Oeuf à la coque
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Je suis: pro-Incontestable.
Époux/se : Kyo ♥ (malgré lui.)
Autre: Ryû râle en #99ccff.
Ryûma Hanagami
Ryûma R. Kitami
« La colère est la non-acceptation de l’inacceptable. » - Marek Halter
Généralités Nom ;; Kitami Prénoms ;; Ryûma ; Ren étant son second prénom, en hommage à son défunt grand-père. Âge ;; 23 ans, né le 2 Mai 2088 Genre ;; Masculin Origines ;; Japonais pur souche. Activité ;; Ancien Chika Idol (« Idol sous-terraine ») de la région de Hokkaidō. Il exerce depuis près de deux ans maintenant le métier d’Host (« Hôte ») à Tokyo, afin de rembourser ses dettes le plus rapidement possible. Son objectif demeure toutefois de relancer sa carrière d’Idol dans une agence plus réputée de la capitale, dès que la date de son contrat d’exclusivité aura expirée. Nom d’Host ;; Ren Nom de scène actuel ;; RAGE Sexualité ;; Désintéressée depuis plus de 3 ans; mais même avant que l’on réduise son cœur en morceaux, il n’était pas du genre à juger un livre à sa couverture. Avatar ;; OC homme brun de Kyrie0201 Règlement ;; Chemin ;; Google est mon ami. Commentaire ;; Je me suis permis de prendre un OC d'homme brun de Kyrie0201 puisque l'autre personne recensée pour cet artiste est une fille. J'espère que ça ne pose pas de problème ? |
Histoire
→ Automne 2093
Compte tenu de ton jeune âge, tu ne comprends pas tout. A commencer par le pourquoi de vos visites répétées dans cette petite maison de Chitose qui sent le renfermé ! Dans cette maisonnée, il y a toujours cette vieille dame, prostrée dans un coin. Ses traits te font penser à ceux de papa, en plus fripés. Et en plus féminins, bien sûr. Elle a le regard terni par le chagrin. Un mal sombre et impalpable semble la ronger de l’intérieur... A tel point que, parfois, son visage se liquéfie. Comme maman lorsqu’elle coupe des oignons.
Plusieurs fois, on t’a expliqué que mamie était malheureuse parce que papy était parti trop tôt dans les nuages. Mais tu as encore un peu de mal à comprendre le concept car, s’il y est monté, qu’est-ce qui l’empêche de redescendre ? « C’est compliqué. » qu’on te répond. Mais n’est-ce pas plutôt les adultes qui compliquent les choses… ?
Aujourd’hui, papa et maman ont une idée. Ils veulent que mamie te voie jouer du piano, dans l’intime espoir de la tirer un peu de sa dépression. Maman t’invite à t’installer sur le banc de bois et soulève le pupitre. Tes sourcils se froncent en découvrant cet engin qui semble extrêmement vieux. Bien plus que la femme flétrie qui en est propriétaire.
Un instant, tu doutes même que ce soit un véritable piano ; trop habitué que tu es à voir des pianos à queue dans les livres holographiques que maman te lit le soir ! De la même manière que tu as cru que papa se moquait de toi, en te présentant un piano électrique dans un magasin la dernière fois. Cependant, en y regardant de plus près, tous ces pianos ont un point commun : le clavier.
Ce mystère résolu, tu avises l’objet avec une certaine curiosité. L’instrument ayant traversé le temps, il n’est évidemment pas indemne. Son bois verni est parsemé de marques de coups ici et là… Pourtant, il demeure entretenu avec le plus grand soin.
Papa t’encourage du regard. Tes petits doigts effleurent timidement le clavier, jusqu’à appuyer sur une touche au hasard. Un sursaut te prend lorsqu’un « Do » grave s’échappe de la caisse. Tes parents pouffent sûrement, mais tu ne t’en rends pas compte. Car ce geste, somme toute anodin, résonne jusqu’au plus profond de tes entrailles… C’est une sensation de plaisir intense. Un plaisir inégalé à ce jour. Même les biscuits yamaoyaji dont tu raffoles tant ne peuvent rivaliser !
Tu as envie de recommencer. Une envie vibrante de faire parler ce piano ! Tu souhaites communiquer avec lui, qu’il te raconte l’histoire de cette grand-mère quasi-mutique, qui l’entretient si religieusement…
Alors tes doigts embrassent une nouvelle touche. Puis une autre. Et encore une autre. Tantôt des blanches, tantôt des noires. Et à chaque touche caressée, un nouveau son se fait entendre. C’est euphorisant ! Tant que, même si la mélodie que tu joues est désastreuse, ça ne t’importe pas. Tu ne vois pas le temps passer. Du moins, pas avant que mamie ne prenne la place de maman sur le banc. Tu t’arrêtes, interrogeant la vieille dame à la chevelure d’argent de tes grands yeux d’enfant.
« Tu es très doué, Ren… » te félicite-t-elle.
Un sourire doux prend forme sur ses lèvres. Le premier d’une longue série.
Ren, c’était le nom de papy. On t’a raconté qu’il s’était envolé quelques jours à peine avant que tu ne pousses ton premier cri. Papy et mamie t’avaient attendu, espéré… Mais hélas, l’âge l’avait emporté avant que vous ne puissiez vous rencontrer. Alors on t’a donné son nom en second prénom. Comme ça, Ren qui t’aimait déjà serait toujours un petit bout de toi...
« Maman… Combien de fois faudra-t-il te dire qu’il s’appelle Ryûma ? »
Mamie glousse, pour la première fois depuis cinq ans. Ignorant les bougonneries de son fils, elle fait craquer ses phalanges ridées.
La seconde qui suit, elle se met à jouer.
Toi, tu écoutes. Tu regardes…
Lentement, ta tête se pose contre son bras… Et tu finis par pleurer.
Ce fut violent, cette manière dont tu perçus le trouble de mamie. Sa mélodie était belle, mais emplie d’une profonde mélancolie. On aurait dit que les notes étaient les seules à mêmes de laisser sa peine s’en aller. Dans l’air, il régnait comme un parfum de nostalgie… Tu compris à cet instant que le piano avait le don de faire ressentir des émotions aux gens, de leur faire dire ce que les mots ne suffiraient à traduire.
Tes parents ne le savaient pas encore, mais ce jour-là, ils avaient commis la pire erreur de leur vie.
Car le piano n’était pas qu’une passion passagère pour toi. Non. C’était bien plus que ça.
C’était… Ton premier amour.
♪
→ Automne 2102
Les secondes semblent interminables.
Les doigts de mamie parcourent l’objet de sa lecture. La voilà qui, après avoir lourdement insisté pour savoir ce que tu trifouillais ces dernières semaines, feuillette ton carnet avec la plus grande attention. Ce carnet, c’est sûrement ton bien le plus précieux à ce jour. Ici, tu déposes des ébauches de pensées, d’émotions… de paroles. Celles-là même que tu tentes encore (maladroitement) de faire coïncider avec quelques morceaux bricolés au piano.
Mamie a du flair, elle savait que tu lui cachais quelque chose ! Vous passez tant de temps ensemble aussi, depuis que tes parents ont décidé de se consacrer plus amplement à leurs carrières. De toute manière, tu lui ressembles tellement plus...
Mais tu as beau la connaître sur le bout des doigts, tu n’es pas rassuré pour autant. L’air est comme bloqué dans ta poitrine, frémissant d’incertitude… Tu es si nerveux que tu n’as même pas pris la peine de troquer ton uniforme de collégien pour une tenue plus confortable, c’est dire !
« Alors… ? Qu’est-ce que tu en penses ? »
Ses traits sages éclairés d’une douce bienveillance, mamie t’invite à t’asseoir à ses côtés. Tu t’exécutes, tandis qu’elle referme soigneusement ton carnet.
« J’en pense que ces mots, tes mots… Ne devraient pas rester secrets. »
Tu pouffes d’un rire désarmé. Une émotion ténue grimpe à l’intérieur… C’est comme s’il respirait à nouveau, ton cœur.
« Dis-moi, Ryûma… Est-ce que tu rêves toujours de devenir Idol ? »
Vos yeux s’accrochent, tu vacilles un peu. Ta grand-mère a ce don-là, parfois, de lire en toi comme dans un livre ouvert. Les enfants ont tous un rêve qui leur est très cher. Certains se voient pompiers, d’autres cosmonautes, d’autres vétérinaires… Toi, tu te voyais Idol.
Seulement, tu deviens grand, maintenant. Les rêves, ce sont pour les enfants. Honteux, tu humectes les lèvres.
« C’était avant, ça. »
La paume fraîche et douce de mamie se pose sur ton poing. Tu n’avais même pas remarqué que tu le contractais.
« Avant quoi ? »
« Ben, tu sais… Papa et maman veulent que je fasse des études, alors… »
« Tututu ! » Elle secoue l’index d’un air réprobateur. « Je ne t’ai pas demandé ce que tes parents voulaient que tu fasses, chéri. Je veux savoir ce que toi tu veux faire, au plus profond de ton cœur. »
Un silence, conclut par un soupir. Elle comprend. Elle comprend toujours.
« Mon petit Ryûma… S’il-te-plait. Promets-moi de poursuivre tes rêves, qu’importe ce qu’il en coûtera. C’est ta vie, pas celle de tes parents. Ne la gâche pas avec les rêves de quelqu’un d’autre… Ne fais pas la même erreur que moi. » Tu cilles, interloqué par ses paroles. Elle sourit. « Il est temps que je te raconte… Comment j’ai rencontré ton grand père. »
Le regard de mamie se pose sur un joli cadre, accroché au mur. Un regard emplit de bienveillance, et de cette même nostalgie qui l’embaume. Dans ce cadre, il y a sa lettre rose. Mamie te fait alors part de son plus grand regret… Celui d’avoir dû sacrifier sa carrière de pianiste pour son mariage.
