Shôta
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09/09/2017
Les plus du perso :
Je suis: neutre.
Époux/se : Salil ♥
Autre:
Shôta Tsunaki
Nom ;; Tsunaki.
Prénom.s ;; Shôta.
Âge ;; Il vient d'avoir 28 ans, il est né le 29 février 2084.
Genre ;; Masculin.
Origines ;; Pur japonais, jusqu'à preuve du contraire.
Activités ;; Dans une situation précaire, il accepte un peu tous les petits boulots qui lui tombent sous la main. En ce moment, il bosse à temps partiel dans un Konbini (quelques jours par semaine de 14h à 22h). Après, direction le Soapland, où il reste une bonne partie de la nuit. Le reste du temps il improvise. S'il lui arrive de faire du Delivery Health (activité en lien avec le Soapland), il peut aussi bien se retrouver à distribuer quelques prospectus en chemin ou encore s'occuper du service Nail Art, au Manga-kissa dans lequel il crèche. Et quand il a enfin un peu de temps libre, qu'il peut se reposer, alors il s'autorise le luxe de faire ce qu'il aime : dessiner, créer et publier des Web-Comics.
Sexualité ;; Il y a des émois, des questionnements, de l'incertitude. C'est toujours un peu platonique avec lui. Mais s'il est déjà tombé amoureux, il cherche à tout prix à s'éviter de retenter l'expérience. Quant à son rapport pur et dur avec le sexe : il est étrange, biaisé à force de se donner à autrui sans jamais le vouloir vraiment, sans jamais le désirer. Finalement, on peut dire qu'il se cherche encore tout en ayant peur de se trouver.
Avatar ;; Park yu ri, et c'est une fabrication artisanale.
Règlement ;;
Chemin ;; Toujours le même.
Commentaire ;; Ne vous étonnez pas si la fiche vous parle, ceci est tout simplement une sorte de refonte de mon ancien Chû ! Aussi pour info, j'pense conserver son ancien vécu rp (enfin, pour la plupart). En gros hormis quelques détails qui ont évolués (et son nom que j'ai voulu changer), ça reste globalement le même perso :3 !
Prénom.s ;; Shôta.
Âge ;; Il vient d'avoir 28 ans, il est né le 29 février 2084.
Genre ;; Masculin.
Origines ;; Pur japonais, jusqu'à preuve du contraire.
Activités ;; Dans une situation précaire, il accepte un peu tous les petits boulots qui lui tombent sous la main. En ce moment, il bosse à temps partiel dans un Konbini (quelques jours par semaine de 14h à 22h). Après, direction le Soapland, où il reste une bonne partie de la nuit. Le reste du temps il improvise. S'il lui arrive de faire du Delivery Health (activité en lien avec le Soapland), il peut aussi bien se retrouver à distribuer quelques prospectus en chemin ou encore s'occuper du service Nail Art, au Manga-kissa dans lequel il crèche. Et quand il a enfin un peu de temps libre, qu'il peut se reposer, alors il s'autorise le luxe de faire ce qu'il aime : dessiner, créer et publier des Web-Comics.
Sexualité ;; Il y a des émois, des questionnements, de l'incertitude. C'est toujours un peu platonique avec lui. Mais s'il est déjà tombé amoureux, il cherche à tout prix à s'éviter de retenter l'expérience. Quant à son rapport pur et dur avec le sexe : il est étrange, biaisé à force de se donner à autrui sans jamais le vouloir vraiment, sans jamais le désirer. Finalement, on peut dire qu'il se cherche encore tout en ayant peur de se trouver.
Avatar ;; Park yu ri, et c'est une fabrication artisanale.
Règlement ;;
Chemin ;; Toujours le même.
Commentaire ;; Ne vous étonnez pas si la fiche vous parle, ceci est tout simplement une sorte de refonte de mon ancien Chû ! Aussi pour info, j'pense conserver son ancien vécu rp (enfin, pour la plupart). En gros hormis quelques détails qui ont évolués (et son nom que j'ai voulu changer), ça reste globalement le même perso :3 !
翔太 綱木
Je trouve que la vie de quelqu'un s'appréhende mieux à travers les personnes qui la composent. Pour moi en tout cas, il en est ainsi, et chacun des individus qui vont suivre ont joué un rôle important dans la mienne ; à leur façon, bon, ou mauvais...
◍ KIHOMI ▬ Logiquement, j'imagine qu'il me faut commencer par elle. Il s'agit de ma mère biologique. Sans elle, il n'y aurait pas d'histoire à raconter, pas de jolie fin à espérer non plus – même si ce dernier point, on va pas se leurrer, il ressemble plus à un concept désuet à l'heure actuelle. Cette photo, c'est la seule photo physique que je possède d'elle. Je la garde précieusement dans un coin de mon porte-feuille. C'est un peu bête, j'ai très peu de souvenirs d'elle en réalité, si ce n'est aucun – à part une odeur peut-être... Lorsqu'elle a été mariée par l'Incontestable à Chôko, elle était déjà enceinte de six mois. Je ne sais rien de mon père, mais souvent, je me demande ce qu'aurait été ma vie si elle avait été là pour me voir grandir...
Malheureusement, elle est morte dans un accident peu après ma naissance. D'après ce qu'on m'a dit, c'était une personne rayonnante et agréable à vivre, talentueuse et simple. J'ai vraisemblablement hérité d'elle mon talent artistique ainsi que mes cheveux bleus – en plus d'une vieille montre que je n'ose plus porter de peur de l'abîmer.
Est-ce que j'ai le droit de dire qu'elle me manque ? Puis-je vraiment éprouver ce sentiment alors qu'elle n'a toujours été qu'un fantôme pour moi ? Je ne sais pas. J'aime croire que oui et qu'il me suffit de me regarder quelques secondes dans un miroir, pour capter un petit bout d'elle, à travers mon reflet...
Aujourd'hui, j'utilise son prénom comme nom d'auteur pour mes web comics.
◍ CHÔKO ▬ 49 ans. Ma mère non-biologique. Terreur du quartier et grande fanatique de vieux tubes japonais. Typiquement le genre de femme à effrayer tous les chats errants à grand coup de balais et invectiver les clients qui ont l'audace d'arriver en retard à son salon de coiffure. Je ne crois pas avoir jamais connu quelqu'un d'aussi rancunier et colérique qu'elle. Cependant, malgré son caractère buté et acariâtre, c'est une femme intègre et dévouée qui a le cœur sur la main. La preuve : elle m'a accepté même si je n'étais pas vraiment son fils de sang.
Ça n'a pas été tous les jours facile, surtout lorsqu'elle est tombée enceinte deux ans plus tard, alors qu'elle m'avait déjà sur les bras. Elle a néanmoins fait son possible pour m'élever correctement, m'a transmit le goût des choses simples, du travail bien fait. Et parfois, quand je pense à elle... j'ai encore l'impression d'entendre sa musique et ses cris rauques se répercuter à travers les rues de Nose.
