au toucher et dont tu prends énormément soin chaque jour, soir comme matin. C’est qu’il ne faudrait pas qu’une impureté vienne souiller ta belle gueule ; quel dommage cela serait ! Des sourcils que tu t’appliques à dessiner et redessiner (trop) souvent surplombent tes iris d’ébène dans lesquelles brillent cet éclat de malice ou de sournoiserie (au choix) quasi-permanent. C’est qu’il est à la fois plaisant et déplaisant de plonger dans tes prunelles. Hypnotisant, car ton regard est si profond ; si envoûtant. Mais incommodant car toujours trop difficile à décrypter. Si l’on dit des yeux qu’ils sont le miroir de l’âme, la tienne ne s’y reflète pas.  C’est bien trop compliqué de deviner le fond véritable de ta pensée en tentant désespérément de sonder tes pupilles ; jamais il n’est possible de savoir. Et Dieu sait que cela te convient ainsi. En tout cas, souvent tes paupières colorées viennent appuyer l’intensité de ton regard qui est si difficile à éviter, à quitter. Tu aimes te maquiller, t’embellir un peu plus, sans trop en faire non plus. Juste assez pour mettre encore et toujours plus tes traits en valeurs. Pour accompagner le tout, il y a ces douces lippes rosées, sans cesse étirées de ce rictus amusé, malin, taquin. Quand un éclat de rire t’échappe, on peut apercevoir cette jolie dentition blanche qui ajoute un plus à ton sourire de tombeur. Bref, autant dire que tu en passes, des heures dans la salle de bain.

Sinon, que peut-il bien y avoir de notable chez toi ? On peut, par exemple, noter ta chevelure ébène d’origine, mi-longue et légèrement ondulée, dont les mèches rebelles viennent parfois entrecouper ta vue. Des cheveux dont tu prends soin, tout comme le reste de ton corps. C’est que tu as une image à entretenir ; à ne pas ternir. Aussi, il n’est pas impossible de te retrouver avec quelques couleurs fantaisies à la place de ton noir naturel ; c’est que tu aimes bien changer de temps en temps. Enfin, à tes oreilles, des boucles qui, comme le maquillage, te sont essentielles. Tu en portes, pour ainsi dire, tout le temps. Il te faut de bonnes occasions pour les enlever. A tes doigts l’on pourra également remarquer quelques bagues de temps en temps. A ton cou, un collier mais que très rarement (quand tu y penses seulement). Oui, tu aimes les bijoux ; ou plutôt tu aimes tout ce qui peut potentiellement te mettre en valeur. Comme les vêtements aussi. Ah, on ne peut le nier, Mun-Hee, tu es toujours élégamment apprêté. Non pas que tu aies forcément une garde-robe pleine à craquer. Au contraire, tu changes et tu fais du tri souvent, pour suivre le courant de la mode (dieu merci tu as entre tes mains un magasin de vêtements qui te permet de suivre tout ça). En tout cas, tu as bon goût c’est certain. Tu as l’œil pour faire les bons assemblages (ça doit couler dans tes veines sûrement ; merci maman).

Corporellement parlant, tu te démarques un tantinet avec ton mètre soixante-dix-huit. Oh, tu n’es pas une grande perche non plus, mais. De corpulence, tu es assez fin et tu n’es pas celui dont la musculature pourrait le définir. Tes bras sont tels des allumettes et tu ne ferais sûrement pas de mal à une mouche. Mais à quoi bon ? Tu n’es pas du genre à te battre (tu as bien trop peur que l’on abîme ton si joli faciès ; si tu lèves les poings, c’est pour protéger ta sœur). En revanche, tu as des bonnes jambes et tu es clairement taillé pour la course (c’est qu’il faut que tu puisses prendre tes jambes à ton cou quand ton arrogance te fait défaut ; heureusement que tu as une bonne endurance).

Mais si ton corps est beau, toi tu ne le vois pas ainsi. Trop de mauvais souvenirs liés à cette apparence d’antan qui t’a attiré en partie les foudres des autres. Sauf que comme pour tout le reste, toutes ces cicatrices qui ne sont au fond toujours pas compléments refermées, tu les caches ; et tu caches tout ce que tu ressens (au monde et à toi).