Shizuka était une pianiste de talent, qui travaillait dur pour se faire connaître. Durant des années, elle a gagné sa vie chichement, oui, mais elle était heureuse. Et elle caressait le doux rêve de sortir son propre album un jour. Même si, de son temps déjà, les CDs, c’était « has been ».
Et puis, un beau matin, la lettre de l’Incontestable était venue perturber ses plans. Elle s’est retrouvée mariée à Ren, un jeune homme de vingt ans son aîné. Un homme dont elle tomba éperdument amoureuse, malgré leur différence d’âge. Si elle avait bien sûr eu peur de se retrouver mariée à n’importe qui, elle ne put qu’adhérer au choix de l’ordinateur en rencontrant Ren.
Ren était un courageux fermier qui venait de reprendre l’exploitation familiale, dans un petit village perdu dans les montagnes d’Hokkaido. Aussi mamie avait-elle dû déménager à des heures de route du centre de sa Sapporo natale pour s’installer avec lui, dans un logement non loin de la ferme appartenant au gouvernement. Dès les premiers temps, elle coula de beaux jours aux côtés de cet homme si doux. Mais bien vite, elle comprit qu’il lui serait très compliqué de joindre à la fois son rôle de fermière (car dieu sait que ce métier demande du temps et n’est pas avare de mains supplémentaires) et future mère de famille, avec son rêve. Et pas seulement d’un point de vue temporel. Se déplacer aisément jusqu’à Sapporo était compliqué, et leur situation financière ne le leur permettrait en tout cas pas souvent.
Alors, à défaut de se produire dans des salles combles ou d’enregistrer un disque, elle se contenta de jouer chaque soir au coin du feu, tandis que son époux se détendait après ses journées de labeur.
Et pendant des années, cela lui avait suffi.
Car l’Incontestable ne s’était pas trompé.
Du moins, pas jusqu’au décès de son aimé, qui lui avait laissé un trou béant dans le cœur. Depuis, elle n’avait cessé de regretter de ne pas s’être battue pour joindre à la fois son mariage et son rêve.
Aujourd’hui, elle avait le pressentiment que, même sans l’Incontestable, tu étais sur le point de commettre la même erreur qu’elle. Car si toi, tu rêvais dans le plus grand secret d’être une idole reconnue, capable de produire ses propres mélodies et ses propres paroles, tes parents, eux, avaient de toutes autres aspirations pour toi.
Papa et maman venant de familles modestes, ils s’étaient toujours jurés de faire carrière afin que leurs enfants ne manquent de rien. En cela, l’Incontestable avait encore fait un bon choix en mariant deux accros du travail ensemble. Leur relation était très différente de celle, si fusionnelle, de papy et mamie, mais il régnait toutefois une ambiance d’amour et de respect mutuel entre tes parents. Eux aussi, ils se comprenaient.
Et ils économisaient depuis ta naissance pour que tu fasses de bonnes études à l’université impériale de Hokkaidō… Pendant que toi, tu hésitais à te renseigner pour passer des auditions.
Une hésitation que mamie fit tomber comme un château de cartes.
♫
→ 15 Février 2108
« Eh, les gars ! » vous interpelle Satoru, encore et toujours penché sur son téléphone. « Vous avez entendu parler du Big Bang Kiss vous ? »
« Euh… C’était pas la manif’ qui a eu lieu hier à Tokyo ? » marmonne Keita, à moitié endormi sur son fauteuil.
« Si si, c’est ça ! Apparemment c’était un rassemblement de personnes mariées et de célibataires qui manifestaient contre l’Incontestable. Ils ont refusé de s’embrasser symboliquement, c’est pas dingue ça ?! »
« Ouais, mais t’as vu les débordements qu’il y a eu aussi …? C’est des terroristes, ces types ! De vrais malades… »
« Ils sont ridicules. » tranches-tu enfin, foncièrement blasé par le sujet.
Ces gens, tu ne les comprends pas. Ont-ils oublié que la machine a été mise en place pour une raison ? Souhaitent-ils retourner en arrière et que leurs enfants triment toute leur vie pour s’occuper de la surpopulation de personnes âgées ? Le Japon était à bout de souffle, il courrait à sa perte. L’Incontestable n’est pas une privation de liberté, il est l’espoir de retrouver une vie. Une vraie vie.
Du moins, plus les années passent et plus tu vois les choses ainsi.
Si vous repartiez 60 ans en arrière, sans l’Incontestable, tu finirais sûrement ta vie tout seul. Car le métier d’Idol est difficile. C’est un travail qui vous prend tout votre temps, toute votre énergie. Une vie sociale ? En dehors de l’agence, tu n’en as quasiment plus eu depuis que tu as obtenu ton certificat de fin d’études ! Même ta famille, tu ne les vois plus, ou sinon de façon très épisodique. Pas parce que tu n’en as plus envie, mais bien parce que tu n’en as plus le temps ! Encore plus depuis que tu as (enfin) fait tes débuts, il y a un an et demi.
Que ce soit pour toi, ou pour tes collègues, vos contacts avec l’extérieur se limitent à des coups de fil ou à des appels visio. Et encore, quand tu arrives à grappiller quelques précieuses minutes. Au moins mamie se porte bien, ta sœur grandit correctement et ta mère ne se tue pas au travail. C’est déjà ça ! Quant à ton père, aucune nouvelle. Depuis qu’il t’a mis son poing dans la figure et foutu dehors lorsque tu lui as annoncé vouloir devenir idol, il semble t’avoir rayé de sa vie.
Donc oui, toi, le mariage, tu vois ça d’un très bon œil. D’une part car les agences sont contraintes d’être plus laxistes avec leurs poulains mariés, s’ils ne veulent pas qu’ils finissent en prison par manque de temps passé avec leur moitié. Et d’autre part car tu aspires à une relation aussi belle que celle de tes grands-parents… En ce moment, on pourrait même dire que tu y penses tout le temps. Peut-être est-ce tes hormones qui travaillent ? Ou bien l’isolement qui commence à te peser sur le moral ? Toujours est-il que t’en rêves, de ton mariage.
« Les gars, on commence la répétition dans 10 minutes ! » vous avertit votre manager en passant sa tête par la porte de votre petite loge.
Soupir. Tu te lèves de ton fauteuil et t’étires, tel un chat. Ce soir, vous célébrez les 20 ans de votre agence. Tous leurs artistes seront présents pour l’occasion ! Sur le papier, ça fait rêver. Mais la réalité est beaucoup plus trouble...
Ton agence ne fait malheureusement pas partie du Panthéon des agences d'envergure. Son rayonnement se contente d'être régional. Aussi, il n'est pas rare que tu sois amené à te produire sur des scènes un peu surprenantes comme pour le festival de la bière de Sapporo et d’autres petites conventions. Ton plus gros contrat, c’était de tourner une publicité pour promouvoir le lait d’Hokkaidō au niveau national. Une aubaine plutôt rare pour un Chika Idol de ta trempe ! Néanmoins, tu te serais bien passé de te faire connaître avec un spot aussi… Dérangeant, disons.
Évidemment, ce n'était pas dans tes projets de débuter ici. Seulement, après avoir échoué à plusieurs reprises au peu de concours nationaux qui se déroulaient à Hokkaidō, tu t'es dit qu'il serait plus judicieux de commencer dans une agence de plus petite envergure. Commencer petit puis viser plus haut ! Tu aurais les mêmes entraînements et tu te créerais une communauté régionale loin d'être négligeable pour un futur début national ! Et là-dessus, on peut dire que tes espérances furent comblées.
Le hic... c'est que tu es payé une misère. On entend souvent parler des idoles pétées de tunes dans les médias, mais on oublie ceux qui, comme toi, galèrent à joindre les deux bouts. Le gros de tes revenus ne vient pas de tes contrats, mais bien de tes interactions avec les fans. Alors, ta dette grossit... Moins rapidement que lorsque tu étais stagiaire et que tu n’étais tout simplement pas rémunéré, certes, mais elle continue de grossir quand même. Chaque cours, chaque loyer, chaque live avancé par l’agence… Tout ça, tu devras le rembourser tôt ou tard. Ne te reste plus qu’à espérer que ce soit le plus tôt possible.
« Ren-kun ! »
Ta tête bifurque en direction d'une des maquilleuses de ton agence. Elle se jette à ton cou pour te saluer et tu lui rends son étreinte. Les membres de l’agence sont depuis devenus comme une seconde famille pour toi, alors il y a moins de barrières entre vous. Tout sourire, elle se recule et commence à jongler avec une petite bouteille d'eau aromatisée à la fraise. Lorsqu’elle te la tend, tu cilles.
« Tiens, cadeau ! Mais si on te demande, je ne t’ai rien donné ! »
Tu ourles un sourcil perplexe tandis qu’elle te pousse vers ton siège afin de s’occuper de ton visage. Intrigué, tu inspectes la bouteille en tous sens avant de remarquer que quelque chose est écrit, derrière l’étiquette. Discrètement, quand Ayase se penche sur ses produits, tu décolles l’étiquette pour y lire un petit mot.
« Sympa ton dernier spot publicitaire, Ren.
J’ai beaucoup aimé ton solo dans votre dernier single...
Si jamais tu as envie de faire connaissance, je te laisse mon adresse mail.