Quand j'étais petit, je passais tout mon temps libre avec elle, dans son salon. Et lorsque je n'étais pas déjà affairé à dessiner ou faire des origamis, ma grande passion, c'était apprendre à masser les cuirs chevelus lors de shampouinages ou écouter les commérages, être au centre de l'attention. Je me souviens qu'elle s'amusait à dire que mes cheveux bleus donnaient envie aux gens d'avoir des teintures, que c'était bon pour le business. Ça faisait rire ses copines et moi avec, bêtement. C'était une période agréable...
J'ai l'impression de ne pas l'avoir vu depuis un siècle. Elle me manque... Tous les mois, elle m'envoie de la teinture pour mes cheveux et en échange, quand je le peux, je lui envoie l'argent qu'il me reste. C'est un peu devenu une sorte de rituel... Je sais qu'elle en a besoin, alors...
◍ SAEMI ▬ 26 ans. Ma petite sœur sur le papier, avec laquelle je ne partage pourtant aucune goutte de sang. Père inconnu au bataillon, comme le mien. À quatre pattes, elle me suivait déjà comme mon ombre... Il paraît même que le premier mot qui est sorti de sa bouche était mon prénom. C'est peut-être un peu glauque mais... c'est avec elle que j'ai échangé mon premier baiser au collège, un peu par hasard – j'étais naïf. Au fond, c'était plus de la curiosité qu'autre chose... il me semble quand même que j'étais un peu plus intrigué par ce garçon assis à côté de moi en classe... Je sais plus trop, c'est un peu abstrait maintenant. Mais quoi qu'il en soit, elle ne m'a jamais considéré comme son frère... Elle s'est régulièrement chargée de me le faire comprendre en grandissant, à travers des piques ou quelques crises redoutables quoiqu'incompréhensibles.
Le fait est que j'ignore ce qu'elle voyait en moi. Probablement pas la même chose que les autres. Mais peut-être que son affection à mon égard n'a jamais été ce qu'elle croyait ? Je préfère me dire que c'était sa façon de me remercier de veiller sur elle, de lui faire à manger et l'aider dans ses devoirs quand les parents étaient occupés...
Les années ont passé. Je suis parti pour Tokyo et elle est restée à Nose. Puis peu à peu, Chôko m'a dit qu'elle s'était renfermée sur elle-même, coupée du reste du monde, sans que personne n'arrive à la dévier de cette trajectoire. Ça me fait de la peine de l'écrire. Même lorsque je suis retourné les voir, elle n'a pas daigné ouvrir la porte de sa chambre pour me saluer.
J'ai seulement le droit à quelques sms de temps en temps.
◍ GAKU ▬ 47 ans. Cet abruti accro au pachinko et à l'alcool est mon beau-père. De mon point de vue, c'est surtout un beau parasite, oui. J'avais six ans lorsque l'Incontestable l'a craché dans notre vie. Chôko et lui se connaissaient depuis l'enfance apparemment ; ils avaient même entretenu une certaine relation à une époque selon ses dires. Du coup, elle était plutôt contente au départ. Moi, je me demande encore pourquoi elle s'est retrouvée avec un homme pareil. Je ne savais pas encore en ce temps-là, à quel point il était vicieux et bête, incapable de tolérer la moindre contrariété, le moindre petit élément du quotidien qui dépasse la limite de sa stupidité. Et dire qu'il me semble avoir ressenti une certaine joie, au début. Avoir un papa, comme les autres enfants à l'école, c'était censé être génial, non ? Mais ce sentiment a vite été soufflé comme la petite flamme d'une bougie lorsqu'il a commencé à s'intéresser à moi. Ma sensibilité, mon imagination, mes cheveux, et même ma gestuelle un peu trop délicate... il trouvait toujours un prétexte pour critiquer, pour retourner contre moi ce qui aurait dû se révéler être des forces. Et toujours lorsque Chôko avait le dos tourné, bien évidement. De bon à rien, égoïste imbu de lui-même qui passait son temps à rabaisser son entourage afin de revaloriser son ego pourri, il s'est vite révélé être l'un des pires fléau de ma vie...
Pas fichu de garder un emploi avec son caractère de porc consanguin, il s'est mis à harceler Chôko et à traîner dans les pattes de tous le monde – et même faire du grabuge dans le voisinage. Autant dire qu'avec le tempérament de Chôko, l'ambiance à la maison c'était quelque chose... Lui, il n'avait que faire de la voir s'acharner chaque jour à la tâche pour gagner de quoi nous nourrir et nous offrir un futur décent. Son but ? C'était de gratter le plus d'argent possible à droite et à gauche, pour pouvoir assouvir ses mauvais penchants pour le jeu ou la boisson. L'idiot pensait toujours pouvoir gagner. Il perdait sans cesse. Quand j'ai fait part de mon envie d'aller à Tokyo pour essayer d'intégrer l'université des beaux arts, après le lycée, Saemi et moi les avons entendu crier et s'injurier pendant des semaines à ce sujet... J'ai arrêté d'aider ma mère dans son salon de coiffure cette année-là, pour prendre un petit job à temps partiel après l'école. S'il n'y avait que les frais pour alimenter leurs disputes... je pouvais bien faire l'effort de gagner de quoi les soulager aussi... même si je savais pas trop le fond de l'histoire.
Plus tard, lorsque j'ai été admit à l'université, ma joie était telle que je me suis révélé incapable de percevoir ce qui se profilait à l'horizon. Nous avions fait un pot commun avec ce que j'avais pu économiser, hélas, il avait quand même fallu que Chôko fasse un emprunt, au moins pour que je puisse avoir de quoi m'inscrire pour la première année. A priori, tout allait bien jusque là... Tout allait bien... jusqu'à ce que Gaku ne se charge d'utiliser l'argent à ma place... Ouais... Ce sombre abruti s'est senti pousser des ailes en voyant tous ces chiffres sur le compte bancaire... Il n'a rien dit à personne. Il a attendu son heure avant de craquer, de tout dépenser, cachant ensuite son immonde forfait à ma mère pour mieux me le cracher à la gueule, un soir. Tout y est passé... Tout. Et moi, j'ai dû me rendre à Tokyo la mort dans l'âme, demander une bourse à cause de lui – ou plutôt un prêt étudiant, c'est ainsi que ça fonctionne – et faire bien d'autres choses, encore... comme mentir, porter le poids de son mensonge et le faire mien afin de ne pas inquiéter Chôko qui n'avait rien à voir là-dedans, et qui avait déjà tant sacrifié pour moi.
(soupir) Bref... Faut-il que j'énumère le nombre de traumatismes que je peux lui allouer ? Non ? Peut-être qu'il faudrait... C'est sa faute si aujourd'hui encore je me teint les cheveux en noir. C'est sa faute si j'ai une peur panique des orages, que je suis persuadé que où que je sois, la foudre pourrait transpercer vitres et toitures pour m'abattre. C'est sa faute si désormais, je lutte tous les jours pour survivre à ce quotidien qui me rend malade, tout en faisant comme si les choses allaient bien.