Alors aux autres, tu clames que tu te trouves parfait.
Sauf que la vérité, c’est que lorsque ton regard croise ton reflet dans le miroir de la salle de bain, tu grimaces et tu te dis que t’aimerais pouvoir être quelqu’un d’autre dans un corps différent.

agathokakological : composed of good and evil
Selon une étude menée auprès de gens qui ne te connaissent que de vue depuis quelques minutes seulement, 99% du temps, tu es arrogant. Prétentieux, tu prends soin de rappeler à chacun ô combien tu peux être bien meilleur qu’eux. Puisque tu l’es, n’est-ce pas ? Ajouter à cela cette capacité que tu as de rétorquer à tout va, ce besoin que tu as d’avoir le dernier mot, d’avoir toujours raison ; ça te fait bien souvent défaut. Qui plus est avec cet air hautain qui plane en permanence sur ton visage, accompagné de ce petit rictus satisfait. Souvent même tu bombes le torse tel un coq et tu relèves le menton, dédaigneux, pour appuyer chacun de tes propos avec soin. Et on te déteste, pour cette attitude que tu as. C’est épuisant, les gens comme toi ; les gens qui se sentent puissants et surtout, mieux que tout et tout le monde. Pour pimenter le tout, tu n’as pas ta langue dans ta poche. Ce que tu penses, tu le dis à voix haute, clairement et ce, que le fruit de ta réflexion soit gratifiant comme dévalorisant. Tu n’y vas pas par quatre chemins et tu n’as pas peur des représailles ; tu as déjà vu pire avant. Et puis, après tout, il n’y a que la vérité qui blesse. Voilà une expression qui te plait bien et que tu t’évertues à répliquer dès lors où l’on te fait remarquer que tes mots sont odieux. En clair, ce n’est pas une très bonne image que tu renvoies ; mais au diable leurs avis !

Toi tu vis, toi tu fais ce qu’il te plait ; eux sont des moins que rien, eux ne savent rien.

En revanche, selon une étude réalisée auprès de tes proches (ceux qui arrivent à te supporter), 99% du temps, tu es d’un narcissisme sans égal. Tu jouis de ce si joli visage que t’a offert dame-nature ; quel gâchis cela serait que de le cacher ! Le monde doit voir ; le monde doit savoir ô combien Mun-Hee Cho se plait (si seulement c’était vrai). Souvent, pour appuyer ce fait, tu n’hésites pas à te dire proche d’un dieu ; proche de la perfection. Si ça déplait à ceux que tu ne connais pas, tes amis comme ta famille en rient bien aujourd’hui. Séducteur, tu te complais à faire la cour à des inconnus afin de finir dans leurs bras pour t’amuser ; te sentir désiré le temps d’une nuit. Parce que tu aimes être le centre de l’attention, que l’on te regarde, que l’on parle de toi (en bien comme en mal ; dans les deux cas on s’intéresse à toi et c’est tout ce dont tu as besoin). Et il y a tant de façons de te faire remarquer ; allant de tes répliques acerbes à ton humour noir comme plus ou moins amusant, en passant par le fait que tu aimes faire le con. Tes proches sont tous clairs là-dessus : quand on te connait un peu plus et que l’on outrepasse cette première image que l’on a de toi, tu es quelqu’un avec qui on ne s’ennuie pas. Certes, il faut un guide pour comprendre tes sous-entendus ou même te comprendre toi parfois, mais plus que ça n’en a l’air, c’est plaisant de passer du temps avec toi. Parce que tu es cru, que tu dis les choses telles qu’elles, et que, malgré ton petit côté « j’aime mettre de l’huile sur le feu », tu es quelqu’un de cool sur qui on peut compter.

Attention cependant, car tu n’es pas fiable à cent pourcents. C’est sûrement ce que l’on peut te reprocher le plus. Comme tu n’en fais qu’à ta tête, que ce soit volontaire ou non, il y a des choses que l’on t’a demandé et que tu oublies de faire ou des secrets qui peuvent s’échapper d’entre tes lèvres. Aussi, tu mens ; trop souvent. Que ce soit pour t’amuser ou simplement pour cacher, te faufiler au travers des sermons que tu pourrais recevoir, tu déblatères des bobards à tout va ; c’est plus fort que toi.