Affectueusement – Sana »
A la lecture de ce prénom, ton cœur s’agite. Sana. L’une des plus belles Chika Idol de ton agence. Des pommettes hautes, un visage de poupée, un sourire charmeur… Ça fait quelques mois maintenant que vous vous échangez de longs regards tous les deux. En dehors de brèves salutations, vous ne vous adressez pas la parole. Vous n’en avez pas le droit, votre contrat l’interdit sous peine de remontrances salées. Cependant, il semblerait que Sana soit bien décidée à briser cet interdit.
Finalement, tu auras peut-être droit à une histoire d’amour avant que l’Incontestable ne s’en mêle…
♪
→ 24 Décembre 2108
Sana est partie.
Ce fut rapide, brutal. Et silencieux.
Du jour au lendemain, elle a cessé de répondre à tes messages.
D’abord, il y eut l’inquiétude, car ce n’était pas dans ses habitudes. Ses collègues t’informèrent que son contrat était arrivé à échéance, et qu’elle avait pris le premier vol en partance pour Tokyo. Tout ça, tu le savais. Seulement, tu ne pensais pas que ça arriverait si tôt. Quand le sujet était lancé, Sana était si évasive…
Puis, il y eut la colère. A peine partie, des rumeurs se répandirent au sein de l’agence. On traitait Sana d’opportuniste, de croqueuse d’hommes. Elle serait même allée jusqu’à coucher avec son manager pour décrocher des contrats plus juteux ! Tous ces « on dit » te révulsaient car, toi, tu savais les difficultés par lesquelles elle était passée. Combien de fois s’était-elle effondrée en larmes dans tes bras ? Sana avait beau faire la forte en public, dans le privé, elle était aussi fragile que du cristal… Ou du moins, c’est ce que tu croyais.
Tu étais amoureux, Ryûma.
Tu l’aimais d’un amour pur et sincère.
D’un amour aveugle, peut-être ?
La belle avait su se faire une place de choix dans ton cœur. Tout au long de ces mois passés ensemble, elle avait su se rendre indispensable pour toi. En particulier lors des pires moments. Si tu avais appris à gérer l’isolement, la fatigue et le manque de moyens financiers dus à ta profession, tu n’étais clairement pas prêt à perdre ce que tu avais de plus cher : tes créations.
Ton ordinateur rendit l’âme en premier, en Juillet, emportant avec lui des heures de maquettes de projets musicaux. L’informaticien était formel : impossible de récupérer les fichiers, le disque dur était bon à jeter ! Sacré coup dur pour ton cœur et ton porte-monnaie...
En Septembre, nouveau coup du sort. Cette fois, c’est ton carnet qui disparut. Ce si précieux carnet, auquel mamie avait donné son aval, t’insufflant le courage de chercher à te faire connaître. Il était quasiment rempli quand tu l’as perdu… Face à ton désespoir, Sana t’avait aidé à le chercher activement. Des jours durant, vous aviez refait ton parcours de ces dernières semaines… En vain.
En quelques semaines de temps, tu avais perdu des années de travail. Anéanti, tu peinais à refaire surface.
Le départ de Sana n’en suscitait que plus d’incompréhension pour toi. Pas seulement au regard de ces presque 10 mois passés ensemble, ou de ce soutien sans faille qu’elle t’avait apporté tout ce temps, mais bien car vous aviez prévu de passer Noël ensemble. Votre premier Noël, le jour des amoureux. Tu avais même déjà acheté son cadeau …!
Au final, tu es bien obligé de l’admettre : Sana n’a pas eu la décence de rompre avec toi.
♫
→ 12 Octobre 2109
Terrible nuit. La terre a tremblé violemment. Elle grondait, exprimait un profond mécontentement. Assurément, même les plus profonds dormeurs n’ont pu passer à côté. Même si vous manquiez cruellement de sommeil, ton groupe et toi en avez été tirés en sursaut. Si, en bons japonais, vous avez plus ou moins grandis bercés par les conseils de sécurité en cas de séisme, il n’empêche que celui-ci vous a fait peur. Vraiment peur. Keita, ton ami et camarade de chambre, était littéralement terrifié. D’un commun accord, vous avez tous décidé de vous réunir dans la pièce principale de votre appartement et de repousser la solide table à manger contre le mur porteur. Puis vous vous êtes collés les uns aux autres au-dessous, sobrement armés de vos couvertures et de vos oreillers.
C’est dans ce genre de circonstances que tu es content de faire partie d’un groupe aussi soudé. Ils sont tes frères, tes soutiens indéfectibles depuis bientôt 2 ans. Avec eux, tu as tout partagé. Tes rêves. Tes joies. Tes peurs. Et même tes larmes, après le départ de Sana.
Et ce nuit-là, ils étaient encore là. Tout comme tu étais là pour eux.
Finalement, vous n’avez dormi que d’un œil. Satoru s’est endormi sur tes genoux, Keita contre ton épaule, tandis que Mamoru, Rei et toi scrutaient les informations. Au petit matin, il fut compliqué de trouver le courage d’aller bosser. Pas seulement à cause de cette nuit atroce, mais aussi à cause du temps de chien qu’il faisait dehors. La déception ne fut que plus grande encore quand, arrivés sur votre lieu de travail, vous vous êtes fait rabrouer. A cause des intempéries, le bâtiment était privé d’électricité et l’électricien ne pouvait se déplacer que tard dans la soirée. Un congé exceptionnel fut déclaré et il fut bien accueilli. Ça vous laisserait le temps de refaire le plein d’énergie d’ici le lendemain. Alors vous êtes rentrés, vous vous êtes assoupis. Certains dans le confort de leur chambre. D’autres, comme Keita et toi, avez préféré squatter le canapé. Du moins, ça, c’était avant que ton téléphone ne te tire de ta sieste, en début d’après-midi.
La vibration sur la table te tire de te ta phase d’endormissement. Pourtant, en voyant le nom de ton interlocuteur sur l’écran, tu te figes, te demandant si tu n’es pas en train de rêver. Sous le choc, il te faut bien deux secondes pour oser répondre :
« … Allô ? »
« Ryûma !! Dieu soit loué ! Tu n’as rien, fils ?! »
Pas de doute, c’est bien la voix de ton père, pétrie d’inquiétude. Même après toutes ces années, elle n’a pas changé. Dire qu’il n’a jamais répondu à tes messages durant toutes ces années, que ce soit pour son anniversaire, pour Noël, pour Nouvel An… Il t’avait rayé de sa vie, et tu commençais même à croire qu’il était trop buté pour te recontacter un jour. Perdu, tu ne sais que dire.
« Ryûma ? Tu es là ?! »
« O-Oui ! Désolé, je… Je m’attendais pas à ce que tu m’appelles, c’est tout. »
Soupir à la Kitami.
« Moi non plus… Mais vu les circonstances... »
« … Quoi ? Quelles circonstances ? »
Instinctivement, ton cœur s’emballe. Pensée subite pour mamie. A-t-elle eu un souci de santé ? Y a-il un problème avec ta mère ou ta sœur ? Assurément, il doit se passer quelque chose de grave pour que ton père surpasse son ego dantesque et te contacte !
« … Tu n’as pas vu les infos ? » demande-t-il, le ton grave.
« … Non ? »
« … Allume la télévision alors. »
Palpitation. Inquiétude ténue au fond de ta poitrine.
Tu t’exécutes sans demander plus de précision. Keita grogne, lorsque tu te redresses. Tu te jettes sur la télécommande, allume la chaîne des infos.
Et tu la lâches, cette putain de télécommande.
« Non… C’est pas possible. »
Vision d’horreur.
Tokyo, la belle, est sous les flots.
Sous tes yeux défilent les événements de ces dernières heures. Les présentateurs eux-mêmes semblent toujours abasourdis par ce qu’ils décrivent. Tes poils se dressent sur ta nuque quand tu vois, en différé, la vague se former au loin. Elle s’approche, menaçante. Plus près, toujours plus près… Avant de déferler sans retenue sur votre capitale. La puissance de l’impact est sans commune mesure. Tout ceci a un goût d’irréel. Ce genre de catastrophes, on n’en voit que dans les films. Ou ailleurs. Loin d’ici. Mais pas cette fois.
Mutique, tu observes, ingurgites malgré toi toutes ces informations visuelles insoutenables. Des pans de bâtiments sont emportés, les véhicules semblent si légers qu’on les confondrait avec des jouets pour le bain… Et parmi tous ces objets si lourds et imposants que la marée emporte… Il y a des gens. Des tas et des tas de gens. Leurs visages sont floutés, mais tu les vois se débattre dans l’eau si sombre de la mer. Ils veulent vivre, survivre coûte que coûte. Certains arrivent à s’accrocher ici ou là, à remonter ou à se faire emporter plus loin pour recommencer ce manège. D’autres, au contraire, sont comme prisonniers du tambour d’une machine à laver géante...
Un vertige te prend, tes jambes flageolent. Seule la respiration rauque de ton père, à l’autre bout du combiné t’indique qu’il n’a pas raccroché. Il est là, compatissant silencieusement à ta douleur. A votre douleur.
« Ryû… C’est pas… C’est pas vrai, hein ? » balbutie Keita, aussi interdit que toi.
Il t’est impossible de lui répondre. Les mots sont coincés dans ta gorge. Les seuls sons parvenant à s’en extirper, ce sont des sanglots douloureux. Plus les images arrivent à ton cerveau, plus tes joues ruissellent, les larmes y creusant des sillons de détresse. Tu as mal. Si mal pour tous ces gens. Démuni sur l’instant, tu te jures de faire tout ce qu’il sera possible, ces prochains jours, pour soutenir les familles des victimes. Comme certainement tous les idoles de ce pays…
Papa t’a appelé parce qu’il te pensait à Tokyo.