Aussi affreux cela puisse paraître, j'aurai aimé que l'épidémie nous débarrasse de lui une bonne fois pour toute.
◍ SATOYA ▬ Âge inconnu, la trentaine bien tassée à vue de nez. C'est... un Yakuza. Plus précisément, celui qui gère le Soapland pour lequel je travaille et qui m'a "formé" à toutes ses subtilités. C'est aussi lui qui m'a permis d'emprunter de l'argent au début de mes études – pas pour l'école, mais pour tous le reste, pour que je puisses payer mes fournitures, trouver un logement – et donc par extension, mettre le pied dans cet engrenage infernal. Je pourrais le détester pour m'avoir caché des détails importants au départ. J'y arrive parfois, à vrai dire, quand je vais vraiment pas bien ou qu'il s'avère trop poussif. Mais pas tout le temps. Parce que c'est pas lui le vrai coupable. C'est pas lui qui m'a dépouillé de mes économies et véritablement forcé à tomber là-dedans. Puis, j'avoue qu'il ne correspond pas exactement à l'image que je me faisais d'un mafieux. Il est certes un peu rustre, vulgaire et violent à ses heures perdues... ses côtés loyal et protecteur m'ont vraiment surprit.
Dans le fond, il me traite pas trop mal, comparé à d'autres... Il veille au grain, comme on dit. Ca n'empêche pas notre relation d'être un peu particulière... Terriblement exigeant, il sait que je ne peux pas me passer de ce job, de la même manière que jamais je n'oserai me refuser à lui.
Il en use et en abuse.
◍ BUNGO ▬ 30 ans. C'était mon senpai. Jovial et optimiste, un peu je-m'en-foutiste sur les bords et complètement barré. En gros, tout l'inverse de moi. On s'est rencontré à l'université lors d'une journée d'intégration, quelques semaines seulement après le début de mes cours. Et euh... comment dire... on est devenu pote sans que je ne m'en rend vraiment compte, en fait. C'est ainsi. Il y a toujours eu cette sorte de connexion entre nous. Du jour au lendemain, je me suis retrouvé à vivre en collocation avec lui. Ça a duré un an et demi je dirai, jusqu'à ce qu'il obtienne son master et décide de partir pour Osaka rejoindre sa famille, en gros. Son rêve à lui c'était de devenir tatoueur. Il avait le talent pour, l'envie, aussi, même si on savait tous les deux que ça ne suffirait probablement pas dans un pays tel que le nôtre. Ma fascination vis-à-vis de cet art dévoyé, c'est lui qui me l'a transmise. Et tout ce qui encre désormais ma peau peut largement attester de son talent.
J'ignore s'il en a conscience – peut-être que oui – mais sa présence m'a vraiment été indispensable lors de cette période... surtout lorsque j'ai commencé à travailler au Soapland. Les tatouages qu'on imaginait ensemble et qu'il acceptait de me faire, étaient tant une cure physique que psychique. Je voulais oser moi aussi. Ça me détournait de mes autres préoccupations, et puis je trouvais ceux qu'il avait tellement beaux...
J'appréciais aussi le fait qu'il ne me pose jamais de question quant à mes petites activités ; qu'il soit juste là. Bungo était vraiment la présence rassurante de mon quotidien.
Quand il est parti, j'ai réellement eu l'impression de me retrouver complètement seul au monde... Tout d'un coup, les choses ont changées, les dépenses augmentées. J'ai bien essayé de retrouver des colocataires, après lui, mais ça ne s'est pas très bien passé. J'ai dû déménager. Et c'est là que j'ai commencé à craquer, petit à petit.
◍ Moi-même. Shôta, 28 ans. Artiste dans l'âme qui sourit au soleil et pleure sous la lune. Silhouette errante perdue à mi-chemin entre le Manga Kissa dans lequel il crèche et Kabukicho... Ouais, je sais, c'est pas très reluisant. C'est même plutôt pathétique. Mais les dettes n'ont malheureusement pas tendance à se rembourser toutes seules, alors voilà... j'ai dû faire mes petits calculs, refuser un boulot correct qui me correspondait davantage, mais qui ne payait pas assez, pour me tourner vers la voie de la précarité et tenter survivre, en faisant toute sorte de petits boulots. Je suis devenu malgré moi le genre de personne qu'on peut utiliser puis jeter à sa guise ; une sorte de Freeter.
Au final, il semble que mes rêves aient viré cauchemars à un moment donné. Je sais pas. Est-ce que j'ai rêvé trop grand ? Était-ce mal ? Je crois que... j'étais tellement obsédé par l'idée de faire les Beaux Arts, obtenir mon diplôme, faire quelque chose qui me plaisait, ne pas endurer toutes ces choses pour rien, que j'en ai oublié l'essentiel... Et à la fin, je me suis juste retrouvé comme un con avec l'obligation de rembourser cet énorme prêt étudiant ainsi que les dettes de Gaku...
Aujourd'hui, j'ai la nette impression que ça fait une éternité que j'en suis là, avec cette constante et oppressante sensation d'avancer à l'aveuglette à travers un tunnel sans fin, sans aucune possibilité d'évolution. Autour de moi les gens vont et viennent. Le monde change, il s'est fait saccager par un tsunami – qui m'aura mis dans le rouge durant de longs mois. Et maintenant, il y a cette affaire d'épidémie, de puces défaillantes et cette hideuse chasse à l'homme. Comment se rassurer, avec tout ça ? Comment avoir confiance en demain ? Moi je m'interroge... Je me demande : Est-ce véritablement un crime d'espérer vivre pour soi-même ? Ceux qui fuient parce qu'ils ont espoir, sont-ils vraiment coupable de quoi que ce soit ? Leur vie leur appartient, non ? Le gouvernement ne devrait pas agir de la sorte, Incontestable ou non. Si c'était ma puce qui avait cessé de fonctionner, si j'avais été décrété mort, qu'aurais-je fais, moi ?
Depuis que j'ai quitté Nose, je n'y suis retourné qu'une seule fois pour voir ma famille. Eux, ils n'ont pas été touchés par Soosaku. Depuis tout ce temps, ils pensent que j'ai été accepté dans un studio réputé et que je fais de l'animation, que j'ai une vie stable et honnête, que je gagne bien ma vie... Ça me ferait presque rire. Personne ne s'imagine à quel point je dois lutter pour m'éviter d'être totalement dénutri ou épuisé, chaque fin de semaine. Parfois, c'est tellement plus simple de marcher à la clope et au café... Mais une chose est sûre, c'était horrible de leur mentir tout en essayant d'affronter le regard de Gaku. Parce qu'il a beau m'accuser d'avoir été trop gourmand avec mes études, si tous le monde est endetté aujourd'hui, c'est de sa faute. Et le pire c'est qu'il n'a pas arrêté ses jeux d'argents. Non. Il a continué. Il continue de nous mettre à tous dans le pétrin.