Mais probablement que tout ça, c’est parce que tu te mens avant tout à toi.

Le pourcent restant, celui-là même que toutes ces personnes n’ont su donner ;
Qu’en est-il de celui-là, hein ?
Ce pourcent que même toi, tu ne veux pas voir ?
Que tu occultes, que tu caches, que tu n’aimes pas, que tu ne voudrais pas ;
Cette partie de toi que tu renies, que tu bannies, que tu répudies.

Qu’on se le dise, Mun-Hee : ce que tu es 99% du temps, ça n’est pas toi. Ça n’est qu’une machination, un double-jeu, un toi idéalisé que tu as créé afin de te protéger (du monde, des autres, de toi). Sûrement que si tu n’avais pas eu à endurer la cruauté des gens, tu ne serais pas devenu ainsi. Tu serais resté le Mun-Hee trop gentil, naïf, qui n’a pas confiance en lui, qui se plie aux exigences de la société. Et celui-là, ce toi que tu revêts au grand jour 344 jours par an, il protège cette part plus sensible, plus fragile, ce manque d’assurance qui te définissent réellement.

Les années ont créé ce toi d’aujourd’hui ; ce toi qui n’est pas vraiment toi.
Mais qu’on se le dise : hormis ta sœur, il n’y a personne qui connait cette facette-là. Et tu comptes bien faire en sorte que jamais personne ne découvre ô combien tu n’es qu’un tissu de qualités et de défauts créé de tes mains afin de te blinder et d’affronter cette existence qu’est la tienne.
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i'm everything you can't control - mun-hee  2837704232 i'm everything you can't control - mun-hee  1362171446 😊

IL EST LAAAAAAAAAA 🔥 ♥
Mon dieu, tellement de feels ;w;
JE T'AIME ♥

*go re-fangirliser* i'm everything you can't control - mun-hee  2794187138
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"Genre : Demi-Dieu", ca donne le ton i'm everything you can't control - mun-hee  3182035657 Rebienvenu avec ce nouveau perso, hâte de le voir en jeu, je te choperai un lien à l'occas' 👀 et bonne validation :3
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Re-bienvenue ! i'm everything you can't control - mun-hee  1362171446
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Modération de fiche

Le staff de Just Married te souhaite la bienvenue sur le forum ! ♥

Introduction
Bon QC i'm everything you can't control - mun-hee  1353670443
(par contre il va redescendre d'un étage le demi-dieu là i'm everything you can't control - mun-hee  3766924225 )

Histoire

- n’en veut pas à ta maman,
- On fait moi l’malin
- ils se bidonnent comme s’il était en train
- et que tu es prête à la laisser
- qu’on les a jamais vu
- Attend, ne va pas si vite
- tout ce qu’on bien pu faire les Incontrôlables,

✗ Si la soeur a été malade lors de l'épidémie, alors sa puce a forcément sauté lors de l'arrêt des puces en fin d'année. C'est directement lié en fait. C'est le dysfonctionnement des puces qui a rendu malades les gens i'm everything you can't control - mun-hee  4115966937 Donc l'ATAI l'a déclarée morte au bout d'un moment !

Caractère

- toutes ces cicatrices qui ne sont au fond toujours pas compléments refermés

Validé ♥

Physique

- tu bombes le torse tel un coc

Validé ♥

Conclusion

Et bien... En voilà un personnage adorable avec qui on veut être ami /out
Très belle fiche en tout cas ! J'aime beaucoup la construction du perso, c'est bien écrit, tout y est niveau contexte i'm everything you can't control - mun-hee  3998388675
Juste ce petit point à revoir dans l'histoire et ce sera bon !