Papa était inquiet pour toi.
Puis, une fois le choc passé, papa t’a rassuré : dans la famille, tout le monde se porte bien.
Mais ce qu’il y a de triste dans votre histoire, c’est qu’il aura fallu qu’il te croie mort, pour que ton père te recontacte…
♪
De nos jours
« La voie est bientôt libre ! » t’indique le SMS que Fûto vient de t’envoyer.
Pas trop tôt ! Excédé qu’il t’ait (encore) fait patienter à l’extérieur le temps de tirer son coup, tu ramasses ton sac de courses et fonces en direction de l’appartement. Deux heures à glander dehors comme un con parce que monsieur n’a aucune considération pour toi, quoi ! Cette fois, c’en est trop ! Tu comptes bien lui dire ta façon de penser ! Ou du moins, c’était le plan. Seulement, une fois arrivé à votre étage, tu te figes dans l’ascenseur. La fille n’est pas encore partie. Ton ami est encore en plein bouche-à-bouche avec elle. Lorsque leurs lèvres se désolidarisent (enfin), il lui fait son petit numéro d’Host expérimenté.
« Ça m’a fait super plaisir de te voir en dehors du boulot, Miku-chan… Tu vas me manquer… » Il feint un geignement plaintif qui te fait lever les yeux au ciel. « On se revoit quand ? Tu es libre ce soir ? Il y a une animation spéciale ce soir au club ! C’est l’anniversaire de l’un de mes collègues, alors on va faire une grande fête pour l’occasion ! Tu viendras, hein ? Dis oui, s’il te plait ! »
Il lui attrape délicatement les mains, jouant à merveille son rôle de (faux) amoureux transi. En langage Fûto, ça signifie : « c’est un soir où je vais pouvoir te soutirer encore plus de blé que d’habitude, donc si tu ne viens pas, je ne te recontacterai pas ! » Typiquement le genre de comportement qui te rend dingue. Mais c’est son business. Aussi, même si tu en désapprouves les méthodes, tu refuses d’intervenir.
« Eh bien… Je devais voir des amies ce soir mais… Si c’est son anniversaire… »
« Ouiii ! Tu vas voir, on va bien s’amuser ! On se retrouve à 21h alors ? » Il lui embrasse tendrement la joue. « J’ai hâte d’y être. »
« M-Moi aussi ! »
Sentant que son petit numéro touche à sa fin, tu te permets de te racler la gorge et d’avancer dans le couloir. Te remarquant, la demoiselle prend la fuite sans demander son reste. Tu la reconnais, c’est une des habituées de votre club. Elle vient vous voir toutes les semaines depuis deux mois déjà. C’est même toi qui l’avais accostée dans la rue la première fois. Elle avait tout de la cliente idéale pour vous : sac de luxe, vêtements de marques et l’air un peu déprimé. Sûrement une fille à papa un peu paumée dans la vie. Le genre de jeune femme qui a ne résiste pas à l’idée boire un verre en charmante compagnie ; même si c’est pour rémunérer ladite compagnie.
Dire qu’il y a près de deux ans, tu t’étais offusqué de te voir offrir l’opportunité de devenir Host ! Elle te parait si loin, maintenant, cette époque…
A peine ton contrat avec ton agence avait-il expiré que tu claquais une partie de tes maigres économies pour débarquer à Tokyo. Ton plan restait le même qu’au premier jour : te faire connaître dans une agence d’idoles décente de la capitale. Seulement, clause de confidentialité oblige, tu ne pourras passer de nouvelles auditions qu’à partir du 13 Octobre 2113, sous peine d’alourdir considérablement ta dette auprès de ton ancienne agence. Tu aurais dû mieux lire les clauses du contrat avant de le signer. Mais tu étais jeune, et fougueux. Et surtout inconscient de ce que toutes ces petites lignes pouvaient engendrer dans ton quotidien !
Autant dire que, vu l’état de ladite dette à ce jour, tu te passerais bien d’en rajouter une couche. Aussi tu avais pris la décision de ne repasser des auditions qu’une fois cette fameuse date dépassée. D’ici-là, il ne te restait plus qu’une chose à faire : rembourser ta dette le plus tôt possible ! Raison pour laquelle, après avoir commencé à squatter un Manga-kissa pour avoir un point de chute, tu as cherché un job. Ou plutôt DES jobs. Ne connaissant personne à Tokyo, tu n’as eu aucun mal à sacrifier tout ton temps pour travailler du mieux que tu pouvais les premiers temps. Mais bien vite, l’épuisement s’est fait sentir et même en cumulant plusieurs petits-boulots, ta dette ne réduisait pas assez vite...
Alors, tu as fini par tenter ta chance dans un Host club, en suivant le gars qui t’avait proposé le job. Et ce gars, c’était Fûto. Fûto, à qui tu lances présentement un regard lourd de jugements :
« … Tu as conscience qu’il y a des Love Hotel pour ça, n’est-ce-pas ? »
« T’es fou ?! Ça coûte cher, ces trucs-là ! » Tu ourles un sourcil dubitatif à sa réponse.
« Viens pas me dire que tu peux pas te payer ce luxe avec ce que tu gagnes... »
Il faut savoir que ton aîné oscille entre être la 4e et la 2e place au classement de votre club depuis plusieurs mois déjà. Aussi, connaissant ton propre salaire en n’étant classé environ que 7e sur 13 Hosts qui travaillent dans ce club, tu es bien placé pour avoir une petite idée du salaire que monsieur récolte chaque mois. Et ça, c’est sans compter ses « extras ».
« Certes, mais je préfère utiliser mon argent autrement ! » minaude-t-il, ce qui te fait tiquer davantage. Il te contourne et pose ses mains sur tes épaules avant de te pousser à l’intérieur de l’appartement. « Et puis de toute manière, c’est mon appart’, je te rappelle ! »
Comment l’oublier ? Il ne cesse de te le répéter à la moindre occasion ! La vérité, c’est que tu as fini en colocation avec lui un peu malgré toi. Un jour, il t’a croisé au Manga-kissa et, réalisant que tu y vivais quasiment depuis que tu étais arrivé à Tokyo, il t’a
Tu soupires, te déchausses dans l’entrée tandis qu’il s’empare de ton sac de courses.
« Thank you, sweatheart ! » Tu grognes, lui se marre. « Au fait, j’ai invité notre couple préféré à dîner ce soir ! Minako a promis de nous ramener des mochis et des gyozas maison ! »
« Oh non… » te plains-tu, fatigué d’avance de devoir subir les ondes d’amoureux transis ce soir.
« Oh allez, gros ronchon ! Je sais que Kaname te manque ! »
Laissant un blanc passer, tu soupires et te laisses tomber sur le canapé. Ce que tu peux détester quand Fûto prend les décisions à ta place ! Cela dit, il n’a pas tout à fait tort. C’est vrai que sans Kaname, il y a comme un vide dans cet appart’… Si l’appartement appartient bien à Fûto, il sous-louait déjà sa deuxième chambre à un autre Host de votre club avant ton arrivée. Ou du moins, il l’était. Car depuis que l’Incontestable l’a marié à Minako, l’année dernière, les choses ont bien changé. Outre lui piquer sa chambre maintenant qu’il n’en aurait plus l’utilité, tu es devenu (malgré toi) son soutien moral. A lui et à sa jeune promise.
A peine le mariage était entamé que les deux tourtereaux ont paniqué en trouvant à leur réveil un gros « SYSTEM ERROR » rouge sur leur moniteur. Dès la première semaine du mariage, ils passaient donc plus de temps chez vous que chez eux, à se poser mille questions sur s’ils devaient tout de même suivre les règles imposées aux mariés ou s’ils devaient considérer que leur mariage avait été annulé.
Comme si, vous, deux célibataires endurcis, vous aviez la réponse !
Fûto leur avait conseillé de faire comme s’ils n’avaient pas été mariés. Toi, comme si de rien n’était. Au final, ils ont été bien avisés de suivre tes conseils, quand on sait que c’était une enquête sociale du gouvernement… Il n’empêche que tu aurais préféré que les grosses têtes de votre nation s’abstiennent de créer un tel stress dans la populace. Il est évident que le projet fonctionne et que les Japonais ne sont pas prêts à se passer de l’Incontestable ! Sans quoi, le mouvement des terroristes Incontrôlables n’aurait jamais eu lieu ! M’enfin, la politique et toi…
Toujours ronchon, tu te calmes cependant un peu quand Fûto t’amène un verre de thé glacé sur la table basse avant de se poser à tes côtés avec une bonne bière. Il te connait bien. Si, il y a quelques années, tu l’aurais volontiers accompagné, depuis que ton job consiste (basiquement) à boire autant que les clients pour recevoir davantage de commissions sur leurs boissons, il t’est devenu impossible de boire en dehors du travail…
« N’empêche, tu devrais avoir honte de me laisser à la porte comme ça ! Je suis sûr que jamais t’aurais traité Kaname comme ça ! On dirait que tu as oublié que je t’ai sauvé la vie, quand même ! »
« Oh oui, mon chouchou. C’est vrai, ça ! » ironise-t-il en t’emprisonnant dans ses bras.
Bon, ok. Tu exagères peut-être un peu pour le côté « sauvé la vie ». Ou peut-être pas, va savoir. Il n’empêche qu’il t’a fait peur sur ce coup, ce con ! Monsieur l’Host inarrêtable s’est fait clouer au lit par une fièvre tout droit sortie des enfers au début de l’été dernier. Et pas du genre gentille grippe qui s’installe pépouze une semaine pour repartir comme elle est venue. Non, non. La grippe mutante avec crise d’angoisse, saignements de nez et tout le baratin ! En plus du boulot, tu t’es retrouvé à jouer les infirmiers durant des semaines. La dernière semaine, ton ami était dans un tel état qu’il a même dû se faire hospitaliser. Ne te restait plus qu’à prier pour lui… Et pour mamie.