Mais... lui non plus, il ne sait pas ce que j'endure, alors quand je suis reparti, cette fois-là, je me suis égoïstement dit qu'il valait mieux ne plus revenir.
J'avais trop de peine pour Chôko... avoir élevé une rature comme moi...
(Les portraits de Chôko, Kihomi, Gaku, Bungo et Satoya ont été réalisés par le peintre Kang Kang Joon.)
夢で逢いましょう
◍ CARACTERE▬ Où sont passés tes rires, Shôta ?
Quelqu'un t'en a dépossédé, comme il t'a dépossédé de ton argent. Tout s'est envolé avec lui, n'est-ce pas... ? C'est triste. Tu aimais ça avant, partager tes joies, ta chaleur. Rêveur. Pourquoi mens-tu, alors même que tu détestes ça ? Pourquoi fais-tu semblant ?
Parce qu'aujourd'hui, pour contrer l'anxiété qui te dévore et cette inquiétude omniprésente, tu t'es improvisé illusionniste. En faisant semblant, tu arrives à évoluer à travers la rudesse de ton quotidien sans trop de honte. Tant pis pour le reste ? Quitte à être le pauvre reflet d'une société malade, tu te fiches bien de paraître décalé ou bizarre dans tes idées, dans ta façon d'être. Par la force des choses, tu l'es déjà, de toute manière : exclu ; évincé du monde par des normes sociétales à la dérive, auxquelles tu ne sais plus correspondre.
Je sais ce que tu te dis. Tu te dis que tu n'as plus rien à prouver à quiconque, que tant qu'il te restera tes mains, que ton esprit demeurera cette place inviolée, tu pourras continuer de vivre. Car ton esprit, c'est ton monde. C'est la seule véritable choses qu'il te reste, d'après toi. C'est ta fenêtre ouverte sur ce pays invisible qu'est l'imagination, ton imagination. Par son biais, dans les moments les plus durs, il te suffit de clore les yeux et tu peux voyager, t'évader, t'éviter de trop penser à ce corps si las ; à cette vie trop ancrée dans ce que la réalité a de plus sinistre à offrir. Tes incertitudes et tes angoisses ne deviennent alors plus que des concepts abstraits, des sources dans lesquelles tu puises allègrement pour créer...
Car créer est vital pour toi. Si l'on t'enlevait cette possibilité, tu penses que tu pourrais en mourir, très sûrement. Ce n'est pas pour rien que ton temps libre est quasi-systématiquement alloué à l'assouvissement de ce besoin. Il y a le dessin, l'origami, l'écriture et la peinture aussi... Tu adores imaginer des histoires, faire vivre des personnages à travers l'illustration et le verbe. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle tu t'es lancé dans la publication de web comics. Et puis, il y a tes petits carnets de croquis, dont un, plus particulièrement, beaucoup plus glauque que les autres, dans lequel tu traces le visage des clients que tu n'arrives pas à oublier. Ceux-ci, ils se retrouvent immanquablement tracés là, de manière quelque peu effrayante. Autant que possible, en les couchant sur ce papier tu tentes de te purger des souvenirs qu'ils t'imposent. C'est un peu ta thérapie personnelle. Tu te dis que de cette façon, ils encombreront moins ta mémoire de leur corrosive existence. Et un jour, lorsque tout ceci sera derrière toi, peut-être le brûleras-tu, ce petit carnet. Oui. Peut-être.
Depuis tout petit déjà, tu aimes ce qui est coloré... En fait, si tu pouvais te nourrir avec les yeux, à défaut de ne pouvoir manger à ta faim parfois, tu te nourrirais exclusivement de couleurs, vives ou fluo, pastelles ou sombres. C'est comme ça. Tu aimes les riches teintes et nuances qu'offre ce monde. Il en va de même pour les chaussettes fantaisies, les néons, tout ce qui est multicolore, sucré et doux – ou au contraire très piquant et acide. D'une manière générale, je dirais que tu possèdes un attrait naturel pour tout ce qui est hors de la norme, un tant soit peu original. Les objets un peu bizarres par exemple, ceux dont personne ne voit l'utilité de prime abord, sont des trésors à tes yeux. Tu adores les gashapon pour cette raison. Et il en va de même pour beaucoup de choses, en vérité.
Sais-tu que tu possèdes aussi cette fâcheuse tendance à fixer ce qui te plaît avec une insistance plus que suspecte ? Je pense que tu ne t'en rends même pas compte. C'est inconscient. Les gens, plus particulièrement... C'est irrésistible parfois, n'est-ce pas ? Surtout lorsqu'il te prend la soudaine envie de tracer sur papier les contours de leurs silhouettes... Avec le recul, tu penses que tu aurais probablement honte de te voir agir ainsi. Mais c'est plus fort que toi, alors, qu'importe ? Tant que personne ne vient te demander des comptes...
Esthète de nature, tu sais trouver de la beauté en toutes choses excepté toi-même. Pour toi, même les crevasses que forment les rides sont belles... Tu aimes les détails, ce qui rend unique, inoubliable. Tu les cherches presque inconsciemment tant à tes yeux, même un grain de beauté, aussi insignifiant soit-il, peut trouver son importance. Ce qui est triste, c'est qu'il n'y a que ta propre image pour t'inspirer dégoût et désintérêt. Ce n'est pas que tu te trouves moche : tu apprécies même plutôt bien ces tatouages qui habillent ta peau. Mais tu te trouves sale, souillé et abîmé. Tellement, qu'en vérité, tu es persuadé que cela se retranscrit physiquement. Que tout le monde peut le voir.
Tout n'est pas tout rose, je te l'accorde. Le poids des années n'ayant fait qu'alourdir tes frêles épaules, t'es devenu encore plus renfermé. Tu as cette part d'ombre en toi désormais, quelque chose de sombre qui te ronge à petit feu ; qui malgré ton tempérament doux et patient, gangrène ton cœur et rend difficile les interactions que tu peux avoir avec les autres. Tu rates souvent l'essentiel à cause de ça. Et tu détestes que l'on te mette au pieds du mur. Tu hais comme tu redoutes voir s'éveiller dans les yeux des autres certains sentiments. Pitié. Condescendance. Inquiétude. Cela te fait immanquablement culpabiliser. Mais que personne ne s'y trompe, car peut-être joues-tu le rôle du soumis à la perfection, mais en réalité, il n'y a pas plus têtu et buté que toi. Quelque part, c'est juste que tu sais admirablement bien te taire et endurer lorsque la situation devient trop délicate.
La vérité Shôta, c'est que tu pourrais passer ta vie à prendre soin des autres, pour peu que cela te donne l'illusion de ridiculement compter. Ce n'est pas par bonté d'âme. C'est juste le désir un peu cassé d'un jeune homme qui l'est tout autant. Le problème étant que, tu le sais, pour ceux dont tu prends soin, tu ne représenteras jamais rien d'autre qu'un objet... le moyen d'assouvir des désirs viciés ou de réveiller des sens que la routine émousse.