Bon courage pour les modifications ! En cas de problème, de doute, n'hésite pas à contacter un des membres de l'administration, nous serions ravis de te venir en aide ! :)

Analyse : 1/3

Nous analysons au maximum trois fois une fiche, après cela, si nous ne pouvons toujours pas la valider, nous serons malheureusement obligés de la refuser. Nous ne pouvons nous permettre de reprendre chaque fiche dix ou vingt fois, cela serait autant pénible pour vous que pour nous. Merci de votre compréhension. ♥

▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ ◆ ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬

i'm everything you can't control - mun-hee  Makotonanasesign
Merci Lucci, Zach (notamment pour le vava dessiné avec Kiyo ♥) et Lucas pour les avatars et kits i'm everything you can't control - mun-hee  1647638966

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Michiko : N'est-ce pas ? i'm everything you can't control - mun-hee  901032552 Merciii hihi, et quand tu veux pour le lien 👀

Ashley : Merci hihi i'm everything you can't control - mun-hee  1362171446

Mako : Merciii i'm everything you can't control - mun-hee  2432113367 (Non, il va remonter de dix étages i'm everything you can't control - mun-hee  3766924225 /porte)

Du coup, MY BAD ! Que d'erreurs d'inattention, et pourtant c'est pas faute d'avoir relu plusieurs fois i'm everything you can't control - mun-hee  128457956 *a beaucoup beaucoup honte*
M'enfin, du coup v'là les modifs ! :

- n’en veux pas à ta maman,
- On fait moins l’malin
- ils se bidonnent comme s’ils étaient en train
- et que tu es prêt à la laisser
- qu’on les a jamais vus
- Attends, ne va pas si vite
- tout ce qu’ont bien pu faire les Incontrôlables,

Hop, pour ce qui est de la puce de sa soeur, j'ai modifié la partie adéquate de l'histoire par ci :

Et quand les puces de certains se sont arrêtées… La tienne est toujours restée bien allumée, contrairement à celle de ta soeur. Elle a été considéré comme morte et pas toi. Au fond, tu as prié pour que la tienne finisse par te considérer comme tel. [...]. Parce que ta puce ne s'est jamais arrêtée. Et que celle de ta soeur a fini par fonctionner de nouveau.

Pour la petite erreur du physique :

-  toutes ces cicatrices qui ne sont au fond toujours pas compléments refermées

....... Et alors là, le "coc", j'ai clairement pleuré inside i'm everything you can't control - mun-hee  3182035657 J'ai eu trop honte. Bref, problem solved i'm everything you can't control - mun-hee  901032552

- tu bombes le torse tel un coq

Tout le monde va vouloir être son pote, c'est certain i'm everything you can't control - mun-hee  901032552
En tout cas, merci pour tes gentils commentaires ohlàlà, ça touche mon kokoro i'm everything you can't control - mun-hee  3912395661

Voili voilou pour les corrections i'm everything you can't control - mun-hee  1362171446
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Alors juste un petit détail, quand tu dis que sa puce s'est remise en marche, attention, elle a forcément dû passer par le recensement pour se faire implanter une nouvelle puce i'm everything you can't control - mun-hee  4115966937
Les anciennes ne sont jamais remises en fonctionnement i'm everything you can't control - mun-hee  2361740871
Comme c'est sûrement qu'une tournure de phrase, je te valide quand même, mais pense à modifier un peu la phrase pour que ce soit plus clair i'm everything you can't control - mun-hee  2432113367

Bon jeu i'm everything you can't control - mun-hee  1362171446

Tu es validé(e) !

Toutes mes félicitations, votre fiche est validée !

N'oubliez pas :
• De remplir les champs de votre profil.
• De réserver votre avatar ; Réservation avatars
• Si vous souhaitez trouver des partenaires pour vous lancer, n'hésitez pas à faire un tour par ici ! ♥
• Dans l'ordre, vous pouvez faire une demande de conjoint ici, ensuite vous faites une demande d'habitation ici et enfin, vous pourrez valider votre mariage ici.
• De faire un peu de pub autour de vous pour le forum et de voter régulièrement aux tops sites. ♥

& Surtout, AMUSEZ-VOUS !

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Ouai mais là c'est grave quand même i'm everything you can't control - mun-hee  2078551763

Effectivement, mauvaise tournure de phrase qui porte à confusion i'm everything you can't control - mun-hee  128457956

Et que ta soeur a finalement dû passer par la case recensement pour en avoir une nouvelle dans la tête.

V'là la modif, au moins maintenant c'est archi clair i'm everything you can't control - mun-hee  901032552

Merci pour la validation en tout caaaas >w< i'm everything you can't control - mun-hee  297054555 i'm everything you can't control - mun-hee  297054555
Mun-Hee Park
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