Car oui, comme beaucoup de personnes à risques dans ces cas-là, ta petite mamie n’est pas passée entre les mailles du filet. Elle aussi, elle a attrapé le virus. A cette période, tu l’appelais tous les jours à l’hôpital, espérant voir son état s’améliorer. Mais chaque jour, c’était pire. Chaque jour, tu t’attendais à recevoir l’appel critique. Et finalement, tu l’as reçu, cet appel que tu redoutais tant. Le 30 Juin 2111, mamie a fait une crise cardiaque… Avant d’être réanimée par ses soignants, et de se rétablir très doucement après ça. Toi qui croyais qu’elle allait enfin rejoindre son Ren dans les nuages, tu étais soulagé. Ta mamie, c’est une guerrière ! Il n’empêche que cette épidémie vous aura tous impactés, de près ou de loin…
Puis, en fin d’année, Fûto est vraiment mort. Oui, oui. Celui-là même qui te serre aussi fort que si tu étais un jouet qui couine. Un jour, que vous travailliez chacun de votre côté – en buvant plus que de raison pour que les clients achètent de nouvelles bouteilles –, tu as reçu une alerte de l’ATAI, t’avertissant que ton pote était mort. Et pour un mort, il avait une bonne descente ! Tu lui as montré, vous avez vérifié son pouls, et vous êtes partis dans un fou-rire mémorable. Ce qui fut moins drôle, c’est quand l’ATAI t’a renvoyé le même message pour ta mamie. Paniqué, tu as directement contacté ta mère… Et au bout du fil, tu as pu entendre la mamie supposément morte crier au scandale en arrière-plan, jurant au gouvernement que, tu cites « il n’est pas né le petit freluquet qui irait l’enterrer. ».
En somme, une année riche en émotions ! Tout ça pour des bugs de puces… Comme quoi, vous n’avez pas encore résolu le problème de l’obsolescence programmée.
« Rah, lâche-moi ! T'es collant ce soir ! C’est tes hormones ou quoi ? » grondes-tu en le repoussant.
« Oh oui. Et qui sait ? Peut-être que l’Incontestable nous mariera un jour ! » Il t’adresse un clin d’œil, tu grimaces d’effroi.
« Pitié non. Qu’on me marie à n’importe qui mais pas à toi ! »
« Eh ! » Il te tape. « C’est pas très gentil, ça. »
Pas très gentil d’autant que, si on enlève le côté dragueur invétéré de Fûto, il est plutôt cool comme type. Mais si, il y a quelques années, tu rêvais presque d’être marié par manque de relations sociales et de temps pour souffler, aujourd’hui, tu espères surtout que ça arrivera le plus tard possible ! D’une part car, après avoir eu l’horrible exemple de Kaname qui s’est vu contraint de quitter son travail à cause des crises de jalousie de sa chère et tendre, tu ne souhaites pas devoir en arriver là. Car Dieu sait que tu serais bien dans la merde pour rembourser ta dette s’il t’arrivait ce genre de choses... Et d’autre part, tu as une carrière à construire ! Car même si les voix de l’Incontestable sont, par définition, incontestables, le public, lui, préfère toujours encourager un idole célibataire qu’une personne mariée. Après tout, vous « appartenez au peuple ». Et le peuple aime s’imaginer au bras de son idole préférée…
Tu te saisis de la télécommande et zappe sur la télé pour te changer les idées... Mais tu te figes lorsqu’un visage familier t’agresse la rétine, en tombant sur une chaîne de variétés. Tu siffles un « Connasse… » lorsque son nouveau single débute, te pressant de changer de chaîne. Sauf que Fûto n’est pas de cet avis.
« Eh ! Attends, j’veux l’écouter, moi, son clip ! »
A d’autres, c’est surtout sa plastique que tu veux admirer, ouais ! Et vous revoilà sur la chaîne en question… A regarder ton ex se déhancher sur une chaîne nationale.
« N’empêche… J’arrive toujours pas à croire que tu sois sorti avec une star, mec. Franchement, chapeau. »
Une star, oui. C’est comme ça que les Japonais la voient désormais.
Mais pour toi, Sana est une traîtresse de la pire espèce.
Pas parce qu’elle n’a pas eu le cran de rompre, non. Là-dessus, tu croyais avoir à peu près tourné la page. Non, ton véritable problème, c’est surtout que tu as réalisé, des années après, qu’elle t’avait volé ton travail. Ton carnet. Tes fichiers audios… En fait, c’était elle qui s’en était emparé. Tu aurais dû t’en douter, vu comme elle aimait bidouiller les ordis. Mais tu étais amoureux. Et donc bête.
En grand naïf, tu ne t’étais douté de rien. Pourtant, lorsque son premier tube est sorti, l’année dernière, tu as bien manqué de t’étouffer avec tes nouilles ! Les arrangements musicaux avaient quelques peu évolué par rapport à ta propre version, mais tout, de la rythmique, aux paroles, correspondait. Elle t’avait spolié ton art... Mais si tu l’ouvrais maintenant, qui te croirait ? Maintenant que Madame se hisse dans les classements nationaux qui écouterait le pauvre petit Ryûma volé par la belle et sulfureuse Sana ? Personne. Pire, c’est ta propre réputation qui serait entachée. Et tes chances de débuter à Tokyo seraient proches de zéro, avec un tel background.
Il te fut très difficile d’admettre qu’elle s’était servie de toi, tout comme elle s’était peut-être servie d’autres gars aussi aveugles que toi quand vous étiez à Sapporo. Aujourd’hui, tu ne serais même pas étonné que ces rumeurs sur son infidélité soient vraies.
Ne te restait plus que tes yeux pour pleurer…
Et ta colère comme moteur pour avancer.
Un jour, toi aussi, tu seras sur ce plateau.
Un jour, tu lui feras face. Mieux encore, tu la surpasseras. Tu l’humilieras. Tu l’écraseras.
Du moins, tu l’espères… Car maintenant, rien n’est moins sûr. Tu sais bien qu’avoir 24, 25 ans pour faire ses débuts au niveau national, c’est un sacré handicap. Pas impossible, certes, mais handicapant tout de même.
Et même si tu ne lâches pas l’affaire, même si tu crois en tes capacités... Il y a toujours cette petite voix en toi, qui te dit que, peut-être, « il est déjà trop tard ».
Caractère
Il y a Ren et il y a Ryûma.
Il y a l’Host et il y a l’homme.
La nuance est ici d’importance. Car si vous finissez par tomber en amour pour le rôle qu’il joue religieusement chaque soir, vous risquez d’être déçus. Ren, c’est son gagne-pain. C’est ce qui lui permet de ne pas avoir à trimer plus de dix années pour rembourser la dette colossale qu’il doit à son ancienne agence d’idoles.
Une fois la porte de l’établissement passée, vous découvrirez un homme sûr de lui. Non content d'être votre hôte (qui prêtera discrètement attention à ce que vous consommiez un petit peu plus que vous ne l'escomptiez), Ryûma s'improvisera volontiers psychologue d'un soir, ami à louer ou encore idol particulier ; et dieu sait qu'avec ses années d'entraînement, monsieur sait faire le show ! Il vous draguera sûrement aussi, s’il sent que vous pourriez avoir besoin de ce genre de flatteries.
Le but de Ren est double : vous faire passer une agréable soirée, de sorte à vous faire revenir, et faire augmenter le nombre de zéros sur votre addition ! Simple. Basique. Mais pour ce faire, il doit vous faire parler. Et, par la même, savoir écouter ! C’est d’ailleurs l’une des rares choses qu’il aime vraiment dans son job : l’échange social. Il y est rompu à force. Lorsqu’il était Chika Idol, 98% de ses revenus dépendaient des prestations que ses fans lui payaient. Aussi, même s’il gagne désormais un salaire minimum, il touche toujours des pourcentages importants selon les services achetés par ses clients. Donc pour lui, en dehors du lien qui peut se tisser plus facilement avec l’autre actuellement, rien n’a véritablement changé.
A ce sujet, Ryûma se répète souvent le même mantra quand il travaille : « Pas d’attache. ». Car même si vous restez en contact, même si vous vous revoyiez en dehors de l’établissement par moments et même si vous vous entendez bien… Ryûma met un point d’honneur à ne pas (trop) s’impliquer émotionnellement. Et non, il ne deviendra pas non plus votre amant. Certains se sont risqués à lui faire des avances contre rémunération, mais aucun d’entre eux n’a eu gain de cause. Question de principe : il est totalement contre la promotion canapé ! Ses collègues se gaussent de lui, lui soufflant qu’il serait sûrement plus populaire en acceptant. Mais Ryûma refuse de s’abaisser à ce genre de choses pour payer sa dette. Il ne pourrait plus se regarder dans un miroir s’il en arrivait à de telles extrémités.
Qu’en est-il de l’homme alors ? Qui est-il une fois son costume au placard ?