À cause de ça, tu te considères toi-même comme un genre de dindon de la farce des temps modernes ; un abruti, bien trop susceptible de s'attacher aux silhouettes évanescentes qui peuplent sa vie... Tant pis ? Tu as malheureusement tendance à croire que tu n'as que faire d'une dignité trop encombrante. Tu n'es plus à un mauvais choix près. Tu penses que tu peux bien l'abandonner pour quelques billets, le temps qu'il faudra à tes rêves fracassés pour s'alléger de leur dette. Mais est-ce réellement bon pour toi, d'être ainsi ? Tu es un paradoxe, Shôta. Certains jours, tu ressembles à un petit chiot abandonné sur le point de s'évanouir, errant désespérément à la recherche de miettes d'affection à grappiller, d'un peu de chaleur. Et d'autres fois encore... il me semble que tu possèdes une âme si vieille que rien ne pourrait t'atteindre. Et tu te débrouilles, tu ne veux voir personne en travers de ton chemin... Seul, tu parviens à avancer, sans te retourner.
Au fond, qu'est devenu ton désir ? Pourquoi l'as-tu tué, étouffé au profit de quelque chose d'épais, sombre et oppressant ? À écouter celui des autres, le tien n'a tout simplement pas eu l'occasion d'éclore. Parce qu'il n'y a eu que des mains sales pour effleurer ton âme avant même que tu ne souhaites explorer ce qu'était l'amour ou la sexualité... Aujourd'hui, tu es déjà tellement rompu... Tu ne sais même pas si tu préfères les courbes féminines ou les méplats masculins... Oh, tu les aimes, esthétiquement parlant, ça, c'est certain. Mais quel effet cela ferait d'apprécier ces étreintes à en crever ? Tu l'ignores et ça t'angoisse, tu as peur de mourir avant de pouvoir le découvrir. Toi, tu sais juste que ton cœur bat... Et que peut-être, il ne battra jamais vraiment que pour te maintenir en vie. En attendant, tu préfères ignorer l'écho de tes trop fortes espérances, te parer de déni et fuir ce que la vie pourrait te donner de magnifique, de peur de souffrir encore. Le temps t'a donné raison, après tout. T'as aimé puis regretté. Mais quand la douleur est trop forte, que ton corps n'arrive pas à se remettre... Quand même ton âme saigne d'avoir été ainsi malmenée, je te vois te poser devant cet ordinateur, dans ta petite cabine du Manga-Kissa. Tu t'emmitoufles dans ce plaid bon marché, à moitié conscient de ton environnement. Et alors tu lances au hasard l'un de ces films érotique ou romantique, emprunté à un ami. Ce petit plaisir coupable m'a mis la puce à l'oreille, tu sais... Te voir apprécier ce genre de film-là, en particulier, et te voir leur vouer cette étrange fascination. Selon toi, ils dépeignent une vague illusion de tendresse, celle-là même que tu t'imagines ne plus jamais pouvoir obtenir, car trop souillé par la vie.
C'est ça, n'est-ce pas... ? Et tu laisses ton cœur s'éteindre lentement, ces soirs-là. Tu laisses les larmes couler sur tes joues, tout en te demandant quel effet cela ferait de véritablement ressentir ces choses-là, dans les bras de quelqu'un. Pourquoi ne l'as-tu pas fait quand t'en avais l'occasion ? Cela doit être tellement effrayant... tellement effrayant... mais pourtant si beau.
Que feras-tu lorsque l'Incontestable te jettera dans la vie de quelqu'un ? Tu n'es qu'un idiot, si tu crois pouvoir apprendre quelque chose à travers ces films. Vraiment.
Puis il faut en parler, de l'Incontestable. Tu l'as peut-être vu comme une chance autrefois, quand tu étais tout petit... Désormais, il n'est qu'un sujet d'anxiété de plus. Gaku est passé par là, il a décimé tes idées à ce sujet. En vérité, tu as peur de devenir le fardeau de quelqu'un d'autre. Tu te dis que tu ne le supporteras pas, que cela sonnera comme une fin. Comment feras-tu pour payer tes dettes sans ton boulot au Soapland ? Comment feras-tu pour survivre, tout simplement ; arriver à regarder ta moitié dans les yeux et lui avouer tout ? Il te faudrait au moins terminer ce web comic que tu as commencé, avant de réellement attendre ta fin.
En attendant que tombe cette épée de Damoclès, tu vacilles seul dans tes ténèbres synthétiques. Tes interrogations à ce sujet sont tellement violentes, je les entends d'ici...
J'espère sincèrement qu'un jour, quelqu'un te mettra au pied de ce mur que tu ne daignes même pas percevoir. Et que cette même personne te tendra ensuite une main, pour t'aider à le franchir, tout doucement.
Je sais que tu ne peux pas m'entendre, Shôta. Mais je te souhaite bon courage pour cette vie. Je t'aime.
++ Fumeur / Il souffre d'impuissance depuis quelque temps maintenant (psychologique).
Quelqu'un t'en a dépossédé, comme il t'a dépossédé de ton argent. Tout s'est envolé avec lui, n'est-ce pas... ? C'est triste. Tu aimais ça avant, partager tes joies, ta chaleur. Rêveur. Pourquoi mens-tu, alors même que tu détestes ça ? Pourquoi fais-tu semblant ?
Parce qu'aujourd'hui, pour contrer l'anxiété qui te dévore et cette inquiétude omniprésente, tu t'es improvisé illusionniste. En faisant semblant, tu arrives à évoluer à travers la rudesse de ton quotidien sans trop de honte. Tant pis pour le reste ? Quitte à être le pauvre reflet d'une société malade, tu te fiches bien de paraître décalé ou bizarre dans tes idées, dans ta façon d'être. Par la force des choses, tu l'es déjà, de toute manière : exclu ; évincé du monde par des normes sociétales à la dérive, auxquelles tu ne sais plus correspondre.
Je sais ce que tu te dis. Tu te dis que tu n'as plus rien à prouver à quiconque, que tant qu'il te restera tes mains, que ton esprit demeurera cette place inviolée, tu pourras continuer de vivre. Car ton esprit, c'est ton monde. C'est la seule véritable choses qu'il te reste, d'après toi. C'est ta fenêtre ouverte sur ce pays invisible qu'est l'imagination, ton imagination. Par son biais, dans les moments les plus durs, il te suffit de clore les yeux et tu peux voyager, t'évader, t'éviter de trop penser à ce corps si las ; à cette vie trop ancrée dans ce que la réalité a de plus sinistre à offrir. Tes incertitudes et tes angoisses ne deviennent alors plus que des concepts abstraits, des sources dans lesquelles tu puises allègrement pour créer...