Dans la vraie vie, Ryûma est bien moins souriant. Pour ne pas dire qu’il tire bigrement la gueule. Les sourires, ils sont soit amers, soit réservés à l’objectif, lorsqu’il doit faire des photos pour alimenter son instagram, mais ça s’arrête là. Depuis quelques temps maintenant, Ryûma est devenu un garçon aigri. Ronchon à l’extrême. Il râle et se plaint beaucoup dans le privé, pour un peu qu’on arrive à lui décrocher quelques mots. Il n’est pas méchant, seulement profondément dépité. Et blasé. Et sûrement beaucoup d’autres choses qui finissent en « é ». Depuis sa déception amoureuse, et la trahison en a découlé, il peine à faire confiance aux autres. La vérité, c’est qu’il a peur d’être blessé à nouveau. La plaie laissée par Sana est encore trop fraiche pour qu’il arrive à passer à autre chose. Alors il ressasse en boucle la même piste, comme un disque rayé.
Il n’y a pas si longtemps, pourtant, Ryûma était un doux rêveur. Pianiste dans l’âme, dont la plume le démange depuis des années ; c’est un artiste dont le seul souhait est de partager son art avec le monde. Il désirait prouver à son père qu’il avait tort de douter de lui, qu’il pouvait réussir sa vie même sans faire de longues études. C’était un gars sympa, avec lequel on pouvait échanger sur n’importe quel sujet et rire de bon cœur. Mais surtout, il aimait la vie. Il croquait chaque seconde de temps libre qu’il pouvait avoir, s’émerveillant d’un rien. Car Ryûma n’est pas un garçon difficile. Sa journée peut être éclairée par un gentil chat croisé au détour d’une ruelle, par ces fleurs sauvages, découvertes au parc, ou bien encore par ce café réconfortant qu’il a pris au bar du quartier.
Seuls quelques éléments sont capables de lui faire baisser sa garde. On les compte sur les doigts d’une main : la musique (évidemment), puis l’alcool (par la force des choses), la gastronomie japonaise ensuite (en particulier celle de chez lui), et enfin la nature et les animaux.
Pour ces deux derniers, il faut connaître ses racines pour en avoir conscience. Car il en est fier, de ses racines. En bon petit-fils de fermiers, Ryûma éprouve ce besoin de se retrouver au contact de la nature pour se détendre. Pour « déconnecter » de la vie urbaine et de sa cacophonie assourdissante. Qu’il y ait présence d’animaux ou pas, sauvages ou non… Peu importe, tant qu’il respire. Il n’est pas rare d’ailleurs de voir Ryûma partir en expédition lors de son jour de congé : il est toujours partant pour une promenade dans les bois et forêts auxquelles il peut avoir accès. Ici, il se ressource. Ici, il est en paix.
Et ce garçon, au fond, il est encore là. Il est juste caché, intimidé par toute cette colère, cette haine qui le ronge. Pour le découvrir, il faudra de la patience, du temps, et surtout une bonne dose de douceur. Il ne l’avouera jamais, mais Ryûma a un vide en lui. Un manque de tendresse considérable. La faute à ses parents, trop absents. A son ancien métier, qui l’isolait drastiquement. Le truc, c’est qu’il n’attend que ça. Qu’un geste doux et sincère de la part de l’autre, pour s’apaiser. Il serait ainsi capable d’offrir toute sa tendresse en retour. Car, contrairement aux apparences, il n’est pas avare de caresses ou d’étreintes. Bien au contraire.
Mais là encore, on en revient au nœud du problème : la confiance.
Le fait est que quelqu’un a réduit son cœur en puzzle et, depuis, personne n'a jamais eu le courage d'essayer d’en rassembler les pièces.
Il y a l’Host et il y a l’homme.
La nuance est ici d’importance. Car si vous finissez par tomber en amour pour le rôle qu’il joue religieusement chaque soir, vous risquez d’être déçus. Ren, c’est son gagne-pain. C’est ce qui lui permet de ne pas avoir à trimer plus de dix années pour rembourser la dette colossale qu’il doit à son ancienne agence d’idoles.
Une fois la porte de l’établissement passée, vous découvrirez un homme sûr de lui. Non content d'être votre hôte (qui prêtera discrètement attention à ce que vous consommiez un petit peu plus que vous ne l'escomptiez), Ryûma s'improvisera volontiers psychologue d'un soir, ami à louer ou encore idol particulier ; et dieu sait qu'avec ses années d'entraînement, monsieur sait faire le show ! Il vous draguera sûrement aussi, s’il sent que vous pourriez avoir besoin de ce genre de flatteries.
Le but de Ren est double : vous faire passer une agréable soirée, de sorte à vous faire revenir, et faire augmenter le nombre de zéros sur votre addition ! Simple. Basique. Mais pour ce faire, il doit vous faire parler. Et, par la même, savoir écouter ! C’est d’ailleurs l’une des rares choses qu’il aime vraiment dans son job : l’échange social. Il y est rompu à force. Lorsqu’il était Chika Idol, 98% de ses revenus dépendaient des prestations que ses fans lui payaient. Aussi, même s’il gagne désormais un salaire minimum, il touche toujours des pourcentages importants selon les services achetés par ses clients. Donc pour lui, en dehors du lien qui peut se tisser plus facilement avec l’autre actuellement, rien n’a véritablement changé.
A ce sujet, Ryûma se répète souvent le même mantra quand il travaille : « Pas d’attache. ». Car même si vous restez en contact, même si vous vous revoyiez en dehors de l’établissement par moments et même si vous vous entendez bien… Ryûma met un point d’honneur à ne pas (trop) s’impliquer émotionnellement. Et non, il ne deviendra pas non plus votre amant. Certains se sont risqués à lui faire des avances contre rémunération, mais aucun d’entre eux n’a eu gain de cause. Question de principe : il est totalement contre la promotion canapé ! Ses collègues se gaussent de lui, lui soufflant qu’il serait sûrement plus populaire en acceptant. Mais Ryûma refuse de s’abaisser à ce genre de choses pour payer sa dette. Il ne pourrait plus se regarder dans un miroir s’il en arrivait à de telles extrémités.
Qu’en est-il de l’homme alors ? Qui est-il une fois son costume au placard ?
Dans la vraie vie, Ryûma est bien moins souriant. Pour ne pas dire qu’il tire bigrement la gueule. Les sourires, ils sont soit amers, soit réservés à l’objectif, lorsqu’il doit faire des photos pour alimenter son instagram, mais ça s’arrête là. Depuis quelques temps maintenant, Ryûma est devenu un garçon aigri. Ronchon à l’extrême. Il râle et se plaint beaucoup dans le privé, pour un peu qu’on arrive à lui décrocher quelques mots. Il n’est pas méchant, seulement profondément dépité. Et blasé. Et sûrement beaucoup d’autres choses qui finissent en « é ». Depuis sa déception amoureuse, et la trahison en a découlé, il peine à faire confiance aux autres. La vérité, c’est qu’il a peur d’être blessé à nouveau. La plaie laissée par Sana est encore trop fraiche pour qu’il arrive à passer à autre chose. Alors il ressasse en boucle la même piste, comme un disque rayé.
Il n’y a pas si longtemps, pourtant, Ryûma était un doux rêveur. Pianiste dans l’âme, dont la plume le démange depuis des années ; c’est un artiste dont le seul souhait est de partager son art avec le monde. Il désirait prouver à son père qu’il avait tort de douter de lui, qu’il pouvait réussir sa vie même sans faire de longues études. C’était un gars sympa, avec lequel on pouvait échanger sur n’importe quel sujet et rire de bon cœur. Mais surtout, il aimait la vie. Il croquait chaque seconde de temps libre qu’il pouvait avoir, s’émerveillant d’un rien. Car Ryûma n’est pas un garçon difficile. Sa journée peut être éclairée par un gentil chat croisé au détour d’une ruelle, par ces fleurs sauvages, découvertes au parc, ou bien encore par ce café réconfortant qu’il a pris au bar du quartier.
Seuls quelques éléments sont capables de lui faire baisser sa garde. On les compte sur les doigts d’une main : la musique (évidemment), puis l’alcool (par la force des choses), la gastronomie japonaise ensuite (en particulier celle de chez lui), et enfin la nature et les animaux.
Pour ces deux derniers, il faut connaître ses racines pour en avoir conscience. Car il en est fier, de ses racines. En bon petit-fils de fermiers, Ryûma éprouve ce besoin de se retrouver au contact de la nature pour se détendre. Pour « déconnecter » de la vie urbaine et de sa cacophonie assourdissante. Qu’il y ait présence d’animaux ou pas, sauvages ou non… Peu importe, tant qu’il respire. Il n’est pas rare d’ailleurs de voir Ryûma partir en expédition lors de son jour de congé : il est toujours partant pour une promenade dans les bois et forêts auxquelles il peut avoir accès. Ici, il se ressource. Ici, il est en paix.
Et ce garçon, au fond, il est encore là. Il est juste caché, intimidé par toute cette colère, cette haine qui le ronge. Pour le découvrir, il faudra de la patience, du temps, et surtout une bonne dose de douceur. Il ne l’avouera jamais, mais Ryûma a un vide en lui. Un manque de tendresse considérable. La faute à ses parents, trop absents. A son ancien métier, qui l’isolait drastiquement. Le truc, c’est qu’il n’attend que ça. Qu’un geste doux et sincère de la part de l’autre, pour s’apaiser. Il serait ainsi capable d’offrir toute sa tendresse en retour. Car, contrairement aux apparences, il n’est pas avare de caresses ou d’étreintes. Bien au contraire.
Mais là encore, on en revient au nœud du problème : la confiance.
Le fait est que quelqu’un a réduit son cœur en puzzle et, depuis, personne n'a jamais eu le courage d'essayer d’en rassembler les pièces.