Car créer est vital pour toi. Si l'on t'enlevait cette possibilité, tu penses que tu pourrais en mourir, très sûrement. Ce n'est pas pour rien que ton temps libre est quasi-systématiquement alloué à l'assouvissement de ce besoin. Il y a le dessin, l'origami, l'écriture et la peinture aussi... Tu adores imaginer des histoires, faire vivre des personnages à travers l'illustration et le verbe. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle tu t'es lancé dans la publication de web comics. Et puis, il y a tes petits carnets de croquis, dont un, plus particulièrement, beaucoup plus glauque que les autres, dans lequel tu traces le visage des clients que tu n'arrives pas à oublier. Ceux-ci, ils se retrouvent immanquablement tracés là, de manière quelque peu effrayante. Autant que possible, en les couchant sur ce papier tu tentes de te purger des souvenirs qu'ils t'imposent. C'est un peu ta thérapie personnelle. Tu te dis que de cette façon, ils encombreront moins ta mémoire de leur corrosive existence. Et un jour, lorsque tout ceci sera derrière toi, peut-être le brûleras-tu, ce petit carnet. Oui. Peut-être.
Depuis tout petit déjà, tu aimes ce qui est coloré... En fait, si tu pouvais te nourrir avec les yeux, à défaut de ne pouvoir manger à ta faim parfois, tu te nourrirais exclusivement de couleurs, vives ou fluo, pastelles ou sombres. C'est comme ça. Tu aimes les riches teintes et nuances qu'offre ce monde. Il en va de même pour les chaussettes fantaisies, les néons, tout ce qui est multicolore, sucré et doux – ou au contraire très piquant et acide. D'une manière générale, je dirais que tu possèdes un attrait naturel pour tout ce qui est hors de la norme, un tant soit peu original. Les objets un peu bizarres par exemple, ceux dont personne ne voit l'utilité de prime abord, sont des trésors à tes yeux. Tu adores les gashapon pour cette raison. Et il en va de même pour beaucoup de choses, en vérité.
Sais-tu que tu possèdes aussi cette fâcheuse tendance à fixer ce qui te plaît avec une insistance plus que suspecte ? Je pense que tu ne t'en rends même pas compte. C'est inconscient. Les gens, plus particulièrement... C'est irrésistible parfois, n'est-ce pas ? Surtout lorsqu'il te prend la soudaine envie de tracer sur papier les contours de leurs silhouettes... Avec le recul, tu penses que tu aurais probablement honte de te voir agir ainsi. Mais c'est plus fort que toi, alors, qu'importe ? Tant que personne ne vient te demander des comptes...
Esthète de nature, tu sais trouver de la beauté en toutes choses excepté toi-même. Pour toi, même les crevasses que forment les rides sont belles... Tu aimes les détails, ce qui rend unique, inoubliable. Tu les cherches presque inconsciemment tant à tes yeux, même un grain de beauté, aussi insignifiant soit-il, peut trouver son importance. Ce qui est triste, c'est qu'il n'y a que ta propre image pour t'inspirer dégoût et désintérêt. Ce n'est pas que tu te trouves moche : tu apprécies même plutôt bien ces tatouages qui habillent ta peau. Mais tu te trouves sale, souillé et abîmé. Tellement, qu'en vérité, tu es persuadé que cela se retranscrit physiquement. Que tout le monde peut le voir.
Tout n'est pas tout rose, je te l'accorde. Le poids des années n'ayant fait qu'alourdir tes frêles épaules, t'es devenu encore plus renfermé. Tu as cette part d'ombre en toi désormais, quelque chose de sombre qui te ronge à petit feu ; qui malgré ton tempérament doux et patient, gangrène ton cœur et rend difficile les interactions que tu peux avoir avec les autres. Tu rates souvent l'essentiel à cause de ça. Et tu détestes que l'on te mette au pieds du mur. Tu hais comme tu redoutes voir s'éveiller dans les yeux des autres certains sentiments. Pitié. Condescendance. Inquiétude. Cela te fait immanquablement culpabiliser. Mais que personne ne s'y trompe, car peut-être joues-tu le rôle du soumis à la perfection, mais en réalité, il n'y a pas plus têtu et buté que toi. Quelque part, c'est juste que tu sais admirablement bien te taire et endurer lorsque la situation devient trop délicate.
La vérité Shôta, c'est que tu pourrais passer ta vie à prendre soin des autres, pour peu que cela te donne l'illusion de ridiculement compter. Ce n'est pas par bonté d'âme. C'est juste le désir un peu cassé d'un jeune homme qui l'est tout autant. Le problème étant que, tu le sais, pour ceux dont tu prends soin, tu ne représenteras jamais rien d'autre qu'un objet... le moyen d'assouvir des désirs viciés ou de réveiller des sens que la routine émousse.
À cause de ça, tu te considères toi-même comme un genre de dindon de la farce des temps modernes ; un abruti, bien trop susceptible de s'attacher aux silhouettes évanescentes qui peuplent sa vie... Tant pis ? Tu as malheureusement tendance à croire que tu n'as que faire d'une dignité trop encombrante. Tu n'es plus à un mauvais choix près. Tu penses que tu peux bien l'abandonner pour quelques billets, le temps qu'il faudra à tes rêves fracassés pour s'alléger de leur dette. Mais est-ce réellement bon pour toi, d'être ainsi ? Tu es un paradoxe, Shôta. Certains jours, tu ressembles à un petit chiot abandonné sur le point de s'évanouir, errant désespérément à la recherche de miettes d'affection à grappiller, d'un peu de chaleur. Et d'autres fois encore... il me semble que tu possèdes une âme si vieille que rien ne pourrait t'atteindre. Et tu te débrouilles, tu ne veux voir personne en travers de ton chemin... Seul, tu parviens à avancer, sans te retourner.
Au fond, qu'est devenu ton désir ? Pourquoi l'as-tu tué, étouffé au profit de quelque chose d'épais, sombre et oppressant ? À écouter celui des autres, le tien n'a tout simplement pas eu l'occasion d'éclore. Parce qu'il n'y a eu que des mains sales pour effleurer ton âme avant même que tu ne souhaites explorer ce qu'était l'amour ou la sexualité... Aujourd'hui, tu es déjà tellement rompu... Tu ne sais même pas si tu préfères les courbes féminines ou les méplats masculins... Oh, tu les aimes, esthétiquement parlant, ça, c'est certain. Mais quel effet cela ferait d'apprécier ces étreintes à en crever ? Tu l'ignores et ça t'angoisse, tu as peur de mourir avant de pouvoir le découvrir. Toi, tu sais juste que ton cœur bat... Et que peut-être, il ne battra jamais vraiment que pour te maintenir en vie. En attendant, tu préfères ignorer l'écho de tes trop fortes espérances, te parer de déni et fuir ce que la vie pourrait te donner de magnifique, de peur de souffrir encore. Le temps t'a donné raison, après tout. T'as aimé puis regretté. Mais quand la douleur est trop forte, que ton corps n'arrive pas à se remettre... Quand même ton âme saigne d'avoir été ainsi malmenée, je te vois te poser devant cet ordinateur, dans ta petite cabine du Manga-Kissa. Tu t'emmitoufles dans ce plaid bon marché, à moitié conscient de ton environnement. Et alors tu lances au hasard l'un de ces films érotique ou romantique, emprunté à un ami. Ce petit plaisir coupable m'a mis la puce à l'oreille, tu sais... Te voir apprécier ce genre de film-là, en particulier, et te voir leur vouer cette étrange fascination. Selon toi, ils dépeignent une vague illusion de tendresse, celle-là même que tu t'imagines ne plus jamais pouvoir obtenir, car trop souillé par la vie.