Physique
Il se fond dans le paysage de la nuit. Silhouette élancée à la démarche chaloupée, il fait partie de ceux qui vous observent, vous scrutent, vous jaugent dans ces rues mal éclairées par les néons et les réverbères. Kabukichō, c'est son quartier. Son terrain de chasse. Ici, la rivalité fait rage. Peut-on dire que Ryûma sorte particulièrement du lot ? A vous de le dire. Néanmoins, vous vous doutez bien que s'il n'avait pas la tête de l'emploi, il ne serait déjà plus là.
Lorsqu’il vous abordera, vous ferez la rencontre d’un joli garçon. Dame nature l’a doté d’un visage harmonieux, d’une mâchoire anguleuse et d’un menton saillant. Sa chevelure brune, mi-longue, est des plus classiques, bien que les côtés ne soient coupés en dégradé jusqu'à sa nuque. Sous ses sourcils fournis, des yeux sombres en amande, teintés de mélancolie. Parfois, il se paye la folie de les souligner au liner aussi. Son teint est mat, parfait. Sa peau ne souffre d'aucune imperfection visible à l'œil nu, si ce n'est cette cicatrice somme toute flagrante, sur sa pommette droite. Amer souvenir de sa dernière rencontre physique avec son père. Non, nous n'en parlerons pas.
Une fois votre assentiment en poche, dans l'intimité du club, c'est un autre homme que vous découvrez. Nettement plus soigné, car il troque sa tenue de ville, arborant parfois quelques marques onéreuses – Merci Fûto qui lui refourgue les fripes dont il s’est lassé –, pour un costume à la fois chic et élégant. Toujours dans les tons sombres. Penchés l'un vers l'autre pour discuter, vous débusquerez peut-être quelques notes discrètes de tabac froid, derrière son parfum aux notes épicées. Il vous servira l’alcool de votre choix (en priant pour que vous ne soyez pas radin), et vous noterez que ses doigts sont longs et fins, presque grâcieux. Des mains de pianiste. Vous constaterez également qu’au travail, Ryûma sourit beaucoup. Mais ne vous méprenez pas : il est payé pour ça. Ses sourires sincères sont devenus rares désormais... Ses lèvres sont très fines, leur teinte prononcée. Le timbre de sa voix est chaud, mais son accent vient d’ailleurs. Devinerez-vous d’où ?
Et dans la vie quotidienne alors ? Vous ne le remarqueriez pas. Outre son mètre soixante-dix-neuf pour un petit soixante kilos, Ryûma ne brille pas vraiment par son originalité. C'est un Japonais tout ce qu'il y a de plus banal, à ceci près qu'il prend grand soin de sa personne et de sa toilette. Il faut bien ça pour faire du bon travail... et avoir davantage de likes sur insta ! Son oreille gauche se distingue quand même, avec ses quelques piercings. Pas des plus extravagants cependant. Ils sont là, comme dans l'ère du temps.
Enfin, une part de son temps libre est consacrée à s’entretenir physiquement, alliant musculation et cours de danse, pour ne pas finir rouillé. Enfin, ça, c’est si son corps réussit à encaisser le trop-plein d’alcool qu’il a dû ingurgiter la veille. Ce qui n’est pas toujours le cas, hélas...
Lorsqu’il vous abordera, vous ferez la rencontre d’un joli garçon. Dame nature l’a doté d’un visage harmonieux, d’une mâchoire anguleuse et d’un menton saillant. Sa chevelure brune, mi-longue, est des plus classiques, bien que les côtés ne soient coupés en dégradé jusqu'à sa nuque. Sous ses sourcils fournis, des yeux sombres en amande, teintés de mélancolie. Parfois, il se paye la folie de les souligner au liner aussi. Son teint est mat, parfait. Sa peau ne souffre d'aucune imperfection visible à l'œil nu, si ce n'est cette cicatrice somme toute flagrante, sur sa pommette droite. Amer souvenir de sa dernière rencontre physique avec son père. Non, nous n'en parlerons pas.
Une fois votre assentiment en poche, dans l'intimité du club, c'est un autre homme que vous découvrez. Nettement plus soigné, car il troque sa tenue de ville, arborant parfois quelques marques onéreuses – Merci Fûto qui lui refourgue les fripes dont il s’est lassé –, pour un costume à la fois chic et élégant. Toujours dans les tons sombres. Penchés l'un vers l'autre pour discuter, vous débusquerez peut-être quelques notes discrètes de tabac froid, derrière son parfum aux notes épicées. Il vous servira l’alcool de votre choix (en priant pour que vous ne soyez pas radin), et vous noterez que ses doigts sont longs et fins, presque grâcieux. Des mains de pianiste. Vous constaterez également qu’au travail, Ryûma sourit beaucoup. Mais ne vous méprenez pas : il est payé pour ça. Ses sourires sincères sont devenus rares désormais... Ses lèvres sont très fines, leur teinte prononcée. Le timbre de sa voix est chaud, mais son accent vient d’ailleurs. Devinerez-vous d’où ?
Et dans la vie quotidienne alors ? Vous ne le remarqueriez pas. Outre son mètre soixante-dix-neuf pour un petit soixante kilos, Ryûma ne brille pas vraiment par son originalité. C'est un Japonais tout ce qu'il y a de plus banal, à ceci près qu'il prend grand soin de sa personne et de sa toilette. Il faut bien ça pour faire du bon travail... et avoir davantage de likes sur insta ! Son oreille gauche se distingue quand même, avec ses quelques piercings. Pas des plus extravagants cependant. Ils sont là, comme dans l'ère du temps.
Enfin, une part de son temps libre est consacrée à s’entretenir physiquement, alliant musculation et cours de danse, pour ne pas finir rouillé. Enfin, ça, c’est si son corps réussit à encaisser le trop-plein d’alcool qu’il a dû ingurgiter la veille. Ce qui n’est pas toujours le cas, hélas...
Ryûma Hanagami
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J'aime beaucoup les prénoms masculins qui finissent en -ma en fait
Bienvenue à toi et good luck pour la rédac !
J'aime beaucoup les prénoms masculins qui finissent en -ma en fait
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Autre: Ryû râle en #99ccff.
Ryûma Hanagami
Merci pour la bienvenue et pour vos encouragements vous deux Je vais tâcher de finir cette fiche as soon as possible.
En espérant qu'il n'y ait pas que son nom qui te plaise, Ollie. (Quoique, les inimitiés c'est intéressant aussi o/)
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Ryûma Hanagami
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Pas de souci pour l'avatar. Bienvenue par ici et courage pour la fin de fiche !
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Salut bienvenue petit scarabée!
La musique, l'alcool et la bouffe. Okai j'adore Bon courage pour la fin de ta fiche ! Je gratterais un lien prochainement !
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Ryûma Hanagami
Merci à vous deux pour la bienvenue
Thanks pour l'avatar ,Carmine ! *pique quelques paillettes*
Marie, on se tient au jus rapidou pour un lien, promis.
Ayé, la fiche est terminée ! Amen.
J'ai tellement relu que j'ai plus les yeux en face des trous, c'est sûr. @@' *s'enfuit faire un crumble aux pommes pour fêter ça*
Thanks pour l'avatar ,Carmine ! *pique quelques paillettes*
Marie, on se tient au jus rapidou pour un lien, promis.
Ayé, la fiche est terminée ! Amen.
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Gg pour cette finition ! Elle est geniale l'histoire, je l'ai dévorée bravo en tout cas, tu as une tres belle plume ! *va piquer du crumble par ce que les gâteaux c'est la vie*
:pp01:
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*a tellement attendue l'histoire* c'est un delice, bah bienvenue du coup ^^
Je suis toujours fan de ta plume et comme dit, j'ai des idées de liens à te proposer si ça te tente *.*
*va aider à faire le crumble, car pétrir le biscuit au doigt c'est genial*
Je suis toujours fan de ta plume et comme dit, j'ai des idées de liens à te proposer si ça te tente *.*
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Bienvenue Ryuma !
Au début je pensais pas lire (parce que c'est long), mais au final, j'ai été happée par la lecture XD
J'aime beaucoup ton personnage et tu écris vraiment bien
Bon courage pour la validation !
Au début je pensais pas lire (parce que c'est long), mais au final, j'ai été happée par la lecture XD
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Bienvenue à toi
Alors, j'allais te valider, puis je suis arrivé à la fin du physique
Idols et tatouages, ça ne fait pas bon ménage. Tu le dis très bien d'ailleurs, les tatouages ne sont pas spécialement bien vus au Japon à cause de leur symbolique "yakuza" et les idols sont un peu censés être des gens parfaits. De ce que je comprends, il a des tatouages sur les bras et il suffit d'un t-shirt à manches courtes pendant un show pour que ça se voit (et encore, juste une veste qui bouge un peu). Les idols sont des figures beaucoup trop populaires pour que les tatouages soient acceptés malheureusement. En tout cas, faut pas qu'ils soient visibles du tout. Donc je comprends son souhait de marquer la rupture avec son père, mais se faire tatouer c'est aussi mettre sa future carrière d'idol à la poubelle, ou en tout c'est se mettre lui-même des bâtons dans les roues
Deux petits points beaucoup moins importants: on dit ATAI, pas ATA. Et attention pour le déménagement de la grand-mère avec son mari. La ferme familiale appartient à la famille de ce dernier, pas au gouvernement, donc l'Incontestable n'a pas pu les faire emménager dedans. Par contre, il a pu les installer dans un logement non loin de la ferme pour qu'il puisse continuer à s'en occuper évidemment
A part ça, comme mes voisins au dessus, j'ai adoré lire ta fiche ! Elle se lit toute seule, c'est agréable et bien écrit, il n'y a pas de fautes (ou alors deux ou trois coquilles que j'ai pas relevées) et le contexte est très bien assimilé
Edit: attention, nous sommes au tout début du printemps 2112, donc il ne doit pas encore avoir ses 24 ans
Alors, j'allais te valider, puis je suis arrivé à la fin du physique
Idols et tatouages, ça ne fait pas bon ménage. Tu le dis très bien d'ailleurs, les tatouages ne sont pas spécialement bien vus au Japon à cause de leur symbolique "yakuza" et les idols sont un peu censés être des gens parfaits. De ce que je comprends, il a des tatouages sur les bras et il suffit d'un t-shirt à manches courtes pendant un show pour que ça se voit (et encore, juste une veste qui bouge un peu). Les idols sont des figures beaucoup trop populaires pour que les tatouages soient acceptés malheureusement. En tout cas, faut pas qu'ils soient visibles du tout. Donc je comprends son souhait de marquer la rupture avec son père, mais se faire tatouer c'est aussi mettre sa future carrière d'idol à la poubelle, ou en tout c'est se mettre lui-même des bâtons dans les roues
Deux petits points beaucoup moins importants: on dit ATAI, pas ATA. Et attention pour le déménagement de la grand-mère avec son mari. La ferme familiale appartient à la famille de ce dernier, pas au gouvernement, donc l'Incontestable n'a pas pu les faire emménager dedans. Par contre, il a pu les installer dans un logement non loin de la ferme pour qu'il puisse continuer à s'en occuper évidemment
A part ça, comme mes voisins au dessus, j'ai adoré lire ta fiche ! Elle se lit toute seule, c'est agréable et bien écrit, il n'y a pas de fautes (ou alors deux ou trois coquilles que j'ai pas relevées) et le contexte est très bien assimilé
Edit: attention, nous sommes au tout début du printemps 2112, donc il ne doit pas encore avoir ses 24 ans
Merci Lucci, Zach (notamment pour le vava dessiné avec Kiyo ♥) et Lucas pour les avatars et kits
- Spoiler:
- Ce qu'ils ont dit :
- [22:06:43] Luz E. Alvadaro : "Le RP plus une passion, une profession" "Makoto Nanase 2017"
- Le plus beau compliment :
- Merci Oz :
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Enfer et damnation, c'est passé à un cheveu ! (ou presque)
Je me DOUTAIS qu'il me poserait souci ce fameux tatouage!! En fait, je savais tout ce que tu as reprécisé Makoto (si si j'ai fait des recherches sur le métier, promis ;w; ), mais pour être parfaitement honnête, l'un des avatars de l'OC homme brun de Kyrie0201 que j'utilise pour Ryûma a des tatouages sur ses avant-bras (c'est celui présent sur la bannière de la fiche) et j'avais peur que ça pose problème pour ma validation si je disais qu'il n'en avait pas et que j'utilisais cette image. (because j'ai pas les skills assez développés pour les enlever moi-même... )
{Idem cette fameuse image a un piercing à la lèvre que Ryûma n'a pas, mais là j'étais préparée à dire que c'était un faux, qu'il ne met que pour quelques shootings }
BREF ! Tout ça pour dire que j'ai purement et simplement supprimé la partie "tatouage" de son physique !
Pour le reste:
- J'ai modifié pour l'ATAI, sorry au pauvre petit "I" laissé sur le bas-côté.
- Pour l'âge j'ai eu le doute sur "à quel moment du printemps on se situait précisément" donc j'ai mis 24 par acquis de conscience. Mais pas de souci, il a donc 23 ans, bientôt 24 !
- Pour l'habitation des grands-parents, c'est bien ce que j'avais en tête mais j'ai omis de le préciser, c'est vrai. Voici donc la modif':
En tout cas merci à toi pour la modération et les compliments En espérant que ça passe cette fois ! Et bien contente d'avoir assimilé le contexte !
Par contre j'aurais (peut-être) des petites questions sur quelques points du fonctionnement général du forum une fois validé (en particulier le système de "points" que je n'avais pas vu avant). J'ai vu qu'il y a un système de parrainage sur le forum mais puisqu'il n'y a que Eto de recensée dedans pour la partie "communauté" (je pense que mes questions seront plus orientées de ce côté que du côté "worldbuilding" du coup) et qu'elle va déjà coacher David, est-ce à elle que je devrais poser mes éventuelles questions ou devrais-je m'adresser à quelqu'un d'autre ?
Reiko & Marie > Merci les filles, vous êtes choutes Je vous MPotte sous peu ! Et merci pour l'aide avec le crumble... En vrai je le fais aujourd'hui finalement, donc si vous êtes toujours volontaires...
Reita > Alors ça, c'est sûrement l'un des plus beau compliments qu'on puisse me faire ! Merci Contente que tu aies succombé à la tentation J'ai vu ton MP et j'y réponds tout vite !
Je me DOUTAIS qu'il me poserait souci ce fameux tatouage!! En fait, je savais tout ce que tu as reprécisé Makoto (si si j'ai fait des recherches sur le métier, promis ;w; ), mais pour être parfaitement honnête, l'un des avatars de l'OC homme brun de Kyrie0201 que j'utilise pour Ryûma a des tatouages sur ses avant-bras (c'est celui présent sur la bannière de la fiche) et j'avais peur que ça pose problème pour ma validation si je disais qu'il n'en avait pas et que j'utilisais cette image. (because j'ai pas les skills assez développés pour les enlever moi-même... )
{Idem cette fameuse image a un piercing à la lèvre que Ryûma n'a pas, mais là j'étais préparée à dire que c'était un faux, qu'il ne met que pour quelques shootings }
BREF ! Tout ça pour dire que j'ai purement et simplement supprimé la partie "tatouage" de son physique !
Pour le reste:
- J'ai modifié pour l'ATAI, sorry au pauvre petit "I" laissé sur le bas-côté.
- Pour l'âge j'ai eu le doute sur "à quel moment du printemps on se situait précisément" donc j'ai mis 24 par acquis de conscience. Mais pas de souci, il a donc 23 ans, bientôt 24 !
- Pour l'habitation des grands-parents, c'est bien ce que j'avais en tête mais j'ai omis de le préciser, c'est vrai. Voici donc la modif':
Ryûma a écrit:Ren était un courageux fermier qui venait de reprendre l’exploitation familiale, dans un petit village perdu dans les montagnes d’Hokkaido. Aussi mamie avait-elle dû déménager à des heures de route du centre de sa Sapporo natale pour s’installer avec lui, dans un logement non loin de la ferme appartenant au gouvernement.
En tout cas merci à toi pour la modération et les compliments En espérant que ça passe cette fois ! Et bien contente d'avoir assimilé le contexte !
Par contre j'aurais (peut-être) des petites questions sur quelques points du fonctionnement général du forum une fois validé (en particulier le système de "points" que je n'avais pas vu avant). J'ai vu qu'il y a un système de parrainage sur le forum mais puisqu'il n'y a que Eto de recensée dedans pour la partie "communauté" (je pense que mes questions seront plus orientées de ce côté que du côté "worldbuilding" du coup) et qu'elle va déjà coacher David, est-ce à elle que je devrais poser mes éventuelles questions ou devrais-je m'adresser à quelqu'un d'autre ?
{...}
Reiko & Marie > Merci les filles, vous êtes choutes Je vous MPotte sous peu ! Et merci pour l'aide avec le crumble... En vrai je le fais aujourd'hui finalement, donc si vous êtes toujours volontaires...
Reita > Alors ça, c'est sûrement l'un des plus beau compliments qu'on puisse me faire ! Merci Contente que tu aies succombé à la tentation J'ai vu ton MP et j'y réponds tout vite !
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Il n'y a pas vraiment de souci pour les images utilisées sur ta fiche, c'est l'avatar qui prime et sur celui que tu as, on ne voit pas ses bras, donc c'est bon xD Après rien ne t'empêche de faire une commande pour demander à quelqu'un qui a du skill de t'enlever les tatouages sur les autres images si tu le souhaites
Concernant les questions que tu as, tu peux me les envoyer si tu veux. Je ne suis pas enregistré en tant que "parrain", mais le staff est également là pour répondre en cas de besoin !
Et sinon c'est tout bon pour moi Amuse-toi bien
• De réserver votre avatar ; Réservation avatars
• Si vous souhaitez trouver des partenaires pour vous lancer, n'hésitez pas à faire un tour par ici !
• Dans l'ordre, vous pouvez faire une demande de conjoint ici, ensuite vous faites une demande d'habitation ici et enfin, vous pourrez valider votre mariage ici.
• De faire un peu de pub autour de vous pour le forum et de voter régulièrement aux tops sites.
Concernant les questions que tu as, tu peux me les envoyer si tu veux. Je ne suis pas enregistré en tant que "parrain", mais le staff est également là pour répondre en cas de besoin !
Et sinon c'est tout bon pour moi Amuse-toi bien
Tu es validé(e) !
Toutes mes félicitations, votre fiche est validée !
N'oubliez pas :
• De remplir les champs de votre profil.• De réserver votre avatar ; Réservation avatars
• Si vous souhaitez trouver des partenaires pour vous lancer, n'hésitez pas à faire un tour par ici !
• Dans l'ordre, vous pouvez faire une demande de conjoint ici, ensuite vous faites une demande d'habitation ici et enfin, vous pourrez valider votre mariage ici.
• De faire un peu de pub autour de vous pour le forum et de voter régulièrement aux tops sites.
& Surtout, AMUSEZ-VOUS !
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- Spoiler:
- Ce qu'ils ont dit :
- [22:06:43] Luz E. Alvadaro : "Le RP plus une passion, une profession" "Makoto Nanase 2017"
- Le plus beau compliment :
- Merci Oz :
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