C'est ça, n'est-ce pas... ? Et tu laisses ton cœur s'éteindre lentement, ces soirs-là. Tu laisses les larmes couler sur tes joues, tout en te demandant quel effet cela ferait de véritablement ressentir ces choses-là, dans les bras de quelqu'un. Pourquoi ne l'as-tu pas fait quand t'en avais l'occasion ? Cela doit être tellement effrayant... tellement effrayant... mais pourtant si beau.
Que feras-tu lorsque l'Incontestable te jettera dans la vie de quelqu'un ? Tu n'es qu'un idiot, si tu crois pouvoir apprendre quelque chose à travers ces films. Vraiment.
Puis il faut en parler, de l'Incontestable. Tu l'as peut-être vu comme une chance autrefois, quand tu étais tout petit... Désormais, il n'est qu'un sujet d'anxiété de plus. Gaku est passé par là, il a décimé tes idées à ce sujet. En vérité, tu as peur de devenir le fardeau de quelqu'un d'autre. Tu te dis que tu ne le supporteras pas, que cela sonnera comme une fin. Comment feras-tu pour payer tes dettes sans ton boulot au Soapland ? Comment feras-tu pour survivre, tout simplement ; arriver à regarder ta moitié dans les yeux et lui avouer tout ? Il te faudrait au moins terminer ce web comic que tu as commencé, avant de réellement attendre ta fin.
En attendant que tombe cette épée de Damoclès, tu vacilles seul dans tes ténèbres synthétiques. Tes interrogations à ce sujet sont tellement violentes, je les entends d'ici...
J'espère sincèrement qu'un jour, quelqu'un te mettra au pied de ce mur que tu ne daignes même pas percevoir. Et que cette même personne te tendra ensuite une main, pour t'aider à le franchir, tout doucement.
Je sais que tu ne peux pas m'entendre, Shôta. Mais je te souhaite bon courage pour cette vie. Je t'aime.
++ Fumeur / Il souffre d'impuissance depuis quelque temps maintenant (psychologique).
または悪夢
◍ PHYSIQUE ▬ T'as le teint pâle, Shôta... t'as cette peau laiteuse qui me donne envie de te maltraiter, de laisser mon empreinte sur ton corps, comme cette fumé serpentine qui encre ton bras. Est-ce que tu me trouves méchant ? Je suis pourtant plus sympa avec toi que d'autres, non ? C'est pas grave... j'sais que tu me pardonneras tous mes écarts si je t'offre un gros pourboire. (rire) Mais laisse-moi voir... Laisse-moi voir ta peau... Oui, ta peau... Elle n'est pas si belle que ça, tu sais, avec tous ces tatouages... Pourtant, j'avoue qu'elle m'obsède souvent. La nuit. Le jour. Cette manière qu'elle a de glisser sous les doigts et de rehausser l'éclat de tes yeux sombres, de dévoiler tes os saillants, si subtilement : ça me rend fou. Elle fait bien ressortir cette chevelure bleue que tu te trimbales, aussi, tu sais ? Me prend pas pour un con. T'as cru que je remarquerais pas que t'es un faux brun ? Ah. C'pas faute d'essayer de la planquer sous des teintures, ta couleur naturelle, y'a les racines, petit ! Les racines ! Mais ça aussi, c'est quelque chose, pas vrai ? Pourquoi bleu, d'ailleurs ? C'est un souvenir génétique de cette mère que t'a pas connu, c'est ça... ? Et tu trouves que tu sors du lot, avec ça ? Tu crois que t'es unique ? Probablement pas, vu que tu la cache. Mais j'vais te le dire, moi. Ce ne sont pas tes putains de cheveux qui font de toi un mec intéressant. Nan. C'qui me plaît chez toi, c'est tes lèvres. Tes lèvres, pleines et rondes, un peu boudeuses... Quand j'les vois, je me dis que t'as raison de les monnayer, en plus du reste. Elles incarnent le désir à la perfection... Elles sont la promesse de tellement de plaisirs... Je pourrais payer une fortune juste pour elles, tu sais ? Pour les sentir se refermer sur moi. Encore et encore. Et les voir saigner aussi, de temps en temps...
… Quoi ? Me regarde pas comme ça... tu ressembles à un pauvre petit chiot abandonné. Qu'est-ce t'as ? Une envie de mordre, peut-être ? T'as perdu ton maître ? C'est pas la première fois qu'on te le dit pourtant, si ? Mais t'as beau être doux dans les gestes, Shôta, t'as beau avoir cette délicatesse étrange, qui te colle à la peau... T'as beau avoir ce corps aux membres déliés, presque trop maigre... on le sait tous les deux que t'es plus si innocent, maintenant. T'es qu'une illusion, un truc aussi insignifiant que ce grain de beauté collé sur ta pommette. On a envie de le gratter parfois, mais ça disparaît jamais vraiment parce que ça s'est incrusté à un moment donné dans ta vie. Ouais, et toi... t'es pareil. Tu t'incrustes, mais dans la vie des autres, et quand t'y es, on peut plus te faire disparaître. C'est même pas physique au fond, c'est ce que tu dégages. Tu t'en rends compte ou pas ? Je pense que c'est viscéral, ce que t'éveilles chez les gens comme moi. T'aimes pas ça, pas vrai ? Ça te fait chier que je te le dise ? Parce que chaque nuit, pendant que quelqu'un t'accepte dans sa vie, l'espace d'une pauvre petite heure de misère, tu la perds un peu plus, ton innocence. Et j't'imagine basculer. J't'imagine tomber et te heurter à la dure réalité en la cherchant, cette dignité qui n'existe plus. Vas-y, bats des cils, papillonnes des yeux. Sèches tes larmes. Si tu savais comme ça m'excite... Me demande pas comment je sais qu'elle n'est plus là. J'le vois dans la lueur qui brille au fond de tes deux billes de jais. Tu me hais, hein ? Ou alors, peut-être que c'est toi que tu détestes à travers moi ? Quoi qu'il en soit, ça fait un curieux mélange, tout ça... C'est subtil et attirant, cette douceur mâtinée de douleur.
Est-ce que t'étais comme ça, avant ?
... à vu de nez, j'dirais que tu mesures quoi, un mètre soixante-dix ? Soixante-douze ? Ouais, t'es pas très haut. Et t'es un véritable poids plume. Typiquement le genre que j'imagine ployer sous le vent mais qui se casse jamais, en somme, un peu comme les roseaux, quoi. Heureusement que t'as ça pour toi, sinon j'crois que ça fait bien longtemps que je t'aurai brisé...
Mais tu sais ? Tu devrais te reposer, de temps en temps. J'me fous que t'aie l'air fatigué, morose ou ailleurs... J'aime juste pas avoir l'impression de baiser un zombi. Et bien trop souvent à mon goût, t'as ces profondes cernes qui creusent des faussets sous tes yeux. On ne peut pas les rater... elles sont là, couleur hématome, à grignoter ta peau, sans pitié. C'est laid. T'es laid quand t'es comme ça. Tu ressembles à rien. Et quoi ? T'as cru que les lumières tamisées allaient jouer en ta faveur ? Que les néons sauveraient ton teint ? C'est pas le cas. Nan, gamin. Les ombres ont seulement tendance à créer une autre version de toi... comme... une sorte de démon.
Un démon sur le point de craquer...
++ Septum et lobe droit percé. Divers tatouages, aux bras notamment : voir ici !
… Quoi ? Me regarde pas comme ça... tu ressembles à un pauvre petit chiot abandonné. Qu'est-ce t'as ? Une envie de mordre, peut-être ? T'as perdu ton maître ? C'est pas la première fois qu'on te le dit pourtant, si ? Mais t'as beau être doux dans les gestes, Shôta, t'as beau avoir cette délicatesse étrange, qui te colle à la peau... T'as beau avoir ce corps aux membres déliés, presque trop maigre... on le sait tous les deux que t'es plus si innocent, maintenant. T'es qu'une illusion, un truc aussi insignifiant que ce grain de beauté collé sur ta pommette. On a envie de le gratter parfois, mais ça disparaît jamais vraiment parce que ça s'est incrusté à un moment donné dans ta vie. Ouais, et toi... t'es pareil. Tu t'incrustes, mais dans la vie des autres, et quand t'y es, on peut plus te faire disparaître. C'est même pas physique au fond, c'est ce que tu dégages. Tu t'en rends compte ou pas ? Je pense que c'est viscéral, ce que t'éveilles chez les gens comme moi. T'aimes pas ça, pas vrai ? Ça te fait chier que je te le dise ? Parce que chaque nuit, pendant que quelqu'un t'accepte dans sa vie, l'espace d'une pauvre petite heure de misère, tu la perds un peu plus, ton innocence. Et j't'imagine basculer. J't'imagine tomber et te heurter à la dure réalité en la cherchant, cette dignité qui n'existe plus. Vas-y, bats des cils, papillonnes des yeux. Sèches tes larmes. Si tu savais comme ça m'excite... Me demande pas comment je sais qu'elle n'est plus là. J'le vois dans la lueur qui brille au fond de tes deux billes de jais. Tu me hais, hein ? Ou alors, peut-être que c'est toi que tu détestes à travers moi ? Quoi qu'il en soit, ça fait un curieux mélange, tout ça... C'est subtil et attirant, cette douceur mâtinée de douleur.
Est-ce que t'étais comme ça, avant ?
... à vu de nez, j'dirais que tu mesures quoi, un mètre soixante-dix ? Soixante-douze ? Ouais, t'es pas très haut. Et t'es un véritable poids plume. Typiquement le genre que j'imagine ployer sous le vent mais qui se casse jamais, en somme, un peu comme les roseaux, quoi. Heureusement que t'as ça pour toi, sinon j'crois que ça fait bien longtemps que je t'aurai brisé...
Mais tu sais ? Tu devrais te reposer, de temps en temps. J'me fous que t'aie l'air fatigué, morose ou ailleurs... J'aime juste pas avoir l'impression de baiser un zombi. Et bien trop souvent à mon goût, t'as ces profondes cernes qui creusent des faussets sous tes yeux. On ne peut pas les rater... elles sont là, couleur hématome, à grignoter ta peau, sans pitié. C'est laid. T'es laid quand t'es comme ça. Tu ressembles à rien. Et quoi ? T'as cru que les lumières tamisées allaient jouer en ta faveur ? Que les néons sauveraient ton teint ? C'est pas le cas. Nan, gamin. Les ombres ont seulement tendance à créer une autre version de toi... comme... une sorte de démon.
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Shôta Tsunaki
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J'attends la fin de la fiche pour la manger
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CET AESTHETIC EST TELLEMENT SATISFAISANT J'ADORE SKSKSKDJSKSJ
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Bon courage pour la rédaction de ta fiche
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Milo : MERCI BCP !!! J'ADORE TELLEMENT TES AES AUSSI !
Mirai : Yeah ! C'est bien ça (Je suis un peu comme un vieux meuble mtn XD) Merci :)
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Omg ta fiche est sublime !
Re-bienvenue.
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C'est terminey ! \\٩( 'ω' )و ///
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T'es toujours aussi bon à lire, qu'importe le personnage, mais ça fait plaisir de revoir Chû dans cette nouvelle enveloppe !
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Bon reboot !
Alors voyons cette fiche. En fait je n'ai rien à redire. Elle est vraiment très bien écrite et elle se lit toute seule. Je t'ai juste mis les deux fautes d'inattention que j'ai relevées.Elles sont juste pour chipoter, je plaide coupable votre honneur :eyes:
goûte de sang
il me traître pas trop mal
Pour finir, ton perso me donne vraiment envie de le prendre contre moi et de le poutouter très fort. Il m'a crevé le coeur le p'tit chou.
Amuse-toi bien avec ton bonhomme ! Et donne-lui aussi de la tendresse ! =3
• De réserver votre avatar ; Réservation avatars
• Si vous souhaitez trouver des partenaires pour vous lancer, n'hésitez pas à faire un tour par ici !
• Dans l'ordre, vous pouvez faire une demande de conjoint ici, ensuite vous faites une demande d'habitation ici et enfin, vous pourrez valider votre mariage ici.
• De faire un peu de pub autour de vous pour le forum et de voter régulièrement aux tops sites.
Alors voyons cette fiche. En fait je n'ai rien à redire. Elle est vraiment très bien écrite et elle se lit toute seule. Je t'ai juste mis les deux fautes d'inattention que j'ai relevées.
goûte de sang
il me traître pas trop mal
Pour finir, ton perso me donne vraiment envie de le prendre contre moi et de le poutouter très fort. Il m'a crevé le coeur le p'tit chou.
Amuse-toi bien avec ton bonhomme ! Et donne-lui aussi de la tendresse ! =3
Tu es validé(e) !
Toutes mes félicitations, votre fiche est validée !
N'oubliez pas :
• De remplir les champs de votre profil.• De réserver votre avatar ; Réservation avatars
• Si vous souhaitez trouver des partenaires pour vous lancer, n'hésitez pas à faire un tour par ici !
• Dans l'ordre, vous pouvez faire une demande de conjoint ici, ensuite vous faites une demande d'habitation ici et enfin, vous pourrez valider votre mariage ici.
• De faire un peu de pub autour de vous pour le forum et de voter régulièrement aux tops sites.
& Surtout, AMUSEZ-VOUS !
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Merci Kaori pour ta modération et les gentils mots ! Ainsi qu'à toi Karma
(mission réchauffer le kokoro de ce jeune homme, maintenant. il faut. )
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